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ATT

Un chcval aura (ouvent eu une

atetille,

qui aurs

péoéeré jufqu'ou cartilage:

011

pourr:\ la guérir eo ap–

parcoce; le trou (e bouche,

&

la plaie, s'il

y

en a,

fe

confolidera facilement; le cheval ne boieera plus ,

&

on le croira guéri : 111als comnle le cartilage en

to~chée,

&

qu'il en infenfible, quoiqu'il ne fa(Jé plus

boieer, la matiere s'afi"emble dans cecee partic,

&

en

fait peu·a· peu une furce

atle;l1e. eneorl1!e

,

qui en <ijlel–

quefois lix mois

a

paroltre, fitr-touc lorfque la made–

re qui corrompt ce canilage n'a poine de malignleé par

elle-meme .

. Quand on néglige une

ateei..te jimple ,

elle peut

devenir encornée,

&.

par conféquent tres-dangereufe.

D es le momenr qu'on

s'appcr~oit

de

1'"ltei"t"

c'efi–

a-dire aufli-tÓt qu'ellc

a

éeé donnée, on mee du poi–

vre defi"us, ce qui la guérit pour I'ordinaire : maís

ti

on ne la traite pas dans le moment qu'elle viene d'

c–

tre donn"e, apres avoir coup6 la chair déeachée, ou

commeocera par laver

13

plaie

2vec

du do chaud

&

du fel; on pilera enfuite un jauoe d'reuf dur,

&

00

I'appliquera delfus en forme d'onguent; s'il

y

a un trou,

on employera la térébenthine

&

le poi vre , ou bien de

la

pondre

a

canon délayée avec de la r.'llive; on en

rcmpl it le trou de

I'atteintt,

&

on

y

mee le feu:

(i

le erou el! fur la couronne ,

&

profond, il faut p"fi"er

deffits le fer ardcm;

&

pour empecher que l'air n'y

~ncre,

on fera fondre I'emplacre divin avec I huile ro–

üe ;

&

apres l'avoir mis fur du coton, on I'applique–

ra .fur la plaie .

Si

I'atttinte

en conlidérable, on commcncera par

f.1igner le chcval.

Lorfque

I'autinee

devient encornée, c'ell qu'elle a

éeé négligée, ou que la

blc.fi

"ure fe trouvant aupres du

cartila,ge , la chair meurt.ric fe con-:ertit en une matie–

re qll1 corrompt le cartllage; ou bIen

l'aUe",te

meme

parviene jufqu'au cartilage ,

&

le noircit : cene circon–

ftance en tres-dangereufo.

1I

faur fuivre, pour guérlr une

atteinte meornü,

la

m~me méthod~

que pour le

javart meomée;

car elle

ell eujeete au

m~me

accident,

&

la cure en

ett

préci–

fémem la meme .

Au refie,

iI

faut empacher que

1'"te';,1I,

ne fe mouil–

le,

&

que le cheval ne la

I~che;

car

iI

ne fauroit gul–

rir tam qu'il fe lechera.

(V)

A T T E 'L A

G E,

fe dit d'un nombre du chevaux

deninés

a

tirer une voiture .

A

T

TE L

E

R, c'efi joindre des chevau%

a

une voi–

ture pOllr la tirer .

A T

TE

L I E R,

boutique, magajin, ,haneier

,

L'

at–

,e/ier,

le

,bal1tier,

&

la

bONt;'fue,

fom I'un

&

l'autre

des .lieux ou I'en Iravaille enfemble

&

féparémellt :

mais

I'altel;er

fe dit des peintres, des fculpteurs, des

fondeurs,

&

de quelques aoeres; le

eh"nlier,

des char–

pentiers , marchands de b'ois, connruéteurs de vaifi"eaux;

&

la

bonti'{,,,,

de prefque tous les autres arts mécha–

niques. Le

,hal1ti"

en ordinairement plus grand que

l'aHel;er,

&

I'attelier

plus grand que la

bouti'{ue;

l'attelier

&

la

bouti'{u,

font couvert,; le

eh""eier

ne

l'el! pas todjours, ni prefque jamais en emier: l'

atte–

lier

&

le

eha..tier

fom des bhimens féparés; la

bou–

ti'{,,,

&

le

magajin

fom des lieux particuliers d'un b1-

rimem; le premier

a

communémenr une OllVerture fur

la me. L es ouvrages fe fout dans

I'atlelier

&

dans la

bOllt;q/le ,

fe

r~l1ferment

dans le

magaji",

&

rellent au

comraire fur le

,halftier

jurqu'a ce qu'ils foient em ·

ployés ou vendus.

L'

att,l;er

dc. terraffiers en un endroit d'un jardin

oú ces ouvriers déporem leurs outils,

&

fe difpofcne

:iU

travail : la berge fur laqnelle on forme les bran–

ches

&

les coupons d'un erain, s'appelle

I'aeteli" del

faije1lrI de trainJ. I/oyez.

T

R

A IN . Le cirier a pro–

prement quatre

lIuelierI;

la

fonder;e, 1'lItlelier des

meches,

celni de

I'apprée,

&

celui de

l'aeJJevement .

V oyo:.

e l

R E . Dans la manufaéture des glaces, il Y

rltllI forces

d'attelie,, ;

cellX de I'adouci,

&

ceux dll

poli: on dégrojJie les glaces dans les premiers;

011

les

lIcheve dans les aurres .

I/oyez

G

L

Ae E .

Les

attelierJ

de vers

a

foie fom une efpece d'édi–

tiee léger, confrruit de perches,

&

féparé en cabanes

par des branches ou rameaux de divers bois,

&

done

le plancher ell fait de claies d'ofiers fccs

&

pelés: c'en

la

qu'on nourrir

&

qu'on emretient les vas

a

foie;

c'en la qu'ils fOllt leurs reufs

~Ieurs

cocoos .

A T T E

L

I

E R ,

f.

m.

(Hift.

mod.)

fe die encore d'un

lieu ou l'OIl enferme les pauvres, les vagabonds

&

les

fa; néans , pour les y faire travailler, tn.oyennane la nour–

riture

&

I'habillement,

&e.

Tome l .

"'"

ATT

71 3

Tels (ont

a

L Ol'ldrcs Bridwell,

&

pluficurs autres

lIeux dans les faubourgs , fur-tout dans la rue de Bis–

hop(~are,

ou l' on reeire les pauvres enfuns de la ville

qui n'ont anCUll érablifi"emcm;

&

cel ui qui ell dans la

paroifi"e de r.,inte Marguerite

i\

Wellminller, appellé

the–

Grcy·Coat-ho(pital . I/oyez

H

Ó

P (T

AL.

11 }'

a

a

Amfierdam un fameux

attel;er

OU mai fon

de correétion, appellée

RaJphuyfe,

qui, par un ptivi lé–

ge obeenu en t 702 , a feule le droit de teier

&

de cou–

per lcs bois qui fervenr pour la eeinture, comme le

brelil, le fantal, le campeche, le r.,fi"afras,

& c.

C haque perfonne en

obligé~

de donner

25'0

livres de

bois rapé par jou.,

&

ceux qui fom moins rObulles,

une certaine quaueité de conpeaul.

(G)

A

TTE LLE ,

f.

f.

[1

y a che'/. les

P ot:trs-d.–

eerre

deux in{lrumens de ce nom : I'un efi Gn peeit

morceau de bois qu'ils meete llt entre leurs doigrs,

&

qu'ils appliquem aux bords de I'ouvrage pour I'enlever

de defi"us la roue; I'autre en de fer, a la form e d'une

plaque mince,

&

de trois ou quatre pouces cn qllarré,

efi percé d'nll rrou dans le milieu pour pouvoÍl'

~rrc

tenu ferme,

di

tr311challC par une de fes faces ,

&

fen

au potier

3

dimiuner d'épailleur fon ouvcage.

A

T T E L L E S

Oft

fI.

T

TE

L L 01 R E S,

terme de

B 01trrelier;

ce fom deux efpeces de planches chantour–

nées, beauconp plus larges par en· haut que par en-has,

que les bOurrcliers anachem an·devant des colliers qui

doivenc fervir aux chevaux de charrencs

&

de charrues .

L es

attelles

fOil! ordinalremem faites de bois de che–

ne,

&

on les peim quelquefois .

Les bourreliers fom dans I'ufage d'attacher au·devanr

de leurs bOl1eiques , ou d'y faire peindre des

"ttelles ,

pour leur fervir de mOlltre

&

d'enfeigne.

Voyez les

jig. A A, PI. du B our"litr, jig.

6.

'{1l¡ reprlfentent

les d",... aet.Hes m.nelp aHtO/itr d'un eo/litr de li–

mono

A T T

E L L E S,

terme de

P

lombitr;

ce font des boi.

creux, qui étant réunis

&

joims I'un contre I'autre,

forment une poignée dom ces ouvricrs fe fervem pour

tenir leur fer

ii

(ouder: on

a~pe lle

auffi ces

poigl1ée~

des

m01lifletteI . {/oy,z

M

o

U F F LE

T T

E S

&

FE

R

A '

SOUDER,

&

ItI. jig.

4. 4.

PI. l/l. du Plom–

bier.

A

T T E

L L E S

fom auffi un nombre des outils dll

fontainier.

I/o)'ez ce '{1le

,'.ji

au mot

F

O

NTAl NI

E R ,

(K) .

• ATTENDORN,

(Géog . )

ville d'Allema–

gne, dans le duch6

d~

W cfiphalie, aux con6ns du

corneé de la Marck' , proche d' t\rensberg, vcrs le midi .

A

T T

E

N

D R E

1111

eheval,

(

Ma11l!ge.)

c'cll ne

s'en poinr fervir , ou le ménaget ju{qu'iI ce que I'age

ou la force lui foie velme.

(V )

ATTENTAT, f. m .

en ler"', de P alah ,

fe

dit de toure procédure qui donne aueillle aux droies

ou

privil é¡;es d'un. jurifdiaioll fupéricure, ou

a

I'autorité

du prince, ou

ii

celle

de~

lois .

A

T T E N T

A T

o (

RE, en un adjeétif formé du

terme précédcnt,

&

qui a le méme ufage

&

la meme

fignitication .

(H)

A T

T

E N

TE,

(Arehitei1ure.) I/oyez

PIE

R–

RE D'ATT EN TE

&

TA8LE D'ATTENTE .

• AT T E N T [O N,

exai1'tude, v;gilal1", (Gram.)

tous marquent difUrentes manieres done I'ame s'occu–

pe d'un objee: rien ll'échappe :\

I',mention; l'exai1i–

tude

n'omet rien; la

vigilanee

faie la [(lreté . Si I'ame

S'occl1pe d'un objet, pour le connoitre elle donne de

I'a#entio,,;

pour ,'ex écueer

elle

apporte de

l'exai1itu–

de ;

pour le conferver elle employe la

vigila"" . L 'at–

tention

fuppofe la préfence d'e{prit;

l'ex"i1;tllde,

la

mémoirc ; la

vigilal1",

la crainee

&

la méfiance .

Le magiflrat doit érre

attentif,

l'amba(f.1deur

.xaél,

le capitaine

vigilane.

Les difcours des autres deman–

dent de

I'atlention;

le maniment des affaires de l'e...

4-

élú"d.;

I'approche du danger de la

v ;gilan"

,

11

faut

écoueer avec

ateention ;

fatisfaire 3 fa promefi"e avec

.xai1it"d.,

&

ve;¡!.~

a

ce qui nous en confié.

A T T

E

NT ION,

r.

f.

(L og;'1')

c'.lI

une opératioll de

notre ame, ql1i s'accuchane

ii

uoe partie d'uil objet com–

pofé, la conlidere de maniere :\ en acquérir une idée

plus diflinae que des autres parcies. Ainli dans un fpe–

a acle nous donnons une

attmtion

toute particuliere

aux fcenes vives

&

imérelfanees. La cOllnoiif:tnce que

fai e naitre en nous

l'attentiol1

el!

(i

vive, qu'elle ab–

forbe, pour ainfi dire, toutes les aurre, ,

&

qu'elle

fem~le

feule occuper ,'ame

&

la remplir toute eneiere .

11

efi cercain que plus nous apporterons de coneen–

tion d'efprit

a

I'examen d'une choCe qui el! hors

de-

F fHf

nOlls,