•
ANA
¡',."n/ogie
entre narre
o,. dit
&
le
m,./1
Jagt
des
ABe–
tno!lds: car notre
0/1
viern de
hamo ,
&
"'""n f"gt
(j–
gnipe
l'hom",!, dit ; mnn kan,
l'homn;e penL
~'ana/o
gie
efl d'un grand
ur.~ge
en Grammalre prmr mllr des
lllduél:ions touchant la déclinailon, le genre
&
las au–
tres -accidens des lJlots.
( F
&
X)
A
N
A
L o Gl E ,
.m Mathlmati'{ue,
efl la méll)e
cho~
fe que
p,.oportion ,
ou
Iga/itl de rappore. Voy.
P R
0-
PORT I ON, RA Pl' OR T, RA I SON.
(O)
A
N A L O G 1 E.
On
fe fcrt
de ce n¡ot
en
M adain,
pour (jgl1ifier la
connoi{f~l1cc
de l'll[age des parEies , de
leur flrllél:ure & de lem liai[on , eu égard
a
leurs fon–
él:ioos :
elle
donne de grandes vl1es dans les maladies,
foil pour en ¡!xpliquer la caure & l'aél:ion, [oit pour
déterminer les remedes qui y [om néce{faires. C'efl "
j'ana/agie
que 1'0n doit l'util ité de la [aignée dans dif–
férentes maladies inftammatoires
&
éruptoires; c'efl par
¡'ana/.gie
que I'on
:l
reconm¡ les effets dI!
différent.espréparations chimiques ¡irées du
mer~ure,
de I'antimoi–
be
&
du fer .
( N)
ANALOGUE, adj.
(Gram.) '{/ti
a
de I'ana–
logie:
par exemple, les étrangers
fe
[ervent [ouvent
d'expreffions , de tours ou phrales dont tOuS les mots
a
la
vérité Cont
des
mots
Fran~ois ,
mais l'enCemble ou
conflruél:ion de ces mOlS n'ea point
ana/.gu.
au tour,
" la maniere de parler de cenx qui favem la langue.
D ans la plúpart des auteurs modernes qui Ont éCC(1 en
grec on en latin , on !rouve des phraCes qui Cont
ana–
log'''s
au
tour
de leur langue nalUrejle, mais qui ne
font pas conformes au tour propre " la langu e ori¡¡i–
nale qu' ils om voul u imiter.
V"'yez
ee que <lit
QUlI)–
Jilien <le
l'ana/ogie , al/ chapo
'{Jj.
/i'/J.
l.
de fes l 13jlie.
(F )
A N A L Y S E,
(Ordre , neye/op. E;ntend. R aifo n,
I'hi/ofoph. ou Scicnce, Seience de /a N at"r., M aehl–
?natit¡"" p"re!, /Irithmlti'{"e /ittlra/e, ou A Igebre ,
/Inafy{e.)
efl proprement la méthode de réCoudre les
proble mes mathémaljques , en les réduiCant
ii
des équa–
, ions .
Voyez
PRO
Il L E'M E
&
E
Q
U A T 1 O
li .
L'
A""ly{e,
pour réCoudre les problemes, emplore le
fecours de l' AIgebre , ou calcul des grandcurs en géné–
. n I : aulli ces deux mots ,
Ana/yfe, !I/gebre,
COnt Cou–
ven! regardés comme [ynonymes . ( 1)
L '
I/na/yfe
efl I'inflrumenr ou le moyen général par
lequel on a fait depnis prcs de deux riecles dans les
M athématiques de li belles découvertes. Elle fournit
l es exemples les plns parfaits de la maniere dom
0 1}
doit employer l'arE du raiConncment , donne
a
l'eCprit
llne merveilleuCe promptitude pour dé.;:ouvrir des choCes
inconnues, au moyen d'nn petil nombre de données;
&
en employam des rignes abrcgés & taciles pOllr ex–
primer les idées , elle prélente
a
I'entendemenr des cho–
fes , qui autremenr [embletoient etre hors de Ca [phere .
Par ce moyen les démonflrations géométriques peuvent
etre ringulieremem abrcgées: une longue (¡¡ite
d'ar~n
m ens , 'Ol) I'e[pril nc pourroit Cans le dernier effon d'al–
temion découvrir la liaiCon des id¿es, en convertie ell
des fi,gnes Ccnfibles,
&
les divetCes opéralions qui y COnt.
requiCes COllt etfeél:uées par
la
combinaiCon de ces fignes.
Mais ce qui en encore plus extraordinaire , c'efl que
par le moyen de cet art un grand nombre
d~
vérités
font [ouvent exprimées par une Ceu!e ligae;'
~u
lieu que
ti
on [uivoit la maniere ordinaite d'expliquer
i'x
de.
dti-
(1 )
L'.
.Aual.Jf;
s'''P?clle
fimple,
00
compofte
par rappore
~
fl;!.5
~qn:l
rions , qui
font
fimplC!, ti
lcs
inc.,noucs ne rom
p:u
mulriplil!e.s
par
ellcs.meme~.
ni p3r d'amrcs inconlll1cs;
&
fi rone mulripliées
on les
nomme des
équations com
pofécs. lG)
(2)
L'..AntSl,fe
eA:
la
Ceienco,
qui contient les méthodcs pour décou–
vrir
les
grandeurs
incootlllcSque
1'00
cherche .
Ces
mérhodes (up–
¡,oCane le problé':lc coOlmc réfolu
cnfeignent
par le moyen de rap–
poru
connu~.'
<tUt
Cont
entre
les grandeurs inconnut:s
8c
les gran'–
deurs
co~ntlcs
3.
uouver des
éyuatious
qtli exprimcnt
le
probléme.
qu
'on
dott réfoudre,
&
cnrelgncne
aum
a
f ..
lire
découvrir la valeur
dc~
sran.lcurs
incollnuc,~
quc I'on chcrche.
(O)
(3) A cé.tte
!1'H'V~lIe
.Alfll/Jft,
c'cft -a- Jire
a
1'.Ana/7ft des infinÍJ
on
pellt dlre
que
notre c(!lébrc
GcliUt
Flofenrin
:lit montré le chemin
dans (on premier Dialogue: de
nOllvelles
fciencc~,
ou il 3. confi–
d~ré
le
ccrcle
cornme
un polygone de
c6tés
infini~ .
11 3.jouta qu'
0:1
peut con(it!erer les (urfaces
&
lc~ (olide~
comrne
érJ.ntcoro_
polé~
d'arórncs
infinis, 011
componeos indiviGbles .
Le P.
Bonilvm.
tHre CnvillIeri
Milanois donna peu de
t~m~
apres
(on Iivre
De Oeo.
metr;1l ,1fdlviJif,,:lium
comi(}""um
~ov.
9!,ndam
rAtione
pr~mold,
publié
en 1(}35'
JI
prtt~
:\
conhderer
le~
polllts
comme
élémens des li–
gnes .
&
les
lisne~
commc élémens des
furf3.ce~.
&
les
(arfaces
cornme. ces des (olides: mais arin que (a
méthode
foit en fOUte
(.1.
rigueor, il
fnffit
que
ces indiv¡l'ihJes ou
élémen~
(oicm
des
Jigncs
jnfinimcnt
pctltes ,
&
que les élérncll.\ de furfnces aicor une hau_
reur in(enúble,
&
ce~ de~
(olide5 tlne profondel1f moinJre que
'luelconque aJfignable,
EflfI"g!lijle
T.rr;etIJi
étendit
cene mérhode;
A NA
m ontrer , ces virités rempliroient des volumes entíers ,
A iníi par la feule étude d'une ligne de caleul, Ofl peu¡
apprendre en peu de lems des [eiences emieres , qui au–
!rement pourroiem
a
peine etre sppri[cs cn plulieurs an–
nées .
V oy.,
M~THE'MAT I QUE,
CONNO I SSAN–
cE',THEOREM.E., ALGEBR E,
&e.
(2)
L
Analyfe
efl d!Vlfée, .
p~r
rappon a Con objct, ell
1 na6:f'
des
'l"anttth fintes,
&
A na/yfe des 'fuantitls
",fintes.
Ana/yfe des 'luantith finies
,
efl ce que nous appel–
lons autrement
Arithmlti'lue ¡plcie1tJe
ou
/I/gebre. Voy.
AL GED RE.
/Inalyfe des 'luantith infinies
ou
des i"finis,
appel–
lée
auffi
la
no",uel/e Ana/yfe ,
efl eelle qui calcule les
rapports des quantités qu'on prend pour infi nies ou ih–
tinimem petiles . U ne de Ces principales branch;s efl
/a
mlthode des fiux iom
ou /,
ea/e,,1 difflrmtie/ . V oyez
FLUX I ON ,
I NF I N ~ MENT
PET t T,
&
D I FFE'–
RENT I EL.
L e grande avaotage des Malhémaliciens modernes Cur
les anciens , vient principalement de l'u[age qu'ils font
de
l'
ana/yfe .
Les anciens auteurs
d'
Ana/yfe
Com nommés par Pap–
pus , dans la préface de Con Ceplieme livre des col le–
éHons
N1ath~matiques;
Cavoir , ' Euclide , en
Ces D.•
ta
&
Porifmata ;
Apolionius
de Sdlilme R ationú ,
&
dans
Ces .
ConiljllCJ ;
Ariflreus,
de /oeú fo/idiJ;
& Eratoflhe–
ncs ,
de Mediis proportiona/ib",.
M ais les anciens au–
t~urs
d'
Ana/yfe
étoient lres-ditférens des modernes .
Voy.
AR I THME' T I QUE.
L'
Algebre apparticm principalement
iI
ccux-ci:
00
en
peut VOir I'hifloire , avee fes divers aUleurs, Cous l'
ar–
tic/e
A
L G E B
RE.
L es prineipaux auleurs [ur
l'Al1a/)1<
des inBnis, fon t
W allis , dans Con
A rithmlti'f1te del injiniJ;
Newton ,
dans COn
Ana/yjis per '{uantitatllm feries, fi"xiones
&
differer.tiaJ,
&
dans Con excellcnt lraité qui a pour li–
tre
d~
tftl4dratura
Cltrvar1lm :
L eibnin ,
aB.
entditor .
ano
1684.
le marquis de ¡'Hopital, en Con
Ana/)1e des
infiniment petits,
1696.
Carré , en Ca
mlthode pomo
/"
me{ure des fu,Jaees , la dimenlion des Jo/ides,
&e.
par
I'app/;eation du ca/eu/ intégra/,
r 700. G. Mantredi,
dans ron ou
vragc
de conjtnt ..fione
ter¡uatiOll1/Y/l,
differer¿–
tiali/tm primi gradús,
r 707. Nic. Mercalor , dans
r.~
L ogarithmotechnta ,
1668.
Cheyne, dans Ca
Methodus
fillxionum iwverf",
1
703. Craig,
M ahodw fig"rarmn
Ji1'/-eiI
r~liiJ
&
curV;J
comprehen[arum, lfuadratura¡
determinandi,
168,.
&
de '{lIadraturiJ figl, rar1lm cur–
vi/inearum
&
/oeis ,
&c.
1693 .
D av. Grégory , dans.
fon
Exercitntio geomr:trifa
1
de dimenfione figurar/1 m ,
16S4.
& N ieuwentijt ,
d~l1s
Ces
Conji erationes &ir.a
ana/y{eos (Id '{"aneitates infiniee parvas app/ietltd!, prin–
cipia,
169'. (3)
L'Ana/)1e
démontrée du P. Reyuau de l'Oraloire
imprimée pour la premiere fois
a
Paris en 1708 , en
~
volumes in 4'. efl un livre auquel ceux qui veulent
étudier eerte [cience ne peuvellt Ce diCpenCer d'avoir re–
cours. Quoiqu'il s'y COil g li{fé quelques erreurs , e'efl:
eependam ju[qu'a préCent I'ouvrage le plus Gomplet que
nous ayons Cur
l' Analyfe.
II Ceroit
it
Couhaitcr que qucl–
que hal:ile
Géomé~re
110 US
,donnat Cur cette madere
Ull
trailé eocore plus
e~aél:
&
plus étondu
a
cennins égards,
&
moin~
étendu
it
d'autres, que eelui du P. Reynau .
011
car le P.
Cavalleri
ayant
conliJerés
ce~
indiviGbles
(eulement
dans
les
I¡gncs
droite. Il
s'en
(ervit aulft dan!
Ic~
courbes ,
&.
:i
I'aide
de cene mérhode . il donna d'élégames
(olution~
de r.roblemes .
Ce! célébn!$ génies h :\liens furenr le$
premien
qtH
é
everenr la.
Geométrie
a
la
confideradon des
inflnis,
&.
on peut k! nomInér
lcs
précurfeun de
l'Analyre des
infioimenr
perits.
Apres vint
1t4n
VVaJlis .
qui compora
fon
..Arithmlti'llH
deJ
in–
finiJ ,
&
a\'oUa de
bonm!
foy
que le livre
de
~1.
Tornci!lli
lui
en
.woit
donn~
I'occa(ion;
ainfi
il
avoir
pris
connoilfancc
de
la
Géomérrie lles indivj(jbles de
CavnUeri . Cene méthode
fllt aum
ruivii::
p,u
Grfsoir:e de
S. V¡nunt
dans
fon
Iivre
De
quadrarura eir .
e~/i
&-
ftaionibu.{
foniciJ ,
otl
iI
confidera
de~
difh!reLlc;::s
mhnirnent
pt.:rires;
ce
qu'étanr ob(crvé
par
Ltib11l·t-z..
.1
renconrea le calctll
dif_
fércmiel.
La
m6rhode
pour le,
tnng<!ntcs ,
que M.
84YolltJ
aid6
de
cette
lumiere avoie pllbJié ne dLfh:roit point de
celle
de
Le;.
bt}¡rz..
que. daos la
caratlerinique ; c' en pour cela qu'on
b
crut
In
méme
'tU com.rnenct:menr ; m.lis ce1lc dt: f.:eibnitz
file-
bien.
tó ..
connue
J'on lI(age phl5 prompr
&.
pltl5
f~cil
par faprort aux pro–
blémes
phu
cmb:l[ram.~s,
&
plus (lIblirne.s. C'eA:
dalle
aux ltalieo,
quc I'on doie
¡'origine
de l'étude des
infini~.
&
a
différences n.:l_
tlons
¡'uf,lge
&. les
pro~rc5
de
Jcurs
calenls. done
les
Géomén e.s
é~
taO[ obligés
d'en
(upport:r
le~
principe, dans
b
ré(olution de plu..
íieuu
probh!rne~ .
Jit
un
célébre An31yA:e .
ib
le~
touchaienr du
doigr.
pour
<linfi dire; rnais
i1
'falloit que différentcs
l\aricn,
eu(~
(enf
pan
Q.
la gloirc
~e
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découverrcs. (Gl