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ARM

, It.

R M E S A L'E'P R E U

v

E ,

ell une euir3/re de 'er

polI, coi1fi(lam en un dcvam

ii

l'épreuve du n¡oufq.uer,

le derrierc

a

l'~preuve

du

pillo!er,

&

\ln pot-en-rete

at¡m

a

l'épreuve d.u moufquet ou du fufil.

1'1

y

:l

aum

des calotes de ehap.eaul de fer de la met))e qu¡llité.

A.

Ji

~

E S

l?

E S PIE

e

E

~

DE '

<;

~

N

Q

l:I ;

ce fom to\l5

le5 inllrlimens

ll~celfaires

ii

Con fervice, c¡ornme

L~

lan–

'!erne, ' qUj

,CerF

~

pc¡r,¡er la

PO\ld~e

dans

l'~íne

de la

pi~ce; le

refo~.1Qir,

qUl en

r3

bO"lte, ou malfe de bOlS

IDontée fur l,lne ¡,ampe', aveC

I~qtiell.e

on foule le fo–

¡sg~

mis fur

13

~oudre',

/le

enCuite fur le b0ulet; I'é–

,touvillon, 'q\li

~(1

ul)e ª,utre QOlte !,llomée fur une

~al1)pe,

&

convcr!c d'UQe peau de I)')o\)tqn, qui rert

ii

net,

,({;qcr

'/le

rafr31en~r ' I,~ pi~ce?

le

dégorgeo.ir

, qui .fert

a

,l1ctfoyer la JUIDlere .,

f.!;'c. Voy.:t

ces dlfféreos IOnru–

meo,s daiJS la

6t

ftg.

iJ.

1" PI.

Vf. d.

/'

Are '!Jilit. V Ol,

', neore

C

H A R

t;;

I!

&

C

4 N

o

N,

Le moruer

3

aulfi

fes

ar'l1eJ, V oya:.

M

q

R T ', E R ,

' .

1).

R

~p:

s

<}

°

u

1;

R A N CE;

c'étoit

un~

efpcee

d~

duel de lix COlltre

(¡ x,

q\)clquefois de pl)]s ou de moins,

prefqnc jamais

~~

l:eul

iI

feul .' Ce duel étoit fait fans

p~rll)il¡¡on,

a?le,i

des

armeJ

offer¡fives

&

défenllves, en–

~re' gcns

de parti

'conirai~e ' o1j

<Je

différeme nation, fans

,¡¡uerelle 'Jui eut

pr~cédé,

mais 'fi:uLement pour faire

parailc de fes forces

&

de fon

~drelfe .

ún héraut

d'ar–

¡no

en álloit ¡¡orter 'le cartel, dallS

l.~quel

étoit mar–

<rué le Jour

&

le Jieu du

rende~·vous,

combiel) de

coups olÍ devoir dOAner,

&

de quelles

ar"1ti

on devoit

fe fe,rvir . L e d.éfi

~ccepté ,

les parties convenoient des

Juges: 01} ne

¡¡ouvoi~

rcmponer I,! I/iaorie qu'en frap–

pal)t fon enncrpi

d~ns l~

ventre ou

da~s

la poitrine;

.!lui

fr~ppoit áu~

aras

~ux cuilf~~ ,

perdoit Ces

ar~ti

&

.f<}~, ~hev~I" ~

éloit b13l1}é par .fes juges; le prix de

la .v¡qolre étott' la lance, la cqlte

d'ar~e

<$:

l'epée du

vamcu, Ce duel fe faiCoit en paix

&

en guerre.

A

la

gucHe, avam ul1e aaio\),

c~en

étoit COIJ)me le prélu,

9::

Di¡

en

¡v~it

quantité d'exemples, tam dans I'oinoi–

re,4

e

S,

l¡OUlS, qu.e daos celle de fes ü¡cceífeurs, Juf–

qu au regne d'H enrl 11.

• A

R

l'

S B

°

U eH ... N • E R E

~;

pn aepelle ain(j !es

,(u~~§

d 0Jlt

fe

.f~r~ent

les chalfeurs des Iles,

&

prinoi–

pªlement

ceu~

de S.aint-IDoiningue. Le canon ell long

de quwe piés

&

demi,

&

toutel:¡ 10l1gueur du fqlil

ea cj'gn virón, cinq piés huit pouces ', 1,a batterie en for–

te" cqlnme eUe ddit crr¡:

ir

des

armeJ

do fatigu,e,

&

le

callbr~

ea d'upe onc.e de baile c'ell-a-dire

áe

.6

a I·a

livre . La Iboguenr de ¡c#te

ar:".

qonr¡e tal)o de force

:uJ

coup, que les boucanlers prétendent que leurs fu–

'(lIs POrtent au'!i Iqin que les canons;

quoiqu~

cc!te

e~p,reffioq nc fOlt pas exaae, il en tJéanmoll1s certam

\jue ces

fulil~

p,Ortellt beaucoup plus lú in que les fufils

ordinaiies .' Ello

' ~ftet

les bQucaniers' fe üeuner¡t alfarés

~e tue~

á trois

ccnt~

pas,

&

de pereer un bCEllf a deux

C~))ts,

//uye:t

B o u c

4

\< I E R •

-

L'aureur anonyme d, la

"1ani<r( de f ortifiar, tir¿.

4ti

mlthodeJ

4"

"':¡evalier' de Ville, du comte d. Fa–

&an,

&

q~

M,

de f7allbal1

,

voudroit que les arlenaux

'fiufient fonrnis de fept a huit

c~nts

fuóls bqllcaniers,

&

m~me

davanta);c fcloq la graodeljr de la place, atin

p'en armer les foldals placés dans

le~

Quvrages les moios

avancés, Les moufquets' bifcayens y feroient aum éga-

1etllen¡ miles.

/7oy~<,

M o u

s

Q

u

E T,

BIs

C

á

y

E N •

A

R M E S

G

o

11 R T

o

I S E

s, fe' diCqit autrt:fois des

"rl1l<J

qu'on <mployoit dallS ¡es tournois : c'etoiem or–

pinairemellt

c\~s

lances fans fer,

&

des épées faos ·tail·

laos

&

Cails pointe,

'

A

Jl,

M

I!

S

~'

F E

u, font celles que 1'011 charge avec

de la pOljdre

&

des balles : comme les canons les

inortiers

,'&

les

autr~s piece~

d'artillerie; les

1IJ0ufq~ets ,

les carailtnes , les plflolcts,

&

m~llJe

les bombes , les

grenailcs, les c;arcafies ,

&

c.

V oye>:.

e

A N

o

!<,

M o

R-

'IER,

4R1:IL~ER!E,

0'(,

'

Pour le rebood ou relfaut des

arme~ ~

f eu, voye:t

RE

no

N D,

.'qy<:t auJ!j

P

g

u :q

R E

~' C

A N

Q

N,

.8

o'u–

LET,' CANÓN,

€!le,

On 'tro,lIve dans tés

M~moires d~

l'

Académie royale

~e

Fapn<e

q 07,

.Te détatl de quelques expériences fai–

¡es par M, camnl avec des

qrl1l<J "reu

différemmcnt

~har~é~s.

p

obferVe

entr'~utres, c~qfes ,

qu'en chargeam

la

pl~ce

avec une nalle plus petlte que fon calibre avec

de la poudre delfus,

&

delfous,

il

fe ralt un bru¡'t vio–

lem, fans que la baile re<;bivc la moindre impulfion

de

l~·

part de 1,\ 'Roudre, 11 pré!elld que c'ea en ccl:\

!lile cO[lfifle

I~

fecret de ceux qui fe difent invulnéra–

l>1~s

ou

ir

I'épreuvc des

4mw

ti

f.u ,

( Q)

t

A

R M E S

(.x~rcicf

des ), Hift. ane.

partie de la

Gymi1~llique ;

les

Ro~ni

l'inventeic!1t pOl1r perfea ion-

ARM

uer l'art milit.ire . Le foldar fe counoit de fes

Ifr,.,o,

&

fe battoit catUre un' nutre fOldat,

QU

contre un po–

teau: les

mcm.bre~

QcveooiCtll ainfi fouples

&

vigou–

~cux ,

le ,fo!dai en acquéroit' de la lég.érclé

&

I'habiru–

de au

t~vall ,

Nos

e~creices

000 le méme but

4

le~

me mcs avantages,

A

R M

~ ~,

( Hift. mod, ) nrma dare,

donner les

ar–

meJ,

Jignitie dans quelqucs anclennes chartres

arme"

'1ue!tf"'"'' ¡:h..'aJi#r.

4rma

d~pon.r!,

I))ettre bas les

armo;

c'étoir une

peine que I'on impotGir autrefois

a

un militaire qui

avoit comq¡is quelque crimc ou fame confidérable. Les

lois ¡j'Henri

J,

le condamnoiem a certe peine, qui

dt

,enCOJe en ufage parmi nous daos la dégradatiol1 de

no–

blcff'e, on I'on brifl! les

armti

du coupable,

Arma ,,!lltare,

éc¡hangcr les

armeJ,

étoit une cérémo–

nie en uc¡.ge pour confirmer une alliance OU amiti':; 01)

,en voit des traces dans l'au¡iquiré, dans l' Lliade, lorf–

que Diqmede

&

GI¡lUcus, apres avoir combattu

I'ut)

contte I'autre, fe jurent amitié,

&'

changen,t de cuiraf–

fe; Diomede donne la Ílenne qui n'¿toit que d'airain

a

Glaucus, qui lui rend en échang e une cuiralfe d'or;

,d'on cll veou le prove'rbe,

Ichal/ge de Diol1..d.,

pour

lignificr un mar.l!hé daos lequel une des, parties a infi–

Iliment plus d'avantage que !'autre,

Armq molllta,

étoiem des

'1rma

blanches fort poin–

tues; Fleta les appell e

arma emolita,

Arma r.verJata, arma renverfleJ ,

émit une cérémo–

nie en ufage, lorfqu'un nomme étoit co nv,incu de trahi–

Ion ou de félunie.//oye;;.

DE'GRAD AT ION.

(G)

A

R M E S

affomptiv eJ, en terme de B /qJon,

fom cel–

les qu'un homrÍJe a droit de prendre

tll

verto de que!–

que belle aaion, En Angleterre un homme qui n'ea

pas genrilhomme de t¡ailfanee,

&

qui n'a poim d'ar–

moirie,

Ii

daus une guérre lég;time il peut faire prifon–

nier un gemilhomme, un pair, ou un prince, acquiert

le droit de porter les

ar,ma

de fon pri[onnier,

&

de

les rranfmeure a fa poflériré: ce qui

ea

fond~

fur ce

principe des lois militaires, que le domaine des chofes

priCes en ¡¡perre légitime palfe au vailiqueur,

( V)

A

R ME S,

ce terme s'empluy¡:, '"

E.fcrim. ,

de la.

manie~e

fuivante: on dir,

tiur ¡:IarJi

lel a,'mn,

c'ell

allonger un coup d'épée entre Jes bras de /'ennemi , ou,

ce qui

ea

la meme chofe, du c6té gauche de fon

épée.

Tir.r hOrJ lel armel,

c'ell a!longer un coup

d'<'pée hors des' biaS de I'ennemi, ou, ce qui efl le

meme, du c6té droit de fon épte .

'Iinr Jur leJ ar–

meJ,

c'efl porter un coup d'ellocade

a

I'ennemi, de–

bors ou daos les

arm'J,

en faifant pafIer la lame de

li'épée par-defl'us fon bras .

Tirer Jou, leJ arma,

c'ea

porter une eHocade

ii

I'ennemi dehors ou dans les

ar–

meJ,

/!n faifant paífer

I~

lame de l'!!pc;e par deDous fon

bras ,

'

A

R M

¡;:

S

qulon applique en or fur les lirres; ces

ar–

"!ti

doivem

~tre gravée~

fUr un morceau de cuivre

fondu, t.lllé en ovale ou en roud; il doir y avoir par

derriere deux queues courtes, d'une force proportionnée

ir

l~

grandeur du morceau, lefquelles queljcS fervent

:l

tenir le carton avec lequel Oll les monte .

Vrly'>:'

PI. lI,

d.

la Reliú", fig,

S.

011

'!Rplique ces

armeJ

des deul[

cf)rés du volume [ur le rnil ieu, par le !Doyen d'une

prelfe ,

P

I"nch.

Il.

fig,

1.

1\

R M E', adJ ,

termc de nlaJan;

il fe dit des on–

glcs des Iions, des griffons, des aigles,

0'c.

comme

3Um des fleches, dom les poimes fom d'aurre couleLir

que le

me.

11 fe dit encore d'un

folda~

&

d'un caya-

Jicr, Co¡ne celui des armes de L itnuanie. •

Brrtr~nd

de la Peroufe

&

C~amoflet,

dont

iI

y a eu

plufieurs préfidens

~u

ftnar de Chambery, d'or au lion

eje Cable,

arm¿,

lampafl"é,

&

couronné de

gueul~s .

A

R M E'

w

guerre, (Marim

)

c'ell-:i-dire

éq~jp€

&

~nné

pour atraquer les vailfeaux ennemis.

Un vailfeau

arml

m oitié en guerre

&

moitié en mar–

ehandife, ell celui 'lui outre l'équipage nc;celfaire pqur

le condllire, a elle".re des <,\fficiers, des foldats , des ar–

q¡es

&

des munitiollS propres pour J'attaque

&

la, dé–

fenfe , La phlpart des vailfeaux marchands qui fOljt des

voyagcs de long cours fom ainu armés , ce qui dimi–

nue oeaucoup le protit.

On ne ReHr srmer un vaiIT:eau en guerre fans com–

mimon de

I'amir~l:

celui qui I'a obtenue ea Qbligé de

,1ft faire enregifirer au greffe de I'qmirauré du lieu ou il

fait fon armement ,"

&

de donner caUlion de la fomme

de

lrOCO

livres, laquelle ell

re~ue

par le ¡Iieutenam de

l'amirauté, en préfence du

procur~ur

du Roi.

ArtÍGlu

I

&

ji

du tít,

9.

du

liv,

IIl.

de I'prdqnnanee

d~

{~ ~Tin(,

4"

moÍJ

d'4QHe

168.1, ' .