ATT
14~ti(fjIÍfr d~
la viII.
d'
A ,h."es,
ce terme etl d'ufage
popr ex primer les graees d'un llyle leger
&
correa.
(G)
• A T
TIC
U R G E '),
f. f. ...
ArchiteEl..re
,
co'
lonnes quarrées .
Voye>:.
COL
o
N N E •
•
• AT T
I
G N
Y,
p~tite
ville ou glos bourg de Fran–
ce, dans la Champagne, [ur l'Aifoe.
Long.
u.
17.
lat.
49· 30.
• ATTIGOUVANTANS,
(G/og.}
peuples
de l'Amérique, daos la oouvelle France,
a
I'occident
du he des Hurons .
• A TT ING ANTS,
O"
PA U LITIENS,
." PAULIJOANNlfES.
I/oy.>:.
PAULI–
TI E N S.
• ATTIQUE,
(G/og.anc.)
provinee de I'A–
cha','e, en Grece, entre 'la mer Egée, la Boétie,
&
le
pays de Megare . Le peuple de l'
Atti'{".
élOit divifé
en dix tribus; ces tribus oecupoient uue partie de In
"ille d' Athenes,
&
quelques bourgs, villages,
&
vil les .
On
V
en aJoilta trois dans la fuite;
&
l'on démembra
quelques portions des anciennes, pour former les nou·
"elles; ce qui fait que certains bourgs, dans les anciens
auteurs, fone amibués
¡,
ditférentes tribus . Le confeil
des Prytanos élOie compofé de einquante perfonnes pri·
fes de chaque tribu . La tribu
Eruhth.,de
étoit ainfi
Ilommée d'Erccrheus;
l'Eg.,d~,
d'Egée; la
Pa"dio"i–
'1"',
de Pandion; la
L /omide ,
de Léon, qui dévoua
res tilles pour le [alut de la patrie
;~a
Ptolema/de,
de
PlOlomée, Mis de L agus
i
l'Acamantide,
d'Acamas,
tils de Théféc ; l'
IIdriant'{lte
,
d' Adrien;
l'O/,,¡'de,
d'Oénée, fil5 de Pandion; la
C/cropid. ,
du roi Ce–
crops; l'
Hyppotboontide
,
d'Hyppothoon, Mis de Ne–
ptune;
1'lItantide,
ou
I'JE antide ,
d'Ajax de Tclamon;
l'Al1tio,hid.
,
d' Antiochus, tils d'Hercule; l'
Attalide,
d' Attale, roi de Pergame. Ces trei?;e tribus eompre–
noient
174
peuples ou communautés de noms différens.
Eiréfides, Herme, Hepheflia, Thorique, le Cérami–
que de dehors, Céphale, Cicynna, Cuniades, Poros,
Profpalta, Sphettos, Cholargos, appartenoient
11
l'Aea-
mantide.
.
Marathon, Oen': d'Aiantide, Ramne, Tita ide, Tri–
corynthc, le Phalere, Pfaphides, appartenoient
i\
l'
lIia"–
:ide
ou
JEantide.
Egilie, _ lopeque, Amphitropé, Anaplyfle, Atené,
Ber.~,
Thorcs , Itea, Crioa, L eecum, Leucopyra, Me–
lenes , Palien':, Pentelé, Perrides, Peleques Semachi–
des,
Phryn, appartenoient
11
l'
/!miochid. . '
Agnus , Apollonia, Sunium,
i\
I'/!tta/ide.
Achmonon, JExoné Ales, JExonines, O",dalides,
Epieiquides, Melite, X ipecé, Pilhos, Sypalcne, Tri–
némeis ,
a
la
Clcropide.
Ales,
Araph~nides,
Araphen, Baté, Gargctte, Oio–
In",a, Ereehthia , Ericera, Icaria, lonides , Collyce,
Cydantides, Plothras, Philredes, Chollides
11
l'
Egeidc.
Agraulé, Anagyre, Euonynos, Themachos, Kcdes,
Cephylie, Lampra fllpérieure
&
inférieure, Pambota–
des, Pergafé, Sybrides, Phresus,
ii
I'Erechth..d•.
Aphidlle, ElouCa, Oa, i\drtanide,Phega:a,
i\
l'Adria–
.,ide.
A"Lenia, Amanxanthea, Anaerea, Aeherde, Decela:a,
Elreus, Eleufis, Troiades, Thimoitades, Keiriade, CoY–
Ié, Corydal1os , Oeum Dcee\eicum, Oénoé H yppo–
thoomide , le Pirée, Spendale ,
a
I'Hyppothoomide.
JEthalides, Hllime, Deirades, Elialé, Eupyrides,
Ketti, Cropia, Leucooium, Oeum Ceramicum, Pa:o–
nides, Potamos, Scambonides, Hybades, Phreatrhes,
11
la
L éontid•.
Acharne, Butades, Brauron, Epicephefia, Thria, H ip–
potamades , Laeiades , Lucia, 0(:', Perithoides, Ptelea,
Tyrmides, Philé, a la
L éontide .
Angelé, Cydathenamm, Cytheron, Mirrhinus, P",a–
nie fupérieure
&
inférieore, Pratics, Probalynthe, Sti–
rie Pheg:Ea,
3
la
Pa"dio"id,.
Berenicides, Tyrgonides, Conthylé, Phlya, l la
Pto–
I(¡maíde .
Argilia, Harma, Achrade, Dryme , Edapteon, En–
na, Echelides, Euehontheus, Zofler, Thebe, Thdon
(1)
Les Tribas de l'Attiqne
~[Ojent
:'IU
commencement
3U
nombre de
qIl3[fC;
elles
fllfCnt :1ugmcntéc:s
jurqu'l dix
&.
cnfi.ire
jurqu'~
don.
'ZC;
:lit
tcm, de \'auf:mias il
y
:lvoit
~udn
l'
flaár;anitf'"
,
l3.ql\clle
n'.,pp:lrtient pas aD tems
de la République Les
..
cupl~$
ici not¿s
comme arpanenanl
~
une de ces Tribus. fans (avolr :m juR:e
~
Jaquelle.
n'~toicnt pe1!t.~tre
ras de
peupl,cs. mais
d~ ~ontrécs
da
quelqll'unc de ces Trabas ;
&.
l'on pourrOlt encote crolre que p:tr
rnt!pri(e. qaelque :'Incien Ecrivain ait :\ttribué quelqu'un de ces peu.
pies
a
l'Attiqnc. qui 3 1:'1
méme n·...pp:lnenoient p:lS d'.tUeu
~on ,
P.a.r la
mén~:
rai(oll
E"nd-
étoit
vraimen~
en Sicile,
Be
1'0
(air
ATT
717
Calé, le Céramiquc
de
dedans, Cothdeides, Colonos
H ippios, Colonos Agoraios, Cynofarges, LariITa, Lau–
rium, Len:Eum, L imnes, Miletum, Muoich(a , Pana–
ae, Paroethe, Pnyx , Patrodeia , 1:>ciron , Sporgilos.
Hymette, Hyíies, PhormiC,i, Phrinii, Chitone, Orope,
font des lieux dont on ignore les tribus.
(1)
A
T T I
Q
u
E.
l/oye>:.
E
PO
Q
U E,
01<
E
R E A T T
¡-
QUE.
A
T T I
Q
U E,
trib" attirtte. Voyez
TRI 8 U •
A
T T I
Q
1)
E,
talent aee'!I... I/oyez
TAL
E N T •
A
T T I
Q
U E, (
en
IIrch,teEl"r• . )
étage peu élevé
qui fert • eouronner
&
exhau{fer un bel étage, tel que
celui qui fe voit a Verfailles du c6té des Jardins: on
nomme eet étage fupétieur
ateiqtte,
paree que Ca pro–
ponion imite celle des
b~timens
pratiqués
a
Athenes,
qui étoient tenus d'une hauteur médioere,
&
fur lef–
quel s
iI
ne paroi{foit point de toits; auffi fam·il fe
garder d'en fairé paroitre de trop élevés, qui femble.
roient
aecabl~r
eet étage ;
&
tj dans un
b~timent
de
beaucoup de profondeur, on ne pouvoit fe diCpenfer
d'introduire des combles apparens, il faudroit fe garer
de pratiquer fous ces combles de pareils étages, mal–
gré l'ufage fréquent qu'on en fait dans nos batimells
a
la place
des
manfardes; ce qui rend
a
la vérité les
éta¡:es fi'périeurs beaucoup plus pralieables.
Ces efpeces
d'éta~es
fom fouvent décorés d'un or'dre
d'arehitecrure qui n'a rien de eommun avee la propor–
tion des cinq efpeces
d'ordonn~nces,
tofeane, dorique,
ionique, eorinthienne,
&
compofée:. mais cependant il
doit
y
avoir quelque rappon avee le genre d'arehitecru–
re qui le
re~oit;
e'e(t-a ·dire que chaelln des cinq ordres
a fa proponion particulier.:, qui exprime le genre run;–
que, Colide, moyen, délieat,
&
compofé;
&
que l'or–
dre
atú'{u.,
¡,
lui feul, doit emprunter de chaeun de
ces ordres le calacrere qui lui convient, felon qu'il
el!:
placé fur l'un d'cux, fans pour cela avoir plus de cinq
diametres au moins, ou
lix
diametres au plus,
&
[e
diflinguer prioeipalement par la richcITe ou la fimplici–
té
felon que I'exige la convenaoee du batiment.
la plópail des arehitecres .Com d'avis contraire fuc
la hauteur qu'on doit donner
a
eet ordre , par rapport
a
celui de de{fous . Ce qu'i1s ont trouvé de plus par–
fait dans les exemples antiques, n'a pu les aecorder:
les uns lui donnent les deux tiers de la hauteu!" de I'or–
d,e qui les foO,ient; les autres ne lui en 'donnent que
la moitié. Je fuis de ce dernier avis,
&
eonviens néan–
moins que cette proponion peut vader de quelque eho:
fe, felon qlle I'éditiee efl plus ou moins éle-vé; ce qUl
nc peut fe déterminer qu'a la faveur des regles de 1'.Opti–
que, fans lefquelles on
He
peut que thonner, nCquer
de faire des
t\uc~s
monflreu[es, ou réumr par un heu–
reux haCard.
Jamais
iI
ne faut employ cet ordre en colonne, fa
proponion raccourcie ne pouvant jamais faire un bon
effet;
&
quand il fe trouve des colonnes dans I'ordon–
nan ce d\rn bitiment que I'on veut eomonner d'un
at–
ti'{lte,
il faut reeuler ce dernier ordre a-plomb des pi–
lallres de deffous,
&
couronner les colonncs de de\"ant
avee des figures, comme
¡,
Vedailles,
iI
Saint-Cloud.
a
Clagny,
&c.
11
f3ut favoir aum que les croifées que
I'on pratique dans ces· étages. doivent étre quarrées, ou
tout au plus que leur largeur doit
~tre
a
leur hauteur,
comme
4
ett
a
f,
&
fm-tour éviter de les faire bar–
longues, formes
eonfa~rées
aUI foupiraux .
' Voy.
A
B A–
l
ol'
~.
Les baluflrades qui couronnent cet étase, doivent
311ffi fe refsentir de fa proportion raeeoure,e,
&
avoir
en viron un cinquieme moins de hauteur que eelles qui
couronnenr un ordre régulier.
On pratique fouveot des
atti'{utJ
Cans ordre
&
fans
croifée: ils font deflinés
il
recevoir feul ement des in–
fcríptioos au lieu de balultrades, lels qu'on voit eeux
de la porte S. Denys, S. Martin, S. Bcrnard,
&
it
la
pi
~part
des
foDt~lnes
publiques; alors ces
IItti'{lItS
pren–
l1ent le nom de l'architecrure qui les
re~oit,
&
de la.
diver(ité des formes qui les eompofent; ce qui fait ap-
pel-
pu commeot le Seolialle de Callimacw
la
mer dans l'Anique . Let
C¡,.."U·,IHJ
du dedans
&
uu
dehorJ n'étoien
t
point deux: peurles. oa
deuJt cummunau[és
i
pa.ree qlle les
C~ramique.s
iotérieurs compo(oient
un méme peuple avec les Citoyens d· ...théne.;
~
reulement le¡
ext~
..
rieuu fai(oient un peuple ;\ ('art appanenanr
a
la
Tribus
.Au1Tt4nli..
ti• .
'~ur;UJ
6coit un lieu,
&,
point un Peuplt!
o
de mcme que
NH"ichi••
P.rntte,
P.'n,/itS .
Se;"'''.
HJmertuJ.
OrDpUJ
o
Dr)"'"J ,
l;,á.p'"n.
r /,tI,(J,
L4rijf'••
pjJntÚ1~1
8c..
autres: LOon
,peUt
voir
13.ddruI
le
f:"l'vanl
Pere Corfini dan. (a
clo~Jeme
clHfcrrauon (lU Je.
E_'fS
.An'flm ..
(N)