ASY
fuit que
e
p.
augmentalH
a
l'in6ni,
p
f{
diminu~
3Ulft
a
¡'in6ni : mals la dillance des paralleles
Jx,
h
i,
iI
cette
courbe fera toúJours au moins de
np,
de
op, &c.
&
par conCéquent ne fera
p.tsplus perire qu'aucune gran–
deur donnée .
Voyez
H
y
PE
R
n
o LE.
Le mor
afymptote
en
compofé de
J.
privatif, de
v."
.Ve<,
& de ....,,,.1,,,
j c tombe,
c'eCl-a-dire qui n'eCl pas
eo-incidenr, ou qui ne renconrre poinr. Quelques au–
teurs larins ont nommé les
afymptotcs, line",
;,.taéf~.
Certains géomerres diClinguent plufieurs efpeces d'a–
{ymptotes;
il
Y
en a, G:loo ces auteurs, de
dr,;tes,
de
&ourb<s,
&c. lls dilhibuent les courbes en
,oncave!, con–
'tIexcs,
&c.
&
ils propofen! un il)Clrumenr pour les tra–
eer toures: le mot d'
afymptote
tout court ne défigne
qu'une
a!ylnp,ot.
droire :
.
L'afylnptotc
fe définit encore ptus exaétemem une
ti–
gne droite, qui éranr indéfinimcnr prolollg¿e, s'appro–
che continuellemenr d'UllC courbe ou
d',me portion de
t:01trbe
auffi prolongée indéfinimem, de maniere que fa
dirlance .¡\ cene courbe ou portion de courbe ne devient
jamais zéro abColu, mais peut roujours etre trouvée plus
perite qu'aucune grandeur donnée.
Je dis ,
l'.
d'une courbe ou .d'une partion de courbe,
afin que la d66nirion convienno, ram aux courbes fer–
penranres qu'aux aurres .
Car la lignc
fg
h
(figure
~o.
n.
3. )
ne peur erre
confidérée comme
I'afymptotc
de la courbc. ferpeman–
te
m
" o
p
r s,
que quand cette courbe a pns un cours
réglé relativemeot
i\
elle, c'eCl·a-dire un cours par le–
quel elle a été roujours en s'en approchaar.
Je dis,
2'.
que la dil1ance de
l'afymptot.
a la cour–
be peur tolljours erre rrouvée moindre qu'aucune gran–
deur donnée; car fans celte condirion, la définition con–
viendroit
a
I'afj'mplote
& a Ces pualleles. Or une dé–
tinirion oc doir convenir qu'ii la choCe définie.
On dit quelquefois que deux courbes Com
afymptotu
J'une
a
I'autre, lorCqu'indéfiniment prolongées elles vont
.:n s'approcham continnellement, Cans pouvoir ja.mais Ce
rencomrer. Ain fi deux paraboles de meme paramerre,
<tui
~m p~ur
axe une méme ligne droite , font
afympto–
res
I une a I'autre .
Entre. les
cou~bcs
du Cecond degré, c'eíl-o-dire
'e.otr.~
Jes feétloos con.ques,
il
n'y
a
que l'hyperbole qUI aJt
des
afympeotes.
Toutes les courbes du troirieme ordre onr toujours
quelques branches in6nies, mais ces branches in6nies
o'om pas tOÍlJours des
tlfymptoter;
rémoins
les
parabo–
ks cubiques, & ceHes que M . Newron a nomm6es
paraboles divergente! du troifieme ordre.
Quant
~ux
courbes du quatrjeme, il
Y
en a une in6niré, qui noo–
feulement n'out pas quatre
afymptote!,
mais qui n'en
ont point du tour, & qui n' onr
pa~
méme lIe bran–
ches infinies, comme l'ellipCe de M , Caffini.V. C o
u
R–
BE, BRANCHE, ELLIPSE,&C.
La conchoYde, la cjlfoYde, & la logarithmique, qu'
on ne mer poillr au nombre des courbes géométriques,
On!
chacune une
afymptote,. Voyez
C o
U R
BE.
L'
afymptote
de la coocho"'de eCl rrcs-propre pour don–
Der des norions claires de la nature des
afymptoteJ
en
général. Soit
( Planche de l'Analyfe, figure
l.)
M M
A M
une porrion de concho"lde,
e
le poIe de certe
courbe , &
B R
une ligne droire uu-dela de laquelle les
parries
Q.1W, EA, QM,
&c. des droires tirées du po–
le
e,
COut roures 'égates .enrr'elles . Cela pofé , la droj–
te
B
R
Cera
I'afymp'tot.
de la courbe. Car la perpen–
diculaire
MI
étant 'plus courre que
MO,
&
M.R
plus
courre que
M
Q.,
&c. il s'enfuir que la droite
B O
va
en s'approchant continueUemem de la courbe
M M A M;
de Corre que la diClance
M R
va toujours en diminuant,
&
peUt erre auffi petite qu'on voudra, Cans cependanr
ctre jamais abColumeot nulle.
Voy.
DI
V
I SI
B 1
LIT E' ,
]NFINI, &c.
Voyez
a'tjJi
CO.NCHOtDE.
On trace de la maniere Cuivante les
afymptot(.s
de
l'hyp.erbole. Soir
(Planche de!
fea.
coni'l' fig.
],O. )
u–
ne droire
DE
rirée par le
Commet A
de I'hyperbole,
parallele aux ordonnées
M
m,
& égale
a
l',xe conju–
gué
d.;
en forre que la partie
A E
roit ,6&ale a la moi–
tié de cet axe, & I'aurre parrie
D.A
égale a l'autre moj–
tié·. Les deux lignes tirées du een tre
e
de I'hyperbole
par les poims
D
&
E,
favoir
e
F
&
e
G,
Ceroru
les
afymptotes
de cetre courbe.
!I
réful re de tout ce que nous avons dit juCqu'ici,
qu'nne
courb~
peut avoir dal1s cerrains cas pour
afy,m–
ptote
une dr01re , & dans d'aurres cas une courbe. Tou–
tes les courbes qui om des branches infinies ont roÍl–
jo~rs
I'une ou l'autre de ces
afylnptotu,
&' quelque–
fOls toures le. deux;
I'afymptote.
el1 droite, quand la
Tome
I.
ASY
brr,nche int!nie eCl hyperbolique ;
I'afymptote
en courbe,
lorfque la branche infinie eH parabol ique,
&
alors l'a–
fymptote
courbe eCl une parabole d'nn degré plus ou
m0111S élevé. Ainli la théorie des
afymptotu
des cour–
bes dépend de eelIe de leurs branches infinies .
¡laye;;,
BRASCHE.
Une courbe géométrique ne peur avoir plus
d'afym–
ptot.s
droites qu'il n'y a d'unirés dans I'expofant de fOil
ordre.
Voyez
Srirling,
EnZlm. lin.
3.
ord. prop . vj.
coro
7.
&
I'lntrodu¿¡ion
ti
/'analyfe des lignes courb<s ,
par
M .
Cramer,
page
344.
arto
147.
Ce dernier ouvrage
conriem une exceIlente théorie des
afymptous
des cour–
bes géomérriqucs & de leurs branches,
chapo v;ij.
Si l'hyperbale
G M R ,fig.
12.
eCl une des courbes
dont la nature exprimée par I'équarion aux
afymptote~
foit renfermée dans l'équarion générale
x'"
y"';"
a..... ·;
tirez la droite
P M,
par-tout oa vous voudrez , paral–
lele a l'
afymptote
e
S;
achcve7,
I~
parallélogramme
P
e
O
M.
Ce parallélogramme fera
a
I'efpace hyperboli–
que
P MG B,
terminé par
la
ligne
P M,
par I'hyper–
bole indétinimeñr continuée vers
G,
& par la partie
P B
de
I'afymptot.
indé6niment prolongée du meme cÓté,
cOtume
m-n
eCl a
n.
Ainli 10rCqlle
m
Cera plus grand
que
lO-,
l'eCpace nyperbolique Cera quarrable. Si
m
=
n,
comme dans l'hyperbole ordinaire, le paraIlélogramme
p
e
o
M
Cera
a
l'cfpace hyperb.olique comme l.éro eCl
a
1,
c'eCl·a-dire que cer efpace fera infioi relativemenr au
parallélogrnmme,
&
par conCé'luent non quarrable. En–
fin fi
m
eCl moindre que", le parallélogramme Cera
a
I'e(pace hyperbolique comme un nombre négarif:l un
nombre pofirif, I'efpace
P M G B
Cera in6ni,
&
l'eCpa–
ce
M
JI
e
E
fera quarrable .
¡loyez
la fin du cinquie–
me livre
des f.(1ions con;'fues
de M . le marquis de
I'HÓpiral.
Vay.
""/li
un mlmoire de
M.
Varignon im–
primé en 170í , parmi ceux de l'académie royale des
Sciences,
&
qui a pour tirre
R I{I.xiol1J
frtr
les efpaces
plus '1"'ixzfinis de
M. Wallis . Ce dernier géomerre pré–
tendoir que l'eCpace
111
P G
a,
éram au parall¿logram–
me
comme un nombre politif
a
un nombre n':garif,
I'efpace
JWP GB
é\oit plus qu'infini. M . Varignon cel,–
fure cerre expreffion, qni n'eCl pas Cans doute rrop
exa–
éte. Ce qu'on peut aITllrer
~vec cer~irude,
c'eCl que l'cC–
pace
PM G
B
efl un eCpace plus grand qu'aucun eCpa–
ce fini,
&
par conféque¡jt qu'il eCl infini .
Pour le prouver,
&
pour
rendr~
la démonClrarion
p.lus limpie, faiCons
a
=
1,
&
nous aurons I'équario\l
x" y.
=
1
OU
y
=
X
- ;;.
(Voyez
E
X P O S A N T ) •
Done
y.
d
x,
éléq¡~n\ d~
l'aire
P iYIGB
~
x
-~
dx,
x
--;.+
dOllt ¡'inrégrale
(vo,yn
11I
T E'
G R AL)
eCl--=-–
-';+
1
pour comp\éter
=
o lorfque
x
complete
en -
cette inté&rale ,
il
faut
qu'~lle
Coit
=
o ; d'ou
il
s'enfuit que
1'1Qtégra~e
+
I
-'[?
+
t
o •
+
x
Done,
+1
+
I
I'~
SI
m
< ""'
on a
1
: égal
a
une
qualltité
pofiti.,
..
.
-;-
X
ve. Ain!i
l'intégral~
fe réduit
~
___ qui répreCente
no
~
-;;
I'efpace
E
e
P M;
d.'ou. I'on voit
qu~
cet eCpace eCl
ti–
ni rant que
x
eCl tini, & que quand
x
devient infini,
l'eCpace devient infini auffi . Donc I'efpace total renfer–
mé par la courbe
&
Ces deux
afymptotes ,
eCl infini; &
comme l'efpace
E
e
p
M
~cl
tini, il s'enfuit que I'ef–
pace reClanr
P MG B
éCl inlini.
11
1\'],
a que
I'hyp~rbole ordinair~
oU. les efpaces
P M GB, E
e
P M,
foiem rous deux in6nis; dans rou–
tes les aurres hyperboles I'un des efpaces eCl intini,
&:
l'autre fini; l'eCplce infini eCl
PM G B
daos le c.s de
m
<
n ,
& dans le ca. de
m
:;>
n
c'eCl
PM
e
E.
Mai~
il faut ob(erver de plus que dans le cas <le
m
<
n,
I'ef–
pace in6ni
P
MG B
eCl plus gran<l en quelque manie–
re
qu~
celui de l'hyperbole ordinaire, quoique l'un
/lr;
I'aurre eCraces foienr rous deux in6nis; c'eCl-U fans
d.ou–te ce qui a donné lIeu au terme
plt/S '1u'infini
de M ,
Wallis . Pour éclaircir cerre queflion, fuppoCons
C;
.{lO
=
1
&
P M
=
1,
c'!c
jmaginous par le poim,
M
un,e
Aaaaa
1.
ay-