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ASY

hyperbole équilatere entre les deux

IIfymptottJ

e

B

,

e

E,

que Je Cuppofe faire ici un angle aroit; enfuite pnr le

m eme poillt 1If Mcrivons une byperbole, dOIH I'équa-

tion

f~it

x'"

l

n

==

1,

m

étant

<

n,

il eCl vifible que

dans )'hyperbole ordinaire

y

==

x.

-

1,

&

que dans

ceHe

ci

y

==

x

-;;.;

d'o'¡ I'on voi! que

x

étant plus

grand que

1,

c'ell ,,-dire que

e

P,

I'ordonnée cor–

refpondante de I'hyperbole ordinaire, Cera plus pelite que

'cel\e de !'autre hyperbolc. En

efle~,

fi

x

eCl plus grancj

que

r,

&

gue '; foir

<

1,

iI

s'enCuit que

x

- ;;

fe–

ra

>

.'< -

1,

puifgue

m

élant

<

n,

on a

x n

>

.,<"',

10rCgue,; eCl plus grand que

1.

D'on il s' cnruit que

711

11m

.'t.

>

X

...

& ;-

OU

X

-

,

<

~_

OU

X

-

;; •

Donc l'eC-

n>

X -

n

pace

P

M

G

B

de I'hyperbole repréCcntée par

x'"

y'

==

!,

renfermera I'efpace de I'hypcrbole ordinaire repré fen –

tie

par I'équation

x

y

=.

1,

&

ayant la mcllle orGOII–

née

P

M.

Ainfi, guoiq ue ce dernier crpace Coit inlini,

on pcur dire que I'autre, qui ell infinl

a

plus forte rai–

fon, ell en quelque l¡laniere un' illfini plus grand.

VQ –

J."/;.

J

l'

areic!.

I

N

F I N

1,

la Llotion claire

&

nene que

1'on dOlt fe former de ces prétendus jnfinis pius grands

que

d'aurr~s

.

Soir

MS.

fit.

33.

une logarilhmique,

P

R

fon

afyrll–

p tote ,

P T

(a fourangente,

&

P

M

une de res ordon–

nées . L'efpace indérerminé

R P

111

S

rera égal

a

P M

XPT;

&

le folide engendré par la révolurion de

la

cou.r?e amour. de fon

af)'mptote V

P,

[era ágal

a

la

moltlé du cylmdre, 'lui auroir pour haureur une li¡;ne

égale

i\

la foutangeme ,

&

pour demi-d iametre de Ja ba–

fe une ligne égale

¡¡

I'ordo)mée

QF.

Vo)'ez

L o

G A–

'IUTHMIQUE.

A 6 Y

M P T

Q

T I

Q

U

E,

afy"lptot iClIJ,

adj.

In.

ef–

pace afymptotufru,

el1 I'arpace renfermé entre un hy–

perbole

&

fon afymptote, ou

\!11

général cntre une eOnr–

be

&

fon afymprote; cet erpace ell quelquefois fini,

&

'luelquefois infini .

Voycz

f\

s y

M P

T o TE.

e

o)

./\S

y

N

D

E T

o

N ,

mor compofé d'¿ privatif

&

de

" vI!,!",

col/igo,

j'unis; c'ell une figure de Grammaire,

qUl confifle

~

(i¡pprimer les liairons ou parrieules gui

d~vroient ~~re

entre les 1I10ts d'llnc phrare,

&

donne au

'dlCcours plus d'énergie.

VQ)'ez

C o N

J

o N

e

T ION

01<

L I AISON.

On la trouve dans eette phrafe attribuée

a

Cérar,

Ve–

ni , vidi, vic:;

on la particule copulative

(5

di

omi–

fe:

&

dans ceue autre de Cicéron contre Carilina)

a–

biit, exccJ1it, evafie , en/pit;

&

dans ce vers de Virgile,

Ferte

,iti

flaramaI,

date tela, [canditc

YA/trOJ.

L'afyndrrton

ell oppor"e

~

la figure appell(!'e

pollfyn–

eheton ,

qui confille

it

mulripli6r la particul((

eopul~tive

t

rPlez

Po

LIS

Y N T

~

¡;

T

o

N.

~G)

AT

~

A T A B A

LE,

r.

m .

e

Hifl. modo

(5

M 1tfi'l.

)

eC–

pece de rambour, dollt ii ell fai¡ mention dans les vo–

yageurs, qu'on dit etre en ufage plrmi les Maures,

mais donr on ne nous donne aU<lune deCcription ,

..

~

"f

1\.

B E K, [ m .

e

Hif!. mod.)

nom de digni–

re

qUI

hgmfie.cn

Ture

pere dr, prina,

&

qu'ont por–

té pllllieurs [elgneurs , inflirureurs des prinees de la mai–

fon des Selgiuddes; les

Perr.~ns

les appellenr

atabek;an .

La faveuT ou la foible(fe de leurs ma'tres les rendir 1I

pui(Ens.) qu'ils

érab~irent

en A tie guarre branches , qu'on

11Qmme

dynafltes;

1I Y eut les

atabe/a

de l)raqt:ie ' qui

prem la premiere dynalli6; i1s commencerenr en 11 '1,7

de J . C.

&

fi nirent en 6 31 de I'h¿¡;ire , apres avoir

régll~

fur la Coaldée, la Méfopotamie , route la Syrie,

jufq~

<:n

Egy~te;

les

aMbek!

de la Médie, ou <le l' Ad–

herblglan, qUl firenr la fecon de dYLlaflie' ils corp ll1en–

cerent en

de I'hégire,

ll¡

finirenr en' 622: les

ata–

beks

qe Perfe ou Salgariens; ils om duré depuis 5'43

Jurqu'en 663 de I'héglre : les

atabelu L ariftam ,

ainti

appellis de la provinee de Lar, dollt ils fe rcndiren¡

matrres, tinirem en M odl¡affered in Afrafiab, quelque

~ems

apres I'an de I'hégire 740.

*

A T A B

U

LE,!. m. venr f:lcheux 'lui rcgne dans

la Pouille,

&

qui incommode , dit·on, les arbres

&

l es vigoes; il faqdroit encore

f~voir

de quel

p

oint

dq

g¡~l

iI

Couffje .

.

ATA

ATA B

'1'

R fU S, ( My th.)

furoo m que J upircr nvoit

chez les R hodieos, dom

iI

éroir la plus ancienne divi–

niré: Rhodes s'appclloit anciennemenr

Atab)'ria.

, *

A! A

C

A

.lI1.'\.,

e

G'og. mod.)

porr de mcr, daos

I

Am~n9t1e mén~honale ,

au Pérou, proche le tropique

du Capncoroe; 1I

Y

a un defcrr

&

des monlagnes du

meme nom . Les montagnes féparenr le Pérou au hi–

Ii ;

il

Y

faír

(j

froid, que quelquefois on

y

mcurt

gc–

lé. Le pon ell

¡¡

309

J .

10',

de long.

&

2od.

30'.

de lat.

m l rid.

--

*

A T

AD,

(Glog. fainte.)

conrrée au-deta du Jour–

dain,

appell~e

la plaine d'Eg)'pte ,

on les Irraélites cé–

lébrerenr les obfeques de Jaaob.

*

A TAL

1\.

V A, petire ville de Portugal dans

rE–

llra.madure , proche le Tagc.

L ont.

10.

í·

Itlt.

39.

2í,

A T A N

A

I RE,

t e/-me

de

Ptlttconnerie,

[e diJoie

d'un oifeau 'lui avoit encore le pennage d'auran, ou de

I'nnt¡ée pa(fée.

A T A

R A

X

1

E,

r.

f.

(Morale. )

lerme 'lui étoir

fon en uraga parmi \es Sccptiques

&

les Sro'iciens,

poor fignifier le calme

&

la tranquillité de I'crprir,

&

ceue fermeté de jugemem qui le garantir de roures les

:¡grirarions

&

les mouvemens qui viennent de I'opioion

qu'on n de foi-meme ,

&

de la rcience qu'on croir pof–

réder.

Voyez

S T o 'i

e

1

E N

S .

Ce mor ell puremcnr grec; il ell compofé de ¿ pri–

vatif

~

de-.u.fh.

""

je t701lble

,

j'

Imc!tf

,

j c fah f cur.

C'ctr

dans

I'ataraxi,

que conlilloir, fuivant ces phi lo–

fophes) le fouverain bien,

&

le plus grand bonheur

de la vie.

V oyez

SOUVERAIN BIEN.

eX)

*

A T A

R

o

T

H .

e

Gl og. fainte

. )

íl )' eut une ville

de ce nom en Palelline, dans

la

rribu de Gad, au-de–

\i¡

du Jourdain; un!; autre fur les conn os de la tribu

d'Ephra'I'm, du cÓtá' du Jourdain ;

&

une troilicme ap–

pellée

Athllrothaddar,

daos la tribu d'Ephra'im Oleme,

du

célté

de la tr-ibu de Mana(fé .

*

A

T

Ay

I

t.

L E

S,

r.

m.

pI.

e

Glog.)

peuples du

P érou, dans l' Amcírique méridionale ,

a

la rource

du

Xanxa:,

a

quelque dillance de la mer Pacifique

&

de

:Lima .

A T A X

1

E,

r.

f.

terme de M edecine,

compofé de

,¿

privatif

&

de

..

"e',

,

ordre

,

c'e(l-a-dire

dlfate' d'o,'–

drc , irr1t.''¡lIrit.!, trouble, confulio".

11

lignltie dans un [ens parciculier, un dérangcmenr

&

une irrégularité

d,ns

Je~

erifes

&

les parON yfmes des

/levres. H ippCJ'c.

liv .

l.

&

3.

Ip.

On dir que

1"

fie vr/f'

eft

dan, I'atll",ie,

ou

.ft

irrér"diere,

lorrqu'elle nc gar–

de aucun ordre, aucune

ég~"té,

:iUCUlle regle dans Ion

car.étere,

&

dans le retaur de fes

acc~s.

A infi

~e

l110t

fignitie le renverCemenr d'ordre qui arrive dans les acci–

tlens erdinaires des maladies, fur-tour 10rCque la mali–

gniré sly mele ; il fe dit allffi dn ponls, lorfqu'il no

gorde aUClln ordre dans le rems, ou le ton de Ces bar–

temens .

eN)

A T CHE' ) monnoia d'argent bil Ion . la plus petite

&

celle de moindre valeur entre loutes les efpeces qui

ayent cours dans les états du grand-feigneur, ou

iI

n'y

a aucune monnoie de cuivre, exeepté dans la provin–

ce de Babylone. Elle a pour empreinte des caraéteres

arabes; l'

ate!;é

vaur 'luatre deniers un neuvieme de

france.

*

A T E' ,

r.

f.

e

Mvth . )

déc(fe malfairanre, donI

(jet

n'arn,roir ou donr on' ne prévenoir la colere , 'lue par

le Cecours des

Lites ,

fillos de Jupiter:

/lté

vlenr de

J.'T1f

mal,

inj1tjlic~,

&

lit~s

viene de

1I.I'TC1l ,

prieres.

J

u–

piter la 'prit un jour par les cheveux ,

&

la précipila du

ciel en terre : ne pouvanr plus hrouiller les dieux, en–

tre lerquels ]upirer avoir fair fermenr qu'elle ne repa–

roltroit plus, elle Ce

m~la

malheureuCemem des aflilires

des 'lommes

¡

elle parcourllt la rerre avee unc v'telfe

incroyablc,

&

les Prieres boiteufes la Cuí"irem de loin ,

rachanr .de réparer les maux \lu'elle lai(foit apres elle.

Cene fable nll égorique cCl d'Homere,

&

elle ell bien

digne de ce grand poere; ce feroir s'expo[er

a

la

ga_

rer que de I'ex pliq uer.

*

A T E L A ,

e

Glog. anc.

(5

mod.)

ancienne "ill c

de la Campanie, en !talie,

c'eCl

aujourd'hui

Sant-A,.–

pino ,

eans la rerre de L abour, enrre Naples

&

Capoue.

11 Y avoir autrefois un amphilhéarre on I'on jotioir des

comédies Catyriques

&

bouffones, qu'on appelloit.

atel–

lanes.

II ne reCle rien de I'amphithéatre, ni des arel–

lanes.

Voyez

ATELLANES .

A T E L L A N E S , adj . pris Cub.

( L ittt!rlll. )

pie,

ces de rhéatre en ufage che. les Romains ,

&

qui reC.

fembloienr fon :un pieces

f.~ryriques

des Grecs, non–

feulemen! pour le choix des fUJets , mais encore par

I~s cara~eres

des aé¡:eurs , des danfes

&

de 1,\ muliquc ,

O,..