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66~

AST

d" nnoient dans

l'

}\flrologie: en falloit-il davantage pour

'<Iégoulcr des gens de bon (ens? :rumies m:igiflrats chaC–

lcrcm-i1s di,'crCes fois ces

fourb't:~ ,

Scneqne 3" 0;[ du gout pou'r

l'

M iroiogie; comme

;1

paro'/r

p~r

quélques cndrciils

de

Ces ouvrages .. Pline le'

N arural ille , da'Js

Con

important ouvrage ; parott n'avoir'

pas ignoré

1'l1ftrunomie

i

il a meme qe:luco,4P contri–

búé auN ptogres de cene fcience, en

ce

qu'i1 fious

a

c6tifcrv é un grand nOlnbte de

fragrr1en~

des

aliaiens

a–

fironortles , SouS

le'

regne de' D omitien ; Agríppa /jt di–

verCes obCervations 3flroilOmiqnes en Bilhyníe , V on trou"

v,e dans les écrits de Plutatque divers pn(fage's qui mar–

quent qu'il

it

'<!roÍ[

pas ignorant dans cene féie'née, M ¿–

I)el~üs

éloi[ anro'nome de p,ofcffi,;m;, il tit fes obfe'r–

Y,!!lions

it

R oine ; P[oloiTiée en faiCoíi grand cas ,

ti

éonl~

1'0f.1

[roiS livres des tigures fphériqucs; que le

~:

M er:

fe'nne a publiés, E nlirt 11 faut enéOTe placer dans ce

tiecl¡: Théon de StiTyrne; déj't

I~ommé;

il éerivit .fur

les diverfes pa[ties des Malhéniatiques ; du no mbre

def~

que'l les ,el!

l'

Aftrono",;e:

L cs f\ nrologues; nommés <\'a"

bard

CI¡,ddlcns ;

&

enfuite'

Mathlmaúeúns ,

¿toietlt fori

~~

vogue dans ,ce tieele a R ome, les Empereurs

&

les

gnitids en faiCoien! be:iu cotip de caS,

c~nrdrln,

quí vivoii

Cou~

lés G o'rdiens ; vers 1'an 238

d~

1:

C . a renfermé' d:lns Con pelit traité

de Die notali,

U?

grand nombre d'obfervations q\!i ne fe trC1Uvent p'oint

ailll!arS :

':\dlitd lítis; qui fut

év~que

de Laodieée ; éompora un

Iraiit

4-

/a

P-tÍrue;

bu

il fait xo)r fon habilcté dans

ce genre

I

Septllne Sevete favorif:! au commeneenienf

d,u. ,rroio.eme lieele les

l'v'!ath~\'i1~ti,iens

Ol!

Atirq logues;

Pl:US

f~r

la tin de ce lieele Dio.e1élien

&

Maidriiien leur

qélelldír~nt

la

pr~\ique

de feu r 3rt : ,

'

Máqobe; Mar.cianus Capclla

&

quclquesátltres, n'o1)t

parl é qu'en palfan,t- ,de

!'

4ftrdnmiie,.

"

Notis avons ,de Firmicus huit livrés Cur

l'Aflronomi.;

niais

cóm ri:l~

iI

dor.noit bp ucoup dans les reveri¡;s des

C hal,déens , fon ou vrage ,!'efl pas fort inlhuéHf : ThéoD

le jet¡ne,

d'A leXa~drie~

tir diverCes obfcrvations,

&

eom–

p'c¡fa un eommelltaíre Cur

UI1

ouvrage de Ptolo mc!e, dont

I~,s

f.1V ans font cas eneore

:!ujour~'hl1i ,

Ir!

ypatia fe di–

II Hli\ua dans la meme' rcíenee, ¡nais il ne nous rdle rien

g'elle , P:iul diAleX:lndrle s;applíqua

:1

la rdenc;e des ho–

roCcopes ,

&

nous ávous fon introd)Jél'ion

a

ceHe Ccience

prelendue ,

Pappu~

en

connu par divers ihgmens qui font r6-

gte((~r

la perte

de

fes ecrits ,

011

p)ace au ffi dans le–

ql1:lmr mc

~ecle

Théodóre Man lius confuI romain

qllí, :!u ,rapport de Chudien, tit un 'ollVrage , qlli

s'en'

perdn , lur ,la

na¡'IfC

dés chofes

&

des allre. ;

&

A–

c:hilles l r,tiu< , rlvni nous avons un c;omlÍ)eijlaire fur les

I1hénomclles

d'

Aratus ,

, ,S)'n étius , evcQue de Proléma'ide, fut dirciple de la

célebre Hypatia, II nous rene de lui un diCcours

a

Preo–

?i!h,

nu

il fait la defcription de fOll arholabe; c'.,toit.

une efpcee de g lobe ee lelle, R ufus F e(llls Avienll , tlt

une paraphrafe en vers he'came¡res des phénomencs d'

A–

ranls, qui en

par¡'ér¡u~

juCqu'a

11

0U

S, ,

corilmentaire

de,

J

1acrobe fur le fonge

d~

ScipíOIl, fait voir qu'il n'é–

tOlt pa ignomllt dans

I'Aftrol1omie"

Capélla, qui fut

proco~Ii:tI;

ecrivit Cur eette feience I'ouyrage q1le n,Dus

connOlITons fous le noni, de

Sotyrjeon,

Proclus L yeius

cet ennemi du Cbril1ianiCme, étoít Cayant dans

l'Aftro~

nomie ,

,eomme plulieurs ouvrages qui nous reflent de

IjJi

~n

font foi,

, Pmi;! .

les ..aflronoines du [ixicme fiecl e il fau! pla–

cer

~oece,

ca: Ces écrits prouvent qu'il s'élOit appli–

qué a cerre fClcnée, T hius ti t des óbfervaiions

a

Arhe–

lJes aú eomnleneemeni

~u

111ellle (iede ' elles om ':té

imprilnées

~our

h

pr~m,iere

fois

ii

París,' eti

164f,

Cur

un manuCcnt de ,la ,blbhotheque du Roí, Les progres

~e

Den)'s, le retl,r

~

cél égard ront eorintls.

Lau~én­

tlUS

de

Pqlladelphle c,ompoCa quelques ouvrages,.,

d'Aftro–

,",orllle

qUI ne Cubtiflent plus, C e \lué CalIioaore a é–

"ri[

efl trop peu

~e

éhore p04r IJ i dónner tang ¡liíflni

les A 11ronomes,

11

en faut dire amani de Simplicius '

fon corhmentáire

rlJ~

le _Iivre d' Ari(lote ,

de Cado ,

hlOn~

ue_pounan! une temmre

d~

cetfe Ceienee,

'

Dans les n eeles

\'11,

&

ViiI.

~OIlS '

trouvons Itidore

de Séville

qui l'

I1ftrbno'1li_

he doit aueune décou\'er–

te , Léontius; habile, dar.s la inée!ladigue , con(lruitit une

(phere en faveur

d

l!n d,e res,alnis,

&

,coinpófa un petít

traité pour lui en

fadli~er

l'uCage : L'on trouve d3ns

les ollvrages du vénc'r.able Bede diverCes choCes rcl:irives

ª

l'Aftronomie ,

Alcuin Con diCciple cultiva autli

~eiie

[cienee ,

oc

porta Charlcinagne, dont

il

avoit été pré–

copteur

l

a

favoriCer les fnaus :

AST

Les autcurs qui oot écrit depuis Connantin juCqu1all

temy de

Charl~11l3gne ,

&

depuis, réduiCoient route leut

érude'

a ce'

qm avo:r rap'port nu ealendríer

&

au com–

puf c'cc1étiafliqu'e , C harlcmugne, Cui'vant le témoigllJge

d' Égilllmd

&

de la pJ6part des hi(loriens, étoit lavQnt

dáns

I'Aftronomie;

íl donM

<Í\lX

mois

&

sux vents les

tloms allemands qoí leur teflo'rrt encore,

a

vec peu de

cnangcment ,

L'alt1balf~de

que lui envoya Aaron Re–

ehid en famcuCe dans

I'hilloir~ ;

a cauCe des préCens

ta–

res dont cll e' étoít aeéompagnée { patmi lerquels on mar–

que une horloge; ou,' Celon d'au(res

j

un planiCphere ,

L'auteur ano'ilymc de la chroníque

d~s

rois francs,

Pepin; Chnrlemagne'

&.

Lo'Uís { cultiva l'

Aftrono",ie,

JI

:1

illCeré plufieurs de fes f?bl'ervations daNs fa chronique,

Une preu ve de

Con

hal¡i1c'té'

&

de fes ptogres, c'eíl:

: qu'il prédjr, une éelipfe de' Jupiler par la lune,

&

qu'il

I'e bfcrva : Sur la lin du dixieme {jec'le on rrouv'e le moj·

ó,e' Gerbert, qt¡i fut éveque

&

c'nCuite pape' fous le nom

de Sylvenre

11.

1I

étoit lavanr dans

l'Aftronordie

&

dans

la méehaníque; ée

q~i

lui anira le

foup~on

de magie ,

JI

tit une' nortoge

,d'un~

conQruftíon merveifleuCe,

&–

ún globe éételle , II.faut placer dans le on¡iemé tieelo

J ean

Camp:l.iiús

de Novarrc; Michel PCellus, fénateur

de Con(lautinbple;

Hermann.us

Contraé!us, moine de

R eÍchenª ul,

&

Guílláume¡ abbé de S , Jaeques de

Wurtz~

bourg , lis ont rbus éem

fu~

l'Aftron,omie,

Dans

la

dou,2ieme tieole Sigebert de GeiTiblours s'anaeha a mar–

<¡uer les tems Celon le cours du foleil

&

de la lune.

I\rhé lard, moine 3nglois, lit un tnrilé de I'allrolabe;

&

~o.bert,

éveque de Lineoln, un autre de la Cphere.

] t;an de Sév ílle frdduitif

l'Alfrtlgan

de I'arabe en la-

tin ,

,

,

¡

,

;

U ne des principales

cauC~s

du peu de progres que

t'

Aftro11omie

a fait peDdanr plulieurs fieeles, fut I'ordre

que dO\1I1a Omar

111.

calife des Sarrafins, de bríller

tous les liv res qui Ce rrouvoient en Orient verS le mi-

I lieu du feptieme I¡eele , L e no mbre de ceux qui Ce trou–

voient

a

A lexandrie étoit immenfe; cependanr eomme

il fallut employer plus de fix mois pour exécurer I'or–

dro du calife, qui achevoit pour tors la conquéle de

la PerCe , les ordres qu'il avoit envoyés ne furellt pas

fi rigou,reufemeut exécutes en Egypte, qu'if n'eehappar

<¡uelques maliuCedts , Enlio l. perfécution que les dif–

férentes feaes qui s'élOieor élevées j>atmi les Maho–

métalls :l,vojenr fuit hatrre tant en Afríque qu'eh Afie.

ayanr

c~lfé

prefqu' entierement, les

m~mes

Arabes ou

Sarrafins reeueillirent bient6t apre. un grand nombre

d'éotíts que les premiers califes Abbaffides tirent tradui–

te d'aprcs les vertions fyriaques ,

&

~DCuite-

du grec eo

leur ,langtie¡ Iá.qticlle el! devcnue depuis ce tems la laD-

gue favallte de tout l'Orlent :

,

0 11

f.~ir

qu'cn général les Arabes ont fort cullivé les

Seienees; c;'e(l par leur moyrn qu'elles

On!

palié aUl"

Européens, L orfqu'ils fe rendirent maatres de l'ECpa–

goe, jls avoienr traduit en Icur taogue les meilleurs ou–

vrag~s,

des G rces , C'efl Cur ces traduaioDS que les Oe–

eidcnraux fe formerent d'ábord quelqu'idée des Ccienees

des

G

cees , lIs s'en tintent a ces tradné!ions jufqu'iI ce

qu'ils culfcnt les

origi~a,ux,

L'Aftronomi_

n'étoit pas

la fcienee la, 1ll0illS eullivée parmi ces peuples, lis ont

écrit un gral\d nombre de liHes fur te fujet; la feule

bibl iofl¡eqJle d'Oxfort en contient plus de

400 ,

dont la

plt'ipnrt fom ineannus aux Cav.ans, modernes , Von n'en '

[eríi pas (urpri,s, fi I'on fait auention que les ealifes eux–

l11émes s'appliquoient a

l'AjJro1iordii

i

&

réeompenCoient

en princes magnIfiques eeux qtii Ce dillinguoiem daos

cene fcience, Le plus illuflre parmi les princes maho–

mét.~os

qui om contribué a perfeéHollnec

l'

Aftrl1l.mie,

hon-reulement par la tmdué!ion des livres grees,

mai~

en~ore

par des obCervations 3flronomiques faites avec

allrant d'exaaítudc que de dépenCe, a élé le cnlife A 1-

mamoun, Ccptieme de la fain ílle des t\bbalIides ; qui

cOl1lmen~a

Con empíre en

BI3 '

ti e!Oit tils de cet Aa–

ron Reohild dont nous avons parlé

3

I'oecatión de Char–

lemagne , On dreiTa fur les obCervarlons qu'il fit faire,

les tables tiflronomiqües qui portent Con nom ,

11

en

lit '

faire d'aim es pour Id mertife de la terre, dans les plai–

nes oe Sínjar OU ,Sennaar; par trois (reres tres-habites

arlronoines " appellés

les rl1fans de

Muja,

Le

dé!~il

de

ces obfervntions . efl rapporté par difrércns auteurs eités

par Golius dans fes Ca,'antes notes fut

l'A/f ragal1

,

n

tamr. lfa de IDUS c6tés Irs meillcurs óu,vrages des GreGs ,

t¡u'il tit tradllire en arabe,

iI

les 6tUdioit avec foin

J'

il

les communiquoit aux favans de ron émpire: jI cut lur–

!Out un

~r:llld

foin de faire traduire les ouvragel de Pro–

lomée . Sous fon regne Beurirent plutieurs favans allro–

nomes;

&

ceux qui font curieux de connoltre

lellrs.ou

-

vra-