ARI
compora ou publin, dans le dou2ieme
(jede,
ul¡ ou'
vrage beaucoup plus ample de la meme erpcce, que
Faber Stapulel\fis donna en 1480 , avec un commen–
taire.
L'
Aríthm!ti'flu,
telle qu'elle
~n
aujourd'hui, fe di–
'Vire en ditférentes erpeces, comme
th!or"fue
,
prati'fue,
injlrHmenta/e, logarithmi'fl/e, nl/mlr"/.
,Jfécu1tJe,
dl–
.imale, tétraai'fHC, duodl{imale, Iexa/{IJ,male, &c.
L'Arithméti'flle
théorique en la fClence des pro–
priétés
&
des rapports des nombres abnraits, avec les
raiCoos
&
les démonftrations des diflcrentes regles.
V.–
Se:¡; N
o
M B RE.
00
trouve une
Arithmhi~11t
théorique dans les feptie–
me, huitieme, neuvieme hv-res d'Euclide. Le moine
llarlaam a auffi donné une théorie des opérations or–
dinaires , tant en entlers qu'cn fraétioos, dam un livre
de
f.~
compofirion intitulé
Logijlica
,
&
publié en latin
par
J
ean Chambers Anglois l'an
1600.
On peut y
3Jouter l'ouvrage Italien de Lucas de Bur¡¡o, mis au
~our
en 1
P 3:
cet auteur y a donné les diflerentes di–
vifions de nombres de Nicomaque
&
leurs propriétés,
conformément
a
la doétrine d'Euclide, avec le
c~l
cul des entiers
&
des fraétions, des extraétions de ra–
cines,
&c.
L'lIrithméti~lIe
pratique en l'art de nombrer ou de
calculer, c'en-n-dire l'art de trouver des nombres par
le moyen de eertains nombres donnés, dont la rela–
tion aux premiers en connue; comme
fi
I'on deman–
doit, par exemple , de détermincr le nombre égal aus
deux nombres donnés, 6,
8.
Le premier corps complet
d'lIriehmlti'fue
pratique
nous
a
été donné en 1H6, par T:maglia,
V
énitien: il
,:onfine en deux livres; le premier contiene l'applica–
tlon de l'
Arithmlti'fue
aux ufages de la vie civile;
&
le fecond, les fondemens ou les principes de l'Alge–
brc . Avant Tanaglia, Stifelius avoit donné quelque
chofe fur cetee matiere en 1
f44.:
on y trouve ditféren–
tes methodes
&
remarques rur les irrationels,
&
c.
( 1)
Nous fupprimons une intinité d'autres aureurs de pu–
re
pratiquc qui fom venus depuis, tels que Gemma
frilius, Metius, Clavius, Ramus,
&c.
M aurolicus, dans fes
Oplif'cula Mnehematica
de I'an–
née 1
f77,
a
joior la théorie
a
la prarique de l'
IIri–
thmlti'flle,
i1
l'a
m~me
perfeéHonnée
il
plufieurs égards:
Heneíchius a falt la meme chofe dans
[cm IIriehmeti–
.,a
perIeaa
de I'année t
609,
ou il a réduit tOures les
démonnrations en forme de fyllogifme; ainfi que Ta–
quet, dans
fa
eneoria
&
¡raxiI Arithm_eiccJ
de I'an–
eée 1704.
(E)
L es ouvrag($ fur
l'lIriehmlti,!lte
font fi communs
parmi oous, qu'il feroir inutile d'en faire le dénom–
bremeO!. Les regles principales de cette fcience fom
expofécs fon clairement dans le premier volume du
cours de Mathématique de M. Camus dans les infti–
tutions de Géométrie de M. de la ChaRelle, dans
1'11-
rithmlti'fue
de l'officier par M. le Blond.
(O)
L'Arithmlti'fue
inftrumenrale erl celle ou les regles
communes s'exécutent par le muyen d'inUrumens ima–
ginés pour calculer avec facilité
&
promptitudc; com–
me
les bhons de Neper
(Voye2(-
N E
PE R. );
l'innru–
ment de M. Sam. Moreland, qui en a publié lui-me–
me
la defcription en 1666; celui de M. L eibnltz dé–
crit dans
l~s
Mifc_lIan. B erolin.
la machine arlthmé–
tique de M. Parcal, dOn! on donnera la defcription
plus bas,
&c.
L'
IIriFhméti'fl!"
logarithmique, qui s'exéeute par les
lables des logamhmes.
Voyez
Lo
G A R
1
T H M E
Ce
qu'il
1:'
a de meillem la-delrus en
l'/!rithmeth" ioga–
t'lthmlra
de. Hen. Brigg, publiée en
~61.4.
On ne dOIr pas oublier les
eablo arithméti'fueJ lmi–
'VerIelles
de Proftapharefe, publiées en 1610 par Her–
wan, moyennane lefquelles la multiplication fe falt aifé–
ment
&
e'4aétement par l'addition
&
la dlvlfion par
la founraé1ion .
'
L es
Chinoi~
ne fe
ferven~
guere de regles dans leurs
calculs; au hcu de cela, Ils fone ufage d'nn lnnru–
ment qui confine en une petite lame longue d'un pié
&
demi, traverrée de dix ou dou"!e fils de fer, ou
font enfilées
d~
petites boqles rondes; en les tirant en.
ARI
í'emble ,
&
les plac;ant enfuite l'un
apr~s
Pautre, fui–
vaIlt certaines eondirions
&
convemions, ils ca1culem
a-peu-pre:s comme nous fai[ons avec des jettOllS, mais
avee tant de facilité
&
de promptitude, qu'ils pcuvent
fuivre une perronne qui lit un Iivre de compte, avec
quelque rapidir¿ qu'elle aille;
&
a
10.
fin l'op¿ration fe
trouve faite: ils
00!
auffi leurs méthodes de la prou–
ver.
Voyez le
P.
le Come,.
Les Indiens calculent
a–
peu-pres de méme avee des eordes chargées de nceuds _
L'
A riehmlti'fl" nllmlrale
en celle qui c:nleigne le cal–
cu
1
des l\Ombres ou des quantirés abnraites dé ligoées.
par des chitfres: on en fait les opérarions avee des
chiffres ordinaires ou arabes.
Voy.
e
A R A C TER E
&
ARABE.
L'Arithmlti'lIU
fpéeieufe en eelle qui
enrei~ne
le
ealcul des quantités défignées par les lemes de \ alpha–
ber .
Vo)'e~
S
P
E'c 1
E U SI!.
Cene
Arithmlti'fue
ea ce
que I'on appelle ordinairement l'
Algebre
ou
IIrithméti–
'fue litelrale.
Voye~
AL GEn RE..
Wallis a joint le calcul numérique
¡¡
l'algébrique,
&
démontré par ce moyeo les regles des fraétions,
des proponions, des extraé1ions de rocines,
&
C.
Wels en a donné un abregé fous le tirre de
Ele–
menta ariehmetic""
en 1698.
L'
Arithmlti,!ue
décimale s'exécute par une fuite de dix
caraéteres , de maniere que la progreffion va de dix en
dix. Telle en notre
Arithmlti'll/c,
ou· 1l0US fairons ura–
ge des dix earaéteres Arabes , o,
1, 2,
3, 4,
f,
6,
7, 8, 9:
apres quoi
DaOS
reeommenc;ous 10 , ti,
11"
&c.
Cene méthode de caleuler n'en pas fon ancienne,
elle étoit totalennem iueonnue aux Grecs
&
aux Ro–
mains. Gerben, qui devint pape dans la [uite fous le
110m de SilveClre
11.
I'iotroduilit en Europe, apres 1'a–
voir rec;ae des Maures d'Efpagne.
11
en fort
vraiír~m
blable que cetre progreffion a pris ron origine des dix
doigts des mains, donr on fairoit ufage dans les calcul,
avanr que I'on cut réduit l'
Arithmlti'll/e
en
art.
Les Miffionnaires de l'Orient nous allarent qu'au–
jourd'hui meme les Indiens fom rres-experts
a
calcu–
ler par leurs doigrs, fans fe fervir de plume ni d'en–
ere.
Voyez les lett. Idif.
&
cllr~etif'cs. AJoate~
a
ce–
la que les naturels du Pérou, qUJ font tous leurs cal–
culs par le ditf¿renr arrangement des grains de mah,
l'emponent beaucoup, tant par ja julleífe que par
la
c/l
érité de leurs comptes, fur quelque Europécn que
ce foir avec !Outes fes regles .
L'Arithmlú'fue
binaire en celle ou l'on n'employe
uniquemcot que deux tigures, ¡'unité ou
1
&
le
o_
Voy'z.
B
t
N A
t
RE.
.
M. Dangicourt nous a donné dans les
Mifcell. Be–
rol. tom.
r.
un
1011~
mémoire fur eette
IIrithmlti'lut!
binaire; il
Y
fair VOlr qu'il en plus airé de dc!couvrir
par ce moyen les lois des
pro~reffions,
qu'en fe [er–
vant de toute aurre m éthode ou l'on feroit ufage d'un
plus grand nombre de caraaeres.
L'//riehmltitl'te
tétraétique en celle ou 1'on n'em–
ploye que les figures 1, 1.,
3,
&
O.
Erhard Weigel
nous a donn¿ un
traie!
de cene
Arithm!ti'l"e;
mais la
binaire
&
la tétraétique ne fOil! guere que de euriofité ,
relati"ement
a
la prHique, puifque l'on peut ex primer
les nombres d'une maniere beaucoup plus abregée par
l'
Arithm'ti,!ue
décimale .
L'
Arithméti'fl"
vulgaire roule fm les eotiers
&
le5
fraétions.
Voyez
E
N TI E R
&
F
R A
e
T ION .
L'
Arithm!ti'fue
fexagéfimale en celle qui procede
par foixalltaiues, ou bien c'eO la doétrine des fraétions
fexagéli males .
V oyez
S
E X
11.
G E'S
t
M AL.
Sam. R eyher
a
inventé une erpece de baguettes fexagénales,
¡¡
l'imi–
tatioll des bholls de Neper, par le moyen defquelles
on fair avec facilité toures les opératioDs de
l'Arithm!–
ei'fue
fexagéfimale.
L'Arithmlti'lue
des infinis en la méthode de trouver
la fomme d'une fuite de nombres dom les rermes rOnt
intinis, ou d'en déterminer les rapportS.
Voyez
1
N F I–
NI,
S
U
t
T E
011
S
E R
lE,
& {.
M . Wallis en le premier qui ait traité
¡¡
fond de cet–
te méthode, ninli qu'il parolt par fes
Opera mathe–
matica,
ou il en fait volr l'ufage en G éométrie pour
dé-
(1 ) L'Italie
peu~
bien vanter des plus anoien.
Se
del pln.
¡u.bile.
\
ma1tres en
:uithm~tique .
En r<!:montant 1 l'an
1340.
nous avons
eü le famculr::
I'ltuJ
d,'Dr~gomdrl.
On
pri~end
que ce P2ul eCle
3Um
eonnoilfance des éqoations :ugébriques .
Mai.
il eA:
coníbnte
que
l'"lgcbre dans
~e
tcma.lin'C:loit ras une (cience nouvelle en Ita–
tie ,
~1Ie.
y
ayqJt
ét~
portie du Levam par
L~onard
fjbonacci de
Pire. On
peUt
confulter (ur
Paut, PhHippe Vil13r..i.
&
Ugolio Ve..
rino qui écrivit que Paul avoit
L,1nt
d'habilit6 dans l'Arithmétiquo
qu'iI faifoit vitement del. C3lculs ave.c de. cenains fienes &.c. Voy_
ez
3Um
le favanr P.
Xlmenes
JHuuc dar1l (on
nairé
dd
~tc,Irf·.
#
"'''11'
G,.,,,,.n,
JI."",i".
VI.
(Q)