A1vlU
32+
mes, ou d'aulres perfonues crédules
&
fupcrfiilienfes.
(~kUR
DI<
AMOER, riviere de la grande Tar–
tuie en Afie; elle
a
fa fource prcs du lac Baycal, vers
JI 7.
degré de longitude,
&
fe jerte dcns l'Ocbn o–
riental au
H'
degr~
de latitude feprentrionale ,
&
le
1 )2.
de longitude. Elle fépare le Dauria dti pays des Mon–
guls ,
&
baigne la ville d'A lbalin. .
A M U KE R,
VI
aa.
(Marine . )
C 'el1
b~l1der
&
roi–
dir 'luatre cordages appel1és.
CDüetl
l
'lui ricnnent rtux
points d'en-bas de la grande \foile
&
de la mirenc, pour
maintenir la voile dti coré d'oil vient le vem .
I/o)'et
COUE'I'S
&
A~iuRES.
Amurer la
grand~
voile,
cien Inettre vérs le vent
le coin <¡u'on appelle
le point de la voile,
en J'atnenam
juf'lu'a
1m
trou fait dans le cOré du vailfelu,
&..
appel–
lé
dogtte d'dm1lre .
On dit la meme chofe des :turrés voiles, en les notn–
m1lnt en méme tcms par leurs noms.
L'on
amltre
pour alter au plus pres
&
vent largue.
Am:<rer
~o"t
bal,
c'en mettre le point des voiles 'lu'
on
amure
le plus bas qu'il en potllble, pour que le
vailTeau fe comporte bien,
&
qu'il aille mieux
&
'au plus
pres du vent.
Am1lre,
c'en le commaodcment qu'on fair pour faire
amurer,
'lUlnd on veur faire roure pres du vent.
A–
mitre la grandt voile, amll,.. t01lt bm;
ferre la civadiere
&
le perro'luet de bcaupré,
&
amure
les coüers.
A M U
R E
S, f. f. pI.
(Marin.)
Ce font de trous
prariqués dans le plar-bord du vailfeau,
&
daos la gor–
gere de fon éperon.
11
Y
a dix
amuru,
quatre pour
Jes coüe,tS,
&
lix pour les écoutcs des paclis
&
de la
civadiere .
Les
'am"yel del corletl de mirent
fom
a
la gorgere de
l'éperon .
f7oye:c. lu figurel, Marine, PI.
l .
&
PI.
IV
lig.
1.
f7oye:c.
E
r
E R O N •
Les
amurel dN coüetl de la grande voile
fout
a
I'a–
vant du grand
mar
dans le plar-bord, I'un
ii
bas-bord,
J'aurre
a
TIribord. Ces deux
am1lres
s'appeltent
dDguel
tI'amure. f7o)'e;:. les figures, Marine, Planche
l.
Les
am"rel dtl ¡coutn de la grande voil.
font
a
nri–
bord
&
:l
bas-bord de I'artimon .
Les
amurel del ¡coutel d. mifen.
foot
a
firibord
&
,¡
bas-bord du grand mh .
Les
am1lru de la civadirré
fOnt aupres des
amurel
des écoutes de mifeoe.
Quoiqu'll y ait des
amurel
pour les écoutes, on oe
fe {ere da verbe
amurer
que pour les coüers; car
00
dit
bortler
r
leout.
&
haler J'¡cotite.
.' L es
amHrel
ferveor pour alter
a
la bouliile
&
ferrer
le
venr .
f70jeZ
C o
U E T S ,
Amurel d'un. voi/e ,
ce fom les mana:uvres qui fer–
vent
a
l'
amltrtr.
L'am;,re d'artimon,
c'en un palanquin, ou quelque–
fois une corde limpie.
On dit
I'amure a btIJ-bord, I'amure /¡flribDrd,
pour
marquer qu'un vailfeau cfi
amurl
au cÓré dr"it ou
3U
cOté gauche.
Les
amuru del voilel d'ltai
fone de limpIes cor–
des.
D ogue d'amure.
c'en le trou pratiqué dans le cOré
du vailleau
a
l'embel1e.
f7o)'e:c.
Do
G U E O'
A
M U RE.
(2 )
.*
.AMURQ"t;JE ,
f.
f.c·enl~nomque
les Apo–
tnlcalfes
&
D rogulfies donnenr, fOlt au marc d'olives
prelfurées, foir au dépOt meme de I'huile .
• A M,U
Y,
vilte de. I'lnde, au-dcla du Gange, en
Afie, pres du bord occldemal du lac de Chamai, au).;
confins du royaume de Kanduana .
A
M
Y
C L
E'E N
fumom d'Apolloo.
f7oye:c.
A
M '{–
eLES .
• A M
Y
C L
E S,
ancienne vilte du Péloponnefe
bhic par Amycle roi de Sparte pres du mom Tay:
gere,
OIi
Apollon eut un temple qui le lit furnommer
Amycll.... .
.
*
A M
Y
G L
E
tJ
S,
I!roit un dieu particulier de lá
Greee; il
Y
avoir un temple
&
des aurels. Paufanias
qui en a fait mentíon
I
ne nous en apprend rien dé plus.
Ce font
:quelqu~s
extravagances de moios fur le compte
du genre humam.
A M Y
DO
N,
r.
m.
(uf,!ge de
)a
1'ta~ure,
Art, bll,
&
amyd.. )
N
ous :tltons expllquer la manIere dom fe fait
l'amyJon:
nOus en fuivrons le dérail dans toures les cir–
con/tanees;
&
la définition de
l'amydo",
par laquelte
nous linirons. fera le téfullar des opératioos que nous
aurons expofées .
Ayco du blé ou des iffues du blé, comme les recou-
AMY
perles
&
les griots. Pour entendre ce que c'ctt que
"e–
coupettn
&
griotl,
il
faur favoir que le blé
~oulu
fe
blu,re,
&
que lc ' blureau le difiribue en lix pOrtlOllS; fa–
voir, la tle"r de la farine, la grolfe farioe, les .griors,
les recoupenes, les recoupes,
&
le foo. On donne
le
fon aux ehevaux; on oourrir les vaehes de recoupes ;
on fair du pain de la gro{fe farine
&
de la Beur de fa–
rine,
&
1'011
tire l'
am)'don
des grior,
&
des recoupet–
res. L es Amydonniers n'employem le blé en nature
que quand
n
en giré.
I1
leur
ell
défendu d'y confom–
mer de bon blé; défenfe alfe? fuperflue . La raifon de
plus de perfeétion dans I'ouvrage, ne dércrmine prefque
jamais les ouvriers
a
faire bien
a
gros frais , ce qu'ili
peuvent f.1ire mal ou molns bien
a
vil prix· .
Toure l'arreIHion des Amydonniers fe réduir
3
choili..
les ilfues des blés les plus gras. C'en de ces ilfues qu'
ils fom
l'Amydon
fin, celui qu'on employe en poudre
¡¡
poudrer la rtrc, en dragées,
l!:i
aurres compolirions
qui entrem d:ll1s le corps humain. Le blé gftré en mou-
. Iu
&
employé, comme on verra dam la fui re,
a
la
confcétion de
I'a"'ldon
commun, celui qui Cerr aux
Car~
tonniers, aux Reheurs, aux Affieheurs,
&c.
en un
mOE~
¡¡
touS les arrif.1ns qui dépenfent bcaucoup de colle.
Pourvoye'/.-vous done de griors
&
de recoupenes,
&
meme de blés ghés : les BOl!langers vous fourniront
les griors
&
recoupertes, que vous pourre'l. emPIOYCr fur
le champ.
II
faudra faire moudre les blés
g~tés.
L'eau en le principal innrumcnr d'lin Amydonnier; mais
fur-tour ceÚe qui doir fervir de levain
&
produire la fer–
mentation . Si vous vous propofe'l. de faire
l'amydon
dans
un lieu oil
i1
n'y a poim d'Amydonnier,
&
que vous ne
puitlle'l. emprunter du levain,
&
obrenir par cet em–
prum ce que I'on appelle des
eflUX !tlrel,
vous pour–
re'/. vous cn procurer de I'une des [rois manieres fui–
vanres.
10.
Ptene? deuk livres du levain avcc lequel le Bou–
langer fair lever fa pare; dé13yc? ces deux livres de le–
valn dans un feau d'eau chaude : au bout de
deu~
jours
I'cau fera silre . Remue? cerre eau ; ajoilre. un demi-feau
d'eau chaude; laiíTez repofer . R emuez encore
&
comi–
nue'/. .Ia mt!me manteuvre jl1Cqu'a ce que vous aye?
111.
quaotité d'eau dont vous aure. beCoin .
.
2
Ó.
OU mene? dans un chauderon quatre pimes d'cau
I
quarre pintes d'eau-de-vie, deux livres d'alun de roche
e
faites bouil1ir le tout enfemble,
&
ferve'/.-vous-en com–
me je vous le dirai dans la fuite .
3 .
Ou fuivez le procédé qut vous fera indiqué
a
la
troifieme maneeuvre de l'Amydonnier .
Aye? des tonneaux connus fous le nom de
demir¡rut/e'
de B o1trgegne,
comme vous les voye'l.
Planch. de
I'A–
mydonn . b, e, d, e,
J,
g,
&c. défonce?-Ies par un bout,
• &
ferve?-vous-en de la maniere fuivame.
Mene? un feau d'eau silre emprumée d'un confrere ,
ou préparée comme nous I'avons dir ci-delfus, dans un
de .vos tonneaux;
peut-~rre
f:ludra-r-il de certe eau mo'lns
d'un feau.
La
<¡uantiré de levain varie: il en faut moins
en été, plus en hyver, & il faur prendre garde, fur-tout
dans certe derniere tairon, que le levain ne gele.
Merte'l. de I'cau pure fur ce levain iufqu'au bondon;
c'en ce que fair la
fig.
1.
de
l'
Amydon"ier,
qui en au
~uits.
Achevel. de remplir les tonneaux de maciere, c'cfi–
a-dire de recoupenes
&
de griors, moirié par moirié , ou
de farine de blé gaté mouln gros. Cene premiere opé–
rarion s'npP!!1t.e
mettre en tremp•.
Les natlltS difem que les recoupes
&
recoupenes fe–
ront miCes en rrempe ou en levain pcndam I'efpace de
trois femaines dans les eaux pures, nerres
&
c1aires .
Mais on ne les y lailfe en été que pendanr
dlx
jours ,
&
pendant quinze en hyver: ce terme en plns court
011
plus long, fuivant la force du levain.
It
n'y a guere
que I'expérience qui puilfe innruire ta-delIus. L a motiere
en en trempe daus les tonneaux
e,
J,
&c. qu'on voit
pleins .
. Apres que les marieres aurollt été fuffifammenr en
trempe ou en levain, elles [eronr précipirées,
&
il leur
furnagera une eau qu'on appelle
eaH graJ!••
Cene cau
gralre n'efi :tutre cofe que les huiles des marieres que la
fermentar ion o envoyée
a
la furf.1ce. On jenc cene eau .
Apres que vous aurez jené cene cau, ayel. des fas de
toile de crin de
18
pouces de diamerre fur
t
8
pouces
de hauteur; prcne7.-en un; pofe'L-le [ur un ronncau bien
..incé, eommc vous
voy
e? :tu tonncau'b; puifC'l. trois
[eauI de matiere en trempe ; verfC'l.-lcs fur le ras,
&
lavez-Ies avec lix feaux d'eau claire , en proeédnm de
la maniere fui vame. Verfc'l. d'abord fur les nois feaux
de mariere en trempe miCe dans le fas, deux feaUlr d'eau
cJaire; remue? le róut avee vos bras, comme vous vo-
yeo¿