ARI
&u
reae,
ce! cndroít de notre Díéiionnaíre rdTecnblc–
,'a
¡.
beaucoup d'aulres, quí ne fOn! deaíne!s qu':\ ceux
qui ont quelquc habitude de s'appliquer.
Les paníes de la
machi"e aritlm,ltif{ut
fe rdrem–
blant prefque toutes par leur figure, Icur difpofilion
<le
leur jeu, nous avons crú qu'il e!toi¡ inulile de rcpre!fen–
ter la l]lachine emiere: l. portian qu'on en voit
PI.
/l.
od'
/lrithmltif{f",
futlira pour en donoer une juae iMe.
N O P R,
fig .
1.
ca une plaque de cuivre qui forme
la furface fupérieure de la machine. On voil
a
la par–
eie inférícure de celte plaque, une range!e
N O
de cer–
eles
Q., Q.,
.Q., &c. tous mobilcs, amour de leur cell–
tres
Q..
Le premier " 13 droite a dou.e dents ; le fe–
cond en allant de droite " gauche, en a Yingt; & tous
les aUlres en ent dix. Les pieces qu'on
apper~oil
en
S, S,
oS,
&c.
&:
qui s'avancent fur les difques des cer–
€Ies mobiles
R, R, R,
&c. fOn! des étochios ou ar–
r':ts qu'on appelle
potm&C1.
Ces e!tochios fom fi xes &
Irnmobiles; ils ne pofent point Cur les cereles qui Ce peu–
"cnt mouyoir librement Cous lcurs pointes; ils ne Cer–
vent qu'¡¡ arréter un aylet, qu'on appelle
dire8wr,
qu'on tient
a
la maio, & dont on place la p"inte en–
tre les dents des cerc1es mobiles
Q.,
.Q., .Q., &c. pour
les faire tourner ' d.115
13
direélion 6, S', 4, 3,
&&.
quand on Ce fert de la machine .
JI
ell e!vidcnt par le nombre des dents des cerdes
mobiles
Q.,
.Q.,
.Q., &c. que le premier
a
droite mar–
que les deniers;
le
fecond en allant de droite
a
gau–
che, les Cous; le troifieme, les
unir~s
de livres: le qua·
trieme, les dixaines; le. cinquieme, les cenraines; le fi·
¡¡ieme, les milIe; le feptÍ<me, les diuincs de .mille;
le huitieme les centaioes de mille: & qlloiqu'il o'y en
ait que huit, on auroit pil, en aggraodirrant la machi–
De, pOllrrer plus 10il1 le nombre -de fes cercles .
La ligne
r
Z en une rangée de trous, a-traYers leC–
quels on
apper~oit
des chiffies . L es chiffres apper,ils
id Com
46309 1. 15'
r.
10
d. mais on yerra par la lui–
te qu'on en peut faire parollre d'autres
a
diCcrétion par
les
m~mes
ouvertmes.
L a bande
P R
ea mobile de bas en haut; on peut
ell la prenallt par fes eltre!mités
R P,
la faire clefcen–
dre fur la raogée des ouvertures
463091.
I
S'.
r.
10.
d.
'lu'elle cou vriroit: mais alors on appercevroit une au–
tre rangée parallde cle chiffres .-travers des trous pla··
ce!s direélement au·derrus des premiers .
La meme bande
P R
porte des petites roues gravées
d{!
plulíeurs chiftres , toutes avec une aiguillc au cemre
¡¡ laquelle la perite roue fert de quadran: chacune
d~
ces roues porte autam de chiffres que les ccrcles mobi–
les
Q.,
.Q., .Q.,
&c. aurquels elles correCpondenr pcrpen–
diculairement . Aillfi
V
1
porre
dou~e
chiffres , ou plil–
lllt a
dou~e
divifioos;
V
2
en a vil1gt;
V
3 en a di. '
J7
4 dix, & ainfi de fuite.
'
A BCD,
fig
2 .
en une tranche verticale de la ma–
chine, faitc Celan uoe des lignes ponélutes
m x, m x,
11<
x,
&c. de la
figur.
l .
n'importe laquefle; car cha–
cune de ces tranenes, comprilc entre deUI paralleles
,,,
x, m x,
conriem lOmes les partíes de la
fig.
2.
ou–
tre quelques autres dont nous ferons mention dans la
Cuite .
1
.Q.
2
rcpré[enre un des cereles mobiles.Q. de
la
fig.
l . ce cerde entralne par Con ale .Q. 3, la roue
;¡
chevi lIes 4, S' . Les chevillcs de la roue 4,
5',
fone
mouvoir la roue 6, 7, la roue 8 , 9, & la roue
10
JI,
qui font tOllles fixé.s Cur un méme a.e. Les che:
vil les de la roue
lO, 11,
eugrennent dans la roue
12"
J3,
&
la fOllt mouvoir,
&
avec elle le barilIet
14 ,
IS'.
Sur le barillet
14,
tí ,
",ém< fig.
2.
foient tracées
I'une au-dcllus de I'autre, dcuI rangées de chiffres de
I~ maoi~re
qu'?n va dire. Si l'on Cuppo[e que ce bao
rlllet
COlt
celul de la tranche des deniers, Coient tra.
cées les deux rangées:
O, I1, 10, 9,
g,
7 , 6,
S',
4, ,l, 2,
I.
JI,
O, 1,2 ,3,4,1' ,6, 7, lS,
9,
JO.
Sí le barill et
14, 1
f, en celui de la tranche des Cous,
foient Iracées les deuX' raogées:
e ,
19, 18,
17,
16, 15', '4, 13, 12,
II ,
10,
19,
O ,
1,
2,
3,
4,
f,
6, 7 .
8,
9,
9,
8,
7,
6,
S',
4, 3, 2,
I .
10,
11, 12,
13 ,14,
1S',
16, 17, 18.
Si le baril1et
14,
r
5'
en celui de la tranche cles unite!s
de livres, Coicm tracéeE les deux rangées;
ARI
0,9,8, 7,6,
S',
4 , 3,
~.
I.
9,0,1,2,3,4,5',6,7,8.
II en évídem
l'.
que c'ea de la range!e inférieure des chi(–
fres tracés fur les barillels, que quelques·uns paroiJJent
a-travers les ou,'errnres de
Is
Iigoe
X
Z, & que ceux
qui paroltroient a-travers ' les ouvenures couvertes de la
bande mobile
P R,
Com de la rangée Cupéricure .
2'.
Qu'en toumant,
fig.
J .
le cercle mobile
Q,
on arrele·
ra fous une des ouvenures de la ligue
X
Z tel chif·
fre que I'on voudra;
&:
que le chiffre retralle'he! de
11
fur
le
barillet des deniers, douncra celui qui lui coro
reCpond daos la rangée Cupe!rieure des deniers ; retran–
che! de
J9
fur le barillet des Cous,
il
donnera celui quí
lui correípond dans la rangée Cupérieure des Cous; re–
tranche! de 9 fur le barillet des unite!s de livres , il don.
nera celui qui lui correfpond dans la rangée fupe!rieure
des unite!s de livres,
&:
ainfi de fuite. 3' · Que pareilIe–
ment celuí de
ht
bande Cupérieure du barillet des de–
oiers, relranche! de
1 [ ,
donnera celui qui luí corre–
fpond dans la range!e iuférieure,
é:;Ic.
La piece
a
b
,
el
e
f
g
h
i
k
1, qu'on entrevoit,
m ¡–
me fig .
2. .
en celle qU'OH appelle
le fautoir.
11
en im–
portant d'en bien confidérer la figure, la polítion,
&
le jeu; car fans une connoi{fance trcs-exaéle de ces lrois
chofes , il ne fam pas eCpére r d'avoir une idée pre!ciCe
de la machioe: aulli avons-nous répélé ceHe piece en
trois figures difteremes.
a
b
&
d
,
f¡.
h
i
"
1,
fig.
2.
en le lautoir, comme DOUS vcnons 'en avenir: ,
2
3
4
5'
6 7
x
Y
']'
Z
'IJ,
l'ea aulli,
fig·
3·
& [
2
3 4
f
6
L
8 9 l'elt encore,
fig·
4·
e CaUloir,
fi/S..
2 .
a deuK anneaux ou portions do
douilles, dans lelquelles parre la ponion
f"
&
g
I
de
I'ale de la roue
a
chevilles 8 9;
il
en mobiie íur cet–
te partie d'axe . Le CaulOir ,
fig .
3. a une concavite! ou
partie e!chancrée 3 4,
5' ;
un coude 7, 8, 9, prari–
que! pour lai{fer paífer les chevilles de la roue 8, 9; deux
anneaux dom on voit un en 9, I'autre en couvert par
une ponion de la roue 6, 7,
a
la partie ínféricure de
l'échancrure 3, 4,
5';
en
2,
une efpcce de cou lifT'e,
dall5 laquelle le cli'1uet
I
el! fufpendu par le tenon
2,
& prem: par un rellore entre les cheviJles de
la
roue
8, 9. Pour qu'on appen;üt ce relIore & fon effet, on
a rompu,
fig.
3. un des cOte!s de la couli{fe en
x,
y ;
12
en le cliquet;
2
le tenon qui le tient Cufpendu;
&
Z
'IJ
Je rerror! qui appuie fur fon talon , & poulfe COI1
cxtrémilé entre les chevilles de la roue 8, 9.
Ce q:li précede 'bien entendu , nous pouvons palIer
nu jeu de la machine . Soit
figure
2.
le cercle mobile
1
.Q.
2.,
mil dans la direélion ,
Q
2,
la roue
a
che–
.villes 4, S', Cera mile,
&
la roue
a
chevilIes 6, 7;
&
fig.
3· la roue
V III, IX;
car c'ea la meme que
la rOue 8 , 9, de
lafig.
2.
Ceue roue
VIII, IX,
Ce–
ra lIIi1e dans la
dir~étion
V II
1,
VII
1,
IX, IX .
La
premiere de fes deux chevillcs
r, s,
emrera dans l'é–
chancrure du famoir; le Cautoir cominnera d'etre e!leve!
:\ l'aide de la feconde cheville
R S.
D ans ce
mouve~
mem l'extrémile!
1
du diquet Cera elltrainée;
&
fe lrou–
vant
a
la hauteur de l'entre-deux de deux chevilles im·
médiatemem CupéTieur
a
celui Ol! elle éroit, elle y fera
pourrée par le relIort . Mais la machioe ell conaruíre
de maniere que ce premier échappemem n'en pas plü–
t6t fait, qu'il s'en fai t un autre , celui de la feconde
cheville
R S
de dc{fous la partie 3, 4, du Cauroir : ce
feconcl échappement lairre le Cauroir abandonné
ii
lui–
meme; le poids de fa parrie 4 S' 6 7 8 9 , rait agir I'ex·
trémilé
1
du diquet COlltre la cheville de la roue 8, 7
Cur laquelle elle víent de s'appuyer par le premier
e!~
chappement; fait
tour~er
la roue 8, 9 , dans le Cells 8,
8 , 9 , 9,
&
par conCcqueot auffi dans le mt'me Ceos la
roue
10,
1' ,
tI,
&
la roue
12 ,
13,
en fens comrai-·
re, ou dans la direétion
13 , 13, 12;
& dans le
m~me feos que la roue r
2, 13,
le barillet
14,
1
S' . 1\1 ais
telle en encore la conllruétion de la machíne que, quand
par le Cecond échappement, celuí de la chcville
R S
de
ddrous
la
partíe 3, 4, du Camoir , ce Cautoir
Ce
ttOu ve
abandonné á lui-mame,
iI
ne peut deCcendre & entral–
ner la roue 8, 9, que d'uoe eertaine quaotité détermi·
née. Quand il ea defcendu de cene quancilé, la par–
tic ']'
figllr.
2 .
de la couli{fe rencontre l'étochio
r
qui
l'arr"le .
M aintenant
¡¡
l'on fu ppoee
l'.
que la roue
VIII
IX,
a dou'!.e chevilles , la roue
X, XI
autaO!,
&
l~
roue
XII, XIII
amant encore :
2' .
que
13
rolle 8, 9
a vingt chevil les, la roue
10, 11 ,
vingt , & la roue
12,
13
autant :
3' .
que l'extrémité
T
du fautoir,
figu–
r. 3. rencontre ¡'étochio r préciCémenr quand la ralle
8.9