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ANA

v.

T2.

1141iam .D1Itrll .

On \"oit

par

ces excmplcs qtle

I'a"

.rflr.pi,

n'ell

p2

.1O/lJours un vice,

&

qu'elle peut

aom

¡>llr~r

pour une figure p:u- laquclle un mOl qUI ré–

golíerernent el! mis devant un auue,

per faxa, p.r

Ir",,–

jlra, tDlllm " .,Nam,

"II.r[tu

Italiam,

&c. el! mis apres.

Saxa per, &c.

(F)

• A

N

A

T

E

DU

A T T O LE, f. f. (

Hift.

nal. )

(orle de ttinture qui (e prépare aUl lndes orientales,

~

pea

pr~s

comme I'indigo. On la tire d'uoe Beur rou–

ge

qui ero?! Cur des arbrilreaux de Cept

a

huit pié! de

haut : on cueille celle lIeur quand elle ell dans Ca for–

CC; 00

13

Jcue dans des cuvcs ou de ci,ernes; on I'y

lailre pourcir: quand elle el! pourrie,

011

I'agire, ou a

bras, ou avcc ulle machine telle que celie qu'on cm–

ploye dans les indigotcries (

Voyez.

I

N

DIe

o );

00

la

rédnit en une Cubllance épailre; on la laicrc un peu Cé–

cher au Coleil ; on en forme enCuite des ga,eaux

011

des

rouleaUI. Les Tcinmriers préfcrcDt

('anale

:l

I'indigo.

On

la

tire de

13

baie d'Honduras.

A

N

A

T

H E' M

E,

r.

m.

(Thlolog.)

du grec

.,i<t.I''''

.hof. mife

,;

parl, feparle

,

dIvo';"•.

Ce nom ell

~qui­

voque, & a été pris dws un Ccn odieux

&

dans un

Cens favorable. Dans le premier de ces deux fens,

""a–

theme

Ce prcnd princi¡>lkmem. pour le rermochement

&

la perte emicre d'un homme Céparé de

13

commu–

lIiun

dc~

Fidclcs, ou du nombre des vivans, ou des

privilé~cs

de la

Cociél':;

ou le dévol1mcm d'un hom–

me, d un animal, d'une ville, ou d'aUlre choCe,

3

etre

enenniné, détruit, livré aux flamme ,

&

en quelquc

fOrle :lnéami. (1)

Le mot hébrcu

cm,

cherem

, qui répond au grec

_,i~.I''''

tignifie propremem

p.rdrc, dbruirc, <xltrmi-

1Icr , dlvo,ler, "'talhlmali[er .

Mo Ce veur qu'on dé–

voiie

i\

l'a"atM""

k. villes des

h3113n~ens

qui ne

Ce

rendrom pas

3UX

1

Crnclites,

&

ceux qui adorerom les

¡BUI

dieux.

Do/l. VII.

2. 26.

Ex.

XXII.

'9.

QueJ–

quefois on dévolioit

~

I'a""eh;me

ceux qui n'nvoient

pas

exécul<~

les ordres du prince ou de la république:

aillli le peuple I-Iébrcu alremblé :l. MnCpha dévoüa

~

I

'''''''Ih,,"e

quiconqllc ne marcheroir pa contre ceux

de BenJamin ,

POttr

venger I'outrage fair:l. la femme du

jeune Lévirc.

Judir. x/x.

&

xx/o

Saill dévoüa

ti

I'a–

"ath,m,

quiconque mangeroit quelque choCe aV:1nt le

coucher du Coleil dans

la

pourCuite des Philinins.

J.

Re/(.

xjv.

24. 11

paroit par l'cxéclItion de touS ces dévod–

mens, qu'il s'agilroir de faire mourír tous

c~ux

qui s'y

trnuvoiem enveloppés. Q..uelqucfoi des perConnes Ce

dévoüoient elles

m~mes,

h

elles n'exécmoiellt quelque

choCe.

De-I~

l'EgliCe chréticnne, dans fes décilion , a pro–

Iloncé

"'fIlth~mc,

c'e!\-il-dlre qu'cllc a dévoüé au mal–

heur ércrnel ceUI qui Ce révoltcnt contr'elle, ou qui

combauel1l r.1 loi. Dans plufieur conciles, mm géné–

rllUX que particulicrs, on a dit

","ftb rmc

aax héréciques

qui

alr~roicl1t

la pureté de la foi;

&

pJulieurs autres

001

con~O

Icurs

dé~ilions

en cene forme: Ji que 'qu'un

dit ou foOticllt tclle nu lelle crreur; li quelqu'un nie

tel ou tel dogme carholique, qu'il

Coit

a>l ,eh, me

:

ji

'I"il dixerit,

&c.

a'Mehema jie;

fi

'luÍ!

ncg.lv,

ril,

&c.

.,lrlfhtma

fit.

fI

y a dellx eCpeces

d'a>larh;mCl;

les uns fOil! judi–

ciaires,

&

les autre abjuratoires.

Les J\ldiciaires ne peuvenc

~tre

prononcés que par

un concile, un pape, un évcque, ou quelqll'autre per–

(onne ayanr jurifdiaion

ii

cet ':gard: i1s diltcrem de la

limpie excommuniC3tion, en ce qu'elle lI'imerdir nux

Fidc1cs que I'cmrée de l'égliCe

011

la communion des

Fideles,

&

que

l'aH"fhtmc

1<

rettanche du corps des

Fidcles, mt!ll1c de leur commerce,

&

les livrc

a

Sa-

13n.

Voye~

E x e o

~(

M U N I

e

A T I

o

l< •

L'a"athJmc

abJuralOire fait pour I'ordinaire panie de

I'abjurntion d'un hérérique converti, parce qu'il efl

0-

bligé d'nnathémarifer I'erreur

a

laquel1e

il

renonce.

V.

ARJURATION.

L e critiques

&

les commentateurs Coot parlagés Cur

la mnniere d'elltendre ce que dit S . Paul, qu'iI deri–

roil elre

"."rhJmc

pour tes frcres.

R om. jx.

3.

L es

1\11\

cxpliquenr ce mOt par celui de

malldil;

les aucres

pu celui de

flparl.

Cep ndam comme le mot

allath,nu,

.,J.<t.¡<_,

Ii¡:ni-

6e en

gén~ral

(ollfaerl, JI'lJo,lI,

on le uouve pris en

Tom.

J.

(1)

~·~nltheme.

&.

1:.

6me.le

c:xcommuoiClt;"o

(~p;uen.t ig~emem

le

crm:unc:I du

COr¡t\

l<

d.a t'Ommc:rec. des Fidelc..

~,.cc

cene

d,ff,é~

Rce. q:le

la. PUida

petl'C-O' .

.'U

Je"-t

pwt.

a'folr CQQlQlcrcc

ANA

3+5

ban.De

p3rt dan

s

les anciens auceors eecl.!lianiques · e'elt–

a-dlre, pOOl rouces les chofes que la pi¿lé des Fidetes

olfroit dans les temples,

&

confaeroit d'une maniere

¡>lrriculiere, Coir 3 leor décoratioo, Coit au Ceevice de

Dieo . Quelques Grammairicns dillingucm fcrupoleuCe–

ment entre ces dcux

lnots

grecs

",:i&.fU,IT&.,

&

atJ3-.p«'T&,

doO! le premier, diCem-ils, tignilie les chofes dévoü(!es

a

périr, en lignc de malédiaion

&

d'exécrarioll;

&

le

fecond s'applique aux choCes rcrirées de l'ur.1ge profa–

ne, pour etce fpécialcmem conCacré>

a

D ieu: mnis ils

ne donncm aucune raiCon folide de cene diflinaion.

D'ailleurs, les peres grecs employem indiflcremmem ces

deux termes d ans le double fens dollt il s'agit ici, Cans

y

meme

13

dillinaion qu'oO! imaginée les Grammni–

riens . Pour nous,

1I0US

nous comentcrons de remar–

quer que les anciens donnoiem le 10m

d'ana/h' m.

a.

toutes les offrandes, ll1ais principalemcm

s

cel1e qu'on

[uCpendoit aux piliers ou colomnes

&

aUl voutes des

égliCes, comme des monumens de quclquc grace ou

faveur lignalée qu'on avoir re,ue du cíel . Bingham,

orig. uc7ljiafti'f. tome

llJ.

liv. VIII. chapo viij.

§.

lo

(G)

ANATOCISME, r. m.

( e omm .)

contrat \lCU–

raire oti I'on nipule un intérct de I'inrért:r mcme uni au

priocipal .

Ce mor ell originaircment grcc. Cieéron I'a emplo–

yé en latin,

&

il a pat1

é

dans la pi upar! des autres Jan–

gues: il vienr de la prépolition ..

,~,

qui dans les mOIS

composés lignifie

rlpetilion

ou

d"plication,

&

de

~"'"

1I[tIl·e.

L'a"aeoti[mc

ell ce que nous appcllons vulgairement

l'i",lrit de I'inrlrée

ou

I'imlret compoIl. Voyez;

1

N

l'

E'–

REr.

C'cll la plus criminellc cCpece d'IICure; elle

dI

séve–

remeD! condamnée par le\ lois romaines,

&

par le droit

commun de la pi upart des natioo ; elle ell contraire au

droit namrel

&

divin; nulle amorité n'en peur accordcr

ni la difpenCe ni l'abColmion,

m~me

ii

I'anide de

la

mOr!, r.1ns la rcl!itution, ou du moios la

promelr~

de

rellimer,

1;

on le pcut, rom Je bien acquis par ce cri–

me, égalcmem opposé

3

la juJlice

&

a

la charité.

Vo–

ycz.

U

URE.(H)

• A N A T O L [ E.

Vo)'c::.

N

A T

o

L lE .

• A N .'\ T O M

lE ,

C

f.

(Ordre enricl. Entcnd. Rai–

Jon, PhiloJophie

011

Snencc, Scienrc de la nato P hyJi'f.

glulrale parti<"I, 7.oologic Anatomie jimple

&

compa–

,·Ie. )

C'ell I'are de diCséquer ou de Cép.rer adroitement

le parties CoJides des

animau~,

pour en eormoltre la

licuadon, la fi gure, Jes connexions,

&

<.

L e lerme

an.–

torAie

vient de

'¡'"~'I'''''

je cOltpe , je diU"'flle.

11

ti

diffé–

remes acceptiolls . .s'il

Ce

prend, comrne

00

viem de le

dire, pour I'are de dilréquer, il Ce prend aum pour le

fujcr qu'on difleqllC ou qll'on a dif équé;

&

quelquefoi~

meme pour Ja repréCenralion en pUtre, en cire , ou de

qllclqu':tutre maniere, foit de la nruaurc cmiere,

Coir

de

quclqu'une des parties d'un animal difséqué. Excmplc :

IJ

ya"" <ahi"CI d1l R oi

de

hellel anatomiel

en

<ire.

Bllt de

l'

Analomi..

Le but immédiar de

l'

Anato–

mie

prife dans le premie.. Cens, ou con fidérée comme

Par! de diCséquer , c'e!\

la

conooitTance des parties Coli–

des qui entrem dan la compolition des corps des aní–

maux. Le bur él igné, e'en I'avamage de pouvoir

i

I'nide de cene cOllnoicr.lllCC, Ce conduire surr.menr d;ns

le lraitemcm des maladirs, qui COO! I'objcr de la Mede–

cine

&

de la Chirurgic. Ce Ceroit Cans doute une con–

templarion tres-Dclle par elIe me

me,

&

une recherche

bien digne d'occuper Ceule un philoCophe, que celle de

la figure, de la IImation, des connexions des os des

cartilagos, des

~cmbrnncs, ~es

n rfs, des ligamens: des

rend ns, des val(feaux arténels, veincux, Iymphatiques

f.!/e.

~ais

Ii On

n~ ~alroit

de. I'examen flériJe des pac=

tles Colldes du corp a leur a.a,on Cur les parties Ruides,

Cur le

c~y,le,

Cur le r.1ng,. le

1m,

la Iymphe, la

grailr~,

& t:.

&

de-la a la conCervauon,

&

au rérabli(fement de la

machine enriere; ee navail retomberoit dans le cas de

b aucoup d'alllrcs travaux, qui four un honneur infini

a.

la pén¿tration de l'eCprit humain,

&.

qui CeroD! des mo–

numens éternel de Ca patieuce, quoiqu'on n'en ait re–

liré aucuoe milité réelle.

.Ava1ltagcl de

J'

Anatomi.:

L orCqu'oo examine com–

bien il

elI

oécecraire de connohre pacfaitemem le mé-

FU

~~

anc cu

dernien.

Aa

coDtraire

1";1r\atheme

dirinnt

d'QO

jugement

(ormel délcnd d'avoir

aucaD

commerce ,,"'ce

cau:

q,ui

ea.

oae

icE

.,«inu.

(M)