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716

ATT

tion, ils ne

m~tt~nt

pas la main

3

l~reuvre,

parce' qu'

ils négligent la méthode de s'y rendre proprcs infen–

{iblement

&

par

de~rés.

S'ils ne réuffilIent pas du pre–

rnrer coup, le déplt les prend ,

&

ils renoucenf pour

t<:e1jours

a

leur deífein.

Cet artiele eft tirl des.papi"s

de M. Formey.

(X)

.

A

T T E:N

U A

N S, adj. (

Med.

)

On donne ce

Ilom

a

di!terens remedes qui font fort miles en Mede–

~íne ;

011

en fuit différentQs clalfes: les incififs limpies

~ui

délayent

&

détrempent les molécules des Huides :

les aU[tes divifent

&

fOlldent I'épaiffilfement des Immeurs

ell rompant la cohéfion trop forte de leurs parties imé–

gralHes; il en en qui agilfent fur les vifcofi tés des flui–

des, contenues dans le vemricule

&

dalls les intellins:

d'autres font plus propres

l

agir fur le fang; entiu, il

en ell qui agilfe'llt fm les folid es en irritant

&

en aug–

mentant leurs vibratiolls, randis que d'auues u'exerccnt

leur énergie que fur les fluides feuls.

Ces diftérens

aetémM'"

font aPFcllés

fonda",

&

apé–

ritifs ,

lorfque par leur aélion i1s divifent les matieres

tenaces qui embarralfent les petirs vailfenux,

&

qu' ils

enlevent )es obnruélio[ls des vifceres glanduleox, tels

gue le foie, les reios ,

&

1'<1

ralte .

VOJez

A rE' R

1-

'"1"

1 F S.

On les nomme

ixpdlorans,

lorfqu'ils agilfent fur le

tifTu des bronches, qu'ils en détachem I'humeur qui les

enduit,

&

qu'apres I'avoir di ...ifée, ils la fom fortir .

par les crachats ; tels font les racines d' aunée, d'iris

de Florence, le lierre terrellre, l'hyfope ,

&e. V .yez

EXPECTOR i\.NS.

Les

ate/1I1","S,

outre

I~s

clnlTes que nous en avons

décrires ci-delfus, font encore divifés

a

raifou de leur

origine, en ceux tirés du regne végétal ,

&

en ceux

que le regne animal

&

minéral nous fournilfent : ccux

du regne végétal fom tomes

les

plantes acres,

&

qui

donnem un

fel

volatil fixe; tels que toute les pbntes

purgatíves, le cabaret, le pié-de-veau ; ¿'autres agilfent

par un rel valalil, tels que

le

crclfon , le rayfarr, le

cochléaria,

&

enfin toures les efpcces de pl antes cmci–

feres: d'aurres en6n atténuem ks humeurs par un fcul

acre marié avec des partics fulphureufes ; telles fa nr les

rélines de jalap? le turbit gommeux; telles font

rout~s

les gommes réhnes, comme le fagapenum, l'opopallax,

le bdellium .

Les favons peuvent

~tre

rapporrés au reg ne m inéral

ou au végétal; ils agilfem a peu-pres eorome les gom–

mes réfines.

Voye<,

S

i\. v o N.

Le regne animal fournit des fels volatils, tels que

le fel ammoniac, de falperre,

&&.

Le regne minéral fouroit les fels acides min<'raux,

le vitriol, le fel marin

&

les fels neutres formés de ces

premiers, par leur ncide décomporé

&

débarralfé de fa

bafe, pour enfuite I'incorporer dans la bafe alkaline du

tanre , du nitre

&

autres; tels fonr les [els neutres

&

androgyns, comme le tarue 'vitriolé, le fel de Glau–

ber,

&

tous les fels combinés,

l

I'imitadon de ces

premiers ; ces fels fonr les fels neutres de tous genres ,

les fels androgyns, amers, purgatifs

&

fondaps ; ils

peuvent remplir bien des indications .

L e regne m in¿ral fournil encare les remedes

atté–

"uans

combínés d' un fel acide,

&

d'un foufre métal–

lique , qui en la 'terre inflammable,

&

la mercurielle de

Beker; tels font le fer, la pierre hématite, I'amimoine,

le mereure, le cuivre, I'étain, le plomb,

&

leurs pré–

parations ditréremes .

Camme la vertu des

att/nuans

ell de plus étendues,

on

leur a donné mil le noms différells; ces noms fom

tirés des elfets particul íers de ces fcls fur les humeurs,

&

fur les fol ides ; ainli on en fait dilféréntes efpeces,

tels que les

amers,

les

a/fri"gens,

les

toni'f"es

,

les

al–

tiran!

aftringenl',

les

aftérans

JaxatifJ , diurltiqueI

8p/ritifs, diaphorltir¡ues ( N)

,

ATTE'NUATION,

f.

f.

(P by.fir¡ue. ) aélion

,J'

aU/nuer

1m

fluide ,

c'ell-a-dire de le rendre plus li–

quide

&

moins él?ais qu' il n'étoit,

Voy<z

A

T

T E'–

N U ANS .

C hauvin définit plus généralemellt

l'ate6",atio"

,

I'a–

a ion de divifer ou de féparer les plus petites parties

d'un

c~:lrpS,

qui auparavant formoit une malfe continue

par lem union intime; e'ell paur cette raifon que les

'Al chimines fe fervent quelquefois de ce mOt, pour ex–

primer la pulvérifation, c'e(\-a-dire l'aEtio n de réduire

\In corps en une poudre impalpable, fait en le broyant,

foit en le pilallt,

&e. Voyez

PO UDRE

&

P UL–

VE'·RISA TIO N.

(L)

A

T

T E'NU A T ION, fe dit

en Medee;".,

de l'elfet

des remedes

att/nuans,

ou de certaihs cffous que la

.

,

ATT

nature fait

d'elle-m~me

pour détruire la force des

rna~

ladies: e'en aiAfi que la tievre emporte un levain qu'

el

le

détruit en le brif<lnt;

&

cene

att/nt/ation

du le–

vain qui {)blhuoít les petits vailfeaux,

eft

dile

a

la di·

vilion ' des humeurs _

a

I'irritadon

&

la

víbra~ion

des

fol ides augmentée . Cette

att/TI""tion

ell la premiere.

indicatíon dans

le~

maladies gui proviennent de la con–

'denfation

&

de I'épaitlilfement, mais elle en fon dou–

teufe ,

&

méme nuilible dans I'acrimonie.

(N)

ATT E'N

U

i\.T ION, ( f.

terme de Pa/ais,

ufité

dans les matieres crimineHes: o n appelloit

dlfmf" p ar:

attbt1/aeion

j

les défenfcs de I'accufé , données par ap–

poimement

a

oüir droít, quí portoit que la partie civi–

le donneroit fes concJufions,

&

I'accufé fes défenfes

par

att/nttation.

M ais I'ordonnance criminelle de

1670 ,

t ito

xxj.

arto

1,

a abrogé cene forme de pracédure,

&

pªrmet feu lement

a

la parrie ,civile de préfenter fa

requete, dont copie doit erre dounée

a

l'accufé, qui

en conféquence bail le auffi la fienne ; fans qlle néan–

moins le jllgemcnt du proCGS puííTe etre retardé, faute

par

la

panie civile ou par I'accufé de bailler fa reque–

re . Celk de I'accllfé tenaO! li<u de ce q\l'On appeiloit

d/fenf.s par att/""aeio"

,

s'appelle

re'f'téte

d'

at'/"ua–

eion,

c'efl-a-dire requete par laquelle I'accufé tft che d'ex–

cufer ou de dimilllrer fon crime.

Voyez

A

e

C

u s

E' .

(H)

A

T T E'N

U

E R,

broyer, pltlvérifer ,

(

Gramm. )

I'un fe dit des fluides condenfés , coagulés;

&

les deux -

au rres des folides: d.ans I'un

&

I'autre eas, on divife

en molécules plus petires ,

&

I'on augmente les Curta–

ces:

broyer ,

marque I'aélian ;

p" lvlrifer

en marque

I'elter.

11

faur

broyer

pour

p"lv/riJeT

;

il faur landre

&

diíToudre, po ur

ate/mur .

.IItténtur,

fe dit eneOre de la dimiDution des forces ;

ee malade

s'aetlnue,

cet homme eH

att/mté.

A T TER

E

R , v. a.

brifer , rompre; dan! I'lIJeono–

mie animale,

fe dir de I'aélion que l es parties groffie–

res des humeurs

&

des alirnens agirées d'un mouvement

imellin, exercent les unes fur les autres.

Les partICl'–

les falint!J

&

tfrreujeJ

J'

atterent

/el

uneJ

lel

alltre! .

fJ

eftprefque,

en Pbyfiologie,

fyn onyme

a

brifer.

( L)

ATTERRAGE,

f.

m.

(Marine.)

c'el! I'en–

droit on I'on vient recennolrre la tcrre en revenant de

quelque voyage.

(Z )

A T TE RR E R, v. neut,

(Marine.)

c'en prendre

connoilfance d'une ,erre en venant de la mer, ou

y

aborder .

(Z)

A T TER R

1S

S

E

M E N

T, (

f.

terme fynenyme

a

alluvion;

e'en I'appon de terre , fable au limon, que

la mer on un fleu vt: apporre fur fon rivage on fur fa

rive . L e R oi prétenil que le nouveau fol que forme

l'

atterriffement ,

lui appartieElt, lorfque l'

atterrifJement

en produit par une riviere navígable .

Voyez

A L L

u–

V

ION, qui ell d'un

ur.~ge

plus partleulieremeot con–

facré au droit romain .

( H)

.

• A

T T E

S T

A T ION,

f.

f. e'e!l l' aélion de

d0nner un témoignage , ou uue preuve de la vériré d'u–

ne chofe, principalement par écrít.

Voyez

T E\!

o

1-

GNi\.GE.

L es mirades daivent etre bien

atteflls

~oDr

qu' on

y

puilfe ajouter foi.

Voy.z

MI R i\. C LE, C R

E'D I B 1-

LI TE',

&e.

'

• A T

TER

Z

E'E,

A

s

TER

Z

E'E, S C

H W

i\.

R

r–

Z

E'E, lae d'

A

Ilemagne , dans la

haut~

A

urriche

&

le

quartier de Traun, le long de l'Eger qui le traverfe ;

il

ell auffi traverfé du Matnée.

A T TIA, adj .

(Hift.

ane.)

loí, ainfi nommée de

la famille de Labienus, qui étam tribun du peuple, tit

palfer eette loi pour rel1dre au peuple le droit de nom–

mer aux fac:.erdoces vacans: droit que Sylla lui avoit

enlevé en ealfam la loi

Domitia

qni lui a(furait cetre

prérogative .

(G)

,

ATTlCISME,

f.

m .

( Litt/rat.)

tinelfe, poli–

te(J~

de langage . L'

aúiei{me

étoit ainli nommé d'Athe–

nes, qui étoit la ville de la Grece on l' ou parloir le

plus puremem,

&

ou I'on

prol'lon~oit

le m ieux; juf–

que-la qu'une vendeufe d'herbe reconnut a la prono n–

ciacion de Théophrane qu'il n'étoit pas Ath6nien. L'ur–

banité, dit Quintilien

a

la tin de fon chapitre

d. vif",

confi!le en ce que les chofes que nous difons foieor

te1le~

qu'on n'y remarque rien de ehoquant, rien de

groffi er ou de bas, rien qui fente la province, ni dans

les termes, ni dans la prononciation, ni dans le gene ;

de maniere qu'il la, faur moins chercher dans un bon

mot, que dans tout l'air du difcours, s'il ell pcrmis

de parler ail)li: comme chez les Grecs,

I'atticifme e/f

tlne

urtaine d/licllt'./fc 'lui fent oie

l'

eJPt'it

&

l. golít

. 1'.l'y-

'-