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ARM

peut erever le gotier du cheval ,

&

le faire mourír par

la fuite: mais cela arrive fon raremetlt.

l b;d.

/lutrc ar'm(wd pOtlr un eh,val déguúJ;t!.

Prcne"L une

livre de miel ,

&

le faites unl peu chauffer; un demi–

verre de villaigre,

&

un peu de f.1 rine de fromem cuire

~u

four: faires cuire doucement le. tOur dans un pOI de–

vanr le feu : aj06rez-y une canelle rapée,

&

pour dcux

liards de giroRe battu . Quand le tout [era cuit, vous

le ferez prendre au cheval le

mi~ux

que vous pourre·¿.

Comme un cheval peut erre dégouré parce qu'il ea

malade,

&

que li on lailfoi r agir la namre

iI

[eroit en

danger de Ce laiOer auénuer faute de nourriture, on prend

du gruau ou de I'orge mondé qu'on fait bouilJir dans

un pOI Cans beurre, puis on le donne liede au cheval ;

ce qui Cu IDt pour le Coo.tenir dans Con mal,

&

cmp€cher

'lu'íl l1e meure de

f~im .

(17)

*

A R M A N O T

H,

( Glogr,

)

provlnce de l'EcoíT'e

feptentrionale, qui fair pan ie de la province de Ro[s,

entre celles de L ocquabir

&

d~

Murrai .

*

A R M A N S O N

O"

A R M

E

N S O N, riviere

de Fr:mce en Bourgogne , qui a [a Cource au-delfus de

S emur olí elle palfe ,

re~oit

la Brellne, arroCe Tonere,

&

fe jeue dans I'Yonne

a

la gorge d'

/lrmanfon,

pres

d'Auxeere .

A R M A R 1

NT

E, [.

f.

cachrJ', (H;/f. nato bot.)

genre de plante

a

/leurs en roCe, foo.tenues par des ra–

yons en forme de paraCol, compoCées de plulieurs p.éta–

les diCpoCés en rond fuI' un calice qui deviem dans la

fu ite un frui t compoCé de deux

piec~s

faites en demi–

ovale, d'une matiere CpongieuCc;, lilIe dans quelques e(–

peces, qnnelées

&

raboteuCes dans quelques autres: ces

'deux pieces renCerment chacune ulle (emence Cemblable

3

un grain d'orge. Tournef.

Injl.

re;

herb. Voy .

P

L

A

N-

TE.

(J)

,

/1

R M A T A, (Myth.)

Curnom [ous lequel les L a–

cédémoniens nonoroient

V

énus , qu'ils repréCeDtoieor ar–

m ée.

A R M A T E U R

Ott

CA P RE,

(Mar;ne)

on ap–

pelle ain!i le comandam d'un vailfeau qui

ea

armé pour

croiier Cur les bíilimens du pani contraire;

&

c'ea 3Um

le nom (pécieux que prennent les pirates , pour adoucir

celui de

corfaire.

O" appelle aum

armateUrI

les marchands qui afretent

ou équipem un vaifleau, Coit pour la courCe, [oit pour

le commerce .

(2)

A R M A TU RE ,

C. C.

(Fonderie.)

Les Fondeurs

en llames équel1res

&

en grands ouvrages de brouze ,

appellent ain li un alfemblage de difierens morceaux de

fe.,

pour poner le noyau

&

le moule de porée d'un

ouvrage de brOlne . Ceux d'une forme pyramidale n'om

pas beCoiu d'une to ne

""mature

,

paree que la baCe

Coo.–

tiem les panies d'au-deífus qui diminuenr de grolfeur;

q

il CuIDt d'y m eme quelques barres de fer, dans leC–

quelles on paffe d'autres fers plus menus qu'on appelle

lardan"

pour 1ier le noyau avec le moule de porée .

J7.oJ.ez

FO ~D ERIE,

NOYAU, LARDON,

& c.

Quelques fers de

l'<lrmatttr<

[om fai ts pour refler too.–

j ours enfermés dans le bronze, parce qu'ils [erveDt

3

'

donner plus de fol idité

~ux

panies q\Ji porrem le fordeau ;

les autres fom faits

d~

maniere qu'on peu! les retirer

10rCque l'ouvrage

ea

fondu:

&

de-la vient qu'on

les

fait de plulieurs pieces arrachées les unes aux nutres a–

vec des vis , des boulollS

&

des

cl&v ~rres ,

afin de pou–

voir les tourner dans le vuide du bronze lorCqu'on en

6 tc le noyan . 11 faut obCerver en forgeant les fers de

l'

armature,

de leur o9nuer un contour fon coulant,

pour ne pas corrompre les corpuCcul es du fer, ce qui

lui ÓterQit toute Ca force .

Pour mettre en leur place tous les fers de

l'arma–

t1lre,

on commenee par d/!f(lolir la gril le

&

le malli f

qui portoit de!fus, de

fa~on

qu'on puiíT'e alfembler

&

r iver les principaux fers fur la baCe de

l'armature. 17oy.

le/ Planches des fig ures en bron:¡;.e.

J

A

R M

A

T

U RE ,

(m

lI"hiedl .

)

nom géllérique COUS

lequel on comprend toutes les barres, boulons , clés,

étriers

&

autres liens de fee qui Cervent

a

contenir un

alfemblage de charpeme.

*

A R M E, A R M U RE ,

( Gram.) /Irme

fe dit

d~

tout ce 9ui Cert nu [oldat dans

le

compat, [oit pour

:Htaquer, Coa pour

Ce

¡lef~ndre :

armtt"

ne s'entend que

de ce qui Cen

3

l!!

défendr~.

On dit une

armu,"

de

t';te , de cuilfe,

&c.

D om Quichotte prcnd un bamn

a

barbe pour une

arm1trc

de tete ,

&

fai¡ tomber fur

des moulins

3

vent l'efiort de

Ces

armes.

L a mode des

armltre¡

s'ell palfée, mlis

ccll~d~$ armes

ne palfeea poine,

V OJez les Synon. fran.f'

.

4R M ¡:'

O'I SCIEJ).

MJ).lli,{4_tp. Men,úf.Mar'{. )

ARM

outil donl fe fervent les

f

aaeurs de c1avecin, les E–

bénilles , les Menuiliers ,

&c.

ea un feuillet de Ccie

A

e,

tres-millce

&

fon large, denté dans toure Ca longueur.

Cerre lame entre par la plus large de

Ces

extrémités

dans la fC!'te d'une poignée

/1

B

,

plate,

&

percée d'un

rrOu

a,

ou elle ea retenue par deux chevilles de fer,

L e trou

a

Cert

3

pa!fer les doigts pendant que la pal–

me. de la. main appuie

~ur

la partí,:,

D

;

enCone que pOllr

tcmr

e~t

mllrument

.1

laut empolguer la partie

a

B .

V oyez

la fi gure de cene fcíe qui ren

a

féparer les tOU–

ches

&

a plulieurs autres uCages ,

PI. XVIJ.

de L Jlthe–

r;e

1

fig·

2.2..

1\

R M E

les av;ron" ( M arine.)

c'ea un commande–

rnem de mettre les avirons [ur le bord de la chaloupe

tout prets

á

fervir.

( Z )

,

A R

M

E

S,

C.

f.

( Art milita;re.

)

Ce

dit en général de

tout ce qui peut fervir

a

Ce garantir ou cOllvrir des at–

taques de l'enuemi

&

3

le combanre . N icod fait venir

c,e mot d'une phraCe latine,

'1ft&d oper;ant armas ,

par–

ce qu'elles COUVrene les épaules ou les Rancs; maís il

parolt qu' il viem plo.tÓr du latin

arma ,

que Varron dé–

rive ab

""endo , c& 'lttod arceant h.jles .

On croit que

les premieres

ql'mes

étoient de bois ,

&

qu'clle~

(ervoient

uniqllement cOlltre les betes; que N embroth , le premier

tyran , les employa contre les hommes ,

&

que fon fil¡

Belus fur le premier qui fit la guerre ; d'ou, Celon quel–

ques-uns , il a été ilppellé

Beflum .

D iodore de Sicile

croit que Belns ell le meme que M ars, qui drelfa le

premier des (oldats. Selon JoCephe ,

c~

fut

M oyCe

'luí

commen~a

a

anner les troupes avec du fer, on fe Cer–

voi t auparavallr

d'armes

d'airain . Les

armes

Com of–

fenlives ou défenlives; les premieres Cervem 3 arraquer

l'ennemi, les autres a

Ce

cou vrir de Ces coups . Les

armes

"hez les Romains étoiem défenlives ou offenli–

ves; les offenlives étoient principalemenr le trait: il y

en eut de bien des eCpeces, felon les différens ordres

des Coldats, L es Coldats armés

a

la

1

égere s'appelloient

en général

ferentar;;.

L es Vélites qui furent créés en

5'42, celferent quand on donna le droit de bourgeoilie

a tOme l'ltalie: on leur Cubflitua les frondeurs,

[(",di–

tores,

&

les archers ,

j lle1tlfltQres.

L es

armes

d~s

V

é–

lires étoient premierement le Cabre d'ECpagne, commun

a

tous les foldats; ce (abre avoit un excel lente pointe,

&

coupoit des deux cÓtés, enforre que les Coldats pou–

voient fe ("rvir du bout

&

des deus tranchans : du tems

de Polybe ils le ponoient

a

la cuiífe droite. lis avoient

en Cecond lieu fepr javelols ou demi-piques qui avoienr

environ trois piés de longueur, avec une pointe de neuf

doigts. Cerre poime étoit li fi ne , qu'on ne pouvoit

r envoyer le javelot quand il avoít été lancé ,

pa~ce

que

cerre pointe s'émouíT'oit en tombant . lis portOlem un

petit boudier de boís d'un demi-pié de large , couvert

de cuir. L eur caCque étoit une eCpece de chaperon de

peau, appellé

g alea

ou

gale"",

qu'il faut bien dillinguer

des caCques ordinaires, qui étoient de métal ,

&

qU'Oll

appelroit

ca.lfi' :

cerre

Con e

de ca(que étoir alfe;¡.

connu~

che¡ 1es anciens. L es

armes

des piq uier.

&

des autres

Coldats étoient premierement un bouclicr , qu'ils

appel~

loienr

f~1ltum,

différem de celui qu'ils nommoienr

c1)'~

pe1ts;

eelui-ci étoir rond,

&

I'autre oval. La largeur

du bouelier étoir de deux piés

&

demi,

&

Ca longueur

étoit de pres de quatre piés; de

fa~on

qu'un homme.

en Ce courbam un peu, pouvoit facilemem s'en cou–

vrir, paree qu'il étoit fait en' forme de ruile creuCe,

;'1Jbr;cata.

On

f~iCoit

ces boucliers de bois léger

&

pliant.

qu'on couvroit de peau ou de toile peinte . C'el! de

cerre coOtUme de peindre les

armes

que CQnr venues dans

la fuite les armoiries. Le bout de ce boudier étoit garui

de rer, afi o qu'il po.t réliaer plUS facilement,

&

que le

bois ne

Ce

pourrit poine quand on le poCoit aterre.

comme on le faiCoit quelquefois. Au milieu du bou–

el ier il y avoit une boíT'e de fer pour le poner; on

y

attachoit une eourroie. Outre le bouelier, ils aveient

des javclots qu'ils nommoient

1';1.0 ;

c'~toit

l'ar,?,e

pro–

pre des R omains: les uns étOlenr ror¡ds

&

d'une g:of–

[cur

ii

emplir la main : les autres étoient quarrés , ayant

quatre doigts de tour,

&

le bois quarre apudées de 10n–

gueur. Au bout de ce bois étOit un fer

a

crochet qui

faiCoit qu'on ne retiroit ce bois que tres-diffieilemenr:

ce fer avoit ii-peu-pres la meme longueur que le bois .

11 étoit attaché de maniere que la moitié tenoir au bois,

&

que l'autre Cervoit de pointe; enCorre que ce Javeloe

avoit en tout cinq coudées

&

dem ie de longueur; I'/!–

paiíT'eur du ter qui étoit arraehé au bois, étoit d'un doigt

&

demi: ce qui prouve qu'il devoit etre fon pe[ant,

&

devoit pereer tout ce qu'i! arreignoit . On

Ce

fervoie

encore d'autres trairs plus 1égers qui relfembloiem a-peu-

pres

a

des pieux ,

p

lis