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3++

ANA

i ter"", f ero, ref<"b .

F igure d'élocution qui fe fait lorf–

qu'on recommence dlvers membres de période par le

meme mot: en voici un exemple tiré de I'ode d'Ho–

race

i

la Fortune , liv. L

'Íe pa"per ambit }ollicitá

pr~,e;

tI!

dominara

a!'1ltor;J,

&c.

Te

D aCliJ

aJp~r;

te

profllgi Scyth.e; te femp tr antút f",va nectJ1itM; te [pe!

&

albo rara fide! fOlit vefata panno.

Et dans Virgi–

le , Eccl.

10.

v.

42.

H it g t/idi fontes, hic mol/ia prata; Lyeori;

H ic nemlu, hit ipJo temm confumtrer "''110.

C eue figure

dl

aum appellée

dpltition. (F)

*

A

N

A

P

L

E R

O

S

E, fub . f.

(iI'ledtcine )

I'aélion

de remplir. O n a quelquefois donné le nom

d'anaple–

roft

a

ceue panie de la C hirurgie qui s'occupe de la

reproduél ion des parties qui peuvem fe reproduire;

&

c'efl de-la qu'efl venue I'épithete

d'anap/etori'lue,

que

ron donne aux remedes qtli fon t renaltre les chairs

dans les plaies

&

dans les ulceres ,

&

qui les diCpofem

iI

cicatrifer.

VOy'ez

A

N A

P

r.

E R OTI

Q

u

E S .

A N A P L E R O T 1

Q

U E S ,

adj.

terme de iI'lede–

ún.,

qualification qu'on dqune aux médicamens qui

fom revenir dans les ulceres

&

les plaies, des chairs

n ouvelles qui les rempli!fem

&

réparem la pene de la

fubflance .

Voy<~

P

LA I

E

&

U

r. e

E RE.

Ce Com des topiques qui aidem

it

cicatriCer les plaies ,

tels que la fa rcocolle , cenains baumes ou réfines dif–

foutes dans l'eCprit-de-vin , eomme

le

baume du C om–

m andeur . 00 les appelle aum

incurnatifs

&

fartoti–

'1

IU1 •

Ces topiques agilIent par leurs parties agglutínatives ,

¡orCque les bords ou les ulceres d'une plaie faite dans

les chairs font rapprochées. Si I'on applique deLfus des

compre!fes trempées dans ces baumes, i1s les eonCo li–

dem

&

hatem leur réunion, parce que leurs parties ré–

fineuCes venant

1\

s'appliquer immédiatement fur la peau,

tiennenr, :\ I'aide de la compre!fe, les bords de la plaie

en reCpea,

l'emp~eh~llt

de Ce deCunir ,

&

par ce moyetl

donnent la faculté aux fucs nourriders de s' y porter

&

d'y faire corps.

1I efl bon d'obCerver ici qu'on ne doit point ufer ill–

différemmem de ces fortes de topiques , foit namrels ,

foit faa ices; ils ne eonviennent que pour les parties

charnues;

&

dans ce cas meme on doit avoir atten–

tion :\ n'employer que de l'efprit-de-vin médiocrement

reélifié , pour di!foudre ces réfines. En eflCc ,

li

I'c:fprit–

de-vin étoit trop reaiñé,

iI

auroit deux ineonvéniens:

le premier feroit de ne pas tirer des corps employés

pour

la

confeélion de ce baume , toute la fubflanee qu'

on delire; il ne Cnifit pas d'avoir fenlemen t la ré/inen–

fe,

iI

faut qu'il agi/fe Lur la gommeuCe, pour répondre

ii

I'intelltion de eeux qui en font les inventeurs;

&

le

fecond ineonvéniem, e'efl qu'ull eCprir-de-vill trop vif

crifperoit

&

bnlleroit les bords de la plaie;

&

au lieu

d'ell

ha

rer la guérifon, il ne feroit que la rerarder.

Si

j'~i

dit que l'application de ces baumes, [oit f.1éli–

ces, foit naturels, ne cOllvenoir qlle pour les plaies

f,.ites dans les parties

ch~rnues,

¡,

plus forte raiCon fe–

roil-elle beaucoup plus

:l

redouter

&

dallgereuCe , fi les

ble!fés avoient quelques tendons ou parries nerveufes

endommagées; car ces parties étam bcancoup plus fen–

b.1es

&

plus délicates , on courroit riCque d'eflropier

les. ble!fés par la crifpation, I'illflammation

&

la fuppu–

rallon qu'on cauferoit :\ la plaie.

( N)

*

A N A

P

L I S T E

O"

A

N

A

P

H

L

Y

S TE,

(Glogr.

&

Myth .)

ancienne ville maritime de la Gre–

ce , proehe d'J\thenes , vers le cap Colias. Elle étoit

céle~re

par les temples de Pan, de Céres, de Venus

Collade,

&

des dée!fes Genethyllides. JI

Y

en a qui

croyen! que

/lnaph/ifte

eH aujourd'hui ACope.

*

A

N. A

P

~

D AR 1,

( Glog.)

petite riviere de 1'11e

de Candle, qUl a Ca Cource

a

Caft" B on¡facio,

coule

proe~e.

de

Ca[fel Be/ved"e,

&

fe jette dans la mer

M

éndlOnale emre le cap de

iI'latola

&

C

afttl de Gira

P etra.

M al.

D iél. t lol '

A N A

P

O

P

O

P H Y

L LO}",

( Hift. nat. )

gen–

re de plnnte a Lleurs, compofee de plufieurs feuilles

diCpoCées en roCe; il s'éleve du milieu de la Reur un pi–

Ilil, qui deviem dans la fuite un fruit fait ordinairemem

en forme d'ceuf,

&

qui n'a qu'une capCuJe: il .efl rem–

pli de femences, qui Com pour I'ordinaire arrondies .

Tournefon,

in[f. rei htrb. f70yez

P

L A N

TE.

(l)

*

A N A P

Ú

1A,

( Glog. mod.)

prodnce de la Ve–

nezue a,

dans l'Amérique méridionale , vers les monts

S. Pierre

&

la fou ree de Buria.

*

A

AQUIT O,

( GI.g.

mod.)

colltrte de l'A-

ANA'

m¿rique au Pbou,

&

dan la provinc:e de Quito .

*

A N

A R

C

H

1E, f. f.

(Po/itÍt¡ue . )

c'efl un de–

fordre dans un état, qui eonfifle en ce que perfonne

n'y a a!fez d'aurorité pour comtnander

&

taire reCpe–

aer les lois,

&

que par conféquem le peuple fe con–

duit comme il veut, fans rubordination

&

Cans police .

Ce mOl efl compoCé d'.: privatif,

&

de

"rx.'

eomman–

dement .

00 peur a!fúrer que tOut gouvernement en g¿néral

tend au deCpOliCme ou

i

I'anarchi•.

A N A S

A R

Q

U

E, Cub.

f.

( Medecine .

)~efpece

d'hydropifie

ou

la peau efl bouffie

&

C11Rée ,

&

cede

a

I'impreilion des doigts comme de la pare.

Voy.z

HYDROPISIE .

Certe hydropiLie efl dans les cellules de la graiífe,

qui communiquam les unes avec les autres,

donn~nt

pa!fage

a

la férofité épanchée dans leur cavité.

Cette bouf!i!fure fe

~érit

(j

on détruit la caufe qui

I'occafionne: les apéritlfs, les fondans , les diurétiques

chauds , fOil! eIcellens dans

l'

anofar.fl/t

. V oy.z

O¡:

D

E–

ME.

AN AS T ASE, fubll. f.

en

iI'ledecine ,

tranfport

des humeurs qu'on a détournées d'uue partíe fur une

autre.

( N)

• A N

A

S T

tI.

S

10

P

L E, 'ou tle de Saim-]oaehim,

dans l'Océan oriemal, une des Mariannes ou tle des

L arrons .

ANAS TOMOSE,

f. f.

termo d'/lnatomie,

qui

lignifie quelquefois une fi grande ouverture de I'orifice

des vai!feaux, qu'ils ne peuvem rerenir ce qu'ils con–

tiennent .

f70yez

V

A

I S S E

A U,

&<.

C e mot efl formé du grec

4'': ,

per,

iI

travers,

&

r¡-ó/AtL,

01 ,

bouche.

Ce mot eíl plus en ufage pour fignifier I'ouvenure

de deux vai.lfeaux dOIl! elLe rend la communication ré–

ciprogue.

11 en efl pl uíieurs de cette efpeee: par exemple, d'u–

ne artere avec' une anere , d'une reine avec une vei–

ne , ou d'une veine avec une arrere.

Voyez

A

R

TER

E

&

VEINE .

L a circulation du fang dans le frelUs Ce fai t par le

moyen des

a/1aftomofa

OU des jonélions de la vcine ca–

ve avec la vcine pulmonaire,

&

de l'artere pulmonai–

re avec I'aorte.

f7uyez

F

OE T

U S .

La meme circulation dans lel adultes fe fait par les

anaftomofes ,

ou les jonélions cominuées des aneres ea–

pillaires avec les veines .

Voyez

C

I R

e u

LA

T IO N.

Apres que H arvey eut démonrré la circulation du

fang dans le crenr, le poumon,

&

les grands vai!feaux

fanguins, on n'eut encore que des conjeélures au Cujet

de la maniere dom les extrémités de ces vai!feaux trattC–

mettoient le fang aux veines; juCqu'a ce que Leuwen–

hoek eut déeouvert avec fes microfcopes la continua–

ríon des extrémités de ces vai!feaux dans les poi!fons,

les grenouilles,

&t.

Malgré cette découverte, on n'o–

foit a!furer que ces liaiCons des extrémités des anerei

&

des vcines ,eulIent lieu dans le corps humain

&

dans

les quadrupedes, car les animaux fur qui 1'01l a juCqu'a

préfcm fait certe expérienee avcc fueces, COIlt, difoit-

00 , une eCpece de poi!fons ou d'amphibies, dont le

cceur n'a qu'un ventricule: outre que le fang en etl

froid, il n'a poim en ces animaux une circuhtíon auili

rapide que le fang de ceux en qui le eceur a deux ven–

tricules .

Cene différence dans tes principaux organes de la

circulation, détertnina Cowper

á

faire des

~xpériences

plus approfondies fur des aoimaux dont les oraanes Com

pareils aux nlltres, :>ar la flruaure

&

la contormadon

intrinCeque,

&

n'en differem que par le

vol um~:

il en

réCul ta une démonflration complete de

I'anaftomofe,

ou

de la jonaion des arteres

&

des veines dans I'épi–

ploon .

En

I

70S

,

F réderic Frantzus de Frankenau, mede–

dn

;l

Copenhague, publia un ouvrage érendu

&

Ca–

vam, intitulé

A>1Iiflomofis rettéla .

( L )

A N A S T R O P

HE,

f. f. (

Gramm.)

"'''''I'~''

de

d.,~

qui n:pond :\

per,

in,

¡nter

des L attns,

&

du

verbe

"I¡~""

verto.

Quintilicn, au

chapo v. d" l . /iv.

de fa lnft. oro

dit que

l'anaftrophe

en un vice eje eon–

nruélion dans lequel on rombe par des inverfiOl1s eon–

tre I'ufage,

v jtium inverjloni! .

On en dOlme pour ex–

emple ceS endroits de V irgile,

S"xa per

&

feopu/os.

III. Géor.

v.

276.

&

eneore

... ..

1'¡"it immiffil f7ulcamu

hab.ni!

,

'Ír..nflra per

L'"

remos.

lEn.

\1;.

V.

662..

&

au

I.

L .

V. U.