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)

ARG

vaneer que les glaife. , les

arJ(illeI

&.

[es fables ont

éré for:nés par des fcories

&.

des écumes vitrifiées du

globe terrenre, fur·rout quand on y joint les preuves

ti

priori,

qu'i! a été dans un état de liquéfaaion eau–

[ée par le feu.

Voy~~

Hift. nat. tomo

l.

pago

2.f9.

(1)

(1)

• A R G

1

N E U S E S .- (

G/og. )

petite ville de Gre–

ce,

a

la vue de laquelle les' Arhéniens conduits par

Conon, vainquirent les Lacédémoniens, eommandés

par Callicratidas, qui péri! dans eeue aaion.

*

A R G

1

P P E'E N S, ( m. pI.

(Hij!. )

aDciens

peuples de la Sarmatie, qui,

fi

l'on en eroit Herodo–

te, naiffoient ehauves, avoient le menton large, peu de

ne~,

&. le fon de la voix différent de celui des autres

hommes, ne

vivoi~11t

que de fruits,

&

ne faiCoiem ja–

mais la guerre

3

leurs voifins, qui touchés de reCpea

ponr eux, les prenoient fouvent pour arbitres de Icurs

différends.

A

R G O, ( m. (

Myth. )

nom du vaiffeau célebre

dans les Poetes, qui tranCporta en Colchide l'élite de

la jeuneffe Greque, pour la

eonqu~re

de la roiCon d'or .

V0l'e~

A

R G

o

N A U T E S.

Les Critiques Com partagés fur l'origine de ce nom,

que les uns tirem d'un certain Argus, qui . donna le

deffein de ce navire

&

le eonflruifit; d'autres de Ca vl–

teffe

&

de Ca légéreté par' antiphraCe du grec

-n'",

qu i

tignifie

Ime

&.

pare/fer,x;

ou de Ca figure longue ,

&

du mot

arco,

aOIll les Phéniciens fe Cervoient pour

nommer lellrs vaiffeaux

lon~s.

Quelques-uns l'om fait

venir de la ville

d'ArgoJ

ou i! fut

b~ti;

&

d'autres en–

ñn des Argiens qui le momerent, felon ce diflique cap–

porté par-- Cicéron, L Tufcul.

ArJ(O, 'lrtia Argivi in .tÍ de/dli viri

Veé/;,

pee~bant

pdlem inauratam ari,etiJ.

Ovide appel le ce navire

faeram Argum,

paree que,

felon lui, ce fut Minerve qui

~n

donna le plan

&

qui

préLida

a

fa conftrucrion ;

peut- ~tre

encOre paree que

fa proue étoit formée d'un morceau de bois coupé dans

la foret de Dodone,

&

qui rendoit des orades, ce qui

lui fit aum donner le nom de

l0'lltax .

Voye~

O

R A–

C

LE

&

DODONE . JaCon ayam heureufement achevé

f01\

enrrepriCe, eonCacra

a

Coo retour la navire

Argo

ii

Neptune, ou Celon d'autres

3

Minerve daos I'iflhme de

Corimhe, ou il ne fut pas long- tems fans étre placé

,au ciel

&

changé eo con(letlation. Tous les auteurs

s'accordeut a dire que ce vaiífeall étoit de forme Ion'

gue comme nos galeres,

&

qu'il avoit vingt-cinq

a

tr.ente rames de ch.que c6té. Le Ccholiafle d'Apollo–

DIOS

remarque que ce fur le premier biltiment de certe

forme . Ce qu'atlefle aum Pline apres Philoflephane.

L ongtÍ

nav~

Jafonem pr;mll1n ntJviga1f# PhiloflepbanuJ

aué/or efl . H ij!. nato lib.

l/U .

cap. xxxvj.

Une cir–

eonnance prouve qu'il ne pouvoit pas erre d'un volu–

me bien vane, c'ell que le,

ArgonallteJ

le ponerent fur

l~urs

épaules, depuis le Danube Jufqu'a la mer Adria–

tique. Mais pour diminuer le merveitleux de cette a–

vemure, il en bon de fe reffouvenir de la force pro–

digieufe que les Poetes attribuent aux hommes des tems

héroi\¡ues .

QuaDt aux or3cles qu'on prétcnd que cendoit le na–

vire

Argo ,

M . Pluche daos Con

hij!oire drt eie!

expli–

que ail1fi la choie. " Quand les Colques ou habitaos de

" la Colchide avoient ramané de l'or dans le Phafe ,

" it

falloit rappeller le peuple

a

un travai! plus nécef-

faire, tel qu'étoit celui

d~

filer le Iín

&

de fabriquer

" les. roiles . Oll challgeoit d'affiche: l'

J

lis qui annon–

"

<;Ol~

l'ouverture du travail des roi/es, prenoit dans fa

" mato une navene,

&

prelloit

te

nom d'

ar~onioth

,

" le.travail

d~

nav ettel.

Quand les Grecs qUJ alIoient

" fatre emplette de cordes

OU

de toi/es .dans la Colchi-

de voulo!ent prononcer ce nom, ils diCoient

argo_

"

"~.ltJ,

qUI

dan~

leur langue fignifioit le navire

Argo ,

" S lIs demandOJ\!I1t aux Colques ces que c'étoit quc

" cetle barque dans la main d'llis (car en effet la na–

" vetle des Tifferands a la figure aum ·bien que le nom

d'une barque) les Colques répondoient apparemment

" que celle barqu,: Cervoit

~

régler le peuple; que eha–

" eu.n la.

conCult?~t,

&

qu ell.e apprenoit ce qu'il fal–

" lolt falre • VOlla, aJolite-t-ll, le premier fondement

(1) {'· Argille btanche. qui en: une

crpéce

de

terre

a

(avon .

&

qui oc

teint polnt. eft trcs-propre pOllr

degrailTer les draps de

laine .

&:

tres en ufase dan. les manufaétqres (je Jaine. lI-y-en-a en Torcanc

ARG

" de la rabIe du vaiITeau

Arg.,

qui rendoit des répon.

" Ces a tous ceux qui venoiem le eonfulter ".

Hij!. du.

<Íel, tomo l . pago

327.

(G)

A

R G

o,

le nav;re Argo

ou

t.

vaiJ!eaH du Argo–

naHtu,

fub. m . c'cn ainli que les Allronomes appel–

l~nt u~le conflel/a~j~n

ou

1m

a.oemblage d'leojlu

fixes dans

1

hémlfphere méndlOnal . Ces étoiles fom daos le cata–

logue de PlOlomée au nombre de huit dans celui de

~ycho

au nombre de .onze

i

daos le c;talogue Britan–

mqlle au nombre de VJl1gt-Clllq, avec leurs longitudes,

latitudes , grandeurs

&

C.

(O)

. *

A~GONAUT~S,

(m. pI.

(Mythol. )

c'eO:

atofi qu on appella los

pr~ne.J

GruJ,.

qm emreprirent de

concert d'aller en Colchlde eonquém la toifon d'or,

&

qui s'embarquerem pour eet effet fur le navire

Ar–

go,

d'otl ils tirerent leur nom. On eroit qu'ils étoient

au nombre de cinqmime-deux ou de cinquame quatre,

non eompris les gens qui les accompagnoient. JaCOl1

étoit leur chef,

&

l'on compte parmi les principaux ,

H ercule, Caflor,

&

Pollux, Laerre pere d'UlyO".

Onée pere d'Ajax, Pelée pere d' Achilte, TheCée

&

Con

ami Pirithoüs. lis s'embarquerem au Cap de Magnefie

en Theffalie; ils alterem d'abord

a

L emnos , de-la en

SamOthrace; ils entrerent enCuite dans I'Heltelpont,

&

cÓtoyant

l'

Afie mineure, ils parvinrent par le Pont–

Euxin juCqu'a JEa capitale de la Cotchide; d'oo, apres

avoir enlevé la .toiCon d'or, ils rcvinrem dans leur pa–

trie apres :¡voir Curmollté mil le daogers. Cette expé–

dirion précéda de trente cinq-ans la guerre de Troie ,

felon quel'lues-uns,

&

felon d'autres de quatre-viogts–

dix ans. A l'égard de

l'o~et

qui attlra les

Argonaute$

dans la Colchide, les femiD;lens Com partagés. D)odo–

ce de Sicile ,croit que eeue toiCon d'or tam pr6née,

n'étoit que la peau d'un mouton

qu~

Phrixus avoit ¡m–

molé,

&

qu'oo gardoit tres-foigneuCement, a cauCe

qu'un oracte avoit prédit que le roi Ceroi t tué par ee–

lui qui l'enleveroit . Strabon

&

Junin penCoient que la

fable de certe toiCoo éroit fondée fur ce qu'it

y

avoir

dans la Cotchide des torrens qui rouloient un fable d'or.

qu'on ramaffoit avec des peaux de mouton, ce qui fe

pratique enCOre aujourd'hui vers le Fort-Louis, 00 la

poudre d'or fe recueil le avec de femb lables toifons,

lefquclles quaod elles en

COn!

bien remplies peuvent

etre regardées comme des toifons d'or. Varron

&

P li–

De prétendent que celle Cable tire fon origine des bel–

les laines de ce pays,

&

que le voyage qu'avoient fait

quelques marehands Grecs pour en acheter avoit dooné

Iieu d la fiaion. On pourroit ajouter que comme les

Colques faiCoient un

~[and

commerce de peaux de mar–

te

&

d'aurres pelletenes précieufes, I:e fut

peut-<~tre

la

le motif du voyage des

Argonauta.

Palephate a ima–

giné, on ne fait tur quel fonaement, que fous l'em–

bleme de la toiCon d'or on. avoir voulu parler d'uoe

belle flame d'or que la mere de Pelops avoit fait fai–

re,

&

que Phrixus avoit emporrée avec lui dans la

Colchide. Enfin Suidas croit que eeue toifon éroit un

livre en parchemin, qui aontenoit le fecret de faire de

l'or, digne objet de l'ambirion, ou plut6t de la eupi–

dité non-feulemem des Grecs, mais de toure la terre;

&

cene opinion que Toltius a voulu faire revivee, eft

embraffée par tous les A lchimiíles .

Hij! del Argo".

¡ar M.

/'IIM/

Bannier. M/m. de

/'aead/mi~

da

Be7Ju–

LettreJ tomo

XlI. ( G)

.. A

R

G O N N E (L'),

G /og.

contrée de

Fr~nce,

entre la Meufe, la Mame,

&

l'Aine. Sainte-Meoe–

hould en en la eapitale.

..

A R G O R E U S

0/1

DIE U D U M A R CHE',

(Myth . )

Curnom de Mercure, fo!;s lequel il avoit nne

llatue

a

Phares en Acha'ie. Cette tIatue, dit PauCanias.

rendoit des oractes; etle étoit de marbre, de médio–

ere grandeur, de figure quarrée, debout aterre, fans

pié-d'eflal .

.. A R G O S T O L

1,

(G/og.)

port de Pile de

Céphalonie

l....

vis-a-vis de

l'

Albanie , le meilleur de l'lte.

A R GOl , ( f.

(Jardina~~.)

fe dit de l'extr':–

mité d'une branche morre , qUJ étam

deCa~réable

a

la

vue, demande a étre coupée pres de la tlge.

00

en

voit beaucoup dans les pépinieres fur les arbres greffés

en écunon.

(K)

*

A R G O U D A N, ( m. forte de coton qui fe

cecueitle en dift'éreos endroits de la Chine,

&

dom les

babi-

en graode qnamité dll

coté

de M,nt,·C4r¡.;

dont OA.

re (en

aD~

pour faire

4C5

caiifon.

a

cnire la

forcclaine.

(D)