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S

52

ARI

ilivifa en différentes branches: les pUr!

ArienJ

ÓU

Anl–

",l m5

fu ivoient l'hérélie d' Arius telle qu'elle éroit dans

fa naiffance; OD les nomma

A etteien5

&

E"doxim5,

d' Acace éveque de Cé[arée

&

d'Eudoxe patriarche d' AD–

t ioclte, deux de leurs principaux chefs:

Anomlem,

parce

qu'ils [oiltenoient que les

tils

de Dieu éroir diffembla–

ble

a

[on pere,

~,ó",

..,, ;

Urfaeiem ,

d'Urface éveque de

Tyr, [elon quelqucs-uDs,

&

de Sigedun felon d'autres;

&

Ahien5

&

Eltnomiem,

d'Aérius

&

d'EuDomius .

Les

femi -Arien5

qui vouloient conferver une partie

des dogmes d' Arius,

&

cependant rejener les expreffions

c onfacrées par les onhudoxes pour exprimer la con[ub–

llantialité, au lieu d'

,,,,,,1.,,,,

eonfttbjlantiel,

avoient ima–

giné le terme

¡"" ";"'"

femblable en jt,bjlance.

lis a–

v oiem pour chefs Bafile éveque d' Ancyre, George de

L aodicée, Euflathius de Sebafle,

&

e.

dom les uns te–

noient que le verbe avoit commencé d'ctre, mais a–

vant tous les /iecJes; les autres qu'il avoit éré de toute

élernité ; quoiqu' ils foíltinffem opinihrement qu'

iI

n'é–

toit pas de la meme fubflance que le pere . R ien ne

fut moins conflam que les profeffions de foi des

A- ·

rien5:

i1s chungeoient, ajoíltoient , retraDchoient, pour

.inti dire

ii

chaque inUant, des expreffions . Au conci–

le d'Antioche lenu en

341,

ils en drelferent quatre, ou

co ndamnant Arius en appareDce . ils combanoient réel –

lemcnt la foi du concile de N icée: celle de R imini

n'éroil pas moins caplieu[c: celle de Sirmich approchoit

s fi"ez du fens calholique; mais ils en altérerent tes mots

en tOIUes ehofes,

qui emporroiem implicitement I'unité

de fu blh ncc entre le pere

&

le tils, fe réCervant par–

lii la rdJource de n'admettre qu'une fimilitude de na–

ture: tam de "ariations ne devoient pas erre priCes pour

des caraé1eres de

v

érilé.

( G)

• A

R

I

E N S,

r.

m.

pi

( HijI.

&

Glog.)

peuples d' AI –

lemaglle, dom

Tacit~

fait mention,

&

que quelques-uns

pren nem pour les habil. ns de 1',le d'Arren ou d' Arrée.

A R I E S ,

en la meme choCe que la conllellation du

Béli~r.

Vo )ez

B

E' U E R .

(O)

A

l{

l E

r

TE , Cub. f.

(M"fi'l"e . )

diminutif venu de

I'fratien, lignitie

un petit air;

mais le Cens de ce mot

efl ehangé

~n

F rance,

&

I'on er.rend aujourd'hui par–

Ia

un grand moreeau .ae mufique, d'un mouvemcnt pour

r ordillaire a((e2 gai

&

marqué, qui fe ehame avee des

accompagnemells de Cymphonie: les

ar;etles

[om eom–

mUlJémelll

~n rond~au.

Voyez

A

1 R .

(S)

• A R

I

G N -\ N O,

( Gl og. ane.

&

mo'd.)

ville au–

trefois, mail1tenam village d'ltalie, dans la Tofcane

fUf

la ríviere d'Arno, au territoire de Florence.

'

• A

R I M

A (

l. dltroie

d'),

il el1 dans l'Océan o–

r iental, entre la pelite ¡le de Nangayauma

&

celle de

X imo : il ell ainri nommé

d'Arimn,

ville qui n'en

di

pas éloignée.

*

A

R 1 " A, (

Gl og . mod.)

ville

&.

royaume du Ja–

pon, dans 1'¡le de Ximo.

• A

R l

1VI A

N,

( Glog. fai"t.,)

ville de Galaad,

dans la partie méridionale de la tribu de Manaffé, au–

dela du Jourdain

• ARlM ASP ES,

r.

m. pI.

CHijl. {I/".)

peu–

pIes de SeYlhie, ou pl(lIÓt de la Sarmatie en Euro–

pe, ou ils habilOielll 1' llIgrie ou I'lngermanland, le du–

ché de N ovogorod,

&

celui de Pleskow d'aujourd'

hui.

• A R

I

M

A

T H

1

E,

C

Glog. ane.

&

Jainte.)

vil–

le de la Judée

&

de la tribu d'Ephra"im,

a

dix lieues

de

J

érufalem; 00 I'appelloit autrefois

R amat hittm

[0-

pblm,

&

elle s'appelle aUJourd'hui

R ama , Reml.,

&

R amola.

·- A RIMOA,

( G /og. )

¡le de l'Afie, pres de 'la

nouvelle Guillée, a cÓté de la terre des Papous , entre

celle de M oa

&

de Schouten.

• A R 1N D R A T O,

r.

m. orbre dont le bois pour–

ri rend une Odeur fOrt agréable quand

iI

efl mis au feu :

on le trouve dans 1', le de MadagaCcar' e'eH tout ce

q u'on •nous en apprend : ce n'en efi pa; aUez pour le

CQnnoJtre.

• ARINGIAN, ville de la provinee de Tranfoxa–

ne , appanenaOle a la fogde ou vallée de Samarcand.

• A R]ONA.,yetite

vill~

d'Efpag ne, dans l'An–

daloufie, fur la rlVlere de Fuo , entre Jaen

&

Andu–

xar .

• JI.

R

I

PO,

( G/og.)

fort en Afie, fur la eÓte oe–

cidemale de 1',le de Ceylan ,

!i

I'embouchure de la ri–

viere de Ceronda ; il appartient au x H oll:mdois; o n y

peche des perles.

L ong.

97. H.

lat.

8. 42.

A R 1S A R U M,

( H ijf.

nato bot.)

genre de plante qui

ne dilfere du plé-de-veau

&

de la [erpemaire, que par–

ee que [es tleurs [om en forme de capuchon . Tourne-

ARI

fort,

I njl. f.i herb. Voy.

P

H : -D E-V

~

A

U,

S

E

It

PE N–

TAIRE.(1)

A R I S H,

f.

m

(Commer.)

longue mefure de Per–

fe, qui contiem

3197

pié, d' Angleterre .

Arb"th. p.

32.

AR I ST.AR.QU.E,

r.

m.

C

HijI.

&

L ittlrttt.)

dans

[a

figmficatlon httérale, Ggnifie

ttn bOl1 prince,

ce

mot étam compoCé du grec

"" ~'"

&

. /x;':

mais on le

prelld ordinairement pour un critique éclairé

&

Cevere,

parce qU'UD grammairien nommé

Ariftar'l'"

tit une cri–

tique Colide

&

fenfée des meilleurs POCtes fans en

ex–

cepter H omere . Un

A rijlnr'l"e

fignitie

d~nc

un cen–

fe"r;

&

cette expretlion étoit déj a pafi"ée en proverbe

du tems d'Horace .

Argllet ambiglle dié'lllm, m1ltanda notabit

Fi.t A7I...I$T..A7!,fHVs ,

&c.

A rt. p oil.

Ain fi dans une épigramme Boileau appelle les Jour–

nalilles de Trévoux

Grand5 Arijlar'llles de 'Frlvo"x.

D e ce nom viennem encore les titres de quelques li–

vres de critique

&

d'obCervations fur d'autres ouvrages,

comme

Arijlarchtt5 faca,

qui Com des notes d'HeiD–

fius Cur le N ouveau Teflament,

A rijlarehu5 ttnti- Be"t/–

heianlts

.

ll·

faut encore obCerver que le nom d'

Ari–

jlar'll<e

feul ne fe prend poim en mauvaife part com–

me celui de

2 0il• . Voye2:.

Z

o

i'

LE .

(G)

A R

1

S T O C R A T fE,

r.

f.

C

P oliti'ltte

.) forte de

gouvernement politique adminiflré par un petit nombre

de

g~ns

nobles

&

fuges;

d'"p",

iVJan,

ou

p"iffant,

ou

d'

l plS"'or,

treJ-hon, t;¿J-fort;

&

de

. ,J.-ro"

forct

,

pttÍf–

fance,

puiffance des grands . L es auteurs qlli Ont écrit

[ur la polítique préferem

I'arijloeratie

¡¡

toules les au–

tres formes de gouvernemen t . L a république de Veni[e

&

celle de Genes Com gouvernées par des nob les

ii

l'ex–

clufion du peuple.

11

me [emble que

I'arijloeratie

&:

l'oligarchie ayent beaucoup de rappon enCemble; cepen–

dam

I'oli~archie

n'ell qu'un gouvernement ariflocralíque

vicié , pUlCque dans I'oligarcnie I'adminifiration eontiée

ii

UD petÍr Dombre de perfonnes, fe trouve eomme con–

centrée dans une ou deux qui dominent fur toutes les:

autres.

V oyez

O

L

J

G A R C H 1 E .

(G )

• Quant aux lois relatives a

I'arijlocrttt;e,

on peut

confulter I'exeellem ouvrage de

M.

de Montefquieu _

Voici les principales.

l.

Dans une

arifloeratie

le corps des nobles donnant

les fulfrages, ces fuffrages ne pellvent elre trop [e–

crets.

2 .

L e Cuffrage ne doit point [e donDer par fort; on

n'cn auroil que les inconvéniens .

En

effet 10rCque les

diHinéliol15 quí élevent quelques citoyens au-deUus des

aUlrCS [om une fois établies, quand on feroit choi" par

le Con, on n'en [eroit pas moios odieux : ce n'efi pa,

le magillrat, c'ell le noble qu'on envie.

3.

Quand les nobles [om en grand nombre, il faut

un Cénat qui régle les affaires que le corps des nobl es

ne [amoit décider,

&

qui prépare cclles dom

il

déci–

de; dans ce cas on pem dire que l'

ttriftouati.

ef! en

quelque Corte dans le [énat, la démocratie daDs le co rp9

des nobles ,

&

que le peuple n'ea rien .

4.

Ce

Cera une chofe tres-heureuCe dans

I'nriftoera–

ti.,

fi par quelque voie indireélc o n fait Conir le peu–

pIe de fon anéantÍlfement . Ainli a Genes la banque de

S. Georges, qui efl dirigée par le peuple, lui .donne

une ccrtaine intlucnce dans le gouvernement qui en fait

toutel:a profpérité.

s.

L es [énateurs ne doivent point avoir le droit de

remplacer ceux qui manquent dam le [éuat; c'ea

a

des

cen[eurs

a

nommer les Douveaux fénatellTs, " 1'011 ne

veut perpémer les abus .

6.

La meilleure

arijloertttie

ell celle ou la partie

~Il

peuple qui n'a poim de pan

a

la puilfance efl

fL

~etlte

&

fi pauvrc , que la partie dominante n'a aucun /Oté–

ret

i

I'opprimer .

7.

La plus imparfaire efi celle ou la panie du peu–

pIe qui obéít efi dans l'e[c1avage civil de celle qui com–

mande.

8.

Si dans

l'arijloeratie

le peuple efi vertueux, on

y

joüiru a-pell-presdu bonheur du gouvernement p9pulaire,

&

I'élat dcviendra puilfant.

9.

L'cfprit de modération cfi ce qu'on appclle la

ver–

t"

dans

I'arijlocratie;

il

Y

tient la place de I'égalité

dans I'état populaire.

10. La modellie

&

la fimplicité des manieres font

la force des nobles arillocratiques ,

u .

Si