ARM
Gsrdes
&
de
tous
les Vie\l'I
'corp~
a.voient' des <lorce–
Jcts,
&
qu'ils
en
porterenr jufqu';\
13
b~taille
de Sedan,
ql1i fut donnée en
16.+
I.
Les piquiers du régiment des
'Gardes-Suilfes en Ont poné jutqu'au retranchement des
piques, fous le I'réc6dem regne .
Hift.
d.
1 .. milir,
Frllllf. p"r
le P . Daniel.
Lés
armes
défennves de la cavalerie fom aujourd'liui
des plall:rons
i
l'épreuve au moins du pill:olel: les or–
ticiers doivent avoir des cuiralfes de méme. A l'égard
des
a,'mel
often tives , elles confill:em da:ns Ull moufque–
ton, deuI pill:olets
&
un fabre. Les dra&ons onl un
mouCquelon
&
un
fabre comme les cavahers; mais ils
n'om qU'Ull pft1:olet
a
I'ars;on de la felle; :\ la plaoe
du Cocond pill:olel, ils ponent une
b~che,
ferpe, ha-_
che, ou autre illll:rument propre
a
ouvrir des palTages.
lIs ne fom poim plalb<n¡nés, artendu qu'ils combattent
quelquefois
i
pié comme I'infamerie.
V.
D R
A
G
o
N,
lis onl de plus une bayonnerte.
Les
armes
de I'iofao–
terie Com le fu 1,1 , la bayonnerte
&:
l'épée. Cetle der–
Diere
arme
en emieremem illUlile aujourd'hui , auendu
que I'illfumcrie
ne
combal que la bayonnerte au boul
du fulil: "" qui fait
que
plutieurs habiles officiers pen–
rem qu'oll devroil l:r fupprimer, de
rn~me
que le fabre.
Ca.. ,
dit
M.
le mar6chal de PuyCegur,
<omm. on
1"1
port.
'"
travtr" dh
t¡1~e
les ¡oldttts, louehellt
a
UIIX
1".;
frlnt
a
Itur droit.
&
a
leur gtnlch.,
ni
¡.
remuallt
.&
e.. ¡t tOllr,.t",t, ih ,'aaro,hent tol1;ollrs. Un hom–
,,1(
¡tul mime
R'
pellt alltr un p.u vitt, '1,,'il nt p6r–
t.
la nlai,.
J
la poiglll. de
¡ ....
Iple, de ptur
,!I<'
elle
'le p4re dalll
[es
j"mb"l,
&
lIe
f.
fa./Je lomb" r;
ti
pl"'l
forte r"ifol!J dans les 'Ombatl, fur-e014t danl del 'boh,
hayel 611 retranch,mtlll,
1.1
foldatl pour tirer Itant
.bligh de :e1lir Itllrl fufi/J d..
J
d<ltx m"inl.
Cet illu Ilre maréchal pr6tend que les COUleaux de
chalTe devroient étre íÍlbll:iwés aux 6p':es,
&
qu'ils Ce–
roiem beaucoup plus uciles dalls les combats,
'0
J'ai ob–
" fervé, di!-il, que quand on Ce joim dans I'aélion le
" Coldal allonge :wec le fufi1 100 coup de bayonnerte,
" &
qu'en le pou{fanl
il
releve Ces
armn;
en fone que
l'
fouvem la bayonnene Ce romp! ou IOmbe . De plus,
t,
quand on eil joint, il arrive ordinairement que la
" 10nguGur des
arma
fait que I'on ne peuc
plu~
s'en
., fervir; aum le foldat en pareil cas Óte+i1 Ca bayon–
" netle du fufil, quand elle y ell encore,
&:
s'en fert
" de la main', ce qu'il ne peut plus faire quand elle
" di
rompue ou IOmbée. S'iI
a
voir un couteau de chaC–
" Ce, cela remédieroil
a
IOUI,
&
il oc feroil pas
o~i" gé
d'61er Ca bayounelte du boul de
Con
fulil; de for–
" te qu'il auroit en
m~me
lems une
arme
longue
&
" une courte
j
relTource qu'il n'a pas avec l'épée, vil
" Ca longueur " ,
Árt de la
Gu.re., par
M .
le maré–
chal de Puyfegur.
A I'égard des
armel
des officiers de I'itúanterie, il
ell: enjoim par une ordonnance du premier Décembre
1710,
aux colonels, lieutenans-colonels
&
capituines de
ce corps, d'avoir des efpoDlons de Cepl
ii
huil piés de
longueur,
&
aux offiders Cubaltetnes d'avoir des fufils
garnis de bayonnenes. Pour les Cergens, ils fOn! armés
de hallebardes de
fix
piés
&
demi eovimn de tongueur,
y compris le fer.
Seloo
M.
de Puyfegur, les fergens
&
les officiers
devroienl erre armés de la meme maniere que les
lbl–
dau.
II
prélend qu'il n'y a aucune bonne raiCon pour
les armer différernmeDl, des qu'i1 efl prouv6 que I'ar-
' memem du
fufil
av€c la bayonnelle
a
douille
di
I'"r–
me
la meilleure
&:
la plns utile pour louces Corles d'a–
élions, Autli voil-on plulieurs, officiers qui dans les com–
bats fe fervem de fufils au lieu d'eCpontons;
&
p~nni
ceux qui fom détaché's pour all'er €n parti
3:
la' ,suerre,
aucun oe
f~
charge de cctle longue
arme,
mals d'un
bon futil avec fa bayonnelle.
Par les allciennes lois d' Angleterre, chaque pafonne
6toit obligée de poner les
armel,
aceplé les juges
&
les eccl éliall:iques . Sous Henri
VIII.
iI
fut exprelfé–
ment ordonllé
a
touces perfonnes d'e¡re inflruils des
Jcur jeunelfe aux
armn
rl,ont
on
fe fervoit alors, qui
étoienr I'arc
&
la fleche.
X X XII l.
lh. viij. Voye;;
ARc.
A R
M
E S, Celon Icor figni6cation
en Droit,
s'enren–
dem de IOut ce qu'un homrne 'prend daos fa main,
é–
t4m cn cOlere, pour jetter
a
quelqu'un ou pour le frap–
per . Car
"rmomm appt/lalio non "bi'lu" ¡,uta
&
gla–
di'l,
&
galeas figniji,ae
,
fed
&
¡"fia
&
lapid".
A
R
M
E S O E PAR
A
O E, c'élOient ce\les dont on
fe Cervoit daos les jolltes
&
dans les tournois .
Voye;;
].011
T
E
&
T
o
U R N
01,
C'élOit ordrnairemem des
lances qui n'éloiem pas ferrées. des épées fans poin-
TO>H~
l.
ARM
te,
&
[ouven! des tpées d'e bois, ou des cannes,de ro–
feau .
P II./J. d'armcl,
c'éloit une (orle de combar en
ufa–
ge parmi les anciens chevaliers,
Voye""
F
L E UR E T .
A R
M E
S, tignifie aulli les
arm<1
nalUrelles, ou les
défenCes des beles, comme les g<iffes, les denrs
&
les
défenfes d'éléphans,
&
les becs des oifeaux .
Voy<%
DENT, ONGLE,
BEC,
&,.
1I Y
a des animaux
qui fom Cuffifammelll en garde contre
IOU~
les dangers
ordinaires, par
leu~
CQuverture nalurelle, ou leur ar–
mure d'écaille, comme les torlues.
Voye;;
E
e
A I L
L
I!,
T
o
R
T U
E. D'aurres qui n'om pas ces annlages, Cont
armés de comes; d'auues., de pointes aigues , c¡¡mrnc
le
porc-épic
&
le hérilrQn ; ¿·aulres CODl armés d'ai–
guillon .
V oya.
AIGUII, LON, CORNE,
&c.
A R
M I!
S, fe diCem 8Uft; au figuré pour la profeffion
de foldal. C'ell: dans ce
Cen~
que I'on dit
Ílr. Iltvl
aux arma. Voye:t
S
O L O A T •
FRATeRN1TE' O'ARMES,
voye:t
FRATE&-
NI
T E'.
LOIs O'ARMES,
'Voye;;
Lo!.
SUS.PENSIOJor O'ARMES,
voy,
SUSPENSION .
N
ous avons cru qu'i1 oc reroit pas hors de propos,
3pres avoir parlé de I'ufage des ' lIrm'l dans la guerre,
¿'ajouter quelques anicles des grdCilnnances de nQS Rois,
fur le pOfl des
armes
peodallt
la
paix .
Á~ti,le
11/_ d, !'ordonll"n« iu Roi, du 1ffOil
¡l'
Aodf
1669.
100erdifoos
a
IOUles perfonnes,
(~ns
diOinélion de
qualité, de tems
ni
de licu, l'uf.1ge des
arm'l
ii
feli
brifées par la crolTe ou par le canon,
&
de cannes
00
bhoos creufés, meme d'cn poner {eus quelquc' prélexle
que ce foil ou que ce puifle "Ire ;
&
a
10m ouvriers
d'en fabriquer
&
fa~onner,.a
peine contre les partlcu–
lier9 de
100
Iivres d'amende, OUlre la confifcation pour
la premiere fois,
&
de punition corporel le pour la Ce–
conde;
&
cODlre les ouvriers • de punilioo corporelle
pour la premiere
foo.
Ártide
IV.
mime ordonnanu,
FaiCOIl! auffi défenfes
a
tourcs perfonoes de cha{ler
a
feu,
&
d'entreF 00 de–
meurer de nuil dans nos
for~ts,
bois
&.
builTons
en
dé–
pendans, ni méme dans les bois des paniculiers, avec
armel
a
feu,
a
peine de
100
Ji
vres,
&
de punilioo cor–
poreIle, s'j[
y
échet.
Artiele
V.
mime ordonlla"".
Pourront
néanrnoin~
nos fUJets de
la
qualilé requife
par
l'es
édits
&
oraoo–
nances, palTant par les grands
cnemin~
des
for~ts
lit
bois, porter des pill:olets
&
aUltes
armel
Don pronh
bées, pour la défenCe
&
confervation
de
leos
per-'
fonne
Are;d, V. d, I'ordo""all« d" Ro;, d. moÍJ d' Á'Dri'
1669.
Défeofes
a
lOÓS payCaos, laboureurs,
&
autres
habilans domicilíés en I'étendue de nos capitaincries
t
d'avoir dans leurs maiCons ni ailleurs, aucnos fufils nI
arquebuCes fimples ni brifées, moufqueton, ni piflolels,
p~lrIcr
oi tirer d'iceux, fous prétenl: de s'cxercer au blans
l1t
aller tirer au prix , s'ils ne fom établi$ par pem1'Íl–
tion du Roi, duemem enregiflrée en ladile capilainerie,
ou
COUi .aulre prétex&e que ce puilfe etre,
a
peine de
confiCcutton
&
alllende;
a
eux enjoinc de poner leCdi–
t~s arM~J ~
feu
~s chate~ux
&
,maifQns ,feigneuriales des
[.teux ou t1s rélldem , es malOs dcCdtls feigneurs ou
leurs concierges, qui en dooneront le rMe au grefte de:
ladile capilainerie,
&
dcmeu(erolll reCponfables. defdiles
armel
a
eux dépoCées,.
Ártide
V l .
",eme
oráo1l"anu· .
Perrnis n6i1nmoins
auxdils habitans domiciliés qui auronr befoio
d'armu
pour la ftlrcté de leurs maiCons, d'avoir des mouCquels
a
meche pOUf la garde d'icelles .
Arthl,
X V.
d, la d¿,taratio..
ti"
Roi, tlu
18
DI–
<embre
1660.
El ne poUHont les gemilshommes Ce fer–
vir
d'arqu~bufes
ou fulils
pou~
la chafle, linon
a
I'égard
de ceux qui om jull:icC'
&
droit de' chalfe , pom s'ell
ferv ir
&
en lirer Cur leurs rerres.
&
autres Cur lefquel–
les ils om droil de chaífer ;
&
a
l'égard de ceux qui
n'ont ledit droit, pourront s'en exercep U:ulement danl<
l'enelos de leurs maifons,
Extraie
ti,
la- dl<larati01l d'/l' R oí-, du
4
D'lumhr~
1679,
Enjoignons pareillement
a
IOUS nos aUlres fujels,
lam pour lefdilS COUleaux.
&
bayonnenes, que pillolel'
de poche ,
que
nous vouloos, elre rompus ,
a
peine de
confifcalion,
&
de
80
Iivr.csparifi& d'amende CODlre
chacun contrevenanl.
Extraie
.1,
!'ordonva"," du R o;
,
du
9
Septembr,
1700.
5a Majené permel néanmoins par les memes
dé–
c1arations
a
10US fes fujets, 10rfqu'i1s feront '1uelqmt
voyage, de poner une timple épée,
ii
la charge de la
qUltler lorfqu'ils [eront arrivés daos les Iieur. on ils. itOnt.
Nnno
Al.-