AST
~r1er
de I'invention do telefcope en H ollando
~fI~ya.
TEr. E e
o
PE)
fans favoir encore commem I'on s'y
prenoie il 'appliqua:i en faire on
lui-m~me;
il
Y
réuC–
óe
&
S:CII
Ccrvie le premier
&
lrcs-avantageulement pour
o bCerver les anres.
f.o
I'aide de ce Cecours, il dt!cou vrie
dans les
CICOI,
de~
choCes qui avoient été inconnues
d
tous les ancicns anronomes .
11
préeendoit trouver les
lon!?itudcs par I'obférvation des éclipfes des fatellites de
J
uplter : mai il mourut en 1642. avam que de parve–
nir :\ fon but . On peuc voír uoe expolieion de fes vOes
&
de fes découvertes, que M. I'abbé Pluche mee dans
In
bouchc de Galilée méme ,
tome
117.
d. f OTl fpella–
ele de la nae"re.
Hevelius parat enfuite; il donna d'aprcs Ces propres
obfervations on caealogoe des étoiles 6xe bC3ucoup plus
complet que celui de Tycho. G .lIendi, Hono., Bouil–
l.ud, Ward, comribuerem auffi de leur c6té a I'avan–
cemem de
I'./Iftr~nomi
•
.
I/oyet.
S
A T U R N E ,
A
N–
N E A
u,
E
e
L
1
P T
1
Q
u
E,
M 1
e
R
o
~I
E T RE .
L'ltnlie pollédoie alors
J.
B. Riccioli
&
Fr. Ma.
Grimaldl, rous deux de la compagnic de J efus ,
&
af–
fociés dans leurs obCcrvations . L e premier,
3
I'imi–
lalion de Prolomée, compofa un nouvel
./Ilmagefte,
, dans lequel il ra{fembla eouces les découvertes
alÍro~
nomiques , eam anciennes que modernes. L es Hollan–
doi qui
001
lam d'iméree
a
culeiver ectte fdenee
a
cauCe de la navigaeion, eurcm 3uffi dans ce
XVII·
rie–
ele d'habiles anronomes . Le plus ilIurlre erl H uyghens,
c'en
1
lui qu'oll doie la décooverte de I'anneau de
Saellrne, d'un de fes faeelliles ,
&
I'invention des hor–
loges
a
pendule (
r ) .
11
til un Jlvre
fur la pluralitl
des monda,
accompagné de conjeétures fur feurs ha–
bilans.
11
mourul en
r
695'. , 5gé de 76 ans.
Neweon, d'immortelle mémoire, démontra le pre–
mier, par des principes phyriques, la loi fclon laquel–
le fe foOl tous les mouvemens célerles; il délermina
les orbiees des planeees,
&
Ics caufes de leurs plus grands
aillfi que de 1eurs plus pelirs éloignemens du Colei!.
11
apprit le premier aux Cavnns d'ou nale celte propor–
rie n con llanee
&
réguliere obCervée, lallt par les pla–
neres du premier orare, que par les Cccondaires, dans
Jeor révol ution aUlour de leurs corps centraux,
&
dans
Jeur dinances comparé¡:. avec leurs révo lUlions pério–
diques.
11
dOllna une nouvellc thél)ric de
la
lone, qui
répond
a
fes inég:llirés,
&
qui en rend raiCon par les
lois de la gravité
&
par des prillcipes de méchanique.
.(/oy.z
A
T T R A
e
TI
°
N,
L
u
N E,
F
L U X
&
R
E–
F L ti X,
&<.
Noos 3Vons I'obligation
a
M . Halley de
I'./Ijlrono–
m ie
des comeees ,
&
nous lui devons aulli un
catalo~
gue des élOiles de l'hémiCphere mtridional .
LI/ljtrono–
mie
s'en fore enrichie par fes travaux.
I/oya.
e
o
M E–
TE,
TABLE,
&e.
M .
Flamlleed
a
obfervé pendaOl quaranre ans les
mouvemens des éroiles,
&
iI
nous a dOllné des obCer–
vations tres-importantes fur le Colcil, la lune
&
les
planeees, OUlre un catalogue de
3000
étoiles ti xes , nom–
bre double de eelui du catalogue d'HeveJius .
1I
p3rol e
qu' il ne manquoie plus
iI
la perfeétion de l'
./I/trono–
n¡ie,
qu'une rhéorie générale
&
complete des ph éno–
m cnes célerles expliqués par les vrais mouvemens des
corp
&
par
165
cauCes phyriques, e3rt[ de ces mou–
vemens que des phénomenes; Gregori a rempli cet
obJet .
I/.yez
C
E N T R
J
PE TE,
C
E N T R
J
F U G E ,
&<,
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M.
Aveurdo dei Medici in
C~ppella
S. Andrea ; in
quorum
6 ..
.. dem &c.
••
Annib~1
L:lO(ranchus C3nonicu-"
&:
Con•. Archivi¡
•• Capituti
¡.oíCani
vidit.
Arres
cel:t je
erois
quOil
nOy
aura pcr{onne dorcnavant
qui
puif–
re
mente
en
doure
(11
légicimité .
Le
premier qui rérandlr
cene
mcnrongc
injurieure
a
la
m¿moire
de:
ce gr.1nd
homme
o
ce fuc
J.,.
nu~
Nicllu
Frrchraells
o
qui
~ft
le
méme
que
] e."'In
ViétoriuJ
dt'Roffi
dan. (a
Pinacothéque .
JI
crílr peur
érre
de (aire
.1i06
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cour
1
11\
m:f¡f(on
d
BJrbtrin~ .
'tui
s'étoit
déclarée
en.,emie de
cee il_
tuRre
mi\tbe:roat'cien . PeUH:tre encore
il
prit
IOéC'hance
{ur ce
que
G:lIi1éc
ayo.nteu
du enf2ns
bl nrds
o
iI
auriblH' l'ilIég,runiré
de
ceux_
ci
1 Jeur
pcrC".
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r.liro",
qui pear avoir don_
né
Jieo ;\ cetft: crreur,
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une LOIla:
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qui
ordonne
que
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&
qui
{OOt
baptiz.éthors
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de . Jc:..ln
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la
nobl~lfc .
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la
Bourgeoi6e Florcn_
tine .
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le ,Iroh ..nx m.1gHl",rures C'.:R ce
qui
. rnn.
lufl~mcnt
~ Ga1i1~e
qui ctoh né l
Pi{e. ou (on Pert"
cxcr~oit
13 mercaru_
re . 11
(Ut
obligé Je dcm3nder
une
réinrésraúon
:lU
Prince ;
iI
I'ob–
,ine ;
&:
on a
intt:rprer depui,
cene gracc comme
sOH ,Oagiífoit
de
(~
Ugltiruitl ,
AST
671
Ch arles 1I. roi d' Anglc lerre, ayant formé en 1660
la ociét.! royale des Scienees de L oodres, tit conrlrui–
re lix aos apres une obfervatoire
il
Greenwieh. F lam–
fieed, qui
c(\mmen~a
a
y fuire des obCervations en 1676,
el1 mort en 1719.
11
a eu pour Cuecd rcur I'illurlre
Edmond Halley, more en 174l. ,
&
remplacé par M.
Bradley, célebre par fa Meouverte fur I'aberralion des
élOiles tixes.
L' Académie royale deS Scienee de Paris, protégée
par Louis XIV .
&
par Louis XV. a produil aulli d'ex–
cellens arlronomes, qui
001
forl enriehi ceuc fcienee
par leurs obfervations
&
par leurs éerils. M . C3l1ini ,
que L ouis
XIV.
tie venir de Bologne , s'erl dirlingué
par plul1eurs déeonvertes arlronomiques. M . P ienrd l11e–
fura la terre plus exaétement que I'on ne I'avoit fuit
jufqu'alors;
&
M. de la H irc publia en 1702 des la–
bies afhonomiques. D epuis ce eems les membres de
ceue eompagnie n'om poínr ceffé de eultiver l'
Ajlrono–
mie
en
. m~me
lems que les autres fcienees qui fom fOil
objet. Aidés des inrlrumens dom l'obCervalOire de Pa–
ris en abondammem fourni , ils 001 fuit prendre une
nouvelle face
3
I'./Ijlronomi,.
lis
0111
fait des lables
e–
xaétes des Catellitos de
J
upiter; i1s ont détermint! le
parallaxe de Mars , d'ou I'on peue lirer eelle du foleil;
ils On! corrigé la doétrine des réfraétions des a(lres;
en6n
ll¡
om fah
&
fom rous les jours un grand nnm–
bre d'obCerv3tions Cur les planetes, les éloiles tixcs, les
cometes ,
&<.
L'ltalie n'erl pns demeurée en·arriere;
&
pour le prouver il fuffie de nommer
!VI
M.
Guiliel–
mini, Bianehini, Marrigli, ManfreQi, Ghisleri , Capel–
li,
& <.
Le Nord a anm eu de favans anronomes .
M.
Picard ay3m amené Olaüs Roemer, de Copenhagoe
a
P aris ,
iI
ne tarda pas
a
Ce faire connohre al'amageuCe–
ment aux aeadémieiens .
11
eonrlruirit diverfcs machines
qui imitoiem exaételllem le mouvemem de planeles.
Son mériee le lit rappeller dans fa patrie, OU il comi–
nua :\ fournir glorieofemeot la
m~me
carriere . Le roi
de Suede,
Charle~
X
1.
obCerva lui-meme le Coleil
i
Torneo, dans la Bothnie, Cous le cerele polaire aréti–
que . L'on Caie avec quels foins
&
quelles dépenCes on
cu ltive depuis quelque tems
1'/ljI,onomie
:\
Petersbourg,
&
le grnnd nombre de fa vans que la Iibéralir,¡! du Coo–
verain y a attirés. Entin les voyages fáils au Nord
&
au Sud pour dérerminer la tigure ae la Terre avee la
plus grande précifion , immortaliferom
i
jamais le re–
gne
de
L ouis X V . par les ordrcs
&
les b.ienfails de
qui ils om (ité cntrepris
&
eerminés avee Cuecos.
Outre les obCervatoires dom nous avons déja parl é ,
plufi eurs prioees
&
pl urieurs villes en oot fail balir de
tres-beau~,
&
fort bien pourvl1s de 10US les inrlrumens
neeéllaires. La ville de N uremberg til bhir un obCer–
varoire en 1678 . qui a fervi Cueeelli vemeoe
a
MM.
Elmmart, Muller,
&
D oppelmayer . Les curaleurs de
I'acad¿mie de L eyde en tirent on en 1690; I'on y re–
marque I.a
~fher~
armil hire de Coperoic.
Frédcrrc . rOl de Prl1ffe , ayanr fondé au cOl11men–
eem~nt.
de ce fiecle une Société royale
a
Berlin, tit
eonrlrulre en meme rems un obfervatoire'
M .
Kireh
s' y erl d!l1:ngué juCqu'a Ca mort, arrivée e'n 1740. Le
cOl11e: de Marrigli
engage~
en
!
7
t
l
.
le Cénae de Bolo–
gne a fonder une académle
&
3
b~tIr
un obCervatoire.
I/o),ea
1
N TI T U T .
L'anné" Cuivante I'aeadémie d'AI–
torf lit 3Um la dépenfe d'un pareil éditice. Le L and–
grave de Bea. fuivie cel exemple en 1714 ; le roi de
Por-
Le
G~lilée
(Ut le promoteur de la bonne
philofophie.
le pre';
mier
qni unie
avec
tanr d'ueiliré la
rcathém<ttique
;1
la
phvlique •
&
le
rdl'.1uratcor
de l'
Allronomie
dan" (en
tems .
JI
(e
(erv't
heo ..
reu{ernenr
du
r~lé{cope
par
h1l,
(j
non
inventé
o
30
moins mis
ca
u{age pour parcourir les
rigion.s
de ¡'air. ou il lie de découvcr..
res :\?mlubles .
.
II
ob{erva le premier les
,iches .
de
1" tune . le•
{atellltc" de Juptrer. les raches dtl (oleH. {a rotarlon
alltODr
de
(011:
axe
o
leoS pharcs de Vénus;
8c
ces mémes obrervations céleRes no
luí rervirenr
ras
peo
poor
confirmer
le
ry(t~mc
dtt
monveroent
de
13
tcrre
propos~
par Copcrnic. dont
il
füe
rrcs-zelé
parti{ ...
n
( G)
(1)
6lre G;alilée a
ieé
le preroi.:r :\ foager
i
la
maniere de merurer
e~aaement
ICJ
len,., par
les
o{cill.:uions d'un
corps
pcfanr
:m.1ché
au boue d'une carde;
obrerv.ltion
o
qu'jl
perfea ionQ3.
enfuite. en
appllqu1nt
le
pendule
aux
horJoges .
ta
premiere
horloge
de
ce~te
f.t~o"
fue exc:culée par Mate TrcHer d'
Augu(le horlogier
du Gran..
Oue Ferdinand
tJ
e 'ell
~
grand
tort que
8u1ghens
JO,lttributl
13 gloi.
re
~e
cene
¡",'eneion
qui
:l
U nt
coolribaé
~
perfedlon"r:r
l'ARra..
nomlr: . Voyr:z le rrairé de Joachin Becher imprimé
:l
Fr:lncforl
en
1680
o
imibllé
tic mintr.
J)un.,.¡.
l e
G.alil~e
a
é~
"inven.
leur
de plufieQrs
prob1emes .
de
nouvr:lIes cxperiences .
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inflrumen•• qui
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