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OBSERf/AT'IONS
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V
A'T
1 O N.S
SUR
LA
DívisION
DÉS
SCtE.NCES
,
,
i.
N
~ús .avó~s avo~é'
,en p1ulleui; é'ndroits du
P,'o.fpe!itti;
qne nous
,avion~
Iobtlgat,01J prmctpate
de notre Arbre encyc1opéc.ilque au Chancelier Ba–
con., L'éloge qu'ori ,á
16:
de ce grand homme dans le
ProJPeéUis
parolt meme
avoir contribué
a
faire comioitte
a
p1ufieurs per[onnes les Ouvrages du Philoío–
phe Angl,ois. ,Ainfi ; apies un aveu auffi formeJ
i
il
l~e
doít etre permis ni de
nous accu[er de plagiat; tri de Ghé'rcher
a:
nous en faire [oupc;ohner .
'
ll.
Cet aveu
ri'emp'e~he
pas ,néanmoíns ,qu'il n'y aít un tres-grand n0!l1bre de
chofes .;
~Ut:
-tOl.itdans la: Btanche philofophique, que no"us ne devons nullement
a
Bacon: il efi facile au I,.e8:eut d'en juger. Mals pour appercevoir le rapport
&
la différcmce de deux Arbres,
il
ne faut pas feulement examiner
fi
on y
a:
parlé des' meme,s cno'fes, il ,faUt voir
fi
la difpofition eH la meme. Tous les Ar–
bres encY,dopédiqries .fe refI'emblent nécefIairemcnt par .la matiere; l'ordre ieuf
&
l'arrangement des ,brllÍiches ¡Jeuvent les di!linguet.
Oh
trouv€! a-peu-ptes le's
me
mes noms de·s Sciénces dans
l'
Arbre de Chambers
&
dans le notre. Ríen
n'~ft
cependant plus 'diftÚeJit:
,
III. 11 ríe .s'agit poirit ici des rai[ons que naus avoTÍs eues de [uivre un autre
ordre que Bacon. NOl1s en avonS expofé ql1elques-upes; il feróit
trap
long de
détailler .les autres, fur-tout dans une matiere d'ou l'arbitraire ne fa uroit i:!tre
tout-a-fait
á clu.
Quoi qu'i! en foit, c'eH atÍx Philofophes, c'eH-a-dire,
a
un
tres-petit nombré de gens,
a
nous juger
fur
,ce point.
1
v.
Que!ques aivífioris comme, cel1e des. Mathématiques en pures
&
en mí
4 ,
xtes, ql1í nóus
fon~
communes lIvec Bacon
~
fe trouvent par-tout,
&
font par
tonféquent
a
td1,lt lé mdnde ! Notre divifion de la Medecine efi de Boerhaave ,
on eri
a
ivetti
~ans
le ,
ProJPeélus" "
.
,<'
, V.
Enfin, cOlhme ,nous avóns fait qtielques changemens
a
l'Atbte du
Pt·o'!pe.i.
l/tU;
cel1X qui voudrorit t ,orliparer cet Arbre du
Pro.fpeélús
avec celui de Ba–
con, doívent avoir égard
a
ces ,changemens .
. VI. Voila, \es princives
~'?U
il , faut ,.I?arEir '. pour faire le paralIele des detm
Arbres avec un peu d éqUIte
&
ae Plulolophle.
SYSTEME GENERAL DE
LA
CONNOISSANCÉ HUMAINE
SUiVAN7'
LE CHANCEEIER BAcoN ,
b
Ívilion générale de
ia
Science humairié
eh
Hiftoire; ) Po.éjie
&
pÍJilofophie,
relon ¡es
hois facultes de l'Entendement ,
MémQire ;
Im'Jgination, f?:áifon .
•
.
Bacon ob/er'V"e que celle divijion peur allJli s'-ap–
-pliguer
a
!a 'l"héOlogie . Oil avoit f/livi dans un
tl4droit dti Pro'!peftus celle áernierc jdée;
mais
on l'a ttbandimnee depuis, parce qil'el/e
a pa'ru
plus
ing'énieufe (jire folide .
i.
biviiion
de
l;Hiftoir'e;
'eh
'Iaturelle
&
civire.
Hiftoire naturclle /e ruvire en
Hiftoirc des
Jproduflions de la Nature,
Hiftoire des
écarrs
de la Naftm,
Hiftoire
des
emplois ,de
fa N a..
titre
ou
des
/irts .
Seco~de
ruvifion de l'Hiftoire naturelle ti–
~ée
de
fa fin
&
de
fon u/age,
en
Hiftoire
pro~
premmt dite,
&
Hifl'oire raifonnée.
Divilion des produél:ions de la N arure, en
lJiftoire des chofes c'éleftes,
des
mlltores,
de l'
air ,
de la
tn-re
1
&
de la
mer,
des
élómem ,
des
e-
JP~ces
particulíeres d'jndividllS.
,
Divifion de l'Hiftoire civile en
eccléjiaftiqfl~,
en
¡ittémire,
&
en
civile
proprement dite .
Premier¡: di\rilion de I'Hiftoire civile pro.!
prement dite, en
M~moires;
.dntiquités ,
Hi-
froire comple1te.
,
Divifion de l'Hiftoire complette en
Chro-
1liqtles, ¡,ries ,
&
Re/atiollS.
Divilion de l'Hiftoire des tems en
générale
&
en
particllliere .
Autre divifion de I'Hiftoire des teros en
.dn–
nales
&
Journaux ,
Seconde divifion de l'Hiftoire dvile
en
pu–
re
&
en
mi'xl; .
Divi
.-