,z
A
des armes do Roi.
A
en la marque de la monnore de
Paris.
YOJez
A Dumifmariqoe.
3. 00
dir de qoelqu'ull qui n'a rien fair, rieo écrit,
qu'il n'a pas fait une panfe
d'a. P anfe ,
qui veut dire
'l/m Ire,
Ii~nitie
ici la parrie de la leme qui avance;
iI
n'a pal falt
la
moitié
d'1fne
/ettre.
A ,
mot eCl
l .
la rroilieme perfonDe do préfent .de
l'indicarif Ju verbe
avoir.
JI
a de I'argent, il a pe"r ,
il a honte, il a envie,
& avec le fupin des verbes,
el–
l e a aiml,
elle
a vd,
a I'imitation des Latins,
habeo per–
fi/afllm.
Y.
S UPI N.
N os peres écrivoient cet
a
avec uoe
h
;
iI
ha, d'habel.
00
De met aucun accent fm
a
verbe .
Dans certe
fa~oo
de parlee
il ya,
a
efl verbe . Cet–
te
fa~on
de parler efl une de ces expreffions figurées,
qui fe Conr introduites par imitatiOtl, par abus , ou ca–
tachreCe. On a dit au propre,
P ie"e a de I'argent, il
..
de I'efprit
;
& par imitarion 00 a dir,
il ya de I'ar–
g ent dam la bOl/rfe; il
Y
a de I'efprit da"s ces 'Vers .
11 ,
eCl alors un terme .bllrait & général comme
ce, on.
'Ce COO! des termes métaphyliques formés o l'imit3tion
dos motI qui marquent des objers réels . L'! vient de
l'ibi
des L atins, & a
la
meme lignificaríon.
1
,y,
c'eCl–
a ·dire
la, iti,
dans le poiat dollt il s'agit.
IJ
y a
des
hommu '1"i,
&c.
11,
c'eCl-o-dire, l'etre métaphyrique ,
l'erre imaginé ou d'imitarioD,
a
dans le point done
iI
S'3-
git
des hommn
""';,
&c. Dans les aorres L aogues 011 dir
plus IImplement,
deJ hommes font, '1"i,
&c.
C'efi auffi par imitation que 1'00 dil
la raifon
a
des
bornes. !"fotre L anglte n'3poi»l de eas, la L ogi'{lIe
a
'jfla–
' re parttes
,
'&c .
2 .
A ,
comm~
mor, eCl aum uoe prépolitioo, & alon
on doit le marquer avec un accem grave
a.
/1,
prépolition viem du lalin
a, a dextris , a jiniflris,
i
droite , agauche . Plus fouvent encore notre
a
viene de
Ja
prépolieion latine
ad, 10'1''; ad,
parler
a.
O" trouve
2ulfi
dieere ad .
Cic.
lt
llUr"m ad me,
(
P lame ) le
prolit en vient a moi.
Siniteparvlllos venire ad me,
laif–
Cel. venir ces enf3ns a moi .
ObCervel. que
a
mot, n'efl jamais que ou la troilieme
perCoone du préCent de l'indicatif du verbe
avoir ,
ou une
{¡mple prépolition. Ainri
a
n'eCl jamais adverbe, comme
quelques Grammairiens I'on cnl, quoiqu'il emre dans plu–
(¡eurs fas:ons de parler adverbiales . Car l'adverbe n'a pas
beCoin d'';tre Cuiyi d'un autre mot qui le Mtermine,
ou
comme difent communémem les Grammairiens, I'adver–
be n'a Jamais de régime ; paree que 1'3dverbe renfer–
me en
Coi
la prépolition & le nom,
prudemment , a–
"vu
prlldenee.
(
V.
ADVERBE )
au lieu que la prépoli–
tion a touJours un régime, c'efl-a-dire , qu'elle eCl tou–
jours Cuivie d' un aUlre
0101,
qui détetmine la relation ou
l'efpece de rapporr que la prépolirioll indique . Ainli la pré–
pOlltion
a
peut bien entrer, comme tOUles les autres pré–
pOlitions , dans des fas:ons de parler adverbiales: mais
comme elle eCl toujoms Cuivie de Con complément, ou
comme on dit, de Con régime , elle ne peut jamais
etr~
adverbe.
A
n'eCl pas non plus une limpIe parricule qui marque
le datif ; paree qu'en
fcan~ois
nous n'avons "i déclinai–
fon, ni cas, ni ear conCéquent de datif.
Yoy.
CA . Le
roppOrl que les L atins marquoient par la terminaifon du
datif, nous l'indiquons par la prépoiitioll
a.
C'eCl ainli
que les Larins memes Ce Com fervis de la prt'polition
ad,
'l"od a/timt ad me.
Cic.
/leeedit ad, referre ad ali–
'iuem ,
&
alieui.
I1s
difem auffi également
10iflti ad ali–
'iuem,
&
l0'lui alie"i,
parler
a
quelqu'un,
&e.
A
l'égard des ditférens uCages de la prépolition
a,
il
faur Oo,crver [. que toure prépootion eCl entre deux ter–
m es, qu'elle líe & qu'elle met en rapporr .
2.
Que ce rapport
eíl:
Couvenr marqué par la lignificaríon
propre de la prépofition m€me, eomme
avee, dans, ftlr,
&c.
3.
Mais que ulUvem auffi les prépofitions , fur-tour
a,
de
ou
d",
ourre le rapporr qu'elles indiquem quand elles
font priCes dans leur Cens primitif & propre, ne font en–
fuite par ligure & par enenlion , que de limpIes prépoli–
tions unitives ou indicatives, qui ne font que meltre deux
mots en rapporr ; enCorte qu'alors e'eCl
it
l'eCprit meme .iJ.
remarquer la Corre de rapporr qu'il y a entre les deux ter–
m es de
In
relation unis entre·eux par
h
prépoliríon : par ex–
emple,
approehez-volls dfl fe1l: dté,
líe
fett
avee
approehez–
'VOIIS ,
& l'eCprit obferve enCuite un rapport d'approxima–
tion, que
du
ne marque pas .
Eloignez-vollS d" feu; d" ,
lie
feu
avec
lIoigne::.-vo-us,
& l'eCprit obCerve-1i un rap–
porr d'éloignement. Vous voyel. que la meme prépoli–
tion Cen o marquer des rapportS oppoCés. On dit de
me–
me
donntr
ti
&
óter
a.
A
mli ces fortes de rapportS ditfe–
nnt
!utam 'l-ue
I~s
IIfots ditfereot cotr,-eux •
•
A
Je erois done que lorfque les prépoíitions ne ronr, ou
ne paroiITent pas prifes dans le fens propre de leur pre–
miere deClination , & que par cOlúéquent elles o'indiquent
pas par elles-memes la forte de rapporr parriculier que ce–
lui qui parle vCut fuire emcndre; alor c'en
ii
celui qui
écoure ou qui lit, a reconnoltre la forre de rnpport qui
fe trouve entre les mOlS liés par la prépolition limplemeut
unitive & indicative.
Cependant quelques Grammairieiis ont mieux aimé
é–
puiCer la Méraphytique la plus reehcechéc, &
Ii
je I'ote
dire, la plus inutile & la plus vaine, que d'abandonner le'
leaeur au diCcernement que lui doune la connoiOimce
&
l'uf~e
de Ca propre Langue .
R aPlort
d~
cae{e, rapport
d'eJtet , d'inftrf(ment, de jitNatlon, d'lp0'l"e, tabl.
a
pils de biche, e'eft-Ia
fin
ropport de furrm,
dit M. I'ab–
bé
Girard, tom o
I1.
p.
199.
B a./fi" a barbe, rapport de
fervice,
(
id. ib. )
Pierre a feu, raplort de f.'0prilté
prod"llive,
(
id. ib.)
&e.
L a prépoiílion
a
n eCl point
deClinée
a
marquer par
elle-m~rr.e
un rapporr de
propril–
tI prod"llive;
ou
de ferviee ,
ou de
jorme ,
&c. quoique
ces rapporls je lrouvem entre les mOlS liés par la prépo–
fition
a.
p'aillcurs, les
m~mes
rapport fOnt Couvenr in–
diqués par des prépolitions
ditfér~ntes,
& Couvent des
rapporrs oppoCés fom indiqués par la meme prépofition .
11
me parol t donc que l'on doit d'abord oblerver la
premiere
&
principale deflination d'une prépolirion. Par
exemple : la principale deClination de la prépofition
a,
d i
de marquer la relati01l d'une chofe:l line autre, com–
me, le terme ou 1'0n va, ou
a
qlloi ce qll'on fai t Ce ter–
mine, le bur , la fin, I'attribution, le pourqlloi.
AI/er :i
RonJe ,
pfilter
de l'argent
a
ufilre,
a.
gros intérét.
D 011-
ner
'1fte/'1ue chofe
a
'1lte /'fu'tm,
&c. L es autres uCages de
certe prépo6tion reviennent en filiee
a
ceux-Ia par C'ata–
chrefe, aous, extenfion , ou imitation: mais
il
el! bon de
remarquer quelqueG-uns de ces uC:tges, alin d'avoir des
exemples qui puiITenr fervir de regle, & aider
a
décider
les doutes par allalogie & par imitation . On dit dOllC :
A PR ES U N NOM StJBSTANTlF .
Air
a
ehanter. B il/et a ordre ,
c'efl-o-dire,
payable
4
ordre . Chaife
a
del/x. D oute a éelaireir. Entreprife
ti
exlel/ter. F6mme a la hotte
? (
au vocatif).
Grmier"
fel . H abit a la mode. Inftr"ment a 'Vent. L e;tre de
change
ti:
vúe,
~
dix
jOl!rS
de vúe . Matiere
n
prOceJ
4
N ez a lunette.
o
Eltfs a la e0'lfle. P laine
a
perte de
vúe. f2!.teftion a j flger. R o"te a ga1leh'.
.
Yaehe
a
lait .
A APREs UN ADJECTlF.
Ag réablc
ti
la
v lle. B on a prendre
&
a laifJer.
C .1I–
trllire
a
Iq fantl.
D elicieux
..7
Ydanger.
Fflcile
ti
faire.
Obferve. qu.'on dit :
TI
e)1 farile de faire cela.
f2!./(md on le 'Veut il eft fae;le
D e s'a7fi2rer
1m
repos plein d'appaf .
Quinaulr.
La raifon de cene dítférence
dI
que dan, le dernier
e–
xemple
de
n'a pas rapporr
a
facile ,
mais o
il
;
it,
hoc .
cela ,
ii
favoir
de faire,
&c.
eft faeile,
en une choCe
fa–
cile. Ainli,
il , de s'affúrer
1m
repo.' pleín d'appas ,
en:
l~
fujet de la propolition, &
eft faeiJe
en eCl
I
'attribur.
Q¿t' jJ
eft doux de
trOli'lJer
da.nsftn
Ilma¡¡t
'fle'an
aime
Un IpOllX
]."e
1'0" doit aimer
! (
ldem. )
11 ,
a
favoir,
e trOIl'Ver 1In époltx
dans
!trI amant, &c.
eft doyx,
eCl une chofe douce (
Y.
PROPOSITlOS ).
JI
e(f ga1lehe a tOltt ce '{,,'il fait. H eure"x
J
la gl/er–
re. ¡.{abrle a de./finer
\
a lerire. P ayable
a
ordre. Po'
reil
a,
&c,
Propre
rI ,
&c.
Semblable
ti ,
&c.
Util. "
la Jantl ,
APRis
UN VERDE.
S'abbandonntr a fes pa./fiom. S'amufer a des bagatel–
le,s . .IIpplalldir
a
t¡ltC,'(
l.lt'lln.
A~mer,
a
hoi~c,
ti
[aire du
bren. Lc.s bommcJ n atment
pontt
a
admlrer
leJ
autrel;
i/s eherehcnt etlx-mimes a
ttref.0üt/~
&
ti
ltre applott–
dis.
La Bruyere.
AI/er a cheva
,
a ealifottrehon
!
c'\!fl–
a-dire,
jambe defa, jambe dela. S'appli'ltler
f1,
&c.
S'attlfeher
a,
&c.
Bleffer
a,
il
a
Itl bleff!
a
la jambe .
C rieT·a
l'
aide, allfeu, Gtlfeeollrs. C onfeil/er 'f1lel'lue
chofe
a
'1"e1']fI'lm. D onner a boire a '1t1el'lu'ltn. D e–
mander
..
bo1Y•. Etre a.
JI
eft a lerire, a jouer .
1/
eft
a jelln.
JI
eft aRome.
JI
eft a
cent
li",es .
11
eft
10n<T–
teYa!
ti
'lJ,enir; Ce/a,eft
ti
¡ aire,
1
tatre,
a
p"b/ier,
o.
ti
paler.
e
eft
Il
v o/u a racttre
le
prlx
ti
7Jotre
m archa
u–
diJe .
J'
ai fait
cel,!
a
votre
conjúJération,
ti
'Votre ;n/ep–
tlon. Ilfallt des Irvru avotrefils. "Joücr a C oli" 1I'1oil–
lard, JOII., a I'hombre , atlx !ehus. Garder
Ji
v I?e. La
áépenfe [e mO'!te"
Cfnt
/rus,
ti'
(a re<ettc
,¡,
&c.
.fIilon-
ter