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I

AST

ouvrage de nouvelles lables du foleil

&:

de la lune,

&

des Caldlites, qui Cerom ¿'une grande mililé pour les

A lironomcs. EnEn iI a mis

a

la lele un elfai en for–

me

de préface, CUI I'hilloire de l'

Aflronomie moJerne,

ou

il

tl311e du mouvemellt de la lerre, de la ptécef–

/ion des équinoxes, de I'obliquilé de I'écliplique,

&

du

moyen mouvemem de Saturne . M . Ca(fini, aujour–

d'hl1i penfionnaire v¿léraa de l'Académie royale des

Scieuces ,

a

aum publi" des

EllmtnJ d' Aflronomie

ell

deux

~olumes

in-4·.

qui lépoadeut

a

I'éleudue de fes

eonnOllfances ,

& i

la réputalioll qu'il

a

parmi les fa–

vans .

L e cie! pouvant

~Ire

confidélé de deux manieres ,

ou tel qu'¡¡ paro)t

a

la vae fimple, ou tel qu'iI efl COIl–

pl

par I'tfprit,

l'/lflrolfomie

peut fe divifer en deux

parries, la

jj>blrÍt{uc

&

la

tUori'f'te;

l'

/lflronomie

Cphé–

rique etl celIe qui confidere le ciel tel qu'il fe montre

a

nos yeux; on y traite des obfervations communes

d'

/lflronomie,

des cerdes de la Cphere, des mouvemens

des planete., des Iieux des fixes , des parallaxes,

&c.

L'/ljiro/Zomie

théorique el1 celte parrie de

l' Aflrono–

mie

ql1i conlidere la véritable flruaure

&

difpo/iríon

des cieux

&

des COtpS célefles,

&

qui rend raifon de

leurs diJfétens phénomenes.

011

peut diflingucr l'

Aflrol1omie

théorique en deu.

parties: l\lIle ell pour ain li dire purement

aflronomi'f1ie,

&

rend raifon des difrérellles apparences on phénome–

oes qu'on obferve dans le mouvement des corps cé–

lefles; c'ell elle qui enfeigne

a

calculer les éclipfes , a

expliquer les llalions, dircaion.s, réttogradalio'1s des

planetes , les mouvemens apparens des planetes tant

premieres que fecondaires, la théorie des cometes,

&

e.

L'

autre fe propoCe un objet plus élevé

&

plus éten–

du; elle rend la railon phyoque des mouvemens des

corps célelles; détermine les caules qui les font mon–

voir dans leurs orbites,

&

I'aaion qu'elles cxerccn t

,muruelleme11l Ics uoes fur les autres. D efcnrtes eli le

premier qui ait tenté d'expliquer ces diJférentes choCes

:1vec quelque vraiífemblance. New ton qui ell venu de–

p.uis , a fait voir que le fylleme de Deleanes ne pou–

voit s'accorder avec la pltipart des phénomenes,

& Y

en

a

fubltitué un aurre, donr on peut voir I'idée

au mot

PHI L o

S

o PH I E

N E W

T o

N 1

ENNE . On pel1l appel–

ler cette feconde parlie de l'

Aflronomie

théorique;

/lflro–

nomie phyfi'fu"

pour la dillinguer de I'aurte partie qui

efl puremeut géomélrique. D avid Gregori

a

publié un

ouvrage en deux volumcs

in

4·.

qui a pour titre:

EII–

menJ d' A(/:ronomie phyfi'f'u

&

glométri'flte, Aflrono–

mi", pbv.fie,e

&

geomeene", clement". Voyez

les ditré–

rentes parties de l'

Aflronomie

théorique, fous

leJ motJ

S

y

S T

E'~l

E, S o L E

1

L , E T

0 1

L

E S ,

P L '\ NET E ,

TER RE, L UNE, SATELLITE, COMETE,

&c.

00

peut encore divifer l'

/lftronomie

en terrellre

&

en naurique : la premiere a pour objet le ciel , ·en tant

qu'¡¡ eC! conodéré dans un oblervatoire tixe

.&

imm?–

hile fUf la terre ferme: la feconde a pour obJet le clel

vu

d'uo obfervatoire mobile; par exemple, daos un

vailfeau qui fe meut en pleinc mer. M. de M aupertuis ,

aujourd'hui préfident perpéruel de l'Académi¡¡ des Scien–

ces de Bcrlin, a publié

a

Paris

en

1743 un excellent

ouvrage, qui a pour tilre,

Aflronomie naliti,l'lC,

ou

E /émenJ d'Aflronomie,

tant pour un obfervalOire tixe,

que pour un oblervalOire mobile .

L'/lftronomie

-tire bcaucoup de fecours de la G éo–

métric, pour melurer les diflances

&

les mouvemens

tant vrais qu'apparens des cerps célefles; de l' Algebre

pour réfoudre ces memes problemes , lerCqu'í\s font

ITOp compliqués; de la M échanique

&

de l' Algebre,

pour détcrminer les caule, des mouvemens des corps

eélelles; enfin des lm s méchaniques, ponr la conllru–

aion des inllrumens avec telquels on obfervc.

Vvy:z

TRI G

o

No

M

E'T R

1

F.,

G R AVI T

A

T IO N ,

S

E–

CTEUR, QUART DE CE RCL E,

&c.

&

plufieurs

autres arricles, qui feront la preuve de ce, que l'on

avance ici .

( O)

I

AST RONOMIQUE, adj .

aflronomicuJ;

on

cntend par ce mot tout ee qui

a

rapporr

a

l'Aflrono–

mie.

Voyeo:.

As

T R

o

N

o

M 1E.

e

al.ndri"

afl~onomi'f1te .

Voyez

CAL

E N

n R

1E R •

ReureJ a(/:ranomi'flteJ. f/oyez

H

E U R

f. •

Obfervat io,!J a{lronQmi'fueJ. V oyez

o

B S E R

v

A-

TIONS CELES TE S.

Ptolomée nous a confervé, dans fon

A

Imai~(/:e,

les

obCervations

aflronomi'lueJ

des andens, entre lefquelles

eclles d'Hipparque liennent le premier rang.

Voy.

A L–

MAGESTE.

La pi aparr des auvrages ou traités d'Allronomie , qui

T ome l.

AST

6 73

ont été publiés Cous les regnes de

fran~ois

1.

&

de fes

fuccelfeurs, n'étoient que des eXlraits de l'

Almagcfte

de

Ptoloméc, traduit de l'arabe , ou fur les manuCcrits

I

grecs; ceux'ci furent recueillis ,

&

les pafla15es re/litués

dans la belle édiríon de Bale de

1

)38.

Cet ouvrage

renlenne non feulement les hypotheCes , les méthodes

pratiq ues,

&

les théories des anciens , mais encore plu–

lieurs oblervations aflronomiques faites en Orielll

& i

A lexandrie, depuis la 27e annéc de N abomflard, qui

eít le tems de la plus ancienne éc\ipCe qu'on fache

a\'oir élé oblervée a Babylone, jufquc vers l'aQ née

887 ,

qui r¿pood, Jelon nos chronologilles,

a

l'an11ée

140

de I'ere chrérienne. Cet ollvrage avoit élé publié

fous I'empire

d'

Antonin,

&

¡¡ ne relloit guere que ce

livre d'Allronomie qui cut échappé

a

la fureur des har–

bares; les autreS li vres qui s'éloie11t (.IIS doute bien

moins multipliés , avoient été délruits pendant les' ..a–

vages prefque cominuels qui fe firent durant cinq cents

ans dans toutes les pro vinces romaines.

.

L'empire romain ayant fini, comme I'on fait, en

Occident !'an 476 de I'ere chrélieone,

&

les nations

gothiques qui en avoient conquis les provinces, s'y

étant pour lors étab lies, une longue barbarie fuccéda

tout d'un coup aux oecles éclairés de Rome ;

&

cClte

grande ville , de méme que celles de la Gaule, des

Efpagnes

&

de l' Afrique, ayant élé plufieurs fois prife

&

faocagée, les manufcrits furent délruits

&

dimpés,.

&

I'univers rella long·tems dans

la

plus profonde igno–

rance.

Infl. aflr. de

M.

le Monnier.

En

880

le Sarra/in A lbategni fe mit

a

oblervc;r. En

14f7 ,

Regiomontanus Ce liVla

a

la meme occupation

a

Nurembcrg;

J.

Wernerus

&.

Ber. Wallherus fes éle–

ves, continucrent depuis

1475"

jufqn'ell

1)"04:

leurs

oblcrVations réunies parurenr en

1)"44.

Copernic leur

luccéda;

&

a

Copernic le landgrave de Helfe, fecon–

dé de ROlhmao

&

de Byrgius. Tyeho vint enfuite ,

&

fi t

a

Uranibourg des obfervatiolls depuis

Ij8.

jufgu'en

160 1:

toutes celIes qu'on avoi! jufqu'alors, avec la

dereription des inllrumens de Tycho, lont contenue.

dans l'

hifloire du ciel,

publiée en 1672, par les ordre.

de I'empereur Feráinand . Peu 'de tems apres, Hevel iu.

commen~a

une fuite

d'obfrrvationJ,

avee des illllrumens

mieux imaginés

&

mieux faits que ceu x qu'on avoit eus

JuCqu'alors: on peut voir la defcription de ces inllru–

mens dans I'ouvrage qu'iI a donné fous le titre de

M,,–

china c",'efoiJ.

On objeae

a

H evelius d'avoir obfervé,

a

la vue limpie,

&

de n'avoir point

fU

ou voulu pro–

titer des avantages du lélelcope. L e doaeur Hook don–

na • ce fujet, en 1674, des obCervations (ur les inllru–

mens d'Hevelius;

&

il paro)t en iaire treS-peu de cas ,

prélendanr qu'on n'en peut auendrc que peu d'exaélilU–

de. A la Collicitation de

la

Société royale , M . Hal–

ley ti t en

1679

le voyage <;le Dal1t2ik, examina les in–

llrumens d'Hevelius, les approuva,

&

convint que les

obCervatiol1s auxquelles ils avoient fervi, pouvoie111 élre

exaaes.

Jer. Horrox

&

Guill. C rabtrée, deux allronomes an–

glois,

f~

lont fait conno)tre par leurs obCervadons qu'iIs

0 111

poulfées depuis

1635"

jufqu'en

1645".

Flamlleed

Camui, Halley, de la Hire, R oemer

&

Kirch leu;

fuccéderent.

M,

le Monojer tils, de I'académie royale des Scien–

ces,

&

des Sociélés roysles de Londres

&

de Berlin,

a publié en

1 741

UI1

excell ent recueil des meillcures

oblervations

aflronomi'f1ieJ ,

faites par I'a,ad. royale des

Sciences de Paris, depuis fon établilfemenr.

00

n'e11

a encore qu'un volume qui doit elre Cuivi de plufieurs

autres: I'ouvrage

a

pour titre,

HiflQire el/efle;

il ell

dédié au roi,

&

orné d'une préface tres-favante.

Licu aflrQnomi'f1Je d'une Itoile ou d'mre planete;

c'ell la longitude ou le point de I'écliptique auquel el–

le répon", , .en comptant depuis la feaion du BéHer

in

eonfc'f1icntia;

c'efl-a·dire en fuivanr I'ordre nalUrel de.

ligoes .

Voyez

L I E

u ,

L

o

N

G 1

T

U

DE.

A

s

T

R

o No MI

Q

u

ES, nom que quelques auteurs

ont donné aux fmaions fexagéfimales ,

i

caufe de I'u–

fage qu'ils en om fait dans les calculs

aflronomi'flteJ.

Voyez

S

E X

A

r,

E'S

1M

AL.

'I'ab!eJ a.ftronomi'furr. V o)'ez

T,,:

B L

~

S •

Tl1eologte aflronomi'fue,

c'efl le mre d un ouvrage de

M. Derliam, chanoine de W indlor,

&

de la Sociélé

royale de Londres, dans lequel I'auleur fe propole de

démontrcr I'exiflence de Dieu par les phénomenes admi–

rables des corps célefles .

V oycz

T HE'o L o G1E .

( O)

*

A S T R U N O, montagne d'!talie , au royaume

de N aples, pres de Pun ol .

11

y a daos ceue monla–

goe des bains appellés

bagl1i di aftrlt/10,

que quelques

Aa aaa

~éo-