hahitans de Canton font trafie avcc eeux de I'tle de
Haynan.
A
R
G O U S
1N,
r.
m.
(Mtrrin• .
)
e'di un bas
officier de galere, qui a foin d'Óter Oll de remettre les
chalnes aux forc;at ,
&
qui veiUe fur eux p ur empe–
cher qu'i1s nc s'échappent.
(Z )
• ARGOW, (L') pays de SlIiífe fur l'Aar, dont
il tire fOil nom .
A R G U
E,
r.
f. machine
a
l'ufage des Tireurs d'or ;
lorfque le lingot qu'on delline aux Fileurs d'or
a
été
fondu, examiné pour le titre,
&
divifé par le forgeur
en trois parties égales, auffi rondes qu'il efl poffible de
le
fuire fur l'enclume; chacune de ces parties va au
laboratoire pour etre palfée
a
l't¡rg"•.
L'effet de
l'ar–
glle
efl de les étirer en un
61
plus rond
&
plus me–
nu, par le moyen d'une
fili~re,
jufqu'a ce qll'el les Coiem
r édulte en une groereur convenable,
&
telle que deux
bommes puilfcnt apres cela les
degroffir. Voy.z
a
/'4.r–
,iele
TI RE R L'O R, ce que c'eO que
d.groffir;
&
Planch.
l .
vign.tt. p
"mi.redu Tireur d'or,
l'argll'
l"epréfelllée, avec des ouvriers qui y travaillent .
1, 2,
efl une folive qui f0l1tiem la partie Cupérieure du mou–
linet ou de l'arbre de
l'argue,
par le moyen d'un cer–
ele de fer
a
pattes
&
3
clavenes ,
3, 4,
qui efl fixé
[ur cette Colivc, d'ou partent deux tenons qui traver–
[cnt les panes du cercle,
&
qui Cont traverCés par les
clavencs.
f
partie inférieure du moulinet , dont le tou–
cillon fe meut dans la piece de bois
6, 7, 8, 9; 8, 9 ;
8, 9; 8, 9
bras du moulinet auxquels fom appliqués des
ouvricrs. Ces ouvriers, en faifant tourner l'arbre du
m oulinet, forcem la corde a s'ellrouler fur cet arbre;
m ais la eorde fix ée par un de fes bOUlS en
a,
&
paC–
[ant fur la poulie ou mouRe
b,
lIe peut s'enrouler rur
l'arbre, f.,ns enrrntller fur la pieee de bois
c,
d,
du
có té de 1'3rbrc, la poulie ou mouOe
b,
qui ne peut
s'apprucher de l'arbre ou du mouliner, rans
~lre
fu!vie
de la renaille "
[a
laquelle elle en aeerochée par
¡'anlleau de fer [
h,
qui p.tre dans un des croifillons
de la poulie en
h,
&
dans lequel parrcnt les branches
croehues de l. renaille en [. La tenaille fu it I'anoeau :
m a!s la renaille tiem par fa partíe dentée
g
le
61
d'ar–
gen¡
1,
qu.i y efl d'aulam plus Cerré, que les branches
de
la tenallle fom plus rirées : mais les branehes de la
rCllaille fom d'autal1l plus lirées , que le fi l a plus de
peine
a
paífer dans les trous de la filiere
l K
placée
dans une des échancrures de la pieee de bOÍ>
m n
o
¡ .
qu'on appelle la tete de
I'argue .
Telle efl la machme
&
le Jeu par lequel on fait paífer luceeíli vemem le ti
1
d'nrgellt par des t"'uS plus petits
&
plus potits de la fi–
Iiere qu'on voir
mi",. Planche , jig.
13.
Jufqu'a ce
<Ju'il foit en ét:lI d'erre
dll{roffi .
A
R
G
U E
R O
Y A
LE (
L')
c'eíl un lieu ou bu–
J"eau publie, ou les O rfévres
&
les Tireurs d'or vonl
faire tirer
&
dégroffir leurs lingors d'or
&
d'argem. Ce
bnreau a ¿Ié ótabli pour conCerver les droits de mar –
que;
&
c'efl
a
m~ mc
fin qu'il a éré défendu aux Or–
févres
&
Tireurs d'or d'avoir daos Icurs maiCons ou
boutiques , ni
argllc
oi autre machine capable de pro:
duire le meme e!let.
*
A
R G
U
E
N
O
N,
(Glog. )
petite riviere de Fran–
ce , en Breragne, qui a Ca· fouree pres du bourg de Ju–
gon,
&
fe décharge daos la mer d,e Bretagne ,.
a
trois.
licues de Saim-M alo .
A R
G
U E
R,
v. aét. c'efl,
en
term. de Tireur d'or,
parrer I'or
&
l'ar cm
ii
l'argue pour le dégroílir .
V O)'.
ARG UE
&
TIREUR
~OR.
• A
R G U
1N,
( G/og. )
tle d'Afrique, Cur la cÓte
occidentale de la No!gritie.
L ong.
1.
lat .
20. 20.
A
RG
U M E
N
T ,
C.
m .
en RUtor;'¡"..
C icéron.
, Je d6finit une raiCon probable qu'on propoCe pour fe
faire eroirc.
R atio probabilis
&
idonea ad [atiendan¡
jidem. V oyn
PR O
B
A
B
I LIT E', S
E
N r I
M E
NT . Les
L ogiciens le défiuiífem plus feielllitictuemeot : un mi–
lieu, qui, par Ca cOllllexioo a.vec les deux exrremes "
(1)
e·ci\.
bien
~tonnant
que:
leI OiaJ.c8:icieru
pour ét3h1ir
de.
:ugu.
mens (olides
&.
pour per(uader la vérit6 fe (u(fcnt adoonc!. • un
;yt
qui De (oorOlt que
de. combinairoru de
propolitíoos généraleJ
&
p:irticu\iere.s. adfirmatives
&.
négatilJlCJ;
&::
qu'i1s reguda{fent
une
chofe COmme
vra.ie. ou
folulTe
(eIon
qu'clle
(omboit foUJ
qutl~
que.s
combinai(oM (emblabJes .
ti
~toic
bonleux
pour la
ui(on
hu_
m:une
qu~
leJ hommeJ
cher.cha(fent
de parvenir par de Iclle.
voi~
es méc:lnlques
a
la ..
~rit.~ .
(ans b. connoltre en eUe·m!me,
8c.
en propre (a
na.ture.
Dc.H.
t.1nr
de
(ofi(mes. Unt
d'obrcurité .
unt
d'er~eun .
L.a maniere
la
~plu.s
lure d' :lrgl1menrer.
c'cll .
a_
dire •
de
tlrer
les Joftes upporu
lSc
les
jugemel15
de cert:aine. pofitions .
c'c(t: d'ca 3.'(ojr d6
ld~ea
d¡ltC4
&; diAinélcs;
par
Jesquelles
cer..
ARG
€r2blit la liaiCon que ces
d~UI
extremes om elm'cox .
Voyn
MIL
1
E U
&
E x T
R E' M E.
On diflingue les
argumens
par rappor!
a
la fource d'ou ils fom tí,,!s,
en
argumm!
tirés de la mifon ,
&
argNmens
tirés de
l'autorité. Et par rappor!
a
lem for me ,
~s
Rhlreu!5
auffi-bicn que les Logiciens , les diviCelll en yllogifmes,
cnthymcmes, induétions QU (orires ,
&
dile mes.
V oycz
<n
mots
a
leur plMe .
(1)
Un
argll"lent
en forme efl un fyliogiCme formé Ce–
Ion les regles de la Logique , a laquelle eerre eCpcee
d'argumemation efl principalement affe&ée. Tous les
Rhéteurs , apres Arillote, diCent que I'emhymeme e(l¡
I'''rgununt
de la Rhétori4ue, parce que c'efl la forme
de raifonnement la plus familiere aux .Orateurs
T•
La
Rhérorique n'étant, felon leur définition, que l'art de
trouver en ehaque fujet des
trrgumens
propres
a
per–
fuader, ils difiinguenr deux eCpeces principales d'
arg u -
mm!
par rapport aux fources qui peuvenr les fournir :
les uns imriufeques on artiticiels, les
~utres
extrinfeques
ou naturel, .
~es
argllmens
illtrínCeques ou artificiels
uppellés par les Grecs
;.~.¡\;.& ,
&
par les Latins
infita,
fom ceu!: qui dépendent de l'induílrie de l'orateur,
&.
qu'il tire ou de fa propre perfonne, ou de celle de fes
auditeurs, ou du food meme
d~
(ujet qu'il traire . L'o–
rareur perCuade
a
l'occalion de Ca
p~rConne
!le
de
fe~
mreurs, lorCque fon difc(lurs donne
a
fes auditeurs unQ
grande idée de fa vertu
&
de fa probir6, parce qu'on
aJoilte volonriers foi aux paroles d'un homme prudem,
ec1airé,
&
vertucux , fur-tour en matiere douteuCe
&
pro–
bl ématique; c'efl pourquoi CatoD regardoir la probité
comtne la premiere bafe de l'éloquence:
orator vir
bD–
mIS
dicendi perl#us .
Les
argumens
qui fe tireot de la
pan de I'auditeur, om pour bUl de le porter aquel
que paílion qui incline foo jugemeDt paur
011
contre ,
C'eíl par-la que I'oratcur el(erce un empire abfolu fur
ceux qui l'écol1reot,
&
qu'il peut déterminer le juge–
mene qu'il en Collicite. Ccue partíe demande une con.
noiífance
a~profoodie
des mceurs
&
des paílions.
V.ye~
M
OE
U R
&
P
A S S
IO N.
Enfin les
argTtme.ns·qui nai(fent du Cujet
con/iflen~
ñ
le faire enviíager par fon propre fond, fa nature,
fe~
circonflances,
Ces
fuites , fa conformité ou fon oppofi–
rion avec d'autrcs ,
&
de-la ces relfources qu'on
oorn~
me
liellx
~OmmJllII .
Les
argmn.msnaturels ou extrinfeques,
.t~'x,.,
que
Cicéron appelle
aJJllmpta ,
c'en-a-dire
mOy<1u
<XII–
,-¡,urs,
fom ceuX qui ne dépendem poim de I'orar.eur,
&
qu'il rrOllve, pour ail1/i dire, touS faits, comme les.
arrets
&
j ugcmens, les lois, les preuves par éerir, le"
regiflres publies ,
la
dépolition des t6moins, les
prcicl:s~
verbaux,
&<.
qui lui fourniífent des autorités d'ou
i~
tire des conféquenees .
Un auteur moderne diílingue encore les lieux
eom~
muns ou chefs d'
4rgtlme"s ,
par rapport aux trois gen–
res de Rbétorique :
1".
en ceux qui fervenr a perfuadeli
au
3
diífuader,
&
qui font ordinairemem fODdés fur
des motifs de l;'rofit, d'honneur
&
d'équité :
2".
ceu~
qui.ollt pour bUl la
lo~an~e
ou le blame
(J7oyez
PA–
N
E
G
Y
R
1
Q.
u
E);
&
3 .
ce.uxqu'on employe pour ac–
eufer ou pour défcndre .
V oyn:.
R
E'I,'
U T!\T IO N, A c–
CUSATION, CONFIRMAT IO N,
& <.
A
RGU
M
E NT , terme
ufit~
pour figoificr I'abrégé
le fomm:lire d'un livre, d'une hifloire" d'une piece
d~
tbéa.trc.
Voyez
S
o
M M. Al
RE .
On
a
preCque p,erdu l'u–
f.1ge des prologues, qUI conrcnoient pour l'ordiriaire
['ar–
gummt
d'une tragédie ou d'une comédie . Les prolo–
gues d'un grand nombre de DOS
opéra~
fom lIleme to–
talement éntragers
a
la pieee.
(G.)
A
It
G U
~;
¡;;
1(
T D I
~
LEC
T l.
Q.
u
E,
en
L ogi,/lIt,
c'en,
le nom qu on donne a des ralfonDemeDs qui Conr uni...
~uem.ent proba~les;
c'efl-ir-dire. qoi De cODvainquem paso
1eCpm,
<;lU
qUI ne le détermll1enr pas abfol ument
a.
l.
l'affirmanve ou
'3.
la Ilégative d'une quellion .
Voyti.
.1)
l A,L E e T
1
Q.
u E
&
PRO
B A 11
n
1
TE'.
(X)
.,
h
R-
taine.s
notíon,'.
leun
"'pporu
&;
con~en.anCet
p,,"iennenc
dirc4e–
ment
3 l'
entendement .
",J.
Lock
ól
(.:a¡;emcru
obrer~6
'qu·oo
pcu~
fe paffer de
ryllogirmcs.
&:.
de ca form
rchol.1f\iqllcs .
On
peU!;
ron.bien e.rre
obligé
~
reconnohre la
.~rité
.t'
unc c:onrcquence'
en
r3ngea.ntles
¡d~e.s daQ~
leur ordte 6mple
&
naturel .
POOl
biCft
",rgume.nter il
raut
done
fixcr l't!(prit
(ur
¡'eumen
de.
objetl.
e(
en aVOlr Jes
id~el
claireJ
&:
diC\:inélcs . Aveo
cela
1'00
lroavera la
vc!ri.t~.
ac
l'
on acot'ltumerA n6tre erprit
a
la
m~ditation
ec.
1
l"-at..
temton .
ol;, confine
la .é{itable
m~tbode
d\l.rgumemer . Les 'E16..
men.,
d'Eucljde
valent bien anieuE
t
C),\lC tOIl.5 les
~eliu
de.
la le..,
siq~e.
(G)