ANA
33 4
.
111015
gree5
.o,..
rurJIJ""
d~recl¡ef,
&
.~.~'"
!rAtJtD,
je
romps .
CDurbu "nadaflit¡uu,
en le nom que
M .
de Mai–
ran
a
doneté
aUI
courbes app:uenles que forme le fond
el'un vafe pIcio d'eau pour un reil placé daos l'air ; ou
le plat·fond d'une ehambre, pour un
reil
placé dans
\1n bamn pleln d'cau su m ilieu de cette chambre ; ou
la
volite du ciel , v Oe par réfraaion a-travers I'atmo–
fphere .
M .
de Malran dé!ermine ces eourbes d'apres
\m
principe d'Optique adopté par plufieurs auteurs ,
&
rejetté par d'autres . mais qu'on peul ne prendre dans
(on mémoire que pour un principe purement géomé–
trique : auquel eas fes recherches confcrveront tout le
m érite qu'clles om
a
cet égard. Barrow
a
la 6n de
fon
Optit¡UC,
détermine ces ml'mes courbes par un au–
tre principe .
V0J.t:/;
ce que c'en que le prillcipe de M . de
M airan ,
&
celui de Barrow ,
a
I'artlde
Ap
PAR E N T •
M lm. al.
1740.
(O)
AN A C L ETE RIE ,
f.
f.
( Hifl . "ne . )
f~te
fo–
lennelle que Gélébroiem les anciens lorfque leurs rois
ou leurs princes devenus majeurs, prenoient en main les
renes du gouvernemem,
&
en faifoieO! la M claration fo–
Icnnelle
a
leur peuple . Ce mot en compof" de la pré–
pofi rioll greque
.,~ ,
&
de
<""M}¡ oppeller . ( G )
• A N A C O C
K,
f. m . (
ift. nat.)
dans R ay,
hift. Plant.
c'en le nom d'une efpece de haricot de I'A–
m érique, que Jean Baubin appclle
pifum A merieanum
..Iiud , magnllm, bicDlor , eDeti",um,
&
nigr"m jimlll,
jiv e fafeo lNJ bicolor o1t1acoek diEl1tJ ,
dont C afpard Bau–
h in donne la m eme dcfcription,
&
que G érard
&
P ar–
!tinfon nomment
harie9t
ou
f tv e
ti.'
Egyptt .
• A N A-C O L U P P A ,
( Hift. nat. )
nom d'une
plante dont il en fait mention dans
I'H ort1tJ malda–
,.ie1l1
,
&
qui en nommée
ranlm"di f acie inJiea ¡Pi–
cata, eorJmbif,rÍJ 4finÍJ floftu /iJ tetrapetaliJ.
On dit
que fon fuc mé lé avec le poivre fou lage dans I'épilc.
p /ie,
&
qu'il en le feul remede connu contre
13
mor–
fure
du
eobra-ea~ell" . ~ye:/;
C
o
B R
A -e A P E L l. A .
ANA CO LU T H E,
r.
f.
(Gramm. )
c'el! une
1i~ure
de mots qui Pon une efpece d'el lipfe . Ce mot
Vlent d'J,...
:~.~",
adjeétif,
non rQ"fmta>/eI/J :
la racille
de ce mot en fera entendre la /igni6catioll . R .
...
1-
"••
~"
,
eomeJ
,
compagnon ; enfuite on ajo/he 1'': pri–
vadf
&
un , euphonique, pour éviter le bi illement en–
tre les deul
a;
par conféquent l'adjeaif
anacolllthe
fi.
gnifi e
'11ti n'eft paJ compagn."
,
ou qui ne fe trouve pas
dans la co mpagnie de celui avec lequel l'analogie de.
m anderoit qu'jJ fe trouvar . En
voi~i
un exemple tiré
d u fecond livre de l'Enéide de V irgile,
ver!
330. Pan–
thée , prétre du temple d'Apollan, rencontrall! En<!e
dans le tems du fae de T roie , lui dit qu' l lion n'el!
plus ; que des milliers d'cnnemls entrent par les PQrtes
en plus grand nombre qu'on o'en vit aUlrcfois venir de
Mycenes:
P ort ÍJ "Iii bipatmtibllJ adjimt
Milfi" '{I/ot m¡rgniJ nfm,!" om v mérf M)'eC1liJ,
On ne fauro!t faire la connruéllon f.1ns dire:
A lii adfunt tot '1uoe nun'{uam vm ire lIfyeenÍJ_
A infi
t ot
en
1'4nacolllthe ;
c'en le compagnon qui man–
que. Vp ici
ce
que dit Servius fur ce
palfa~e:
J,f
IL L l oA,
{ti¡'aud,
T
o
T,
&
eJI
~,uíAtIl3-o, ;
tJam
dlXlt
iL1J
o
T ' 11m
non pr",miftrit
TOT .
11
en ell de méme de
tantllm
fans
'{uantllm,
de
ta–
mm
fans
,/"an,!uam;
fouvell! en
fran~ois
au lieu de di–
re
il efl-Ia oie 1'DIIJ tllle>; , il eft danJ la vilf. O" V01tJ
.,lIe:/;,
nous d¡fons fi mpleqlent
il efl 011 VOII! allez.
A infi
l'
a""toluth~
e(l une 6gure par laquelle on fous–
entend le correlatif d'un mot exprimé ; ce qui ne doit
avoir lieu q\le lorfque l'ellipfe peut
étre
aifément fup–
pléée ,
&
qu'elle ne blelfe point l'ufage .
(F)
• A N A C
O
N T I ,
r.
m,
( H ift, nato
)
arbre de l'lIe
de M adagafoar, dont la feuille relfemble
a
oell e du
poirier,
&
dont le fruit
ell
101l~ ,
&
donne un fuc qui
fait oailler le lalt. J e n'ai que faire
d'~vertir
que cene
defcription e(l tres-iucompleuc ,
&
qu'iI y a la de I'ou–
vrage pour les Botanifies.
• A N
A
C O
S
TE ,
ftlQ .
f.
( e omm. Drap. )
étolre
de laine croifée , tri:s-rafe,
&
fabriquée en maniere de
ferge ; elle a une aune de large ,.
&
vingt aunes ou en–
v iron fOil!
Il
piece .
1I
s'en fabfl'
l.uea
-Be.auvais , d'ou
elles palfent en Efpagne . Quant
a
la maniere de fabri–
quer
I'""aeoflt,
voy~:/;
I'artíde
D
R A P E R
l E .
AN AC
R
E'O
N T 1
QU E , adj .
( B ellu -Ltltm . )
termc confacré en Poélie· pour fi¡rufier ce qui a été
AN A
íovent
~
par
AntlerlDn
ou ccmpof.! daos
le go~t
&
le
n yle d e ce pocte .
'
Anacr€on né
:1
Téos viIIe d' lonie, Borilfoit vers
I'an du monde 3ft
2 .
11'
Ce
rendit célebre par la dé!i–
catelTe de fon d prit
&
par le tOur alié de fa poéhe,
ou , fans qu'¡¡ paroiíTe aucun eflort de tr:lvnil , on trOU–
.ve par-tour des graces limpIes
&
na·'ves . es odes fon l
marquées
3
un coin de d.élicat"']e , ou pour mieux di–
re de négligence aimable ; elles COD! courtes, ¡;racieu.–
fes , <,Iégantes,
&
ne refpirem que le plaihr
&
I'amu–
femeO! : ce fom,
iI
proprcment parler , des chanfons
qu'il enfanta fur le champ daos un coup de verve in–
fpiré par I'amour
&
par la bonne-chere, entre lefquel
i
1
partageoit fa vie . L e tendre , le na"if , le ¡;racieux ,
fom les caraaeres du geme
anaerIDnti,!"c ,
qUl n'a mé–
rité le 110m de
?,ri'!,te
dans I'antiquité, que p:1rce qu'on
le chantoit en s accompagnnm de 1ft lyre : car il dilfe–
re enticremeO!
&
par le choix des fujets
&
par les Iluan–
ces du I!yle, de la hameur
&
de la majeflé de Pin–
dare . N ous avons une tr3duaioll
d'Anaer/Dn
en profe
par
Mil.
Lefev re, connue depuis fous le nom de
Md~
D acier ,
&
rrois en verso L 'une el! de L ongepierre , l'au–
tre de M . de la F olfe: elles palfelll pour plus 6deles que
celle de GacOIl, qu'on lit néanmoins avec plus de plai–
(ir , parce qu'elle en plus
lé~cre,
&
qu'il l'a enchatl ée
dans un roman alfel Ingénieux des avnntures galsJJtes
&
des plaifirs
d'Anacrlon .
H orace a fait pluliellf odes
a
I'imitation de ce pocte , telles que eelle qlli com–
menee par ce vers ,
O malre pltlchra filia p"hbrior;
&
celle-ci,
L idia , die per .",nu,
&c.
&
plulieurs au–
tres dans la meme g9\1t . L a conformité de caraa ere
produifoit entr' eux celle des ouvrages . Parmi nos poi!–
tes
fJan~ois ,
M . de la
M
othe s'el!
dil!in~ué
par Ses
odes
a"aerlonti9ueJ ,
qlli font lOutes remplies de train
d'efprit , d'un badillage leger ,
&
d'une momle éricu–
rienlle . N os bonnes chan(ons fom aum aman t d odes
antu rlontilfllts
.
L a plllparr des odes
d'Altocrlon
font en vers de fep!
fyllabes , ou de trois piés
&
demi, fpor.dées ou i"am–
bes ,
&
quelquefois anapelles : c'd t pourquoi I'on ap–
pelle ordinairemcnt les vers de cetre mefure
anaerlon–
ti,!'I<J
.
N os poeles ont aum employé pour certe ode
les vers de fept
&
de huit fyllabes , qui Ont moins de
Iloblelfe, ou
fi
I'on veut d'emphafe , que les vers ale–
xandrins , mais plus de douceur
&
de molle(fe .
(G )
• A
N A CT ES,
r.
m .
(Mytholog . )
110m commun
ii
Iroís anciens dieux qu'on préiendoit nés dans Athe–
nes , de
J
upitcr
&
de Profe rpi\le. Ils s'appel loiem
T ri–
topatrOIJ
,
E llbll/c IlJ
&
DionyfillJ.
On leur donnoi[
aum le nom de
Diofe/lreJ .
l Is avoielt! un temple qu'on
\Iommoir
l'Anade;
&
j'on y célébroit une fetc de
m~me nom .
V oyn
dans le
diEl. de lIforeri,
coUles les
conjeallres des favans fur I'origine des
AnaElu.
AnaEleJ
écoit encore un nom d'honnellr, alte aé aUI
ñls
&
allx freres des rois de C hypre . L es rois ':coient
fur le ¡hrone , mais les
A naEleJ
gouvcrnoient . C'écoi[
:\ eux que , les G ergines rendoient compte,
&
ils fui–
foienr exam iner les dénonciations des Gergines par les
Promalanges
(vo)'.
G
¡;:
R
G I N E S
&
PRO
M A LA N–
G E ).
L es femmes des
AnaEleJ
s'appelloient
anafl"eJ ,
&
cellcs qui les fervoient
eolarydu.
· l\ NACTO RI E,
r.
f.
( Glog . ane.
&
mod. )
c'en aujourd'hui
{/onh:/;a ,
viII
e
d' Eplre
a
I'embouchu–
re du golfe d'Ambracie; elle appanenoit jad!> aux C o–
rimhlens
& :\
ceux de Corcyre ; les A theniens la pri–
rem
&
y placerent les Acarnaniens qui les avoiem ai–
dés dans le tiége .
• A N A C U 1E
S,
Cubo m .
( Glog . mod. )
peuple,
de
l'
Amérique dans le Brcfil, vers la contrée que les
Portugais po(fedent fous le nom de
eapitanic de Sere–
g ippe.
Baudran .
A
~
A
D
1
P L O
S E ,
fub. f.
( Gramm.)
'¡,. ¡ ¡'r, o." .
R . .:,.: ,
retro ,
r~ ,
&
I'I"~¿~ ,
dreplico
.
C 'el! unc figu–
re qui fe fait lorfqu'une propofition recommencc par le
m eme mO! parlequel la propo/ilion précédcme 6nit.
Par exemple:
Sil T ityrllJ OrphellJ,
OrphtllJ In [ylviJ,
&0. Virg o
l eI.
v jij. v.
j"f.
E t encore ,
A ddit f e fDeiam ,
timidif1"~
ji,pt rvenit ./Egle.
/Eglt N aiadum p1t/chern ma.
Virgo
éel.
vj. v .
2.0.
11 Y
a une autre 6gure qu'on appelle
épanadiplof t ,
qui
fe fait, lorfque de deux propoutions correlatives, I'une
commeDce
&
¡'autre linie par le m eme mot
Crt-