~32
ANA
u/Ti juflifiis pnr lui :
e~
on ne [auroit
Etre
ju.nilii fans
la
foi' les enf3ns om done la foi
nécea:~ire
pour reeevoir
le
¡'apt~me.
nQn pas une foi aétuelle, teJle qu'on l'exi"
ge dans les adulte's, mais une foi [uppléée par eeHe de
l'Eglire , de Iturs peres
&
¡:oeres , de leurs .parreios
&
1ll3.reines,
C'e~
lª ¡l'p6{riDe de
S.
Augunin:
fatis pie
".8;911,
tr..dilnu!,
dit-íJ, lib.
~11 . d~
liper. arb. c. xxiij.
n·.
67.
pr.d.jJ~
par'WIlo ..rllm fid.m
a
'luib1<f conJ.–
erandfls offere",
:
&
il ajoihj! aillems que cene impu–
Ut~oo
de fui en tres-!'.quitable, puifque ces (lnfaos ayant
péché par la yolonté d'aurrui, Il en )u(le qn'ils [oienr
;lllffi
ju(litiés
p:ir
la volooré d'autrui ,
",1cf!ommodat illis
mater E ccltjla aliofll.m
p~dtJ
1ft
venían/, a/iorttW! cor
'(It
credan-t ,
alior'J~
ling'tam
ut ¡ ae,ont;ftr,
ut
f/IIPIÚttm
fuod "'gri f1mt , alio pucante pr,egrava" tttr, .alio pro
,is
~onfittl1t~
falvtntur ,
S,erm.
176,
{ip
vcrbi! ¡Jpo-
fto"
.
.
. 11
cett~
erre
Uf
capitale, les
.IInabaptiflu
en
D nt
aJoll.–
té
pl~fienrs
nutres des Gnofliques
&
des aodens héré–
tiques: Pilr exe.mple, quelques-uns
Dnt
nié la divinité
de JeCus-Chrifl,
&
fa de[cente
3UX
enfers; d'autres om
foll.teo~
que les ames des mom dormoiem jufqu'au jour
du jugemem,
Pt
que les peines de l'enfer n'étoiem pas
iteroelles . L enrs emtlOufiitfles prophétiCoieat que
I~
ju–
~ement
deruier approchoit,
&
ea fixoienr
m~me
terme .
¡'es
llouveau~
.IInabaptifles
[e bornenr aux trois prin–
.cipales opinions des anciens, n'anaqt¡ent point les puiC–
fances, du moins Ollvertement,
&
ne
Ce
diflioguent
guere
~n
Anglererre des autres CeGles que par une con–
auite des mreurs ,
&
un extérieur extrememcot limpie
&
uoi, en quoi ils om beaucollp de conformité avec les
Quakcrs .
Voy.ezQ
u
h
K
¡;: R
S .
I '.
/1
meCure que les
.IInabaptifla
fe [ont multipliés,
leur diverCcs feél:es om pris des dénomin3tioos diflin–
él:ivcs , tirées, foit du nom de ¡eurs cnefs, foit des
opiaions
p~rticulieres
qu'elles ont en.écs Cur le [yflemc
général de l'
A nabaptifme .
On les a GonnllS fous les
noms de
Muncerim!, Cllthariftes, Enthou.Jiaftes, Sil.>1-
;;'ux, .IIdamifles, Georgiem , ["d¿pendans , [{"tito)
Melchiorit.s, Nudip. dalie/1s, /YIemnonites) B ldeho–
¿iens, /fuguftil'¡cns, Ser'1!.tims, Monafterims
ou
M ¡m–
fl~ritnJ,
L ibertinJ,
DeorelillienJ,
~emperOrallJ,
Poly–
gamite! ) Ambro'¡¡em,
r:;
lanCltlaires , Manif.ftaires,
Ba–
IJuiar:iens, P acificateurJ,
fajloricidn ,
Sang'tinaircJ ,
&c.
00
peut principalement confulrer [ur cene hérélie
Sleidan. M erovius ,
hifl. de! /f>1abapt.
Spon.
ad an o
lj'22
&
Ip3. Dupin,
hifl. du :lfvJ . .Jiul• .
ANABASIENS, r.m. pI.
(Hifl.
anf .)
étaient
des courie.
s
qui voyageoient a cheval ou fur des char–
riots pour des meOages d'importance.
Voy.:::.
C o
u–
R
t ER
&
P o
s
TE . Ce mot viene da Grcc
" ' 4{lJ.r.. ,
m onter . (G)
• ANABi\,SSES, [. m.
(Com.
&
D rap.)
cou–
'V!!rtures ou pagnes qui fe font
a
Rouen
&
en
Holl~n
de. Elles ont nois quarts
&
demi de long Cur trois
quans de large ; elles Com rayées bleu
&
blanc)
&
il Y
a
envirou un pouce d'intervalle entre chaque raie.
A N A B
1.ElA Z O N,
r. m.
terme d'.IIftro/fomi,;
c'ell le nom qu'on donne
ii
la queue du dragon, ou
¡m nceud
méridion~l
de la lune) c'efl-a-dire ,
i¡
l'cndroit
011 elle coupe l'écliptique pour palrer de la latitudc
feptentrionale
ii
la méridionale.
Voyez
N OE
UD.
(O)
• A N A CA L 1P E
01<
A N A CAL I F, f. m.
(Hift. nat.)
cfpece de polypede venlmeux qu'o n trOuve
a
M.adallafcar
entr~
I'écorce
d~s
vieux arbres,
&
dont
la plquure ell
:lUtli
d~ngereufc
que celJe du fcorpion.
j\N AC Al, YPT ERIE,
r.
f.
(f{ift. ane. )
rete
q~1 ~e
célébroit chez les anciens le jour qu'il cftOit per–
mIs a la
nouv~lIe
époufe
d'~tcr
Con voile,
&
de fe
laiffcr voir en public.
V o)'ez
FE
T
E M
1\
R lAG
E
f,d"
Ce lnot vient du Grec
¿,.Xd..)"J1l":f"
Aécouvrir
~
(G)
.
, ..
":NAC ~MPT IQU E,
adj. m.
(.IIco"fli<¡'iU .)
f¡g~.tie
la
Q1~me
choCe que
rlj/¿chi/Tant ,
&
[e di¡ lin–
~uherement
des échos, <¡u'on dit C!tre des [ons réfi é-
~his.
Voyez
R
E'F
¡.
E x IO N, S
Q
li ,
E \:
ti
o .
.
Et par analogie quelques-t¡ns ' appe.lJent au!li A
N
1\–
~
1\
M P T I Q
u E, la Cdence qui a pour objet le, rayons
réfléchis,
&
qU'on appelle autremem C
atopt(i¡¡lIe. l/oJo
C
1\
T
o
P T
R
!
Q
u E, P
ti
o
N
¡
Q
u
E,
&
c.
Ce mot ea
formé des mots Grecs
i'~ ,
rt<rJtIi>¡,
derechef
&
1<Áp.r.7,,)
Jieélo ,
j e lIéchis.
(O)
• A N A C A N D
E
F ,
r.
m. (
Hifl. nat.)
Cerpent
"Itremement petit qui Ce gliffe dans le fondemen t 011
.il cauCe de grandes do.uleurs)
&
qu'on n'en déloge' pas
aiCémem .
~es
relations de 1'11e de MadagaCcar qui
font les feales qui en [affeol q¡en¡iop ,
c;n
parlem
~om
me d'un aoimal daogereux.
ANA
,.. ¡q..¡rACANDRIANS, r. m. pI.
(HIfI. n1DtI. )
.!='ell
l.c
nom que les habitans de 1',le de Madag:tCcar
donne.m
a
C~UI
qui [om o,,[cendus d'un
R Oalldrinn
t
0U
pnoc~
lilanc, qui a dórogé, ou pris unc fcrrune qUl
l)'¡!toit ni de Con rang, ni de fon érar .
,. JAN A
s::
AR
DF. f.
m.
""acardi" m
,
(j,Jif1... nato
)
"en ua frUlt, ?U
plll~l\r
.un Iloyau applari , de la for–
me du
G~ur
d
UD
petlt OIfeau , Doiratre brillant, long
d'environ un pouce,
Ce
terminam par
u~e
pointe mou[–
fe, anaché :l. un pédicule ridé qui occupe toute la ba–
[e.
11
reaferme fous une double enveloppe fon dure
oc
qui en
un~
cCpcce d'écorce, un lloyau blancharre d'UD
gollt doux comme I'amande ou la charaigne. EI;tre la
duplicature de cene eo.veloppe
ea
un fuc mielleux acre -
&
brulam, ' placé dans les petits creux d'une ce'rtaine
fubflance fongueufe
011
diploé. Les aociens Grecs De le
connoi(foiem pas.
•
11
faut prendre l'
anacarde
récent, noir, peCant, con–
tenant un noyau I>laoc
&
beaucoup de liqueur tluide.
L e
R. P.
George Camelli, de la Compagn;e de JeCus.
d3ns
I'index da planta d. I'ile de Luzone
que Jean
.Ra;y a fait imprimer, diningue trois eCpeces
d'anaear–
de:
!a
premiere efl la plus petite , appell6e
ligas;
la
[econde ou moyeone, en
I'anaearde
des boutiques;
&
la
troil~eme'
[e nomme
cajo", .
ou
ata;oll.
L\! lIgas efi un arb.c rauvage de médiocre graudeur.
qui vieru Cur les momagnes ,
&
dom les jcunc pouC–
Ces
répandent, quand on les calfe, une liqueur laiteuCe.
/qui en ¡ombam fur les mains ou Cur le vifa){e, excite
d'abord la dernangeaiCon,
&
peu-a-peu l'enfl ure. Sa
feuille en longue d'un empan
&
davantage; elle ell:
d'un verd foncé
&
rude,
&
a peu de Cuc : Ca fieur ell:
eetite, blanche, découpée en forme d'étoile,
&
d¡fpo–
fée cn grappe
ii
l'extrémité oes tiges. Son fruit ell de
la groOeur de celui de l'érable,
&
d'un rouge fafran;
il a le got1t acerbe comme la pomme [auvage;
ii
ron
fomm~t
ell attaché un noyau noir)
luiC:~nt)
&
plus long
que les fruits;
Con
amande machée picote
&
relfere un
peu le gofier.
L'
t¡i'1oeard. Yao)'en
ea un grand arbre, benu
&
droit.
ham de [Qixame
&
dix piés , épais de [cize ou enviroo.
qui aime le bord des fieuves ,
&
qui jette au loin
&
en
tout Ceos plutieurs branches de couleur ceodrée !
Con
bois di blaucharre,
&
couvert d'uae écoree cendrée;
c:~
racine fibreu[e, rougeAtre, garnie d'une écorce rouf–
[e, Cans odeur, rnucilagineu(e,
&
d'une [aveur un peD
Calée; (a Jeuille gr2ode, quelquefois de trois coudée,
>
longue, ovalaire, artachée aux ramcaux por de petites
queues, diCpoféc
i
Con exrrémité en forme dI: roCe, é–
paiffe, Ilombreufe) rude, li(fe, luiCanre, verte en-delfus.
un peu cendrée endeffo us , ¡nlipide,
&
fans odeur:
[a
fieur petite,
ramalf6~
en grappe ,
blanch~ tre,
de bonne
odellr, tailléc en étoile,
&
ponée fur de longs pédi–
cules "iolets qui Cortel)[ du tronc. Elle
eL!
compoCée
d'un calice verd, pointU, découpé en cioq quartiers,
&
de cinq pétales jaunc" ovales, pointus ,
&
blancM–
tres par leur bord. Entrc ces pétales [Ollt placées au–
fallt d'étamines blanchatres, garnies de fommets parta–
gés cn deu"
&
au milieu un petit tly le blancharre.
Qaand la fleu r ell paflée,
il
lai Cuceede un fruit allon–
gé ) plus petit qu' un ceuC de poule, Cans noyau, bOl\
¡¡
manger, rougdtre d'abord, enfuite de couleur de
pourpre foncé en-dehors, jaunStre d'abord ea-dedaos ,
&
bien-tÓt apres d'un bleu rougearre, d'une faveur a–
cerbe, portant
ii
ron Commet un noyau en
c~ur,
verd
dans le commencement , rougeatre par
la
Cuite, eofin
noirarl'e. Cet arbre fe trouve aux lades orientales, au
Malabar,
&
dans les Iles Phil ippines.
Les Indiens en fom cuire les tendres !bmmets pOut'
les manger; It's noyaux ou amandes Com bonnes auBi ;
elles om le go(\t des piflaches
&
des chfttaigoes;
011
en
Óte
I'écorc~
en les mettant Cous la
cendr~
chaude .
l,e
m~me
Camelli dir que la venu cau(lique
&
dan.
¡¡ereufe qu'on am ibuo au noyau, n'e(l que dans le Cue
l11ielleu:¡; qui remplfr les peti[s creux de I'écorce . On
frote de ce fuc les condylomes,
&
autres
e~croiffances
charnues, les écroüelles, les verrues,
&
les danres vi–
ves qn'on veut déraciner . Ce Cuc mielleax en utile pour
mondifier les ulceres des befliaux; il confume les dente
cariüs : on l'employe avec la chaux vive pour mar–
quer les étolfes de foie: on fait de l'encre avec les
fruits verds pilés,
&
mélés avec de la leffive
&
du
vinaigre.
L'acaJou en un fruit, ou
~plOtÓt
UD
noyau qui a
la
fi~ure
d'un rein, .la
gr~(feur.
d'une charaigne, I'écorce
grtfe, brune, épallfe d une hgne , compofée com¡ne de
deux membranes)
&
<i'une certaine fubnlloce qui ell en-
tro