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AIM
¡l
des
di(l~nces
égales du milieu, chacune de fes extré–
m i,és fera aimamée, mais plus foiblement que íi on ne
)'~voit
plié que d'un
cÓt~.
S·.
Enfin,
JV¡.
M~reel
, de la Société royale de L on–
dres, a trOuvé un moyen de eommuniquer la verm
11)3-
gnétique
:l
des moreeaux d'acier
1
<¡ui
e~
eneore inM–
pendan~
de
l~
pierre
d'ai",ant.
Ce moyen
SOljlifl~
a
mettre ees pieees d'aeier fur une
enclUllle
bi~n
polie,
&
:l
les froner fuivant leur lon–
gueur,
~ toJ1Jour~ d~ns
)e
m~me
fens, avee une grof–
fe barre de fer yerriqle , dont l'extrémité inférieure efl
arrondie
&
bien polie
i.
en répétant ce frottement un
grand
nombr~
de fois fur toures
le~
faees de la pieee
d'aeier qu'on veut ¡¡imanter, elle aequierr autant de ver–
tu l1!agnétique que
ti
elle cut été
¡oueh~e
par le meil–
Jeur
aimant;
c'ert ainli qll'il a aimanté des aiguilles de
bou!fole , eles lames d'acier dellillées
i
faire des
aimam
arriqeiels,
!lr
eI~s
eourcaux qui pouvoiem porter une on–
ce trois qtiarts.
D ans les moreeaux d'acier qu'on aimante de eette ma–
~ere,
I'extrémité par 013 eommenee le frotemenr fe diri–
g~
toll)ours yers le 1I0rd;
&
celle par ou le frotement
tinit.fedirige yers le C\Id
1
quelle <¡ue foit la íituation
d~
l'aeler
Cur
)'ench¡me .
C erte
exp~ri~nee
réuffit, au rerte, beaucoup mieux
Jorfque )e moreeau de fcr ou d'acier qu'on vent aiman–
t~r
par cetre
11!~lhod~,
ert dans
l~
direél;ion du méri–
dlen l1!agnétique, IIn peu inc;linée vers le nord,
&
fur–
tour eutre
d~ux gr()!fe~
parres de fer aífez longues pour
comenir
&
eontre-b~lalJcer
l'effprr des écoulemens ma–
~néliques
qu'on imprime au morceau d'acier .
Cet ;\ttiele nous a élé donné tout emier par M. Le–
Plonier, Medecin, des Aeadémies royales des Seiences
de Paris
&
de aerlin, qui a fait 3vec beaueoup ¡le fue–
ces une étude
partieulier~
¡le
l'pimant ,
Sur )a eaufe
~~s propric!té~
¡le
l'qiman;
'/Joyez
1\11.
A G N E'T! S M E.
A!
M A N T,
(Mat. medo
)
On ne fait aucun ufage en
Meqecioe de la pierred'aimant pour l'intérieur du corps,
quoique Galiep, daos le livre · !les verrus des remedes
1imples, y
re~ollnoi(fe
les
m~mes
vertus que dans la pier–
fe nématite;
&
que
dan~
le tivre de
h\
)V1ed~cioe
lim–
pie, il vante
f~
ver¡u purga¡ive,
&
fur-to\lt pour les hu–
JIleurs aqueufes dans l'pydropilie
¡
&
que D iofcoride l'ait
¡¡uffi propofée jufqu'ªu púids de trois oboles, pour éva–
euer les
humeur~
épaiJ1es des
m~laocholiques.
Quelques-uns eroyen! qu'il
y
a
dans l'
air"ane
une ver–
'u dellruaive.¡ d'autrcs le oiem : mais je croirois qu'¡¡
faudroit plueÓI amibuer eene mauvaire qualité • une au–
tre efpeee d'
aiman:
qui a la eouleur de l'argent ,
&
qui
m e paroll etre une efpeee de litarge nalurelle, qu'.
l'ai–
mant
qui alti,e le fer .
L'azmant
elllployé extérie\lrernent deífeche, reíferre
&
attermit;
iI
~l1tre
dªns la eompofition de l'cmplatre
appel l~
,,?ain
{le
Di.",
dans
l'em~lhre
noir, l'empJatte
divio,
!k
l'~mFllilre
Ilyptique de (;harras ,
G~o.Droy.
Sehrqd~r di~ qu~
I'aimant.
~rt
aUrillgent, qu'il ;méte
~~s
hémQrrp3¡peS; ealciné,
II
cha{fe les humeurs grof–
"fjercs
&
alfabllaires;
rn~is
pn s'ep terr rarernent.
(N) .
A
I M
~
N
T
A R S E N
!
C
JI,
L,
matIZ" arfenicalis ,
(Ch ,m,)
e'ell une préparation d'antimoiDe avee du fou–
fre
&
de )'arf¡!"nie blanc qu'on met enfemble daos uoe
ppiole,
&
dopl pp fan la· fufioo au feu de fable. Les
AlcpimiJles · prétendent ouvrir parfaitement l'or par le
moyen de eene eompofition
~
qui en d'un beau rouge
(le rubis, apres la fulion ·.
(M)
• A
¡
¡vt
O
R
R
O U
S, f. m.
(Hifl.
nat.)
ferpeD! qu'
~n ¡r::>\I~oit ?Ulr~fois
&
qu'pn
trouv~
meme eneore au–
)(J,urd
~1I1
en Afnque. L'effet de fa morfure efl tres-ex–
tr?prdinaife;
I:'~fl
de faire forrir le faog tout pur des
IlOUrnOIlS ,
M.
d~
la Métrie dans fon eQmmentaire fur
Boerhaave, cite ee faie Cur l'endroit des inaiturions ou
fon aUleur dil des venins, qu'il y en a '1ui ·nuifent par
un~
qu\\lilé occulte,
&
qui
~xigent
de ees remedes mer–
"Vellleux appcUés
fplfifi9"cs6
dont la
¡!éeouvert~
ne fe
peur faire que par hafard.
n ne eonnolt la vertu de
l'aimorr01ls
que par expérieDce, ajoute M. de la Métrie·
l'exp~ri~nee
feule peul lIlener
a
la Meou verre des
re~
p¡edes.
.
.
A
1
N
E,
f.
f, baton qu'on paíl" ii-travers la téte
de~
barengs, pour les meme fore,
a
la fumée.
A
J
N E,
terme
d'
.I1natomie.,
c'efl la partie du eorps
qui s'étend dcpuis le haut de la cuiífe jufqu'au··deílus
des parties génltales .
Ce mot ert purement btin,
&
dérivé felon quelques–
uns
d'"n;;"en,
pnguent; paree qu'on oint fouvem ees
parries: d'aurres le ·dérivenr d'
ango,
a
caufe qu'on fem
[ouvem
des
douJeurs dans cer endroit: d'autres
d'inge-
AIN
?llrO,
a
caufe que les panies de la génération
y
COnt
plaeées.
(L)
. A 1 N E', adj . pris fubrt .
en Droit,
ert le plus
i~é de~
eofaos m3.!es,
&
a
qui a ce ¡itre éehe¡ dans
1:1
lueeef–
lion de fes pere
&
mere, une portion plus eb nJidéra–
ble qu'i chacun
d~
fes freres ou freurs .
Voyo:,
P
R E'-
C JPUT.
.
. ] e dis
des enfans máles;
paree que l'aiqeífe ne fe eon–
lidere qu'entre
m~ks,
&
qu'il n'y a pas de droir d'ai–
neUe entre filles, fi ee n'ert dans quclques coulumes
pafliculieres, c\¡¡ns lefquelles au défaut d'enfans males,
l'ainée des filies a
1m
pre!cipul .
V oyez,
~i·d'¡JoltS
A
J–
NESSE.
L'ainé ne fe confidere qu'au jour du déct:s ; enfor–
te
né~nmoins
que les enfans de I'ainé, quoique ee foir
des filles,
repr~fentent
leur pere au dreit d'aindle.
11 n'ert tenu des denes pour raifon de Con préciput;
&
íi CQn lief ou préciput efl faili
&
vendu pour les
biens de. la fueceffion, il doil etre réeompenfe! fur les
p.utres blens.
L'ainé a les memes prérogatives du préeipul
&
de la
portiOl) avamageufe dans les lerres tenues en frane·a lleu
noble ! <¡ue dans
l~s
tiefs.
Voyez
A
L LE U
ti
F
1
E
F,
(H)
.
AINES
ti
DEMI-AINES, f. f.
((Jrglle)
ee
fout les premieres des pieces de peau de momon
Y
de
forme de lofange,
&
les recondes de piece.
X
de
la
me–
me ¿toffe,
qUl
fonr rriangulaires; elles (ervem
i
loin–
dre les éeliífes
&
les rerieres de foulllels d'or,pe.
Vo –
yez
S
o
UF!, Lt T
p'O
R
¡;
U E,
e;t
la fig" re
2).
'pI.
d'Org1le.
., A
1
N
E
S S
E,
f. f.
en
D roi:,
priorilé de nailfance
pu d'age entre des
enr~ns
nobles , ou qlli ont
it
parta–
ger eles biens po{fédés nobl emenr, pour rairon de la–
quelle le plUS agé des males emp
me
de la fuecclfioo
de fon ·pere ·ou de fa mere une portion plus cOtlu.!éra–
ble que celle ·de ehac4n de res freres ou [reurs n par–
ticulier.
Voyez
A
J
N E' •
, J'ai elil
entre
des
enfans /tobles, 01< 'fui ont
a
parta–
ger
ries
pienI po{[ldls /toblement,
par rappon
it
la eou–
¡ume de Paris,
4
pluJie!!rs autres fcmblables: mais il
y a des koutumes 013
!~
dfOit
d'~incfle
a
lieu,
mem~
~ntre
roturiers,
&
pour eles [¡iens de roture,
L e droit
d'aindle
¿rait i eonnu aux R omains : il a
élé introduit lingulierement en Franee, pour perpélUer
le lunre des tiunilles eo meme lems que leurs noms.
D ans la eoulUme de Paris, le droit d'
aineJ/e ·
eo.. li–
(le
l ' .
dans un préciput, e'ert-a-dirc, une portion que
l'ainé prélevc fur la
m~{fe
de la fuceeffion avam que
d'eqtr~r
en
p~rtage
¡lvec fes freres
&
fq;:urs:
&
ce pré–
eipur conliltc d:¡lJ& le chateau ou prillCip&1 ¡nanoi" la
baíf~-cQur at¡en~nt
&
contigu~
audi¡
m~nuir;
&
eu ou–
¡re 1In
arp~nt
'dans l'enclos uu jardin joignant ledi¡ ma–
poir ; le eorps du' m01l1in , fQur
0\1
prel10i( banaux,
é–
tam dans l'ellclos du préciput de I'ainé , lui appanien–
nenr auffi : mais le revenu en doit
~lre
partagé entre
les pUlnés, en eootribuanr par eux
a
l'entrelellemcnt
defdits moulin, four, ou preífoir. Peut toutefoi. I'ªiné
garder ·pour lui feul le protit qui en revieO[, en
r~com-
penfant
re~
freres ,
.
, 2,0.
Le
pr~ciput
prt'levé, voici comme fe partage le
refle de biens : s'il n'y a que deux entws, I'ainé des
deux prend les deul\ tiers des bieos reflans,
&
le
ca"e~
J'autre liers: s'il y a plus de deux
~nfans,
I'ainé de rous
prend la moitié pour lui feul,
&
le refle fe partage é-
~
galemem entre tOus les aUlres enf.o .
S'il n'y
~vo,t
pour toUt bien dans la fueceffion qu'
un manoir, l'ainé le garderoit: rnais les putné> pour–
roienr preodre fur ieelui leur légitime , nu droil de doüai–
re eoutumier ou préfixe; Ji mieux n'uimoit I'ainé, pour
ne pOlllt voir démembrer fon ricf
1
leur bailIer récom–
penle en
~rge!lt
.
Si au eontraire iJ n'y :lVoit dans
la
fucceffion que des
¡erres fans manQir, ¡'aiqé prendroit pour
ion
préciput
un arpent
~vaDt
parrage.
.
S'(I y a lies
~efs ·d~ns
différeutes eo1\mmes , ['ainé
peur preJ;ldre un
pr~ciput
dans ehaqlle
collt~m~
leloo la
c0l1tume d'icelIe;
enfort~
que le principal mJnoir que
l'ainé aura pris pour fon
pr~eipDt
dans un lid" lirué dans
la
coutum~
¡le Paris , n'empeehe pas q4'il ne prcnoe un
alltre manoir dans un tief
li lU~
dans
une al1lrc coutu–
¡ne-1- qni attribuera le manoi,
a
I'ainé pom fQn
pr~ ciput.
l;e droi¡ ert
fi'
favorable, que les pere
&
mere
n'y
fuu roient préjudieier
en
aucune
fa~on,
foi¡ p:¡r derniere
volonté, ou par aa es entre-vifs , par conrtitution de dm
ou donation en avaneement d'hoirie, au protil des aUlres
cofans .
Ce