718
ATT
peller
atti'!u. cOl1til1"
,
celni qoi entoure toutes les
fa–
ces d'un
b~rimem
fans imerrupriol1;
attil,ue circulair.,
celui qui fen d'exhauffemem
ii
un dóme,
iI
une coupo–
le,
¡¡
une lanterne,
&
c.
attitl'" ill:erpoJI,
celni qui el1:
fitué entre deux grands érages;
alti'f'"
d. eombl.,
ce–
lui qui eli conflruir de pierre 00 de bois,
rev~lU
de
plomb, fer,"ant de parapet
:1
une ferraffe, plate-for–
me,
&c. atti,!u, d, ch,minlc,
le reveriffement de mar–
bre ou de menuiferíe, depuis le deffus de la tablerte,
jufqu'environ la moitié de la haulcur du mameau; ces
derniers élOient fOr! uurés dans le dernier fieele, avalú
l'uf.1ge des glaees:
V
crr.,illes , Trianon,
&
Clagny,
noos en Courninent des exempl<s, que I'on imite enco–
re aujourd'hui dans les grandes pieces, ou la dépenfe
&
la
décorarion des glaces feroiel1t iuper8ues.
(P)
ATT IRAGE :( PoIDs D') c'efl aiofi que les
fileurs d'or appeJlent ks poids employés dans leur roüet.
l/oya.
a
I'articl,
F
1
LE R 1.'0
R,
dans la defcriprion
du roüel, I'ufage de
ce~
poids.
V.yez auffi I'explica–
tion
dll
mime
YlflJt
au
M
O U L I N A'
F
J
L.
Les fileurs d'or donnent aulli le 110m
d, eorde! d'at–
tirag',
aux cordes qui foo.liennent les poids
d'attirage .
A
T T
1
S E,
r.
f. oom que I'on donne
dan! lel BraJ–
Jcrin,
au bois que I'on met dans les fourneaux fous
les chaudieres.
ATTISONNOIR,
r.
In.
Les
Fond,ur¡
appel–
lent ainfi un outil crochu dom ils fe fervenr pour alti–
fer le feu.
A
TTIT
U D E,
f.
f.
m
tum,
d, P,;nttlre
&
de
Seulpture,
efl la pofilion ou I'aaion de fi gures en gé–
o~ral:
néanmoins
iI
fembl e convenir parriculiercment
ii
cel les qu'oll a miCes dans une pofilion tranqui llc . On
dit
I'attitud. ,
&
110n
I'allion
d'un corps mOr!.
On dlt :
cette figure ,fl bien d'ffin"
,
bien colorile;
mai¡
I'fiuitude
en
e(t de[agr lable .
( R )
A
T T I T U DE,
en
Ecritlt"
,
fe dil de
la
pofitiol1 du
corps
&
de la
r~le
quand
0 11
écrit.
JI
Y
a deux [ortes
d'attitude,
felon
Ja,
forte d'écri–
ture; on a la tele un peu panehée fur la gauche pour
la bararde
&
la coulée; 011 I'a droite pour la ronde .
• !\
T T O C K, ( R
o y
A U M E D')
(Glog.)
pro–
vince d' Alie dans I'empire du M ogol, vers la grande
Tartarie
ót
les four2es de l'lnde, entre les provinces de
Cachemire, Penback , MultalH, HUJacan,
&
Cabul.
L e Sen:!
& l'
Inde fonl les principales rivieres.
A T T O M
BIS
S E U R,
r.
m.
tume de Faucon–
mrie,
oileau qui anaque le héroo dans fon vol: il faut
favoir qu'on en la che plufieurs fur lui,
&
qu'il y en a
qui lui donnent
la
premiere anaque, d'autres la fecon–
de.
00
dit:
ce
faucon efl bon attombijJellr.
ATTOUCHEMENT,
r.
m.
(~/om.)
poin!
d'attoltchemmt,
qll'on appelle auffi poiO! de
cantan
ou
de
contingen",
ell le poin dalls lequel une lignc droi–
te touehe uoe
1
igoe combe , ou dans lcquel deux cour–
bes fe touchellt.
Voyo:.
C O
N
T I NGE
N
CE .
00
dit ordioairement en Géol11élrie, qlll! le point
d'attouchem,nt
vaut deox poims d'interfe&ion, paree
qne la tangente peut ';tre regardée comme ulle fécao te
qui coupe la courbe en dcux poil1[s infilliment proches .
En elfet, difent les Géometres, concevons par exem–
pIe une ligne droite indéfinie qui coupe
Ull
cerele en
deux points; imaginoos enfuile que cene ligne droile
fe meuvc parallelement
:1
elle-meme vers le fommer
du cereJe; les deux points d'interfeaion fe rapproche–
root inrenliblcment,
&
enfin fe confondront, Oll ne te–
ront plus qu'un point, lorlque par ce mOllvement la
féqallte fera devenul! tangente, c'efl·a-dire ne fera plus
que toucher ou rafer le cereJe .
'
Comme il n'y a point réellement de quantités infi–
oiment petites,
&
'lue par conféqucllt I'on ne fauroit
concevoir deux points
in~ niment
proches
('Voy'.
I N
F I–
NI
&
1
N
F IN 1 M
E NT PE T I T ) , il eli tres-importaR!
de fe former une idée neue de cene fa<¡:on de parler,
que
le point
dJattoll,h~·ment
'lJaTlt
dcttx
pointI
d'inter–
Jdlion i"nfiniment proeha.
Elle figni6e fculemcot que
le poi
lit
d'atto"chement
efl la
limite
ou le terme de
mus les doublés points d'interfeaion des f¿cames paral–
lclcs
a
la tangente, c'efl-,-dirc que fi on melle parallé–
lement
a
la tangente une ligne qui coupe en deux poinrs
la courbo, par exemp.1e, le
c~rel:,
on peut toujours
imaginer cetre ligne
a
une telle d\llanee de la tangen–
te, que la dillanee des deux points d'interfeaiotl foit
Ilum petite qu'on voudra: mais que cene dillance nc
dcviendra pounant jamais abfoltlment nulle,
a
moios
que la fécamc ne fe confonde abfolument avee la tan –
gente. Celte idée des
limite¡
el1 tres-netre,
&
tres-utile
pour réduire la gémnérrie des intinimens petils
a
des
cOlicns c¡lair(is.
f/".ye;.,
L
U!
1T
¡¡.
&e,
ATT
Au relte,
iJ
n'efl queflioo jufqu'ici que du point d'
aZ–
tOtich,ment
fimple; car il y a des poims
d'aeto1tche–
mmt
qui équivalent
a
trois points d'int rfea ion, com–
m.e
dans
I'attollch.ment
au poiot d'inHelion; d'autres
équivalent
3
quatre poims d'imerfeaion eomme dan,
I'attollch.ment
au point
d~
ferpcmemenr '¡nfinimenr pe–
til;
&
ainli
a
I'intini;
Voyez
lNFLEXI ON, SER–
PE NT E
M
E NT : ce qui , en réduifant la chofe
a
de,
notions cJaires, figuirie fimpJcmem que la valeur de
1,.
fécanre devenue touchame, a dau ce cas trois ou qua–
lre,
&c.
cacines égales dans l'équation de la combe;
JC dis, de la fécame
de'Ve"tle t."chante,
car il
y
a
des
cas ou une fécante a plufieurs racines égales, fans etre
touchaote , comme dans les poinrs doubles,
&
dans les
poims conjugués. Ce qui dillingue ces poinrs des poims
d'attouchement,
c'en que
Ji
vous donne? une aUlre di–
~caiotl
:l
la ligne qui élOit tangente, en la faiCan! too.–
Jonrs pa(Jer par le point d'
atto"ehement ,
alors elle ne
coupe plus la courbe qu'en un poim ,
&
I'équation qui
r'epréfeme fon interreélion ceffe d'avoir de, racines éga–
les; au lieu que dans les points multiples
&
conjugués ,
la féeame a mujours plulieurs racines égales , quelque
pofition qn'on lui donne, pourv'u qu'el le paffe tOajours
par le point multiple ou conjugué .
f/oy'z
R AC I
N
E,
INTERSECTION, POINT MULTIPLE, POINT
CONTUGUE',
& c.
ATTRACTIF , adj. m. fe dit de ce qui a le
pouvoir ou la propriété d'auirer .
Voye",
A T
T
RA–
C T ION,
&e.
Ainfi on dit
force attraéli'Ve,
vis atlr:\–
aiva ,
&c.
La vertu
attralli'Ve
de
1
'aima1lt fe communique au
fer, en faifam lOucher le fer
:l
I'aimant.
I/o)'e::.
11.1-
MANT.
(O)
A
T T R ACT I
F
S, adj.
(Medecine.)
remede appli–
qués ex térieurement , qui par letH aaivité pénetrent les
pores, fe melen t avee les malieres qui caufent I'obltru–
a ion, les raréfienr, les difpolcnt
3
s'évacuer plus taci–
leme1lt, en tenam la pareie ouverte par la brulure ou
par l'in cifion .
L es
attranif!
ne differe1lt poi
m
des remedes qui fOllt
mílrir
&
di¡¡-érer .
Voyn
M
íl ){ IR, DI G
E S
TI? N.
Les princlpaux fimpl es de celle nature fOil! les dlrié–
reores malieres gralres, l:t fieme de pigeon
&
celle .de
vache , le fon, le le"ain, le hareng, l'encens, la pOI
X ,
la réline, I'huile,
&c.
La matiere étalll raréfiée par les remedes,
&.
par con–
féquellt devenue plus coulante, le fang qui circule r.1ns
ceffe peut aifémeor I'eotralncr dans fon coors, la me–
ler ainli avec la maffe commune,
&
caurér de grauds
defordres.
La raréfaélion lui fair.,n! occuper un efpace plus con–
fidérable, il en réfulte lIne eXlenfion des parries qui
1:\
contiennen!;
&
le fenriment en efl douloureux.
U!l
plus grand concours des fluides,
&
par conféquent une
au~mentalion
de la tumellr, en fom d'autres l3chcux
efl.:ts.
11
fatH done adminiflrer ce genre de médicamens
avec une extreme circonfpeaiou .
(N)
A
T T R
A
C T ION ,
f.
L
attrallio
ou
trallio ,
compofé de
ad
&
de
traho
,
je tire; lignifie,
.n
JlIJ.I–
chani,!'tt,
I'aaion d'une force mOlrice, par la'luel lc un
mobile el1 tiré ou rapproché de la
puirr.~nee
qui le meut.
V02'ez
PUl
S S A N C E
&
M
O U
V
E M E N T .
Comme la réaaion ell toujours égale
&
contraire
a
I'aaion, il s'enfuil que dans toute
attrallion
le mOleur
el1: auiré vers le mobile autan! que le mobile vers le
moteur.
Vuyez
ACTtON
&
RE'A CTION .
Dans l'ufage ordinaire on dit qu'un corps
.A
efl at–
tiré vers un :lUtre corps
B,
lorfque
.A
efl lié ou atm–
ché avec
B
par le moyen d'une corde, d'une
courro~e
ou d'un bhon; c'en de cette maniere qu'un cheval
n–
re un charriOl ou une barque:
&
en général on dit qu'
un corps en arrire un autre, lorfqu'il communique du
mouvemenr
¡¡
cet autre par le moyen de qllelque
corp~
placé entre eux ,
&
que le corps moteur précede celUl–
qui ell mu.
De plus, lorfqu'on voit deux corps libres éloignés
I'un de I'aulre s':tpproeher mutuellement fans que I'on
apper~oive
de caufe, on donne encore
a
ce phénome–
ne le nom
d'att.'allion;
&
c'efl principalement dans ce
dernier fens qu'il a été employé par les philofophes
a~ciens
&
modernes. L'
attrallion
prife dans le prcmler
fens, fe nomme plus communémem
trallion. I/oy.,,:.
TRACTION.
If
ttrallion
ou
Jorce attralli'Vc,
dans I'aneienne Phy–
fique, lignilie une force namrelle qu'on fuppofe iuh.é–
rente ' cerrains corps,
&
en vertu de laquelle ils aglf–
fen
d':tutres corps éloignés,
&
les tirem
a
eu:.:,
V oyez '
OR CE.
Le