,/
5S0
ARG
A
R G U M
¡:;
N
1',
argumentrlm,
(
m.
ttrmt á'Aflr.–
.Dm,~;
l'
argumen&
de
la
latitude d'une planele quel–
conque ell ¡'angle quí me[ure la dillanee de ron lien
vrai
a
lon ocend, c'cn-a-dire, la dillance du poim
qu'elle oecDpe daos [on orbite, aD point
011
cene or–
blte CODpe I'orbite terrenre.
Les
degrés de cet angle
fe comptem [DivaDt I'ordre des lignes;
&
le oreDd
dom on preDd la dillanee aD lieu vrai, eít le nreud
afcendaDt. L '
artument
de la latitude s'appelle encore
argumen: de ¿'tnclinai{D11 . Voyez.
1
N eL I N A I SO N •
A rg"m",t menflrue{ de Ja Jatitude
de la lune en
la dtlL,nce du vrai licn de la lune, au vrai líeD du
foleil .
Voyez.
L
I E
u .
C'en par
I'argf/mmt
mennruel
de la latitude, qu'on lrouve la grandeur d'une éclipfe,
c'e{kl-rure, combien il y aura de doigts d'éclipfes de
la JUDe OU du folcil.
Voyez,
E
eL I
P
S E .
A rg"ment de Ja Jongitude menfl.rue/le
de la lune,
ou
argument men/frut7 de Ja Jong,tude,
dans l'Anro–
nomie ancienne, efi un arc de Ion exceDtrique
L
P
( PJanche Aflr. jig.
32. )
iutercepté eOlre fon vrai tieu
L ,
déterminé par une premiere équation ,
&
une ligne
droite
P.Q.,
tirée par le cen tre de I'excentrique
B
pa–
rallélemeOl
a
la ligne mennruelle des aplides. L'
arg"–
m ent annueJ de Ja Jongitude
en réprefeOlé par I'angle
DA
H .
L 'un
&
l'autre ne
[001
plus d'uíage.
A rgummt annueJ de /'apog!.
de la lune, on lim–
.plement
argu'?"tnt annutl.,
daos la
~ouvelle.
Anrono–
m ie
efi la dlnance du !teu du [olell ou !teu de I'a–
pogle de la lune; c'efi-a-dire, l'arc de I'écliptique com–
pris entre ces deux lieux. ( ())
• ARGUN,
( G/og. )
ville de Ruffie,fur la rivie–
re de m€me nom, dans la Tartarie orientale , fron–
t iere de l'empire Ruffien
&
de ¡'empire Chinois.
L ong.
136.
20.
Jat .
49·
30.
• ARGYLE,
(G/og. )
province de l'Ecolfe occiden–
tale, avec titre de duché ; la capitale en Inn€rata.
• ARGT
NNIS,
(Myth.)
fumom de Vénus, [ous
Jequel Agamemnon lui ti t bitir un temple .
ARGYRASPIDES, f. m. pI.
(HijI.
anc.)
foldats
Macédoniens IigDalé¡ par leurs viél:oires,
&
qu' Ale–
lt~ndre
d in iogua en leur donmnt des boucliers d'ar–
gem ; ainli nommés du Grec
"nufO< ,
argene,
&
.ir".)"
lJOluJier .
Selon Q.uinte-Curce,
1;01. 117.
n°.
13.
&
27.
les
Argy rlZ[pida
taifoient le [ecoDd corps de I'armée
d'Aleundre , la phalange M acédonienne étant le pre–
mier. Autant qu'on peut conjeél:urer des paroles de
cet hinorien, les
.IIrl yrafpideJ
n'auroient élé que des
troupes legeres . Mais il efi difficile de concilier ce
fentÍJIlent avec ce que rapporte junin,
Ji01. X I!.
ch.
-vij.
qu'Alexandre ayant pénétré dans les Indes,
&
poulfé [es conquetes JUfqU'3 l'Ocean, voulut pour mo–
nument de fa gloire , que les armes de fes [oldats
&
les hou(J"es de leurs chcvaux, fulfenr garnies de lames
ou de plaques d'argem,
&
qUe de-la elles fulJem ap–
pellées
argyrafpideJ;
ce qui femble intinuer que toutes
les troupes d'Alexandre auroient portIO ce 110m. Ce
qu'il y a de certain, c'en qu'3pres la mort d' Alexan–
cire, [es capitaines qui
p~rt~gerent
entre eux [es
~on
qu€tes, dcherent.'i l'envl d .engager dans
le~r
partt les
Argyra[pideJ,
qUl les
méprt.fan~
ou les trahl(J"ant t(;lUr–
a-tour faifoient palfer la vlél:O\re du cOté du pnnce
~uquel
'i1s s'attachoient . Ce fuit feul prouve que les
./Irgy'ra[pideJ
étoient I'élite de l'armée d'Alexandre.
(G)
ARGYROCOME, adj. en le nom que cerrains
:auteurs donnem
a
une comete de cou leur arllemine,
qui difiere treS-peu de I'hélioeomete, unon qu elle en
d'uue couleur plus brillante,
&
'qu'elle jette alJez d'é–
c lat pour ébloüir les yeux de ceux qui la regardent.
Ce mot
efi
formé dl! Grec
'¡''I'u,,,
J.arf,ent,
&
du mot
L atin,
coma,
chevelure.
Voyez
ti
¡:;
L 10C
°
M E TE .
(O )
A
R
G
1
R O P E'E,
r.
m.
ttrme
ti'
.IIlchimie,
dérivé
des mots Grccs,
_'''11''')
argolt,
&
~Ol{. ,
j e
fah.
A inli
l'argyrople
e(l l'art de faire de I'argem avee un
métal d'un prix inférieur .
Voyez.
A
L
e
H 1M I E
&
A
R–
G E N T.
L 'objet de
l'argyrop/e
&
de la chryfopée en
de faire de l'or
&
de l'argcnt.
Voyez.
T
R
J\
N
S
M U-
tI ) On ne pear. ce me (cmble.
aíTore.n::cnt
dire que
le.
Peres de
l
Rimioi {ou(cri.iffent Qne formale
adenDe.
Pour l';unoof de la pais:
l<
de ¡'unieo iJs
cro.rC'nt deYoir fe
~ffcr
.la
moe
u"{,,J,PAAti,,/is.
mOlí. nc 'crnrent par cela de fe
oppof~r ~
la Foi de Nicéc . La rai...
Ion d'on
c6t~
de ne pu
ufcr
le roOl
.tI"í..
étoit
fpecicllJe
k plaD._
tibie; paree que. comme
ib
jugcre-ftt
iI
n'étoit
pas
cLaru. le.
rain_
te, écritur«.
8c:
de 1'2Drre c6ré
la
Foi des
Peres
de Rimini itoit
aprimte
afee d•• tu rne. 1d. ,
qg'¡b
.' ac:.c:ordoicnt IDúcremeu,
aa
ARG
TATIO N, PIERRE PHILO OPRAl1!:. (
r
• A R G Y R U
T U M
011
A R
(j
IR U -1 U
M •
(g/og. ane.
&.
moti.)
ville de Dalmatic, que quelques
Géographes dlfent etrc le
ovigrad d'auJourd'hui,
&
d:autres notre Obrova1.1.a, qui n'en pas loin de
0 -
vlgrad.
• ARHUS
ou
ARHUSEN ville de D nnemarek
dans le nord jutland, capital
e
du' dioccfe d'Arhus au
bord de la mer Baltique,
a
I'embouchure de la
ri~ic
re de Gude qui la tC3verfe.
L ong.
27. 30.
lat.
f6.
JO.
• .A
R
lA , alni 4ftg;' foJio {unia!o m4Jor .
Jons.
( HijI.
nato bot.)
Cette plante crOlt
d.nsle boi
[or les montagnes, entre les rochcrs . Elle Heurit
e~
Avril . On lui :mribue la vertu d'appaifer la tQUI
&
de fuciliter l'cxpeél:oration.
D aJe.
'
• A R
1
A D N E'E S,
(Mlt.)
f~tes
ioílituées en
¡'honneur d'Ariadne, filie de M inos.
A R 1A N 1S M E,
r.
m.
('Fhlol.
HijI. udl[.)
hé–
rélie d'Arius
&
de fes feél:ateurs.
L'ari.nifm.
en une
héréue :lI1cienne dans l'Eglife . Arius, pretre de l'E–
gli[e d'Alexandrie, en fut l'ameur au commencement
du
I V.
lieele .
11
nioit la confubnantialité , c'en-a di–
re, I'égalité de fubnaoce du Fits avee le Pere dans
la fainte Trinité,
&
prétendoit que le Fils étoit une
créature tirée du néam
&
produite dans le tems .
170-
yez
ANT I-TnINI TAI RES
&
CONSUBSTAN–
T I EL.
Les Ariens convenoient que le F ils €toit le Verbe:
mais i1s [Ol' tenoient que le Verbe n'étoit point élernel.
l is lui accordoicnr [eulement une priorité d'exillence
fur les autres etres créés . lis 3van
y
oient encore que
le Chrifi n'avoit rien de I'homme en lui que le corps,
dans lequel le Verbe s'étoit renfermé, y opérant tout
ce que l'ame fait en nous. A rius aprcs av.oir foGtenu
de vive voix ces erreurs
a
Alexandrie, leS répandit
dans tout l'Oriem par [es écrits,
&
fur-tout par celui
qu'it imitola
7"haJie
.
Voyez
A
P
°
L L I N A I R E
S, T
R I–
N 1 T E' ,
F
1
t.
S,
P
E RE,
&
e .
Cette hérélie fu t anathématifée dans le premier con–
cite de N icée , tenu en 32f. On dit mcme qu'il
y
cut
un ordre de Connantin qui condamnoit :\ mort qui–
conque De bnileroit pas tous les ouvragcs d'Arius qui
lui tomberoienr entre les mains . Mais les foudres Inn–
c€es alors contre elle, ne I'anéantirent pasÓ' elle prit
30
comraire de nouvelles forces,
&
tit en
rient des
progres 3ufli écendus que rapides : fes ravages ne furent
pas li terribles en occident. Un grand nombre d'é–
v~ques
d'Orient étoit déJa tombé dans cene errcur;
ccux d'Occident étoient inclinés par I'aucorilé de l'cm–
pereur Connance,
&
féduits par les propofitions artiti–
cieufes des deux éveques Aricns, Valens
&
U rface ,
qui leur firent entendre que pour rendre la paix a I'E–
glife, it
n'élOi~
quefiion que de facrifier les termes am–
phibologiques IDventés par les Peres du concile de Ni–
cée,
,;,1&,
o~c.v,or. r;'.¡f".~'r,
termes nouveaux, ajoQtoi–
ent-ils , qu' on ne trouvoit poinr dans l'Ecriture,
&
qui fcandalifoient
&
jettoiem en perplexité les efprits
foibles; quelques Oecidentaux eurem done la foible(J"e
de foufcrire
a
une formule Arienne , tandis que les
Arieos a(J"emblés
a
Seleucie,
&
dans un conciliabul e
qu'ils tiorem a N icée , firenr la meme chofe. Par
eette fupercherie, le mondc, dit S. j ér6me , fut étoo"
né de fe trouver tout-i1-coup Arien. Une paix fondée
fu r un mal-entendu, ne pouvoit ¿tre durable. La pHI–
part de ceux qui avoient ligDé la formule de R illlini ,
reconnurent leur faute
&
la réparerent
tI ).
L' Egl ife ne
manqua de d€fenfeurs ni en Orient, ni en Occident;
&
les Ariens malgré leur nombre
&
leurs imrigues ,
virenr la plus grande
&
la plus faine partie des éve–
ques foiltenir généreufemenr la foi de N icée . Les ter–
mes
;ur/..
& ;/"'''''
furent rétablis daos leurs
premier~
droits,
&
les expreflioos ambigues [ous lefquelles I'er–
reur [e cachoit, profcrites. On difput. uo peo plus
long-tems fur le mot
,;..
I • •
vI<:
mais dans Ul) concile
tenu a Alexandrie en
362.,
S. Athanafe accorda le
différend qui ¿toit
a
cet égard entre les Catholiques.
11
parolt que du tems de S. Grégoire de Na'l.ianze ,
les
feos onodo:re
de
la Foi catolique . Fut
done
trap
pe.u
de preau–
tion. oa plUto, trop
de
credulité
celle
de
ce.
Pere,
de ¡'abflenir .
orécircment de ces.
termea.U.qu'ils imient incompaoblet avec l'crreor
d'Arlo.J. lis (ourcrivi.rent une formale en
(~rroe.
tour -
i -
fuh ono–
do:res; (ous ce. termes orcodo:rc• . puirque Don enrierement
préci6 .
¿roit caché le (enJ ariea. .
aDqDcl
pourunt ib oc (e prtterent ao–
cunemcot; c'r{\
ce
qoi
tt.iroeceÍÍ;lIre
reDf
dire:
abrolumeot . que
Jea Pires
(uJdiu (olÚcri
,úc.Otune forma e
arit"nc:..
(N)