AN
.
330
'1'1>¡I;
3°·
HyJtrr;
4··
7J.shasi;
¡'.
,!y'r; '
6"
'jaea–
til'
7°.
Magablt;.
8°.
M'Jarra;
9 .
Glrfbal;
10.
Sy–
ne;
II O.
Ham.'. ;
uO.
Hahafe,
&
il
Y
a
plus de Ginq
jours intercalalres :
". .
L'a"Hle Sahbaelt/'u;,
che? les anclens JUlfs, fe dlCOIt
de chaque feptieme année. Dorant cette année, les Juifs
laiIToienr roujours repofer leurs terres .
Chaque feptieme
annl. SaMaei'ff"
,
e'cfi-a-dire cha–
que
49<
""ni.,
éroit appellée
1'"n"l. de Jubill,
& étoit
eélébrée avec Dne grande foleoDi té.
Voyez
J
U B I LE' .
Le jour de
r
A N, ou le jour auquel l'
annle
commen–
ce,
a toujouts été trcs-différem che'L les différenres na–
tions.
Che'L les R omains , le premier & le dernier jour de
l'au étoienr confacrés
a
Janus; & e'ell par cetre raiCon
qu'ol1 le préCenroie avec deux viCages.
C'ell de ce peuple que vient la cérémonie de fouhai–
ter la bonne année, cérémonie qui parolt tres-ancicolle.
NOIl-feulement les Romains Ce rendoient des vifites, &
fe fuiCoient réciproqucmen.t des complimells avant la fin
du premier jour : mais i1s
Ce
préfenroiem auffi. des éeren–
Des,
ftrma!,
& offroienf au! Dieux des vreux pour la
eonCervation les uns des autres. Lucien en parle comme
d'une coutume trcs-ancienne, méme de fon tems , &
il
en
rappone I'origine
:1
Numa .
Ovidc fait allufion a
la
meme cérémonie
3U
com–
mencement de fes fafies .
Pofter4
" I/X
oritur, li"glliJ'flle animiJ'fue favet<;
N,me diunda bono fHnt bona verba die.
Et Pline dit plus exprefsément, L . XXVIII. c. v.
primllm anni inoipientiJ
diem lee/jI
precat;onibllJ ;n–
'lJicem fallftllm ominantHr.
L'
annl< civile
ou
IIgale,
en Angleterre, commence
le jour de l'Annonciarion, c'ell·a-dire le
1.5'
M ars; quoi–
que
I'annle (hronologi'f'"
cammence le jour de la Cir–
conci(jon, c'ell-3-dirc le premier jour de Janvier, ainfi
que
l'a1lnle
des aurres Darions de l'Europe . Guillaollle
le Conquéram ayam éré
couronn~
le premier de Jan–
vier, donna occalion aux A nglois de commencer a com–
pler
l'an,,1e
de ce jour-U pour l'hifioire; mais pour toU–
tes les affaires civiles, ils ont retenó leur ancicnne ma–
Diere, qui étoit de commencer
l'annle
le
25'
Mars.
Dans la partie de l'
allnle
qui ell entre ces deuI retmes,
on mer ordinairemenr les deux dares a-Ia-fois, les deux
derniers chiffres étant écrits l'un Cur I'autre
a
la maniere
des fraaions; par exemple,
1
7'2
~
ell la dale pour tout
le tems entre le premier lanvier
1725'
& le
25'
M ars de
la meme
",,,,le .
Depuis GuilJaume le Conquérant, les
¡iatemes des rois , les chartres ,
&,.
font ordinairement
darées de l'
annle
du regne du roi .
L'égliCe d'Angleterre commence l'
a1l111e
au premier di–
manche de l' Avenr.
Voyez
A
v
E
N
T •
Les Juifs, ainf¡ que la phlpart des aurres nations de
1'0rient , ont une
mmle
eivile qui commence avee la
nouvelle lune de Seprembre, & une
an,,1e
eccléfiallique
(jui commence
!lVCc:
la nouvelle lune de Mars.
Les
Fran~ois,
Cous les Rois de la tace Merovingien–
De, commenc¡¡oienr
I'"¡,,,ée
du joue de la revue des trOU–
pes, qui teait le premier de M ars; fous les rois Car–
lovingiens, ils comméncerent
l'an"l.
le jour de Nocl;
& Cous les Capéticns, le jour de Paques; de Corte que le
~ommencemcnt
de l'
""ni.
varioir alors depuis le
22
Mars,
JuCqu'au
25'
Avril.
Uannée eeelifiafti'flte
en France com–
mence au premier dimanche de I
'.A
vent .
Quanr
a
I',,?,nh
civile, Charles IX. ordonna en
1)'64,
q~l'Oft
la ferolt commencer a I'avenir au premier de Jan–
vIer.
Les Mahomélans commencent
l'an"le
au moment ou
le Coleil enrre dans le bélier.
Les PerCans, dans le mois qui répond
a
notre mois
de Juin.
Les Chinois & la phlpart des Indiens commcncent Icut
on,lIe
avec la' premier lune de Mars. Les Brachmanes
avce la nouvelle lune d
Ó
Avrit, auquel jour ils célebrent
une fcre appellée
Samwat [aradi paltdtlga
e'ell-a·dire la
ferc du nouvel an.
'
Les Mexicains,
~uivant
d'Ac;olla,
commen~oient
I'an–
"le
I~.
23 de Févtler, rel?s ou la
verdur~ commen~oit
a
parolrre. Leur
anntt
étolr composée de dlx-huit mois de
ving~
jours chacun,. &
n.s
em~loyoienr
le. cinq jours qui
refiolent apres i:es d,x-hUlt mOls, aux pl3l(jrs, tans qu'jl
fut permis de vaquer
:l
aúcune atfaire, pas
m~me
a\1 fer–
vice des temples . Alvare'L rapporte la meme chofe des
Abyffins, qui
ellminen~oient
I'l\nnée le
2.6
d'Aour
.sr
a-
AN
v6ient cinq
j~urs
oilifs
a
la fin de l'
ai'ml"
qui t!loienl
nommés
pagomcn .
ARome, il y
a
dcux manieres de comprer , les
an–
nles;
I'une commence a la Nltivité de N otre-Seigneur,
& c'ell eeHe que les Noraires fuivent darant
ti
N "ti–
'Vieate;
l'autre eommence au
25'
Mars 'jour de l'lncar–
nalion, & e'c!t de celte
fa~en
que font'darées les Bulles,
al1no l ncarnationis.
Les Grccs commcncent
l'an"le
le
premier Septembre,
&
d'arenr du commencemenr du
monde.
.
Les
,.,."lel
font encore dillinguées, eu égard aux épo–
ques d'ou on les compre: forCqu'on dil
anI de grace
ou
annleJ
¿t
Notre-Seignellr ,
011
compte depuis la naiífance
de ]efus-Chrill.
Am
011
a""les
du monde, fe dir en com–
ptant depuis le commencement du monde: ces
annt!eJ ,
fuivant Scaliger, font
3U
nombre de
5'676.
On dit auffi
ans de Rome, de
l'
Igire de Nabol1t1.D'ar,
&c.
Voy-z
l'
ar-
tide
EpOQUE.(O)
¡'
/1"nle Jée"laire,
c'ell la meme choCe qu'un
Jubill .
VOy'ezJuBILE' .
(G)
Cet anicle traduit de Chambres, & augmenté, a éré
tiré par I'antenr Anglois des élémens de Chronologic de
M.
Wolf.
A
N
E
T J O
U
R,.
en
Droil,
&c. eft un rems qui
détermine le droir d'une
perfl~nne
dans bien des cas , &
qui quelquefois opere l'u[ucapion, & quelquefois
la
pre–
fcription .
Vo)'ez
P
R E S
e
R 1 P T
IO N ,
&
e.
Par eiemple, la polTemon pendant
an
&
j our
opere
une fin de non-recevoir conrre le propriéraire qui réela–
me des effers mobiliaires . Elle opere aum en faveur dn
poífe(feur qui a d€tenu pendant ce tems un héritage,
le
droit de
Ce
faire maintenir en ladire poffemon, par la com–
pbinte, ou aét¡on de reintégrande.
V oyez
C o
M P
LAr
N–
TE
&
RE 1 N T E'G R A N DE .
Vo)'ez le titre
del
¡,,!cri–
¡ tiom danJ la ,o(¡Mme de Paris .
L'
an
&
jo"r,
en matiere de retrair, efi le tems accor–
dé aux lignagers , pour rerraire un héritage propre qui a
été aliéné,
&
au-deli¡ duquel le retrait n'eft plus prati–
cable. Ce tems court m€me contre les mineurs, Cans
eCpérance de reflitution.
Vo)'ez
L
1 G
NA
G E R •
AN
de dmil. V oyez/D
E U 1 L .
. AN
de vld'litl . V oyez
VID U I T E'
Otl
DI!
U I L .
A N A,
(Pharm.)
carallere ufité dans les
ordo1lfftln–
tes de M edecine ,
qu'on écrir auffi par abbréviation
a a ;
iI
défigne dans une recetre ou dans une ordonnance, des
parties égales d'ingrédiens, foil' que ces
ingrédien~
foien!
liquides ou Cecs .
Voyez
A. Ain(j quelques aureurs ont
dit
1me proportion anati'l,te,
pour
fig~ifier
raiJon
ou
pro–
portio" d'¡galitl. V oyez
E'G
AL
1 TE,
R
A 1 S O N,
&c.
eN)
*
A N A,
~i1le
d'Afie, dans l'Arabie deCerte, fur
l'Euphrate.
L ong.
60.
20.
lato
33.
25'.
A N
A, (
Lite,roture .
)
on appclle ainfi des recueil!
des pensées , des difcours familiers, & de quelques perits
opu[cnles d'un homme de leures, faits de fon vivan!
par lui-m€me , ou plus Couvenr apres fa morr par res
amis. Tels Cont le
Mmagiana,
le
BO/<f!ana,
&c. & une
infinito! d'autres. 011 rrouve dans les
M lmoireJ de Lit–
tlrature de
M . I'abbé d'Artigny,
tome
l .
un anicle cu–
rieux Cur les livres en
ana,
auquel nous renvoyolls:
tout
ce que nous croyons
a
propos d'obCerver , c'ell que la
plupart de ces ouvrages contiennent peu de boo, aífe'L
de
m~diocre,
& beaucoup de mauvais; que plu!ieurs
deshonorent la
mémoir~
des hommes célebres
ii
qui ils
fembleO! conGcrés, & dont ils nOU$ dt'voilenr les peri–
reITes, les puérilités, & les momens foibles ; qu'en un
mot, felon l'eIpreffion de M . de Volraire, on les doir,
pour la pluparl,
a
ces éditeurs qui vivent des COlriCes des
morts.
• A
N
A B,
(Glog. ane.)
montagne dans la Tribu
de ]uda, au pié de laquelle y avoir une, villc dn
m~me nom, entre D aber
&
¡llamo .
V oyez Jof
xj.
• A
N AB AG A T
H
A,
(Glog . allc.)
anciel1ne ville
d'Alie, fous le Patriarcha! d'Anrioche .
Vo)'ez
Aubert le
Míte
in Glog. ettlef noto
• AN'ABAO,
(Glog. mod.)
une des ¡les M oluques,
au Cud-ouell de Timor.
Anabao
& Timol' fonr Céparées
par un canal qui peut recevoit
taUS
les vaiCseaux.
11
Y a
deux pointes
¡¡
l'extr~miré
du canal; celle qui ell du
cOr~
méridional, & qui s'appelle
Cllpang ,
:lppartient
a
Timor; celle qui efi fur le cOté fcptenrrional efi
a
A"a–
bao .
A N A B A P T 1S
M
E , héréfie des Anabaptifies .
Vo–
yez
l'
areitl. fitivant .
A N A B A P T [S T E S,
f.
m . plur.
e
TUol. )
Ccéle
d'hérétiqucs qui Co{\ricnnent qu'il ne faut pas bapriCcr les
enf4ns annt l'age de diCcrétion , ou qu'a ¡¡et age.
011
aolt