A
tlr
,¿
che'Ml.
P 4)'tr
J
'1llelru'/II<. P ayel'
111 fllfe,
"jollr
1t1arqul. Perfttaaer
n.
Prcter
J.
P/~ifer
ti
la
[ollrce
.
Prmdre gard.
a
foi. Prcndre
a
ga'lChe.
lis
vont un a
nn, deux
ti
dellx, troiJ
fl
tro;I. I/oyons
a
'1rú
l'
aura,
c'ell-a-dirc,
vo;on! a ee&Í,
(
auendamus ad hoc Dempe )
..
favoir '1ui
I
allra .
A
AVANT UNI: AUTRE PRÉPOSITlO"N .
A
fe trQuve quelquefois avant la prépofitioD
de
com-
me
eR
ces excmples.
P mt-01l
>te
pa! dder a de ji p"i./Jan! chllrmu
1
Et pertt-on ref/ifer fon ca:Hr
.A de bea"x yetlx '1"; le demandmt
?
Je crois qu'en ces oecaliolls il y a une ellipfe fynthéti–
que. L'efprit efl occupé des chormesparticuliers qui I'om
frappé ;
&
iI
met
ces
charmcs au rang des eharmes puif–
fans , don! on ne fauroir fe garantir. Peut-on ne pas cé
der
ii
ces charmes qui fom du nombre des charmes fi puif–
fans, &c. Peut-on ne pas cédcr
a
I'attrait, au pouvoir de
fi puiffans charmes ? Peut-on refufer fon creur
a
ces ye–
ux, qui fom de la claffe des beaux yeux? L'ufage abre–
ge enfuite l'expreffion, & introduit des fa'Yons de parler
partieulíeres auxquelles on doit fe cOlúormer,
&
qui ne
détcuifenr pas les regles.
A infi,. je erois que
de
0\1
de!
fOn! toujours des prépo–
fitions cxtraélives, & que quand on dit
de! Savan!
fol1-
tiennent , des hommeI y¡z'ont die,
&c.
del SavanJ) des
homme!,
ne fom pas au Dominatif. Et de meme quand
on dit, j'ai vu
del hommel,
j'ai vu
de! femmel,
&c.
áe~
hOmrAeJ,
des
femmes,
ne font pas
el
l'accu
(3t.if;
car,
h
I'on veut bien y prendre gorde, (In reeonnOltra .que
ex
hominibtll
ex
m/di.rib:u ,
&c. ne peuvent
~tre
ni
le fu-.
jet de la p;opolition, ni le terme de I'action du verbe ;
&.
que eelui quí parle veUt dire, que quelqucs-uns
de!
SIIvam foAtiarnent,
&c
71,,1'I1«1-lml del hom7lle!, r¡uel–
r¡/ul-un<l del ftYtmzel,
dlfenr,
&c.
A
APRES DES ADVERBES_
00
ne fe fert de
la
prépofition
ti
aprés un adverbe,
que lorfquc I'ad verbe marque relation. Alors I'adverbe
exprime la f"rre de relatíon, & la prépofition indique le
corrclalif. Ainli, on dit
confurmement a.
On a jUli':
eon–
¡urmemmt
,¡ l'Ordonnance de 1667. On dit au111
rela–
~i'lJetnent
ti .
D 'ailleurs I'adverbe ne marquant qu'une círconflancj:
abf"lue
&
détermillée de !"'aaion, 0'e11 pas fuivi de la
prépofition ,¡ .
A
m del fafon! dé parlu adverbialel,
&
en eelle! '1ui
font l,!uivalcntcl
,¡
de! prlpofitiom L atine! , ou de
r¡uel'l'" autre Langlte .
A
jamai!,
el
toÚjOt!.TJ.
A
I'encontrr.
r our
a
tour.
Pas
J
pal. ViI-a·viJ . A plcine! maim.
A
fur
&
a
mcf1lre .
.A 14 fin,
tandem , aliquando.
C'
efl-a-dire,
nempe, f:i–
!icet .
Suivre
,¡
la pijle
.
Fr';re le diable a '1"atre. S. fai–
,.e 'tmir
,¡
,!"atre . .A ealife,
qu'on rend en larin par la
prépolirion
proptlr. A raifon de. JU('1,,'a, oujlif'luel
J.
Au-de/" . Au-ddT,u. Au-de./Jotll
.
A
(¡tloi ban,
qu
r–
sum .
A
l. vúe,
a
Ya
prlfen"
,
ou
en prlfenee,
coram.
Telles fom les principales occafions ou l'urage a eon–
facré la prépolirion
a.
Les exemples que nous venoos de
rapporter, Icrvirom
3
déeider par analogie
le~
diffieultés
que
1'011
poueroit avoir fur cetre pn' pofition.
Au relle la prépofition
au
el! la meme que la prépofi–
tion
a.
L a feul e ditl"érence qu'il y a enfre I'une & I'au–
tre, c'efl que
a
eL! un mot limpIe,
&
que
au
efl
Un
mot
compofé.
Ainli il faut confidérer lá prépofition
a
en deux états
difterens.
l.
D an ron état fimple :
1".
R endez
J
Céfar ce qui
appartienr
¡¡
CéC,,;
lO.
fe
pr~ter
,¡
I'exemple ;
30.
Ce
ren
dre
a
la raifon. Dans le premier exemple
a
efl devanr un
Dom fans article. Dans le fecond exemple
a
efl luivi de
I'artide mafculin, patce que le mot commenee par une
voyelle :
,¡
!'exemple,
,¡
I'efprit,
n
I'amour.
Enfin dans
le demier, la prépofition
a
précede I'anicle féminin,
,¡
la raifon,
a
I'autorité .
Il.
Hors de ces trois cas, lá prépofition
a
devient un
mOl
compofé par fa jonaion avec I'anicle
le
ou avee
I'anicle pluriel
le!
.
L'article
le
¡¡
caufe du fon fourd de
I'emuet aamené
att,
d~
forte qu'au lieu de dire'¡
le
nOtls
difons
a;;,
fi le nom De commence pas par une voyelle.
S'adonner
au bien;
& au pluriel au lieu de dire
a
les,
nous
changeons / en
u,
ce qni arrive fouvenr dans notre Lan–
gue, & nous difons,
a1lx,
foit que le norn cornmence
Tome
1.
A
p~r
une voyelle ou p:lr une confonne:
al/x hoitllne! , alJX
¡emme!
,
&c. ainfi
a"
efl amam que
n
le,
&
al/x
que"
lel-
A ell auffi une prépolition inlépal able qui emre dam 1:1
compofition des mots :
do;n1cr ,
J'lldOnl1er,
forter, ap–
porter, mener , amener,
&cc. ce qui rert ou a I'énergie,
ou
a
marquer d'autres poillts d_ vae 3Joutcfs
a
la premie-
re lignification du mot.
.
1I
faur encore obfcrver qu'en Grec ,¡ marque
1.
P rivation
,& alors on I'appelle
alpha
privatif, ce que
les Latins om quelquefois imité, comme dans
~me"s
qui
ell compofé de
",cm,
enrendement, illlelligenee, & de
I'alpha privatif. Nons avom con{ervé plulieurs mOls
011
fe trouve I'alpha privatif, comme amazone , aeyle, abyf–
me, &c . l'alpha privatif viem de la prépofition
'¡~'f, jil1e,
fans.
l.
A en compolition marque
R"g",entatiou,
& alors
iI
viem de
.:!~~,
,
beallcoup.
3.
A avec un aecent circonflexe & un efprit doux ..
mal que ,
admirntion, dejir, f1lrprife,
comme notre ah
!
QU
ha
~
7Jox t¡uiritantis, optant¡s, admirai'ltiJ,
dit
R·obert–
fon.
Ces dlvers ufages de
I'a
en Gree Ollt donné lieu
a
ce vers des
Raeine! Gre,!"e!.
A
fait un, prive, augmeí1te, admire.
En terme de Grammaire, & fnr tout de Grammaire
Greque, on appelle
a
pur un
a
qui feul fait une lyllabe
comme en
,,,i<L,
amieitia .
(F)
A, étoit une letUe numérale parmi les Anciens. Ba–
ronius rapporte des vers teehniqucs qui exprimen! la va–
leur de chaque lettre de I'alphabet . Celui-ci,
P oJlidet
/1
numerOJ
'1uingentos ordine relto .
marque que la lettre
ti.
lignifiolt
ein,! eem
;
furmon tée
d'u.n dtre ou. ligne droite, de cette fa'Yon
("A),
elle t:gni–
fiOlt
Gtu,! mtll•.
L es i\.nciens proprcment dits ne firem point ufagc de
ces lettres numérales, eommc on le crOIl communé–
mene. llidore de Séville qUl vivoit dans le feptieme tie–
cle allure exprellément le comraire ;
L atini alftem
nu–
merol ad litteraI non eomputant.
Cet ufage
n~
fut intro–
duit gue
~ans
les tems d'ignoranee.
j\Il.
Ducange
dan~
fD.n Gloffalre explique au commencemenr de chaque let–
tte quel fut eet uCage, & la plupart des L exicographes
I'ont copié fans l'eQtendre , puifqu'ils s'accordent tous
a
d.ire que
I'explíc~tion
de cet ufage fe trouve dans Vale–
rtus Probus,
~u
Ileu que Dueange a dit Gmpllmem qu'el–
le fe trouvol! dans un Recuetl de
G
ramn,airiens, du
nombre defquels eH Valerius Probus.
Habetur vera
il"
II,d
eum {/al.rio .Pro'o ..
.
ti
alit! qtti de ,,«meriI (cri–
pf-erunt edltum
Inter
GrammaticoI antul1l0s.
Les H¿..
breux, les Arabes emploielH lem aleph, & les Grecs leur
alpha qui répond
a
notre A, pour déligner le nombre
L
&
dans le langage de I'écritur e
alpha
ligoifie le com–
mencement & le principe de toures chofes.
Ego
fr,m
al–
pha,
&e.
(G)
A,
lettre jjmboli,!ue ,
étoit un hi<'roglyphe chez les
anciens Egyptiens, qui pour premiers caraéleres emplo–
yoiem ou des figures d'anirnaux ou
des
lignes qui en mar–
quoie11l
~uelque
propriété . On croit que celle·ci repré–
fentoít I Ibis par I'al alogie de la forme
niangul~ire
de
l'A avec la marche trian ulaire de eet oifeau. Ainli quand
les caraéleres Phéniciens qu'on atrribue
a
Cadmus [urenr
adoptés en Egypte, la
teme A
y fut tour
a
la fois un ca–
maere de I'éeriture fy mbol ique
conC~crée
a
la Religion,
&
de I'éeriture commune ufitée dans le commeree de la
vie.
(G)
. A ,
nrmzifm.ati'llle
0\1
moultaire,
fur le revers des an–
clennes
medatll.esGreques, lignifie qu'elles furem frap–
pées dans la vllle d'Argos, & quelquefois dans celle
d'A thenes. Vans¡es médailles conhtlaires cetre \eme dé–
figne pareillemem le lien de la fabrique ' dans celles des
Empercurs, il lignifie communémcnt
l"gujhtl.
Dans le
rel'ers des médallles du bas Empire, qui étoient vérira–
blemenr des
ef~eces
de monnoics ayanr cours, & donr le
peuplé
f~
fervolt, A efl la marque ou de la Ville, com–
me Anuoch.e ,
Arle~,
L:'-quilée, Otl
il
Y avoit des H6tels
des MonnOles, on 1'7111fie le nom du monétaire. Dans
DOS efpeces d'or
&
d argent cette leme efl la marql1e de
la
mQnnoi~ d~
Paris;
&
le double AA celle de Metz .
(G)
A,
lap,dalre ,
~an~
les anciennes infcriptions (ur des
marbres,
&
c.,
fi&l11fiolt
Augujl'H, Ager, a;zmt ,
&c. fe–
Ion le fe!ls qu eXige
le
relle de I'infeription . Quand cette
l~trre
efl double, elle lignifie
.Augr,jli
;
triple , elle vcut
dlre
auro
J
argento, ",re.
lfidore ajoare que lor(que cet–
te Ietrre
l~
trouye apré le mot
mile!,
elle lignific que le
foldat étOlt un Jeune homme. On
~ronve
dans des infcri–
ptiolls expliquées par d'habiles Antiquaires A rendn par
ante,
&
felon eux, ees deux lettres .II.D équivalem
il
ces
mots
ante diem . (G)
1
~
A,