ARI
dc!terminer
J1~ire
des furflces
&
la folidité des eorps.
ninli que leurs roppom; mais la méthodc des Buxions.
qui el!
l'Ariehmlti'lue
univerfelle des infinis. exécute
tout cela d'une maniere beaucoup plus prompre
&
plus
commode. indépendammeot d'uue infintré d'autres cho–
fes auxquelles la premiere ne fauroit arteindre .
Yoya:.
FLUX I ON ,CALCUL,
&c.
Sur-
l'Arit'hmlei'lT/O
des incommenfurables ou irratio–
Ilels,
'/J0Jez
r
N
e
o
M M
E N
S
U R
A B
LE,
1
R R AT I
0-
!lEL,
&c.
jean de Sacrobofco ou H alifax compofa en
1231,
{c1on Woffius , un trailé
d'AritbmltitJ'/O,
mais ce trairé
:1
toOJours rdlé manufcrir:
&
felon M. I'abbé de Gua,
Paciolo qui a donn" le premier livre d'.'\lgebre , ell
3uffi le premier aoteur
d'Arithmlti'l'/o
qui air été im–
primé.
Yo,yez
ALGEBRE.
(E)
Jufqu'icl nous uous fommes contentés d'expofer en
abregé ce que I'on trouve a-peu-pres dans la plupart
des ouvrages marh¿matiques fur la
fcienc~
des nom–
bres,
&
nous n'avons guere fair que traduire I'anicle
A rithmlti'lTu
rel qu'il [e trouve dans l'Encydopédie
angloiCc: rachons
pr~Centemcnt
d'entrer davantage dans
les principes de certe fcience,
&
d'en donner une idée
plns précife.
N ous remarquerons d'abord que tour oombre , fui–
vant la définilion de M. N cwtOn , n'el! proprement
qu'un rapport. Pour entendre ceci, il flu r remarquer
que tOute grandeur qu'on compare
a
une aUlre, el! ou
plus petite, ou plus grande , ou égale; qu'ainli tOute
grandeur a un certain rapporr avec une autre
a
laquel–
le on In compare, c'el!-:\-dire qu'clle y ell contenue ou
la contient d'une certaine maniere. Ce r3pport OÜ cer–
re maniere de contenir ou d'crre contenu" el! ce qu'on
app~lIe
nombre;
ainli le nO(Ilbre
3
exprime le rapport
d'une grandeur
:l
une aurre plus perite. que I'on prend
pour I'unité,
&
que la plus grande comienr rrois fois:
:In contraire la fraél:ion
!.
exprime le rapport d'un.e cer–
mine grandeur
:l
une plus grande, que I'on prend pour
l'nnité,
&
qui ef! conrenue rrois fois dans cene plus
grande. Tour rela fera expofé plus en détail aux
ar–
ticlo
NOM!lRE, FRACTION,
& c.
L es nombres étam des rapports apper\'us par I'efprir
&
dil!ingués par des lignes particuliers,
l'Arithmlti'l''''
qui
dI
la Ccience des nombres, el! donc I'art de com–
biner eorr'cux ces rapporrs, en fe Cervam pour faire
cene combinaiCon des ligoes memes qui les dil!iuguenr.
D e-l a les quatre principale¡ regles de
l'Arithmlti'llte,
car les différentes combinaifons qu'nn peur faire des
rapports, Ce réduifem ou
iI
examiner I'exces des uns
fur les autres, ou
la
maniere dom i1s Ce contiennenr.
L'addition
&
la foul!raél:ion om le premier ob]e!, puiC–
qu'il ne s'agir quc d'y ajoíhcr ou d'y [ou(!raire des rap- .
porrs' le Cecoud objer ell celui de la mnltiplicarion
&
de la' divifion, puifqu'on
y
détermine de quelle manie–
re
un rapport en comienr un autre. Tour cela fera ex–
pl iqué plus en dérail aux
artitlu
M
u
L T I
P
L
I C A–
TION
&
Dlvl sloN.
11
y a , comme I'nu
r.~ir!
deux forres de rapports,
I'arithmérique
&
le géométrtquc.
Voya.
R
A
P POR T .
L es nombres ne Com propremenr que des rapportS géo–
mérriques ; mais il
,r~mble
que dans les
~eux ~rem¡eres
regles de l'
I1riehm rt''l"e
011
conlidere amhméuquemem
ces rapportS,
&
que aans les d
7
"x
.a~tres
on les con–
lidere géométriquemem. Dans I addltlon de deux nom–
bres (cnr IOUle addirion Ce n:duit proprement
a
ceUe
de deux nombres ), I'un des deux nombres repréfente
l'cxd,s de la Comme fur I'aune nombre. Dans la mul–
riplicarion I'un des deux nombres ell le rapport géomé–
trique du produir
3
l'autre nombre.
Vo)'n.
S
o
M M
¡; ,
PRonu lf .
A l'égard du détail des opéra!ions partieulieres. de
l'
Ifrithmlti'lu"
il dépend de la for!I1e
&
de l'm l!ltu–
lÍon des lignes par
IcCqu~ls ,
011
déh¡¡De
I~s
nombres:
N otre
lI,.ithm/ti'lT/e.,
qm n a que dlx ehl'fres,
Ceroa
forr dilféreme
Ii
elle en av?i,! plus ou mOllls;
&
les
R omaills qui avoieor des. chlflres dltlé:ens de ccux d?lIr
nous nous Cervons, devolcnr auffi aVOlr des
regl.csd
A–
riehmltiqT/e
toures différenres des n6tres . Mals toute
Arithmlti'f'"
fe réduira tOOjours aux qual:e
regl~s
dollt
nous parloÍls, parce que de quclque mamere qu on
d~ligoe ou qu'on écrivc les rapporls, on oe peur ¡amals
les combiner que de quarrc
f~c;:ons,
&
meme, a pro–
prcment parler, de deux mameres
Ceu
lemen~
'.dont cha–
cune peut eLr.e el!vifagée fous deux flces dlflerenres;
On pounolt dlre encore que toures Ics regles de I
A–
rithmlti'lTlc
C~
réduiCenr ou
a
former un tou: pa:. la
réunion de dlftérentes par!ies , comme dans I addltlon
ARI
573
&
la mulriplication, Oll
:l
réfoudre un tour en difieren–
tes parries, ce qui s'exécute par la foufiraél:ion
&
la
divilion. En effer,
la
multiplícalion n'efi qu'une addi–
rion repétée,
&
la divilion n'el! auffi qu'une lo ufira–
él:lon
repét~e
. D'ou
i1
s'enfuit cneore que les regles
primitivcs de
l'Arilhmlti'l'1e
pellvenr :. la rigueur fe ré–
duirc 3 I'addilion
&
3 la foufitaélion. La multiplication
&
la divilion ne fom propremellt que des manieres ab–
resées de faire I'addition d'un méme nombre plufieurs
fOI
:i
lui-meme , ou de Coufiraire plu!ieurs fois un m2-
ine nombre d'lJn autre: aufli
M.
Newton appelle-t-il
les regles de l'Arirhmétiquc,
compofitio
& .
r<jol,,/io a–
rithmetica,
c'el!-3-dirc
compofition,
&
"IJoINtion du
nombreJ.
ARITHME'T I QUE UNI VE RSELLE; e'el! ainfi
que
M.
Newron appelle l'Algebre ou calcul des gran–
deurs en gélll:ral:
&
ce n'el! pas Cans raiCon que cene
dénominalion lúi a ¿ré donnée par
ce
grand homme,
dom le génie égalemenr lumineux
&
profond paroir a–
voir remonré dans toUles les fciences
:i
leurs vrais
principes métaphyliques. En eltet, dans l'
Ifritl mbi'lltc
ordioairc on peut remarquer deux efpeces de
princip~s ;
les premiers fom des regles générales, indépendallles
des fignes par!iculiers par leCquels on exprime le nom–
bres; les autres Com des regles dépendanles de ces me–
mes (ignes,
&
ce Conr celles qu'oll appelk plus parti–
culieremem
r<gl<J de
l'
IIrithméti'l:u ,
Mais les premien
príncipes ne · fom autre choCe que des propriélé.
géné–
r:lles des rappom, qui om líeu de quelq uc malliero
que ces rapportS foiem dérigné : telles fom, par e–
xemple, ces regles;
Ii
on 6 te un nombre d'un antre .
ccr aurre nombre Joinr avec le rene, doir rendre le
premier nombre;
Ii
on diviCe une grandeur par une au–
tre, le quOtiellt mulripl ié par le divifeur, doir rendre
le dividende;
Ii
on mulliplie la Comme de plulieun
nombres par la fomme de plu!ieurs autres . le produir
el! égal
:l
la Comme des produirs de chaque parrie par
toUles les autres,
&c.
D e-J3
iI
s'enfuit d'abord qu'en dérignanr les nombres
par des expreffions générales , .c'el!·ii-dire qui ne déli–
gnent pas plus un nombre qu'un autre, on pourra-for–
mer eertaines regles relatives aux opérations qu'on peur
faire fur les nombres ainl]
dé!i~nés.
Ces reg les fe ré–
duiCenr :\ repréfenrer de la t1]aluere la plus hmple qu'il
el! poffible. le réCul rar d'une
o~
de plu:ieurs
opérarioo~
qu'on peut faire fur les nombres exprimés d'une manie–
re générale;
&
ce
r~fultal
ain li exprimé, ne fera pro–
premenr qu'une opération
arithm"ti'llte
indiquée , opé–
ration qui variera Celon qu'on donnera différenrcs
V:l–
leurs
ariehmltiqueJ
aux quamitGs ljui , dnlls le réfu llac
dont il s'agir, repr¿lcntent des nombres .
Pour mieux faire emendre cene
110ri01l
que nous don–
nons de l' Algebre , parcolJroos-en le quatrc regles or–
dinaires,
&
commenc;ons par I'addition. Elle coolifte ,
comme nous I'avons vO dans
I'artide
A DDI T ION.
a
ajouter enfembl,? a"ec leurs !ignes, fans aucune autre
opéra!iol1,
les
qualltités diffemblables ,
&
a
aJouter les
coefficiens des quamirés
fembl~bles:
par eXtlmple, fi j'ai
a
ajoOter enfemble les deux grandeurs diflemblablt:s
a.
b,
j'écrirai !implemem
a
+
1;;
ce réfu ltar n'el! autre
choCe qu'une maniere d'indiquer que !i on dérigne
iS
par quelque nombre,
&
b
par un autre,
iI
faudra aJoíl–
ter enfemole ces deux nombres; ain li
a
+
b
n'el! que
I'indication d'une addirion
arithmlti'l"e.
dOIJ! le ré ul–
tar fera différem Celon les valeurs numérrques qu'on af–
!ignera
a
a
&.
ii
b.
Je fuppofe préfentemenr qu'on me
propole d'ajourer
f
a
avec
3
a,
je pourrois éerire
f
a
+
3
a,
&
I'opération
arithmlti'lue
feroir indiquéc comme
ci-deffus; mais en examinant
f
a
&
3
a,
je vois que
certe opération peur etre in.diquée d'une maniere plus
limpie: car quelque nombre que
a
repré(ente, il el! évi–
dem que ce no.mbre pris
f
fois, plus ee mcme nombre
pris
3
fois, el! égal au meme nombre pris
8
fois; ainfi
je voi qu'au Iíeu de
f
a
+
3
a
, je puis écrire
8
a,
qui en I'expreffion abregée,
&
qui m'indiqlle une opé–
rarion
arithmt!ti'lue
plus limpIe que De me I'indique
I'expreffion
f
a
+
3
a.
C'el! U-delTus qu'el! fondée la regle générale de I'ad–
dition algébrique, d'ajouter les l;Irandeurs fef!!blables e!l
aJoutanr Icurs coefficiens numénques,
&
écnvant enfUl-
re la partie Iínérale une fois.
.
.
On voi! donc que I'addition alg.'bnque fe rédult
i
exprimer dc la maniere la plus limpIe la fomme ou le
rérultat de plufieurs
nombre~ ex~rin~és .génér~l;menr ,
&
a
n
7
laitler, pour
ai~1i dlr~. ,
a I Anrhménelen que
le molOs de [ravail
a
falre qu
JI
el! polfitole. 1I en el!
de meme de la foullraélion algébrique.
Si
je
veux rt-
traR-