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AlO'

ee

droit (e prend (ur les biens fubíHtués , mt!me '

pat'

un élran¿¡er: mais

iI

ne fe prend pas fur les biells é–

chus

a

t.tre

de doüaire

I

~

ne marche qu'apres la

I~gitime ou le doüaire .

Voye.z:.fu~

ceUe

!,,!ati~~e

fa co(¡tllme de

Pa~!;,

ar–

eicl.

X li) .

xJv,

~c.

J"hlt a

X I X.

tnc/lljiv emmt .

C

ell

fllt"

cette coilrume que fe reglent ¡outes c;:elles qui n'oat

ra~

de difpoíitions contraires .

Le droit d'

(find[e

ne peut elre Óté par le pere au pre–

mier oé,

~

tranrpom' au cadet, memo; du conlenre,

mene de I'ainé: mais I'aillé peut de ton propre mou–

vemcnt

~

I4ns COD[rainte, renoncer valiqemellt

¡¡

fon

droit :

&

fi la renonciation

di

faile avant !'ouverrure

de la fuccellion, elle opere le tranfpon Ju droit d'

ai–

" effe

Cur

I~.

puiné ;

[cera,

íi elle

~a

faite apres I'ouver–

ture

d~

la fuccellion : auquel cas elle acerolr au pr06t

de tous

I~s

eafans ,

~

moins qu'jJ q'eq ljit fait ceffiQq

exeretf~

a

I'un d'eux .

l.¡es tilles n'om jamais de droit

d'aineffe ,

~

moins

qu'il ne leur [oit donné ewretfémem par la coutume.

La repréCentation a liel1 pour le droit

d'ai"eff'

dans

la plupart de.s cou[umes ,

&

Cpécialement dans celle de

Paris , oa les

~nfans

de I':tiné, [oit males ou femelles,

prennent tOUt

I'av:¡mag~

que' leur pere auroit eu ,

.

ObCerve'/.

n~anmoins

que les filies ne repléCement leur

pere au droit

rfaineffe,

que lorfque le défum n'a pas

lailTé de frere: feu lelllCnt elles prennent a ce titre la

pan qu'auroit eu un enfane male, laquelle ea double

de ceHe qui revient " une

ti

lIe ,

.

. ,

Qunique la phl part

d~s

col1tumes Ce fervent indiffé–

remment du

lI10t

d<;

prl<iPllt

en parlan! du principal

manoir,

&

d" la

Ipoiti~

ou

des

deulf tiers que I'ainé

prcnd dans le fi cfs

1

né~lImoins

ce

~u'on

appeJle propre–

mem le

¡rlcip"t,

c'ell le m.noif, la baITe-cour ou le

vol du chapon

¡

le reae s'appelle comfllunément

la por–

tio" avant!lgeu[e . /7oytZ

POR T IO N

avanugwfe.

11 Y

a cette diffé'rence de Pun

a

I'.utre, que quand

iI

y auroit dix tetres en ficf toutes báties, daos une mé–

me

fu~ceffion

&

dms une meme coutume , I'ainé ne

peut avoir ql,l'un chateau rel qu'il Veut chuilir pour fou

préciput , au

\i~u

q\!'\1 prend la portion avautageufe

dan~

taus les fieis .

(fll

.

A

10 L,

j ,artl! 'PariIlJ,

f.

m. (

Hift.

nato

)

poilTnu'

de mer

app~llé

en grec ..

jI,,,,

a

caufe de fes différen–

tes cquleurs, d'ou

Co~t

venus les noms d'

mol

&

d'

alt–

riol .

On a auffi appellé ce poiffon

ro,hatt ,

patce qu'¡¡

vit au milieu des rochers , comme les autees poiffons

que I'on appelle

f<lx atilts :

cel ui,ci a les yeu.

&

le bas

du ventre ou fe trouve

'»~nus,

de couleur de pourpre,

la queue de couleur bleue,

~

'Ie re(le

du

corp.s en

par~

tie verd

&

en partie

noir-bleu~ ;

les

é~ail les

font par'"

femées de

ta.ctw~

obCcures . L a b.ouche ea petite, les

denes larges; ceHes de la mk tJoire fupérieure font Cer–

rées,

&

celJes de la machoire illférieure font éloignées

les unes des autres ,

&

poimues .. Ce poilI'on, a fur le

dos , prefque

jufqu'aupr~s

de la queue , des aiguillons

pofés • des dillances égales ,

&

qui ticnneO!

i\

une mém–

brane

mi~ce.

qui

ea

entr'eux . .

1.1 Y

auffi

~

la

poin~e

de

ch~qu~

a.gu.llon une autee peme membrane qui flote

comme

U{l

étendard . L es nageoires qui fo"t auprcs des

oüies , fom larges

&

prefqu'ovales .

11

y a deux taches

de couleu{ de pourpre 'fur le miliellc du ventre . Ce poiC–

fon eq

W'\

des plus beaux que I'on puiú,e yoir; fa chair

ea tend{e

&;

délicate: on en trouve

a

M axfeille

&

~

Amibe.

R on"'elee . V o)'ez

POI S S o N.

(l)

A

J

O

t)

R,

E' ,

adj .

terme de Blafon;

il

fe prend pour

une couverture du

ch.~f,

de quelque forme qu'e\\e foit,

ronde , quarrée, en croi/rant,

&c.

pourvu qu'e\\e tou–

che le bour de I' écl,l .

11

Ce d,it encore des jours. d'une

tour

&

d'une maifo.n , quand ils COnt

d'au.\r~

couleur.

V iry en

Bourgogn~ ,

c;,Ie Cable

a

la croix; 3.nchrée d'ar–

gent,

ajourlc

en

creu~, e.~

quarré, c'e(l-a-dire. ouver–

te au milieu : ce fom des croix de fer de moultn .

(V )

A

J

O U R N E M E N

T,

vOJez

1\

D

J

o

U R N E.-,

ME NT .

.

A]OUTE'E

O"

ACQUISE, adj. pris fuba.

c'efl,

d~111

la Mujil{ue des Grecs ,

la corde ou le fon.

qu'ils appellaiem

proJlambanomenoJ .

Voye'/.

ce mot

'.

Sixte ajolitée , 'Voyez

S

t

X T E .

( S)

*

A

J

O U TER, A U G M E N TER . On

ajortte

une chofe

i\

une autre : ou

a"gmente

la

m~me .

IIjoúte"

lai(fe U!le percepriQn diflinB:e des choCes

ajoatleJ:

10rf–

que j'ai

ajo(¡té

une fomme connue a une aurre fomme

connue , j'en vois deux .

lIugmenter

ne lailI'e pas cette

perception; on n'a que I'idéc du tout, lorfqu'on

allg–

m ente

Peau contenue dans un baffio . Auffi M . I'abbé

G irard a-t-i1 dit trcs-heureufement,

Sln. [ ran;.

bien des

AIR

gens

ne font point fcrupule, pour

4ttgmentrr

leur bien,

a'y

aio/it. r

celui d'¡lutcui .

liJo/leer

ca toujours aaif;

¡ZlItmenter

ea

quelqu~fois

neutre . N otre ambition

attg–

'tnentc

avec notre forrune;

ii

peine avons.nous une

di–

gnité , que nous penrons a .., en

ajoliter

une autre.

Voye~

S1'1. franjo

L'

addition

ea de parties connues

6r

déterminées ;

)'al'gmentatiqt1,

de parties iodetermi–

pées .

A

J

O U X,

f.

m.

fe dit,

p..rmi les Ti"e"rs d'nr

de

deux lames de fer entre lefquelles [ont retenues les ti–

lieres

&

I~

préqtons.

Voyez

Fn,IJ;:R¡;;$

&

P RE'–

CATONS .

, Al

R;

f,

m,

ea

un corps

le~er,.

fluide,

~anfparent,

eapabl~

de cOl)'lpreffioq

&

de d.lat¡tuon, qu. couvre le

globe terreare jufqu'. ' une hauteur confidérable .

V oyez

TER R

E

&

TER R E

S T RE . Ce mot vient du grec

.../, qui fignipe

13

me me chofe.

Quelques ancieqs om coníjdéré l'

a;r

eomme un élé–

ment; mais

il~

!le

preqoieqt pas le ¡not

élément

dans le

fl1eCJle Ce[lS que nQus

r:Qyez;

E L

E M

l\

N

T :

JI

e~

certai'1 que I\/r pns dans

Ca,

gOlticat.on

or–

dinaire ea tres. éloigné de la fimplicité d'une [ubaance

élémen'tairé, . qUQiqu'il puiífe avoir des parties qui méri–

tent 'cene déllomination

¡

c'ea

pourquoi on peut di(lin–

guer l'

air

en

"ir

~/IJgaire

ou

hétlrogenc ,

&

en

proprt:

ou

élémentaire .

, L'

air

vl"gair~

OU

h!t!rogent

ea

Wl

alI'emblage de

corpufcul es de

aifférc;nee.~

fortes , qui toqtes enre.mble

conaituent une mane

6U1d~

daos laqu, lle 110US v.yons

{5l

nous nous -mouvQns:

&

qü~

nous infpirons

&

expi–

rons alternalÍyemenr , Celte 111:úfe tatale

dt

ce que nous

~ppelJnns atm"Jpb~re .

f'o)'e7:.

A

T

M

0 5

P H E

RE .

, A la haUleur ou tinot cet

alr

OU almofphere , com–

menee

I'ét~er,

felon q\lelques philofophes .

V oy .

E

T H

E R

&

R

E' F R A

e

TIa

N ,

,.

, Les Cubaanees ' hétérogenes dont l'

air

ell compafé ,

peuvent

f~ r~duire

ii

deu; fortes; favoir

1°.

la matiere

de la lumjere ou du feu qui

t;man~

perpétuellement des

corps céleaes

I

V OJ ez..

f

E

u ,

A,

quoi

"u~lques

phyfi–

ciens ajOl tent

I~s ¡;manacion~

magn¡;tiques de la terre,

"raies ou

prétendu~s.

V oyez,

M

A

G

N

E' T I S M.l; .

lo°.

Ce nombre infini de pan icules qui s'élevent en

forme de vapeurs ou

(\,~~halaiCons

feches de la terre ,

de I'cau, des minéraux, des

v~gétaux,

des animauI ,

&

C.

Coit par la ehaleur du foleil , ou par celle des feux

fouterrains , ou par eeHe des fo yers .

V oyez

V

A

P

E U R

&

EXHALAISON .

. L'air !lIm'entaire,

ou

air

proprement dit, ea une

\lIati~re

fubtile, hnmagene

&

élaílique, qui en la bafe.

~

pour ainfi dire,

&

I'mgrédient fondamental de tout

l'a,O'

de l'atmoCphere,

&

qui lui donne fon nom .

, On peuc reconnoltre

I'air

propremel1l dit ,

i\

une io–

finité de caraaeres ;

oo~I.1s ~o

allons icí expofer quel'lues–

uns.

,

l·.

LorCqu'on renfe(me

l'

~i"

dans que1que vaiffeaa

de métal 00. dam un

ver~~ ,

il

Y

reae fans qu'il lui

arrive aucun changement,

&

toujours rQUS la torme

d'air :

mais

il

n'~n

ea pas

d~ mem~

des vapeurs; car

des qu'ell'1s deviennent froides, elles perdent

~oure

leur

~Iaaicité ,

&

vot;lt

s'a~taeher

tout-autour des parois iu–

ternes du verre , d'ou elles dégouctem

&

tOt:{lbent

en~

(uite en-,bas; de forte que les verres

&

les vailJeaux,

qui :¡uparavant c:'tOient rqnplis de vapeurs é lafiiques , fe

~roUVent

enCuite comme vuides .

II

en

c;a

a-peu-pres de

r.neme 4es

ex~alairo!ls

des aUlres corps , qui Ce diffi pent

~ve<;

le tems,

&

fe

~erdent

en quelque ma.niere ,

lorf~

que leurs pan ies , apres avoir perdu I'élaa'cité qu'elles

avo,ient,

vi~nnent

:l.

fe r¡;unir

& ii

ne faire qu'un corps,

~<;Ia p~rolt

par plufieurs expériences qui Ol\t élé fut les

pa.~

M . Boyle avec

I'air

que I'on

~ire

dc;s raiti ns , de

~a

pate de farine, de la chair,

&

de plulieurs autres

corps . Cela fe confirme aulTi par les

<;~pé.riences

dont

M.

Hales a. donné. la de(criprioll dans (o n ouvrage in–

titul.é

la

Sta~iI{II~

des

.'Vlg/~aux ,

&,

J'analyfe de /'air .

lo •

Une autre propnété de l'

air,

c'ell que par fon

moyen les corps terreares qui Com en teu conrinuent

de bruler juCqu'a ce que; toutes les. pan ies 'qui peuvent

cont~nir

du feu, (oient coníumées ; au cplllraire les va–

peurs

&

.Ies, exhala.ifons.

éteigo~n~

da.os

l'in(lant le fell

l.e pl us. ,<If, <l.e meme que I' ¿clat des charbons

&

du

~~r

ard<;nt. Ces

m~lT.\es

vapeurs, bien l.oio d'etre nécdJal–

res a la.

~cfpi~ation,

comll)e

I'air ,

y nuirent fouvent ,

&

quelquefois. fu.ffQqu.el1l ; temoin l'etfet du foufre aHu–

mé,

&

celui de la grotte d'ltaJie, ou un chien ea fuf–

foqué en un elin d'ceil.

3'· Si

I'air

n'ea pas un fl uide différeot des vapenrs

&

des exhalaifons , pourquoi relle-t-il tel qu'jl c:toit

lju~

Rara,!