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AST
"Ajlrono",ie.
C et homme tit la dc;'penfe d'une Impri–
merie
&
de plulicurs infhumens allronomiqoes, a"cc
Jefquellcs ils tirent diverfc obfervations . Sifle J
V.
sppella
Ré~iomo¡¡¡3nus
a Rome pour la rc!forme du
calendrier : 1I partít au mois de Juillet J47,- , aprcs a–
"oir été créé c!vfque de Ratisbonnc: il ne lit pas long
féJour
:i
R ome,
y
¿tam mon :\U boU[ d'un an. Régio–
mOlllanus avoit donné du gont pour
I~¡fftronomi~
i
plu–
fiellrs perfonnes, tam
:l
Vienne qu'" Nuremberg: cc
qui tit que cene fcience fU[ cultivée avec foin dans ces
rleux villes apres fa mort . Divers afironomes
y
paru–
rent nvec éclat dans le xvij. Hecle.
Jean Bianchini, Ferrarois, travailla prefque en meme
tems avec r"'putat ion
¡¡
des tables des mouvemens cé–
lefies. Les l·' lorentins cultiv"erenr :\Uffi en ce tems - lit
l'Ajlrollomi.,
0l3is i1s ne tireut aucun
ouvra~e
compa–
rabl~
3 ces prcmiers;
&
Marfile f icin, Jovl3nus Pon–
tanus, Joanncs AbioCus ,
&
plllfieur.s autres, s'adonue-
rem un pe.u trop
11
I'Afirologie .
.
L e Juif Abraham Zachut, aflrologue du roí de Por–
tugal D . Emmanuel,
&
dont nous avc:ms déj:i parlé,
compofa un calcndrier perpétuel, qlti fut imprimé en
15'00 ,
&
qui luí acquit un.e grande réputation : mais 11
n'y mit rien de I
ui-mclT~e
que I'ordre
&
la difpofition,
le relle étam tiré des ancienoes tables que pluGeurs au–
tres Juifs avoiel\t faites quclquc rems auparav1m,
&
qui fe ,trol1veot encore dans les bibliotheqlles .
En6n N icolas Copernic parut.
11
naquit
a
Tohorn au
coromCllccment de 1'3n 1472. Son inclinalion ' pour les
Mathématiques fe manifefla des I'cnfance .
JI
tit d'abord
quelques progrcs
i
Cracovie;
&
a
23
ans il entrcprit
le
voyage d'ltalie.
11
alla d'abord
a
Bologoe, ou 11 tit
diverfes obfcrvations avec
DOIninic~
Maria. De-la
il
!,alfa aRome, ou
Gl
réputatioll égala bicn-tbt celle de
Régiorool1tanus . D.e retour dans fa patrie, Luc Wazel–
rOdlus, rou oncle rnaterocl ,
év~que
de W armie, lui
donna un canonicat dans fll carhécirale . Ce fut alors
qu~i1
fe propora de réformer le Cyr.:eme
re~u
fur le
mouvement des planetes.
11
examina avec foin les opi–
nioll! des ancicl1s , prit ce qu'¡¡
y
avoit de bon dans
chaque fyfleme,
&
eo forma un oouveau, qui porte
encOre aUJourd'hui fOil nom . II fut enterré
a
W armie
en Mai
15'43.
Son fyfieme établit I'immobilité du fo–
leil
&
le mouvement de la terre autour de cet allre,
a
quoi,
iI
ljo\lta le mouvemenr de la lerre fur fon ue,
qui étoit I'hypotbefe d'Herdclioe de Poor
&
d'Ecpnan–
tus Pyr;¡goricien .
1I ne fallt pas oublicr Jérbme Cardan, Dé
a
Ra.vie
en 1)08.
11
s'appliqua :. la M edccine
&
3UX
Mathé–
matiques. Comme il étoit fon en.cté de l'Alhologie,
j I voulut remettrc cette prétendue fc iCllce ell honllcur,
eij fairant voir la liairon qu'clIe avoir 3.vec la véritable
Aftronomie.
jI compoCa divers ouvrages fur cene idée,
&
mourut
el
Mila¡¡ en l 5'7f. Guillaume
IV.
L and–
grave de H erre múrit,e aum de tcnir fa place parmi les
aflronomcs c.!lcbrcs du mcme fiecle .
/1
ti t de grandcs
dépenCes
3
Cairel", pour
fa~ilircr
les. ObrerX3tiQu.s. JI
1-
voit
a
fes gages J ulte ByrglUs , sUlae tres-hablle dans
la
Méchal1lqu~, q~i
Ibi tit qt¡antité d'infi:rumens afiro–
nomiques;
&
Ghnfrop!¡e Rothmao favant aflrotlomc ,
de la princip'l\1té d' Anhalt, aidoit le Landgrave dans
(es obrcrvations.
.
Ver. le meme tems, T ycho·Brahé contribua auffi
beaucoup
it
perfe':Honl1er
l'
j
/ftron.mi~,
nOIl- (eulemenF
,(J)
II
n'y
:l
riel)
ele!
plus
f3.DX.ni de pll!J
injunc
que de
"in
13
fI!.
girimité du G3.liMc Cefl no de ce. bruitS popul::urcs qui indulrcnt
óilirement en
errenr
les
hinorieos
qui 're copient le. uns les
.3utrc.f.
'i:lIi1~e
GaliJ¿i n3quit
a
Vire
de Vincent G01lilt:i
Citoycn
de
Flo~
[cl}Sc
o
&.
de Julie Ammannati ra
(emmc I¿gitir¡le.
E~
voici de.
pr=uvcs aUtCntltl"(I.
($e
(on
Extrait b:t("tjfraire; piéces . ,\ui avcc
des :Ultre'
tlotices
m'on~
été
c~mm~niquc!ts
par M. }cat}.;,p:lpufie
Nel–
ti
gcotilhomme
de f lorC!nce
qlll
unir
a
be~ucoup
de pollr,:,ffe
une
"'ru,:
di¡lon fingulic're.
k.
qui
peat
r,OtlS donr,cr
,me
rie
du Galilée tu.
completre
que
celle.
que nOlls ayon• .
co~rc:rv;\Qr
daos
r3
bibliorh..::que
plufieuu monumCQS
origtn3UX
app.1rt~fla.n. ~ Galil~e
o
3
Tprrifclli .
Viviani. &e.
A dI
>1
Dccetnbrc 169f.
..
F.at¡i
tede per
me .
in{r.:t(criuo
~ualf1lfnte
al libro di
m~nd3te
,. di aOllJr3tti (ecnMo
~l,l('aer;\ ~.
! .
,'(ineRte
ne!la
C~nc;lIetl3
clcl–
»
Ji
Muho (!Infle,
Signon
Conro\¡
dl ,M:are
dC'l!a
Cltt~
,h
I'lr,, ~ ~
.alle
m:lOd,ltc di Ser
~lencJetto
8ell3\'ua, pcr lOrercllc
dell:\ Gabclla
" dei Contr3ni' (H
dectól
Cinl
;ilrP3tl(ce
a c.
161. rer;o
I
(ra
l'olltr¡:
:; eo(e qnanto
apllrclfo'
ciol!
.
"
. .
.
VinccntiuJ
Mich;ilcli.s
Angeh
de
G!\hI:I:IS Cl\fU Florenunu. re–
u
~pit
promiffioncm dods
¡t
Leon~
CQr(J'l2
Vr.n~ur~
de
Arn~a"n;a., ti.
tic Pifcia commorante 1'1fi, J:1m
(unt, v lgmt!
r~x
a!JOI. pro
" (clltis
elntoQl. a.arei.
l.tis . pro
dlHe tloauoz
JQhz
fororu
carRa~
AST
par
[(9
tcrits, mais
p~r
I'invemion de plufieurs infiru–
mens qu'il mit dans Con chltC!lu d'Uranibourg,
~uquel
iI
donna ce nom
a
cauCe de I'obfervatoire qu'i1 y tit
con
11
ruire .
11
publi2 , d'aprcs fes propres obfcn'ations .
un catalogué de
7
o
étoiles ti xes. Tycho - Brahé éwit
d'une famille ih!lHre de D anrmarck. Une c:c1ipfe de
foleil qu'¡¡ vit
a
Copenhague en J$60, lorfqu'il n'étoit
encore ágé que de 14 al\S, lui donna un tel go\lt pO\V'
l'
AflroNomi.,
que des ce rr(0t:nent
il
rouroa fes élUdes dG
ce ' cÓré·l3 .
Ses
parens vouloienr le faire étudier en
Droit : m:t-is il s'appliqlloit
¡¡
fa fcie.oce favorite,
&
con–
facroit :. ,I'achat des livres qui y .éfoicnt relatifs I'ar–
$ent defiiné
;¡
fes pla¡firs.
1I
fit ainfi de
~rands
progres
a 'I'aidc de fon prtlpre génic;
&
dh qu'll ne fut plU5
géné, il vilita les principales
univerfit.ésd'Allemagne,
&
les licllx oií il Cavoit qu'¡1 y avoit de favaas anro–
nomes . ,Aprcs ce voyage il re,vim en D anemarck en
1nI ,
ou
iI
fe procura tomes les commodités qu' un
p~rticlllier
peut avoir pour faire de bonDes obrervations.
Quatrc ans apres
il
fit un nouveau voyage eD Allema–
gne
&
en ltalie .
11
vit les infirumens dOn! fe fcrvoit
le Landgrave de Helle ,
&
iI
en admira la jufierre
&
I'utiüté. JI penroit
i
fe fixer
:l
Bale: mais le roi Fré–
deric
U.
J.'arréra eD lui donnant Plle d'Ween , ou il
1
ui
bat1t
un obfervato;re
&
lui fournit tous les recours
niccffaircs
it
fes viles. II
Y
refla jufqu'en If97, que
le roi étant mon, la cour nc voulut plus fubvcnir
i
cettc dépenre. L'empen:1It R odolphe I·'appella
i
Prague
1'3Iluée fu ivame ,
&
il
'f
mourut en J60 1, ftg é de
5'S'
aas. On fait qu'il inventa 'un 'nouveau Iyfieme d'
Apro–
nomie ,
qui efl une cf.pece de concíliation de ceux de
Ptolomée
&
de Copernic.
JI
n'a pas été adopté par
les alIronomes: mais lil fera toíljours une preuve de$
profondes connoiffances de fon aUleur . Le travai l de
Tycho conduilit, pour ainfi dire, Kepler
a
la décou,
vene de la vraic rhéorie de I' U nivers
&
des véritables
lois que les corps célefies fuivenr dans leurs Inouve–
meos .
'11
naquir en J
n
t .
A
prcs avoir fait de grands
progres aans
l'Aftronomi~,
il re rendit en
1600
aupres
de Tycho·Brahé, qui I'auira en lui faifanr des aV3nra–
ges.
11
cut la douleur de ,eerdre ce maltre des Ilannée
fuivante: mais I'empereur R odolphe le rctint
:l
ron fer–
vice,
&
il
fut continué fur le memc pié par
Matthia~
&
Ferdinand. Sa vie
De
lairra pas d'etre arre"/. traver–
fée : il mourur
en
1636.
1I avoit ulle habileté peu com–
mune dans
/'Afl,·onomi.
&
dans l'Optique. Der::5rtCS
le reconnolt pour ron ma1tre dans cene derniere rcien–
ce,
&
Pon prétend qu'i1 a été 3Um
le
précurfeur de
Defcartes dans I'hypothere des rourbillom . pn fait que
fes deux lois ou analogies Cur les révol utions des pla–
netes om guidé NewlOn dans fOil fyflcme.
Voy.
P
L A–
N E TE ,
P
E'N. 1
o
DE,
G
R A VI T A T ION.
Galiléc imroduifit le premicr I'ufage des telefcopCJ
dalls
l'I1Pronomi~,
A
I'aide de cet
illnrUlll~t1t
les fa–
rellites de Jupiter furenr découverts par lui-meme, de
meme que les mooragnes dans la lune, les taches du
fOleil,
&
fa ré vollllioll :lutour de ron ale.
J7oy~z.
T
E–
L E CO PE, SATELL' ITE, LUNE,
TACHES,
&c.
L es opinions de Galilée lui attirerent les cenrures
de I'inquifition de R ome: mais ces cenfures n'onr pas
emp~ché
qu'on ne I'ait regardé comme un des plus
grands génies qui ait paru depuis
lon~-tems.
Ce grand
Iíomme étoit ti ls natorel d'un patriclen de Florence.,
&.
il
!laquit
dal1~
cefte vi)le
en
!
f64 ( 1) . Ayanr oüi
.
.
par-
.. tí,
inrr~r(ripti
Leonis
uxori.
diai
Vincentii . cum
paao
o
<¡oocl
'o
díllu,
Leo
dcbcat uno O1ono fucerr
exp!n(a,
viau) (upr.l(cflptil
.. Vinccntio .
6c
Dominz 10hz.
= ..
Die
f.
}ulii
~J6z.--rc,
100
:lurí lati
01
Dila Julb
&)
ropr-a(crip~i
per yertl3
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prelc:nti
contr!lxcrunc
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': VilJccniiu• . )
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dl
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(u
r3s:lU
la
qa.bcJla
ee.
..A,J!Jli".
Till; Cu',
X
6tre
Galil~e
nlquit
de
ce
mariage
un
an 0lm1.
I
(cln moi.
f '"
,¡uelqllcs joues. En
,'oid
b l'rcave .
A di
11
NovclJlbrc 1693, Pira.
" Fam fede per
me
f r.lncc(cQ
~t:.ria
Orfini Clpprlbno. e Bar..
ti
(cnicre
tlella
Priro.niaJe
..Ji
1'ir~.
COme
al
libro
dei 83ttc6mi
.. {cgnafo con
I.mera
e
deU';annq 1564
lino
all'anno
1,..68 ..... c. 36
lO
in
(~condl
fólCCI:lta N ',
1.11 ap\,arifce
.oín(r3fcrino .
cio~.
• I
Gali.~o
di VíncclUo Gtlilei Fiorrntino. e di
~hdonna
Giali1
.. fu.2
OQl1l1a
fu
b3UetZ3to a di 19
Ferrajo
miUe cinqLlecento
fcO"anta
JI
quanro .
J
,.64 Pif.. e
compare
il
Cn.
¡'oeno del
Sigo
Pompeo
f
.. cM.