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A HJ;\

;¡6-Z

,

SI ..

;;blongue"& '(cr¡lblaJ¡1.e a eeUe ¡lu malaeatijambou ; froir.

'fée dans ' la 'main,

'l!II~

,end une 'huile fans oJeur.

Sa

;tleur'·~lt

¡maehée par des

pédicu~aux

plus petite. feuil'

~es.

ElI¡: a trois fcuilles '

lri~ngulalres, '

épailres comme

du .cuir, pla¡lehes en-dedan$; vertes en·delfus,

&

ren o

'dant 'I'odeur 'du cuir bnll¡!; 'quand on les met au feu.

~

. Le frui1 fort

d~s ét~lnines

de

)a

lIeur . .

11 di

dans fa

.Jllacurit~

¡le I¡¡ groLI:eur d'lIn citron' ordinaire, verd

&

,firié

Pílr-de~ors;

)llane en'dedal)s,

&

plein .d'une pulpe

fueeulcnce, d'un go(¡t

&

.d'UI}~

.odeur agréable. Ses fe–

menees Cone ' oblongues, unies, \

,1

uifalltes

&

enfermées

dans des

~olfes .

On le eueille ¡lvan¡ qu'i1 Coit milr,

&

il devient eomme la nelle 'dans ·.Ia 'ferre ou on le met.

Cet arbre

i!

.été apporté des Indes flUX iles PhiJippines.

II

aime ¡es c1imats chauds .'

Ii

Ileurit deux fois I'an, la

premiere' fois en Avril . . Ray lui atiribue dilférenees pro–

priétés, ¡¡infi qU'¡lUX feuilles

~

¡lUX autreS pareies de I'ar-

bre.

'

.

. .

'. A H O U A

1

ea un genre de plante

a

tleur, ::ompo–

fée d'une ' feule feuille en forme d'ectonl1oir

&

d';cou–

pée. II fort du fOlJd du calice un pillil qui efl attaché

'au bas de )a /leur comme un dou,

&

qUl deviem dans

1a Cuite un fruit charnu eo forme de

poir~,

qui renfer–

.me un noyau I'reCque triangulaire, dans lequel il y a

une amande . 'Touendorc

Infl. re; lurb. app. Voye:::.

PLANTE .

(l)

.

, • A H O V A 1

Theveti C/lljii,

(

Hift.

natúr. botan. )

fTuit du Brélil de la grolfeur de la chhaigne, )llnoc,

&

de la figure a·peu·pres des trufes d'enu.

IJ

croit Cur

'un arbre grand ,omme le poirier, done

I'~eorce

ell blan–

che, piqullllte

&

fuceulenee; la feuille longue de deux

'ou erais pouces, large de deuI, toujoues verte;

&

la

fleur monop'élale, en entolllloir, découpée en pluli eurs

parties;

1St

du ealiee s'éleve un piflil qui deviem le frui t.

,Ce fruit efl un poiCon.

L emery.

Millet eo diflingue un aUrTe, qui eroit pareiller¡lent

c:n Amérique,

IX

qui n'ea pas 1l)0ins dangereux; 00 dit

'que I'arbre qui le porte répand une odeur defagréable

quand on l'incile.

, • AH

1

LE, bourg de France, dans la gén6ralité de

Tours .

• A

H

U

N ,

petite villc de France dans la haute–

Marche, géoéralilé ¡le )V1oulins.

Long.

19.

38.

lat.

49·

f ·"

.

.

• • A H

U S

01<

A HUI

S, (

G/og.

)

viIle maritime

de Suede, prineipauté de Goth lande

&

terre de Blec–

lringie; elle ea ficuée proehe la mer Ballique.

Long. 32.

!~.

lat.

16.

.

-

A 1

A

J

~

A

J

A C C 1O

(Glog.) Voye:::.

A D 1A Z Z O .

• A

J

N,

( ela

g.)

nom général de la c6te orien–

¡ale d'Afrique, depuis Magado xo Jufqu'au cap Guar.

dafui, 'fur la pointe du détroit de Babelmandel.

e •

A

J

AX

T

I E S,

fetes qu'on CéJébroirp:'alami–

pe en' I'honneur d' Ajax, fils de Telamoo. 'el! tont

ce qu'on en faie'.

· • A

1

e

ti,

(G/og.)

ville d'Allemagne, dans la haute

Baviere , fur le Par.

LO"K

2.8.

fO.

lae.

48.

30.

• • A l C H

E'E R

!\,

un des rept dieux céleltes que les

Arabes ado.oicnt, fel on M . d'HerbeIOt.

• AI C HSTAT,

(G/og .)

ville d'Allemagne , dans

la

Francolli~. ,

Cur la riviere Alpnul,

L ong.

2.8. 4f.

lat.49.

,.. Al DE hgnifie

a.1liflanee, [eeollrs 'p,'on préte

a

'1,,,1-

tjll:un .

11

fignitie aum quelquctois la perfonne

m~me

qUl prete ce fecollrs ou celte amllance' ainli dans ce

dernier.fens , on dit

aide de .am". 17oYe:::.

Al

D E DE

f

A M P,

IIfde-fV!

t

l'or. 'Voye:::.

Ató

E'M A

1

Q

R ,

..A

1 DE,

fe dlt aum en général de q'uiconque ea ad.

Jomt

a

un autre en fecond pour I'aider au beCoin ' ain(j

I'on dit en ce fens

(lid. ilel clremoniel,

d'uh oÍlicier

qui affiae le

grall~-maitre,

&

líen!

la

place s'il eH abo

fem , ()n appelle num '

(lides

les gar,<ons qu'un Chirur–

gien mene .avee lui pour lui preter ' Ia maio ' dans 'quel.

que opératlon de confé'luence. On appelle

"ide' de-wi–

fine

Ul)- cuilinier en feeond, ou un

gar~on

qui fert

a

la

~uj(ine. ·

,- •

'. A

1 DE,

en Droit Canon,

ou

/gliJe [uC&ur[ale

ea

une

~glife bi~ie

pOllr la

eommo~ité

des paroimens,

q~and

l'égl1fe parOlmale ea trop élOlgnée, ou trop petite pour

les eomel]ir tous.

I

A

I

DE,

d~ns

les andennes Cotltumes, (jgnifie

1m

[ 1Ib–

fide en argcnt,

que les valfaux

el)

een(jtaires étoient obli–

I'¡és

~e

payer

i

Lel!! fei¡;l1eur en certaines occafions par.

~c.Uheres

. '

i

AID

,Aide

dilfere de

JIt?(;

en ce que la taxe s'impofe

.da~

, • .quelque beCoin enraordinaire

&

preflam; au Iieu que

l'di.

de

n'el! exigible qu'autant qu'elle ell établie par la c011-

tume ,

&

dans ' le cas marqué par la eourume; de cene

.efp~ce Con~

les

aid!1

de r.elic:f

&

de chcvel .

17oye:::. aide-

reltef

&

a'1e~ehevel.

-

.

011 payolt une

.a/de

au fei/neur quand il vouLoit a–

cheter unc .terre. Mais

i1

n'erl pouvoit exiger une fem–

plable qu'ulle fois

~II

Ca vie. \

. Ces

"ides,

dans I'origine,

~tOiellt

libres

&

volontai–

,es; c'c!l 1'ourquoi .011 les appelloit

droits de eomplai-

[anee.

.

.

li

parolt que les fcigneurs om impofé ceue marque

de fervirude Cur leurs valfaux,

11

I'exémple des patrons

de l'aneienne R ome, qui rc:eevoient des préfens de leurs

.~liens

&

de leurs atiranchis, en certaioes oecalions, com–

me pour doter leurs filies, ou en certains JOurs Colen–

neis, commc le jour de leur naiffallce,

Voye:::.

P

A –

TRON

&

CLIENT.

(G) '

. A

1DE,

en 'temu de 'JllriJprttdence f lodale,

fom des

Cee?ur~

au.x.quels les vallaux,

Coit

lícntilshommes ou ro–

tuner~,

Com

t~nu~

enyers leur felgneur dans quelques

occah.ons parl.leulteres , eomme 10rCqu'il marie [a fil1e

0!l falt rcceVOlr fon fils chcvalier,

911

qu'il ea prifon–

mer de guerre; ce qui fait trois fortes

d'aidel, I'aide

d~

mariage , raide de ehevalerie,

&

/'aide de ra"fon ,

.

On appelle d'un nom commun ces trois fortes

d'ai–

del, aide-ehevel, 'filia eapitali domino '¿ebent,,, ·.

L 'a/de de ranfon

s'appclloit auffi

aides loyau",

paree

qu'elle étoit ,d(le indilpenCablemem, 011 appella auffi

a/de! loyallx,

Cous Louis

V11.

une comribution qui fut

impofé" liIr tous les Cujets Cal1s dillinaion, plJur le voya–

ge d'outre-mer ou la eroifadc;

&

on appelloit ainfi en

général tóutes ceHes qui étoicm d\les en vertu d'une

loi,

,

On appel10it au contraire

aides libre!

ou

gracie,,[es,

eellcs <¡ui étoicnt offcrtes yolomairemenc par !es fujets

ou vaOaux .

,

,

~'aide c~evel

ea le double des devoirs que le Cujet

don ordm31remem chaque auuée, pourvt1 qu'ils n'cx–

(!edel~t

pa.s vingt-cinq fous. Si !e

Cuj~t

ne doit poine de

devolrs)

.1

payera feulemenc vmgt-cmq fous. Le Cei–

gneur De peut exiger cene

"ide

qu'wle fois en fa vie

pour chaque cas : ..

.' •

/lides rai(onnables,

étOiem cclles que les valfaux é–

toient

obli~és

d¿ fournir au Ceigneur dans de ce. taines

néceffités IInprévJies,

&

pour raiCon defquclles on les

raxoi! au

pro rata

de leurs facullés; telles étoiem par

exemple , en particulier, eelles qu'on appelloit

aides de

I'oft

&

de ehevauché.,

qui étoiem des Cublides düs atÍ

feigneur pour l'aider

11

fubvenir aux frais d'une guerre',

comme qui dirQit de nos jours,

le dixieme denier dH

re'lJ~nlt

des bienJ.

.

,

.l

/l ide-relie[,

efl un droit dil en

certain~s

provinees

par les

VnIi3\lX

aux héritiers de Icur CeigneuF immédiat

~

pour lui fournir la fomme dom ils

Ollt

befoin poor

payer le relief du fief qui leur échet par la mort de

leur pareot,

.

. . •

On trouve auffi dans I'Hiaoire ecc1éfiaaique des

aider

levées

p~r

des évé'lues dans des oecafiolls qui les

obli~

geoiem

3

des dépenCes extraordinaires; comme lors de

leur faere ou joyeux avenemellt, lorfqu'ils

re~oivC:1lt

les

fois che

x

CUK, lorfqu'ils partoient pour uu cOllcile, olÍ

qu'ils allQi.ent

a

la eour du pape.

.

. Ces

aides

s'appelloiem 'aunemeot

colltumet ¡pije"pa-

le!

ou

jjnodales,

ou

¡/enier de

P

tÍr¡lIe

.

.

Les archidiaeres en levoient auffi chacun daos leur

archidiacooé,

.j

11

eH encore d'ufage

&

d'obligation de leur payer un

drait lorfqu'ils fom leur viiite; droit qui leur cl! dil par

toutes les églifcs paroimales, mt?me celles qui Com de[-

fervies plÍr des religieux,

.

, A l

DE,

adj. pris fuba .

en Cllifine,

ea un dome!lj–

que fubordonné au cllilioicr,

&

deOiné

a

I'aider.

~

A l

D E

Ce joint auffi

a

pllj(ieurs mots,

ave~

leCquels

1I

DC

fait proprement qU'U11 Ceul 110m fubaanelf.

/

A l

D E S

en termet de Fimmce,

fignifie les imp6ts

qui fe level;t,

a

quelque titre que ce

C~it, pa~

le fou–

verai

n

Tur les deorées

&

les marchandlfes qUl fe ven–

aeílt daus le royaume. Ce droit répond

a

~e

que les

Romains appelloiem

veéligal,

'Vehetldo;

paree qu'il Ce

levoit, comme parroi nous,

a

titre de péage, d'emrée

ou de Cortie fur les 'marchandiCes qui étoient tranfpor–

tées d'ur! 'l'Ieu

11

un aulre .' Le

'Veéligal

étoit oppofé

i

trib"tllm,

.

lequel fe levoit par tete Cur les perfonnes.

comme parmi nous les

" ides

fom oppofée,

11

la

taill",

OU

&apila/io",

qyi [om aulli des taxes

perfonn~lleOs..

.

n