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ÁRL

chiffre qui p.roitra

a

I'ouvenure des diI3incs,

&

1'011

mettra I'.iguille des cereles de quotiem, qui répolld

¡¡

l'ouverture des dixaines, fur le chiftre

l.

Si le divifeur

J~4

peut s'llter encore une fois de ce qui paroltr.,

apres

la

premiere foullraéiion . aux ouvertures des mil–

le, des centaines,

&

dex dixaines,

0 0

l'Ótera

&

on

tourntea l'aiguiHe du meme cerele de quotiene fur

~,

&

on continuera jufqu'a I'exhau!lion la plus complete

qu'il fcra poffible; pour cet cffet il faudra ,,:itérer ici

la foullraétion huit fois fitr les trois memes ouvertu–

res; I'ai¡;uillc du cercle du quotient qui répond aux

dixaines, fcra donc fur 8,

&

il ne fe trouvera plus

aux ouverrures que

69,

qui ne peut plus fe divirer par

124;

on mema donc I'aiguille du cerele de quotiem,

qui répond

a

I'ouvenure des unités, fur

0 ,

ce qui mar–

quera que

124

i)té

80

fois de

9989,

iI

relle enlitite

69.

M aniere áe TlJuir' leJ livreJ m fOl<J,

ti

lu f01u

I:n denierJ.

Rédoire les livres en fous, c'ell multiplier

par

20

les livres données;

&

réduire les fous en de–

niers, c'efi multiplier par douze.

Voy.

M

u

L TI P L 1-

CATION.

Convertir leJ fa1tI en livreJ

ti

I..

J denierJ en fOUJ ,

c'efi divirer dans le premier cas par

20,

&

dans le fe–

cond par dome .

Voyez

D

IVI

S

ION .

Convertir les denten en liVrtJ,

c'ea divifer par

1.40.

royez

D

IVl S ION.

11

parut eo

172j

uue :tutre mach;oe

Arithm/ti'l'le,

d'une compofition plus fimple que ceHe de

M .

Pafcal,

&

que ceHes qu'on avoit déJa faires

iI

I'imitation; elle

efi de

M.

de l'Epine;

&

l' Académie a jugé qu'elle

conrenoit plufieurs chofes nou,'el les

&

ingénieurement

penfées . On la trouvera dans le recueil des machines:

on y en yerra encore une autre de

M.

de Boitilfen–

deau, dom l'Académie fait auffi I'éloge. Le principe

de ces machines une fois connu, il y a peu de méri ·

le

ii

les varier: mais iI falloit trouver ce principe; s'iI

falloit s'appercevoir que

(j

I'on fait touroer verricale–

ment de droite

a

gauche un bariJlet chargé de deux

fuites de nomhres placées I'une au-delfus de I'aurre, en

cette forte,

O,

9, 8, 7, 6,

tic.

9,0, 1,2,3 ,

tic.

l'addirion fe fairoir fur la rangée fupérieure

&

la fou–

firaétion fur I'inférieure, précitémenr de la'meme ma–

niere.

*

A R

[Z

A,

(G!og. anc.

ti

mod. )

bourg d'Efpagne

dans l'Arragon, fut les

fronrieres , d~

la vieille Callille ,

&

fur la riv ;ere de Xalon. Les Géographes prérendent

que certe

l/riza

ea

la ville qu'on nommoit ancienne–

mellt

I/rfi

ou

Arcí .

. "A R

K1, (

G!og. )

ville de la Turquie en Europe,

lituée daos la Bofnie,

a

¡'embouchure de la BoCna, dans

la Savc.

*

A R L A N

Z

A, petito riviere d'Efpagne, qui

a

fa

fource

i

Lata, baigne Lerma,

&

fe rend dans l' Arlan–

zon .

• A R L A N

Z

O N, riviere d'Efpagne dans la viell–

Je Cafiille, qui baigne Burgos,

re~oit

l'Arlanza,

&

fe

jette daos le Plzuerga fur les frontieres du royaume de

Léon.

A

R

L E Q U IN,

f.

m.

(Litt!r. )

perfonnage qui

dans la Comédie italienne fait le rÓle de bouffon, pour

divertir le peuple par fes plaifaneeries. N ous I'avons

introduir fur nos théatres,

&

il

Y

joue un des principaux

riMes dans les pieces que

1',011

repréfente fm le théatre

ita\ien.

Quelques-uns prérendent que ce nom dok fon origI–

ne

a

un fameux comédien italien qui vint

ii

París

fou~

le regne d'Henri

Ill.

&

que comme il fréquentoit fa–

rniliarement dans la maifon du

pr~fident

de Harlai qui

l ui avoit accordé fes bonnes graces, fes camarades I'ap–

pclloient par déritiul1 ou par envie

harle'luim,

fe

petit

de t-larlai-;

mais cette hilloire

a

rout l'air d'une fable,

quand on fah attention au caraétere d' Achilles de Har–

lai', qui, auffi-bien que les autres magillrats de ce tems–

)\, ne s'avililloie poiot

ii

recevoir chez lui des baladiljs .

Voyez

C

o

M E'D l E.

(G)

• ARLES,

(Géog. anc .

&

mod . )

ville de Franoe

dans le gouvernement de Provence; elle efi fur le Rho,

Ile.

L ong.

u.

18.

lat.

43. 40. 33.

" A

R L E S ,

(Géog . )

petite ville de france dans le

R ouffillon,

~

fix lieues de Perpignan.

• A R L E

SH

E

M,

ville de Suilfe dans

l'év~ché

de

Bale .

• A R L E U X, petite

&

ancienne ville des Pays-Bas

' dans le Cambrefis

1

fur les confins de la Flandre

&

du

liainaut.

L ong.

1.0.

46.

lat.

j O.

17-

ARM

*

A R L O N, anciellOe ville des Pays-Bas , autre–

fois confidérable

&

peuplée, dans le cornté de hini,

aunexe du duché de L uxembourg.

Long.

23. 20 .

lat.

49· 4)·

*

AR M A

DE,

f. f. (

Hift. modo

) ou

le régimtnt

de

}'

armad.;

c'efi celui qui a droit de garder la princi–

pale porte du palais du roi de Portugal,

&

de .Ioger datls

.Ia ville.

A

R

M A D 1

L LE, animal quadrupede, mieux con–

nu fous le nom de

tato". (/oyez

T!I

T

°

U.

(l)

A

R M A D I L LE,

f. f.

( M atine . )

On appelle ainfi un

cerlaio nombre de vailfeaux de guerre, comme fix ou

huit, depuis vingt-quatre íuCqu'a cinquanre pieces de ca–

non, qui forment une petite florte que le roi d'Efpa–

g ne entretient dans la nouvelle Efpagne pour gurder

la

c6re,

&

emp~cher

que les étrangers n'aillem négocier a–

vee les Efpagnols

&

les Indiens. Certe florte a le pou–

voir de prendre meme tous les vaiffeaux efpagnol.s qu'elle

rencontre a la c6te fans permiffion du roi .

La mer du Sud

a

COQ

armadille,

de meme que cel–

le du Nord; cell'e-ci réfide ordinairement

ii

Carthagene , .

&

I'autre a

ClIlI~o,

qui efi le pare de L ima.

'

A

R M A D 1 L L E S:

c'ell auffi une efpece de petits vaif–

feaux de guerre dont les Efpagnols fe ferv enr dans l' A–

mérique.

(Z)

• A R

M

A G

H,

ville d'Irlande dans la province

d'Ultonie

&

dans le comté d'Armagh; elle efi fur la

riviere de Kalin.

L ong.

10.

46.

lat.

)4.

• A R

M

A G N

lA

C, province de France, avec ti–

t}c de €omté, d'environ

22

lieues de long Cur

16

de

brge, dans le gouvernement de Guienne, bornée

a

1'0-

riem par la Garoune, au fond de la Bigorre

&

le .8éarn ,

ii

I'occident par la Gafcogne particuliere, au feptentrion

par le Condomois

&

l'Agénois: Auch en efi la capi–

tale .

II Y

a le haut

&

le bas

i1rmagnac.

A R M A N D ,

terme ufit! parm; /eJ Mar!chaux,

ell une efpece de bouillie qu'on

f.~it

prendre

a

un cheval

dégouré

&

malade, pour lui donner de l'appétit

&

des

forces : en voici la compolition.

Prenez plein un plat de mie' de pain blanc émiées bien

menu, mouillez- Ia avec du verjus, y mertant trois

Ol!

quatre pincées de fel (au défaut de verjus le vinaigre

pourra fervir),

&

fuffirante quaneiré de miél rofar ou

vio lar, ou

a

le~r

défaut, du miel commun: faites cui–

re certe

p~te

a

petie feu pendant un quart-d'heurc pour

e11

Óter I'humidité fuperflue ,

&

ajolltez-y de la canel–

le en poudre le poids de deuK écus, une dou.aine

&

demie de clous de girofle batrus, une mufcade rapée ,

&

demi-livre de cafIonnade: rcmettez le tour fur un pe–

tit feu,

&

lailIe? cuire

¡¡

feu lene un demi-quarr d'hcu–

re, remuam de [ems en tems avec une fpatule de bois,

pour bien

m~ler

le tour,

&

faire incorporer les aroma–

tes avec le pain

&

le miel; mais il faut peu de feu,

parce que la vertu des drogues s'exhale promptement

par le moindre exd:s de

ch~leur

.

l\

faut avoir un nerf de breuf,

&

mettre tremper

le

gros bout dans I'eau pendant quatre ou cinq heures;

&

apres qu'il. fQ,ra ran:olli de , la forte, le faire rouger au

c.heval, qUI I applama peu-a-peu: ou bien vous I'appla–

tltez avec un marteau ,

&

V

metere. enfuite gros com–

me une noix de

I'armand :

vous ouvrirez d'une main

la bouche du cheval, lui faifant tenir la laugue par quel–

qu'un avec

la

main,

&

la

tete auffi, de peur qu'il ne

la

remue;

&

vous introduirez votre nerf ainfi chugé

le plus avanl qu'il Cera poffible. Des qu'il aura

péné~

tré alfe. avant dans la bouche, il faur lui Ik her la

langue,

&

lui lailfer macher le .nerf de br.euf

&

I"ar–

mand

rout enfernole I'erpace d'un

pater;

vous lui en

remeltre. enfuite jufqu'a cinq ou fix fois,

&

le laiffere.

mallger au bout de trqis heures, pour lui redonner

I'ar–

mand;

&

continuerez de la forre de trois en trois heu–

res .

L'armand

efi urBe

a

tous les chevaux dégou tés

&

malades, pourví\ qu'ils n'ayent point de fievre.

1I

nour–

rir

&

fait revenir I'appétit,

&

ne manque jamais, lorf-

r

qu'oll fourre tout doucement le nerf juCqu'au food du

gofier, de

f.~ire

jetter au-dehors quaotité de flegmes a–

meres

&

billeufes qui caufent le dégout.

11

faut a cha–

que fois qu'on retire le nerf du gofier, le llettoyer

&

I'elfuyer avec du foin . Solleyfel,

Patfait Mar/chal .

L'

armaná

ell bon pour déboucher le gofier d' un che–

val qui aur.oit avalé une plume ou telle autre ordure

femblable,

enfon~ant

par plllfieurs fois le nerf chargé

d'armand

jufqu'au fond . On éprouvera 'que I'ufage de

ce remede ne fait aucune violence

au

cheval,

&

qu'iJ

le nourrir

&

le 'remet en appérit;

m~is

fi le

maré~ha\

a

la main rude,

&

que

le

nerf ne foit pas amoll1, il

peut