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AMY

On

faie gránd

C1'

de fa décoélion prife en Invernent dans

la

diarrhée;

&

lorfque les felles [ont [anglames

&

les

imellins fort relichés, on fait.cene décoélion plus épaif–

fe,

&

··on .y met [ur quatre onces une once d'ean-de-vie;

roais ce remede ell [ufpeél , lorfque le feu

&

la don'

leur de I'intl.mmation fe joignent aux felles f.1ngnino–

lenlts,

&c.

(N)

• AM Y D ONN IER,

f.

m. artifan qui fabrique

&

vend l'amydon f<lit ou de recoupes de fro mem pur,

ou de racines .

VOJe>:.

A

M Y D

o

N •

• A M Y E

L

E S, ancienne ville d' !ralie, dans le pays

. des Aruncíens , qu'on prétend elre aujourd'hui

la terre

de L obo"r :

elle donna ron 110m au golfe que nous ap–

pellons

de G"ite,

&

qui fe nommoil

golfe

ti'

Amyelu .

AM YGD

A

LES,

en Analomie,

ell le nom de

deux glandes du gofier, appellécs en lnlin

to"jill",

.

Vojet.

OESOPHAGE, GOSIER,

&c.

Ces 'deuI glandes

lout

rouge.lres, de la figure a-peu–

pres d'une amande, d'ou elles

0111

('Ié appellées

"myg–

aalel,

dn latin

aYll)'gdal.c,

qui ftgni fie

amandes

.

EHes

occupent chacune l'inlerllice des demi-arcades lalérales

de la doifon du palais, l'une a droile,

&

l'aulre

it

gau–

che de la bafe de la langue,

&

fom recouvertes de la

membrane commune du goficr.

Elles

0111

chacune une grande ftnuofilé ovale qui s'ou–

vre dans le gOlier,

&

dans laquelle répondent des con'–

duils plus perils, qui verfem dans le gofier, danS le la–

rynx,

&

dans I

'cefoph.ge

, une liquenr lbucilagineufe

&

onélueufe, pour humeéler

&

lubrilier ces parties.

Voyez

LARYNX,

&..

.

.

Lorfque les mufc1es des demi-arcades agilrent, ils com–

primem les

amygdales;

&

comme elles fom fore fnjerles

a

s'entlammer, elles occaftonnent fouvent ce qu'on ap–

pelle

mal de gorge. V oy.

QE SO

P

HA G.E, E

N

R O

U

E–

MENT .

(L )

LE

fi

A

M Y G D A

L

E

S fom fnjetles

a

différentes ma–

ladies; telles [onl l'lntlammalion, le skirrhe, le gontle–

mem cedémaleux "

&

enlin loures les dittCfrenles cfpcces

de tumeurs qui peuvent arriver aux glandes. Ces acci–

dens produifenr I':rngine, ou l'efquiDancie fau/fe.

Voyet

ESQUINANCIE .

Rémarquez cependant que les tumeurs des

amygdizl.s

deviennent plus aisémem skirrheufes que ' celles qui fe

Cormem dans les aurres parties ,

ii

caufe de I'épailli/fe–

mem de I'humeur qui fe fépare dans ces glandes . L'air

qui les frappe cominuellemem,

dI

une caufe occali on–

neBe des concrélions Jymphatiques qui y fom fréquemes.

On fent bien qu'il ell aisé de Pl'évenir ces concrétions

dans les différemes efpeces d'efquinancie. Poor y parve–

nir, il faut enlrelenir la fluidilé dans celte humeur, par

les remedes incififs, allénuans, les béchiques expeélorans,

les emplalres réfolurifs

&

fondans, tels que le c\iachylon

g ommé

&

autres.

_ On ne doil employer le fer dans ces cas qne daos

un befoin extreme

&

conllalé par I'impoffibililé de gué–

rir autrement . Les cicalrices que produifent les opéra–

tions ou les efcarroliques, caufem un grand dérangement

dans la dégluritioo

&

la refpiralion, oulre qu'elles fom

difgradeufes pour les perfonnes qui les portent • .

Si ces tumeurs fom caufées, comme

iI

arrive d'or–

dinaire, par un virus écroüelleux , fcorbutique) ou ra–

chilique , il faut avant lOur penfer

3

lrailer ces caufes

générale, .

00

doit craindre avec julle raifon la gangrene qui ar–

taque fouvem ces parties.

Voye>:.

G

A N

G R E

N

E ./ (

N )

AMYNTIQUES, adj.

terme de Pharmacie,

qualificalion qu'on donne

ii

des empUlres défenfifs ou

Cortifians .

V oyez

E

M

PL

A

S T RE.

(N)

• A

M

YZO N

ou

ME Z O, ville ancienne de Ca–

rie,

dans

l'

Afie mioeure.

AN

A~,

f. m .

011

.A

~NE'E,

r.

f.

(Rifo.

&

Aftr. )

dans

1

élendue ordmalrc de fa lignificalion ell le cycle

ou I'allemblage de plufieurs mols

&

cotn~unétneDt

de

dou?e .

V oye):,

C

y e

L E

&

M

0'1

s .

D'aUlreS définilrent

gén~ralemem

l'

annlc,

une pério–

de ou efpaee de lems qUl fe mefurc par la révolurion

de quelque corps célefle dans fon orbite .

Voyez

P

Ti.'–

'<.IODE .

Ainfi le tems dans lequel les éloilcs fixes font leur

revolulion ell nommé

la grande an",!e .

Certe

ann"

ell

de

2.f9l0

de nos

an"les

vulgaires ; car on a remarqué

que la feélion commuoe de I'éciiptique

&

de I'équa–

teur, n'ell pas fille

&

immllbile dans le cíel étoilé ; mais

AN'

que les <!toiles s'en éloignem en

s'avan~anf

peu-a-peu

IlU"

dela de cene feaion, d'environ

So

feconJes par

all.

On a done imaginé que tome la fphere des éwiles ' fi–

xes faifoit une eévolmion périadique amour des pOI es de '

I'écliptique •

&

parcouróit ro fec:ondes

en

un

a"

;

ce

qui ·fait

tS9l0

ans poÍlr la révolution emiere.

00

a ap–

pel1é

grande annle

ce long efpace de tems qui furpaf–

fc qualte

a

'cioq fois celui que I'on compee vulgaire–

ment depuis le commenceniem du mOllde .

f/oyez l'ar-.

ticl.

P

R

E'c E S S r O

N

des It¡uinox es .

Les tems dans lefquels ]upiler, Sarurne, le Soldl la

Lune, fini/fent leurs révolurions,

&

retournem au

~~me point du ?odiaque, [om refpetlivemem appellés

a,,–

n~es

J.upiter,

de SI/tur"e; annles Jo!aires ,

&

an–

nces lun",res

.

V oye>:.

S

O L E (L,

L

U N E,

P

L A N E:

TE,

&c.

L'm1111e propremene dite,

ell

I'annle

folaire, ou l'ef–

pace de tems dans lequel le [oleil parcourt ou paroit par–

courir les dou?e fignes du zodiaque .

V oyez

Z o

D

I

A-

QUE

&

ECLrPTI QUE .

.

Suivam les obfervalions de MM. Cailloi, Bianchini,

de la' H ire,

I'annlt

efl de 36f jours f heures 49. mino

&

c'ell-l¡} la grandeur de

l'a"nle

fixée par les auteurs da

calendrier Grégorien. Cené

I/"nle

elt celle qu'on ap.

pelle.

l'annle a.l!ronomil{ue:

qua t

a

l'annle tivilé,

on

la fal l de 36r Jours, exceplé une

annle

de quatre, en

quatre, qui ell de 366 jours.

La vicíffitude des faifoos fcmble avoir donné o eca–

fion •

la

premiere iollitulion de

l'an"le;

les hommes

portés naturellement

a

chercher la caufe de cerle vicif–

.filude, virem bien-u) 1 qu'elle éloit produire p:rr les. dif–

férenles (¡Iuarions du foleil par rapport

:l.

la terre,

&

i1s

convinrem de preodre pOllr

I'annl e

I'efpace de rem'

que cet allre metloit a revenir dans la meme (jtoalian,

c'ell-a-dire,

au

meme poilll de fon orbiee.

V oye>:.

S A I–

SO

N.

Ainfi comme ce fUI principal ement par rapp'ort aux:

faifons que

l'a","e

fur iullituée , la principale anemion

qu'on

cut,

fUI de faire enforte que

I~ m~mes

parties

de l'

annle

répondiíJ'eDI IOt1Jours aux memes faifons, c'efl–

a-dire, que le commencement de

l'annle

fe

trouv~t

toüjours dans le. tems que le foleil élOil au meme point

de fon orbilc .

.

Mais comme chaquc peuple prit une voie dilférente

pour arriver

a

ce but, ils ne choifirent pas tous le me–

me point du zodiaque pour fixer le commencement de

I'annle,

&

ils ne s'accorderent pas non plus fur la du–

rée de la révolurion entiere . Quelques-unes de ces

an–

nles

éloieor plus correéles que les aUlres, mais auculle

n'étoil exaéle, e'elt-ií-dire, qu'aucul1e ne marquoit

par–

failemem le tems précís de la réVo!ulion du fo leil .

Ce fom les Egyptiens, fi on en croie Hérodote, qui

ont les premiers fixé

l'annle

,

&

qui I'om fuil de

360

){lurs, qu'i1s féparérent en douze mois; Mercurc Trifme–

gille ajodla cinq jours

a

l'

annle,

&

la tit de 365' jours.

Th~les,

a ce qu'on prétend, la tit du meme nombre

de Jours parmi les Grecs: mais

i1

De fut fuivi en ce point

que d'une partie de

la

Grece. Les Juifs , les Syriens,

les .Romaios, les Perfes, les Elhiopiens, les Arabes,

avolem chacun des

annles

différel1les . Toure cene di–

verfilé efl peu élOnnanle, ft

00

fail anemioo

it

'I'igno–

rance ou

1'00

tlOit

pour lors de l'Allronomie. Nous

Ii!OOS

m~me

dans D iodore de Sicile,

livre

l.

dans la

vle de Numa par Plurarque,

&

daos Pline,

livre VII.

chap o xlviij.

que

l'Annle Egyptien"e

étoit daos les pre–

miers lems fort différenre de celle que nous appe]¡ons

aujourd'hui de ce nom.

L'",mle Jolaire

ell l'intervalle de lems dans leque!

le foleil paroit décrire le ?odiaque, ou cel

ui

dalls le–

quel cel aflre revient au point d'ou

iI

éroil parli .

VOJet:.

SOLEIL .

Ce tcms, felon la mefure commune, ell de 36f jours

5' heures 49 minules. Cependam quelques Altronomes

le fonl plus ou moills

g~and

de

quelque~

fecondes,

&

VOnt m eme jufqu'a une minule de ditférence . K epler,

par exemple, faifoil

l'annle

.de 36; jours r heures

48.

m inules

5'7

fecondes

39

rierces . Riccioli, de

365'

jours

f

heure~

48

mino Tyeho , de 375' ¡ours

f

heurcs

4&

mino

M.

Euler a pub lié dans le premier tome

des

MI–

moires Franfois de /'Acadlmie de B erlin, page

37. une

rabie par laquelle

00

I'oit combien les Allronomcs font

peu d'accord fur

Id

grandeur de

l'an"l c Jolaire.

L'an"le Jo!aire,

comme nous I'avons déja obfervé,

ell divifée en

"-,,nle aflronomi'lue

&

annle civi!e.

L'an"le aftronomi'llte

e(! celle qui ell délerminée

avec précifion par les obfervalions aflronomiques: com–

me

iI

efl a/fez avantageux que cene

tlm,le

ait nn com–

men-