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188

AIM

¡l

des

di(l~nces

égales du milieu, chacune de fes extré–

m i,és fera aimamée, mais plus foiblement que íi on ne

)'~voit

plié que d'un

cÓt~.

S·.

Enfin,

JV¡.

M~reel

, de la Société royale de L on–

dres, a trOuvé un moyen de eommuniquer la verm

11)3-

gnétique

:l

des moreeaux d'acier

1

<¡ui

e~

eneore inM–

pendan~

de

l~

pierre

d'ai",ant.

Ce moyen

SOljlifl~

a

mettre ees pieees d'aeier fur une

enclUllle

bi~n

polie,

&

:l

les froner fuivant leur lon–

gueur,

~ toJ1Jour~ d~ns

)e

m~me

fens, avee une grof–

fe barre de fer yerriqle , dont l'extrémité inférieure efl

arrondie

&

bien polie

i.

en répétant ce frottement un

grand

nombr~

de fois fur toures

le~

faees de la pieee

d'aeier qu'on veut ¡¡imanter, elle aequierr autant de ver–

tu l1!agnétique que

ti

elle cut été

¡oueh~e

par le meil–

Jeur

aimant;

c'ert ainli qll'il a aimanté des aiguilles de

bou!fole , eles lames d'acier dellillées

i

faire des

aimam

arriqeiels,

!lr

eI~s

eourcaux qui pouvoiem porter une on–

ce trois qtiarts.

D ans les moreeaux d'acier qu'on aimante de eette ma–

~ere,

I'extrémité par 013 eommenee le frotemenr fe diri–

g~

toll)ours yers le 1I0rd;

&

celle par ou le frotement

tinit.fe

dirige yers le C\Id

1

quelle <¡ue foit la íituation

d~

l'aeler

Cur

)'ench¡me .

C erte

exp~ri~nee

réuffit, au rerte, beaucoup mieux

Jorfque )e moreeau de fcr ou d'acier qu'on vent aiman–

t~r

par cetre

11!~lhod~,

ert dans

l~

direél;ion du méri–

dlen l1!agnétique, IIn peu inc;linée vers le nord,

&

fur–

tour eutre

d~ux gr()!fe~

parres de fer aífez longues pour

comenir

&

eontre-b~lalJcer

l'effprr des écoulemens ma–

~néliques

qu'on imprime au morceau d'acier .

Cet ;\ttiele nous a élé donné tout emier par M. Le–

Plonier, Medecin, des Aeadémies royales des Seiences

de Paris

&

de aerlin, qui a fait 3vec beaueoup ¡le fue–

ces une étude

partieulier~

¡le

l'pimant ,

Sur )a eaufe

~~s propric!té~

¡le

l'qiman;

'/Joyez

1\11.

A G N E'T! S M E.

A!

M A N T,

(Mat. medo

)

On ne fait aucun ufage en

Meqecioe de la pierred'aimant pour l'intérieur du corps,

quoique Galiep, daos le livre · !les verrus des remedes

1imples, y

re~ollnoi(fe

les

m~mes

vertus que dans la pier–

fe nématite;

&

que

dan~

le tivre de

h\

)V1ed~cioe

lim–

pie, il vante

f~

ver¡u purga¡ive,

&

fur-to\lt pour les hu–

JIleurs aqueufes dans l'pydropilie

¡

&

que D iofcoride l'ait

¡¡uffi propofée jufqu'ªu púids de trois oboles, pour éva–

euer les

humeur~

épaiJ1es des

m~laocholiques.

Quelques-uns eroyen! qu'il

y

a

dans l'

air"ane

une ver–

'u dellruaive.¡ d'autrcs le oiem : mais je croirois qu'¡¡

faudroit plueÓI amibuer eene mauvaire qualité • une au–

tre efpeee d'

aiman:

qui a la eouleur de l'argent ,

&

qui

m e paroll etre une efpeee de litarge nalurelle, qu'.

l'ai–

mant

qui alti,e le fer .

L'azmant

elllployé extérie\lrernent deífeche, reíferre

&

attermit;

iI

~l1tre

dªns la eompofition de l'cmplatre

appel l~

,,?ain

{le

Di.",

dans

l'em~lhre

noir, l'empJatte

divio,

!k

l'~mFllilre

Ilyptique de (;harras ,

G~o.Droy.

Sehrqd~r di~ qu~

I'aimant.

~rt

aUrillgent, qu'il ;méte

~~s

hémQrrp3¡peS; ealciné,

II

cha{fe les humeurs grof–

"fjercs

&

alfabllaires;

rn~is

pn s'ep terr rarernent.

(N) .

A

I M

~

N

T

A R S E N

!

C

JI,

L,

matIZ" arfenicalis ,

(Ch ,m,)

e'ell une préparation d'antimoiDe avee du fou–

fre

&

de )'arf¡!"nie blanc qu'on met enfemble daos uoe

ppiole,

&

dopl pp fan la· fufioo au feu de fable. Les

AlcpimiJles · prétendent ouvrir parfaitement l'or par le

moyen de eene eompofition

~

qui en d'un beau rouge

(le rubis, apres la fulion ·.

(M)

• A

¡

¡vt

O

R

R

O U

S, f. m.

(Hifl.

nat.)

ferpeD! qu'

~n ¡r::>\I~oit ?Ulr~fois

&

qu'pn

trouv~

meme eneore au–

)(J,urd

~1I1

en Afnque. L'effet de fa morfure efl tres-ex–

tr?prdinaife;

I:'~fl

de faire forrir le faog tout pur des

IlOUrnOIlS ,

M.

d~

la Métrie dans fon eQmmentaire fur

Boerhaave, cite ee faie Cur l'endroit des inaiturions ou

fon aUleur dil des venins, qu'il y en a '1ui ·nuifent par

un~

qu\\lilé occulte,

&

qui

~xigent

de ees remedes mer–

"Vellleux appcUés

fplfifi9"cs6

dont la

¡!éeouvert~

ne fe

peur faire que par hafard.

n ne eonnolt la vertu de

l'aimorr01ls

que par expérieDce, ajoute M. de la Métrie·

l'exp~ri~nee

feule peul lIlener

a

la Meou verre des

re~

p¡edes.

.

.

A

1

N

E,

f.

f, baton qu'on paíl" ii-travers la téte

de~

barengs, pour les meme fore,

a

la fumée.

A

J

N E,

terme

d'

.I1natomie.,

c'efl la partie du eorps

qui s'étend dcpuis le haut de la cuiífe jufqu'au··deílus

des parties génltales .

Ce mot ert purement btin,

&

dérivé felon quelques–

uns

d'"n;;"en,

pnguent; paree qu'on oint fouvem ees

parries: d'aurres le ·dérivenr d'

ango,

a

caufe qu'on fem

[ouvem

des

douJeurs dans cer endroit: d'autres

d'inge-

AIN

?llrO,

a

caufe que les panies de la génération

y

COnt

plaeées.

(L)

. A 1 N E', adj . pris fubrt .

en Droit,

ert le plus

i~é de~

eofaos m3.!es,

&

a

qui a ce ¡itre éehe¡ dans

1:1

lueeef–

lion de fes pere

&

mere, une portion plus eb nJidéra–

ble qu'i chacun

d~

fes freres ou freurs .

Voyo:,

P

R E'-

C JPUT.

.

. ] e dis

des enfans máles;

paree que l'aiqeífe ne fe eon–

lidere qu'entre

m~ks,

&

qu'il n'y a pas de droir d'ai–

neUe entre filles, fi ee n'ert dans quclques coulumes

pafliculieres, c\¡¡ns lefquelles au défaut d'enfans males,

l'ainée des filies a

1m

pre!cipul .

V oyez,

~i·d'¡JoltS

A

J–

NESSE.

L'ainé ne fe confidere qu'au jour du déct:s ; enfor–

te

né~nmoins

que les enfans de I'ainé, quoique ee foir

des filles,

repr~fentent

leur pere au dreit d'aindle.

11 n'ert tenu des denes pour raifon de Con préciput;

&

íi CQn lief ou préciput efl faili

&

vendu pour les

biens de. la fueceffion, il doil etre réeompenfe! fur les

p.utres blens.

L'ainé a les memes prérogatives du préeipul

&

de la

portiOl) avamageufe dans les lerres tenues en frane·a lleu

noble ! <¡ue dans

l~s

tiefs.

Voyez

A

L LE U

ti

F

1

E

F,

(H)

.

AINES

ti

DEMI-AINES, f. f.

((Jrglle)

ee

fout les premieres des pieces de peau de momon

Y

de

forme de lofange,

&

les recondes de piece.

X

de

la

me–

me ¿toffe,

qUl

fonr rriangulaires; elles (ervem

i

loin–

dre les éeliífes

&

les rerieres de foulllels d'or,pe.

Vo –

yez

S

o

UF!, Lt T

p'O

R

¡;

U E,

e;t

la fig" re

2).

'pI.

d'Org1le.

., A

1

N

E

S S

E,

f. f.

en

D roi:,

priorilé de nailfance

pu d'age entre des

enr~ns

nobles , ou qlli ont

it

parta–

ger eles biens po{fédés nobl emenr, pour rairon de la–

quelle le plUS agé des males emp

me

de la fuecclfioo

de fon ·pere ·ou de fa mere une portion plus cOtlu.!éra–

ble que celle ·de ehac4n de res freres ou [reurs n par–

ticulier.

Voyez

A

J

N E' •

, J'ai elil

entre

des

enfans /tobles, 01< 'fui ont

a

parta–

ger

ries

pienI po{[ldls /toblement,

par rappon

it

la eou–

¡ume de Paris,

4

pluJie!!rs autres fcmblables: mais il

y a des koutumes 013

!~

dfOit

d'~incfle

a

lieu,

mem~

~ntre

roturiers,

&

pour eles [¡iens de roture,

L e droit

d'aindle

¿rait i eonnu aux R omains : il a

élé introduit lingulierement en Franee, pour perpélUer

le lunre des tiunilles eo meme lems que leurs noms.

D ans la eoulUme de Paris, le droit d'

aineJ/e ·

eo.. li–

(le

l ' .

dans un préciput, e'ert-a-dirc, une portion que

l'ainé prélevc fur la

m~{fe

de la fuceeffion avam que

d'eqtr~r

en

p~rtage

¡lvec fes freres

&

fq;:urs:

&

ce pré–

eipur conliltc d:¡lJ& le chateau ou prillCip&1 ¡nanoi" la

baíf~-cQur at¡en~nt

&

contigu~

audi¡

m~nuir;

&

eu ou–

¡re 1In

arp~nt

'dans l'enclos uu jardin joignant ledi¡ ma–

poir ; le eorps du' m01l1in , fQur

0\1

prel10i( banaux,

é–

tam dans l'ellclos du préciput de I'ainé , lui appanien–

nenr auffi : mais le revenu en doit

~lre

partagé entre

les pUlnés, en eootribuanr par eux

a

l'entrelellemcnt

defdits moulin, four, ou preífoir. Peut toutefoi. I'ªiné

garder ·pour lui feul le protit qui en revieO[, en

r~com-

penfant

re~

freres ,

.

, 2,0.

Le

pr~ciput

prt'levé, voici comme fe partage le

refle de biens : s'il n'y a que deux entws, I'ainé des

deux prend les deul\ tiers des bieos reflans,

&

le

ca"e~

J'autre liers: s'il y a plus de deux

~nfans,

I'ainé de rous

prend la moitié pour lui feul,

&

le refle fe partage é-

~

galemem entre tOus les aUlres enf.o .

S'il n'y

~vo,t

pour toUt bien dans la fueceffion qu'

un manoir, l'ainé le garderoit: rnais les putné> pour–

roienr preodre fur ieelui leur légitime , nu droil de doüai–

re eoutumier ou préfixe; Ji mieux n'uimoit I'ainé, pour

ne pOlllt voir démembrer fon ricf

1

leur bailIer récom–

penle en

~rge!lt

.

Si au eontraire iJ n'y :lVoit dans

la

fucceffion que des

¡erres fans manQir, ¡'aiqé prendroit pour

ion

préciput

un arpent

~vaDt

parrage.

.

S'(I y a lies

~efs ·d~ns

différeutes eo1\mmes , ['ainé

peur preJ;ldre un

pr~ciput

dans ehaqlle

collt~m~

leloo la

c0l1tume d'icelIe;

enfort~

que le principal mJnoir que

l'ainé aura pris pour fon

pr~eipDt

dans un lid" lirué dans

la

coutum~

¡le Paris , n'empeehe pas q4'il ne prcnoe un

alltre manoir dans un tief

li lU~

dans

une al1lrc coutu–

¡ne-1- qni attribuera le manoi,

a

I'ainé pom fQn

pr~ ciput.

l;e droi¡ ert

fi'

favorable, que les pere

&

mere

n'y

fuu roient préjudieier

en

aucune

fa~on,

foi¡ p:¡r derniere

volonté, ou par aa es entre-vifs , par conrtitution de dm

ou donation en avaneement d'hoirie, au protil des aUlres

cofans .

Ce