AID
On a appellé les
/fides
de ce nO,m,
p~ree
que c'étOit
originairemcnt des [ublides volontalres,
&
pa{faser , que
les fUJels fourni{foient au prince dans des befollls pref–
f.1ns ,
&
fans lirer
¡¡
conféquence pour la [uite. Mais
enlin elles onr été converties en impoGtions obl igatOire!
&
perpétuel1es .
011
eroit que ces
aid"
furenr établies [ous le regne de
Charles V . vers I'an 11.70 ,
&
qu'elles n'étoienr qu'a
raifon d'un [ou pour livre du prix des denrées . Les be–
foins de l'état les 0111 fait mpnrer [ucceffivemenr
ti
des
droirs beaucoup plus fom.
eH)
La eour des ¡fid"
en une cour Couveraine érablie
en plu(ieurs provinees du royaume pour connoltre de
ces fortes d'impofitions
&
de toutes les marieres qui y
ont rapport; elle conno!r, par exemple, des prétendus
tirres de nobleffe,
a
I'elfet de décharger ceux qui les
alleguent des impoutions roturieres, s'ils fom vérirable–
mem nobles, ou de les y foumerrre s'ils ne le font
pas .
Dans plufieurs provinees, telles que la Provenae, la
Bour&ogne,
&
le LangueCloc, la
Cour del /lides
eíl
unie a
la
chambre des Compres .
1I Y
a en France douze
Coun des ¡fides,
comme
douze Parlemens; Cavoir
a
Paris,
a
Roiien, a Nantes,
a
Bourdeau~,
a
Pau, a Montpelller, a Montauban,
a
Grénoble,
a
Aix,
a
Dijon,
a
Chalons,
&
a
Merz.
Avam l'éreaion des
Coltrs des /lides ,
il
Y
avoit
des
générauK des
aides
pour la perception
&
la régie des
aroits ,
&
une autre Corte de ¡¡énéraUK pour le jugement
des comenations en cette manere;
&
ce (urem ces gé–
néraux des
aides,
Cur le fait de la jullice, qui ,éunis en
corps par Fran,ois premier, eommencerent
a
former un
tribunal en matiere
d'aides,
qu'on appella par cene rai–
fon
la COllr des /lides.
A
I D
E
s.
f.
f.
e Man.ge.) fe dit des fecours
&
des
foudens que le cavalier tire des elfers moMrés de la
bride, de I'éperon, du cave,ol! de la gaule, du
ron
de
la
voix, du mouvement des jambes , efes cuiffe.,
&
du
talon, pour faire manier un cheva,1 comme il lui plalt.
On employe les
aides
pour prclvdl ir les ch!ltimens qu'iI
faut Couvem employer pour drerrer un cheval.
11 Y
a
auffi les
aida
Cecreres du corps du cavalier; elles doi–
vent étre fort douces . Ainfi on dlr : ce cheval conno!t
les
aida,
obéit, repond aux
aides,
prend les
aides
avec
beaucoup de facilité
&
de vigueur. On dlr auffi : ce ca–
valier donne les
aida
extremement fines, pour expri–
mer qu'il manie le cheval
a
propos,
&
lui fait marquer
avec ¡uacffe Ces tems
&
fes mouvemcns. LorCqu'un ehe–
val n'obéir pas aux
aida
du gras des jambes, on fait
venir l'éperon au Cecours, en pingant de I'un ou des
deux. Sí 1'00 oe Ce Cert pas avec difcrérion des
aides
du
cave~on,
elles deviennem un
ch~timem
qui rebute peu–
iI-peu le cheval Cauteur, qui va haut
&
jUllc en fes l:tuts
&
fans aucune
aid•. Voyez
S
A
UT E UR . Un cheval
<¡ui a les
aideJ
bien fines Ce brouille ou s'empeche de
"bien manier, pour peu qu'on Cerre trop les cuiffes, llU
qu'on laiffe échapper les jambes.
/lides du d.dans, aida dI< d.hors:
fa~ons
de parler
relativos au c6té Cur lequel le cheval manie Cur les vol–
tes, ou travaille le long d'une muraille ou d'une haie .
Les
aid.s
dom on fe fert pour faire aller un cheval
par airs ,
&
ceHes dom on fe fert pour le faire aller Cur
le
terrein, Com fort dilférentes .
Il Y
a trois
aida
di–
ninguées qui fe fom ayant les rénes du dedans du ca–
veyoll 11 la main. La premiere en de mettre I'épaule
de dehors du cheval de dedans; la Ceconde ell de lui
mettre auffi I'épaule de dedans en dedans:
&
la rroilie–
me en de lui arrerer les épaules. On dit ; répondre,
obéir aux
aidu ,
tenir dans la fujétion des
aides. Voy.
RE'PONDRE, OBE'tR,
&
SUJE'TlON .
(V)
A t DE
S,
f. f. pI.
e
/lrehiteEl .
) pieces ou les
aides
de cuifine
&
d'office -fom leur fervice, c'el1 propremem
la décharge des cuiGnes, ou I'on épluche, lave
&
pré–
pare tout ce qui fe Cert fur la table, apres avoir été
ordonné par le malrre-d'h6tel. Ces
aides
doivenr erre
voifines des cuifines, avoir des rabies, une cheminée,
des fourneaul,
&
de I'eau abondamment.
(P)
Al D E - DE - C A
M P,
C.
m. On appellc ainfi en
France de jeunes volontaires qui s'attachem
a
de. offi–
ciers généraux pour porter leurs ordres partout ou
il
en
befoin, princÍpalemem dans une bataille.
lis
doivent les
~ien
comprendre,
&
les déelarer rres-exaétcment
&
trcs–
June.
Le Roi entrerient quatre
aideJ-d.-e4mp
a
un général
~u
campagne; deux a chaque licutenant général,
&
un
a chaque maréchal de camp.
e
Q)
• Al
D
E-MA]
o
R,
f.
m.
en
Wl
officier quí Ce–
rome
l.
AID
163
cond le maíor d'un régiment dans Ces t'onélions .
V oy,:;;
M
A
J o R . lis roulem avec les lieutenans; ils eomman–
dent du jour de leur brevet
d'ai de-major,
ou du Jour
de leurs lettres de lieutenans, s'ils I'om été, dans I¡:
régiment 011 ils fervenr .
Les
aides-majors
d'infilnrerie marchem avec les colo–
neis réformés attachés a leur régiment, pOur quelque
Cervice que ces colonels foien! commandés ,
&
avec
leurs lieutenam colonels.
Les
aid.s-majors
ont pour les aider des
Jous-aides–
majors,
ou
garfons-majorJ,
qui exécorem les
ordre~
qu'ils leur donnem . lis fom
ií
cheval dans le combat
eomme le major, alin de pouvoir fe rranfporter facile–
ment
&
promptemem dans tous les endroirs ou il elt
néceffair~
pour bien faire mnneuvrer le régimem.
11 Y
a auffi des
aides-maj orJ
des places. Ce fom des
officiers qui rempliffeut toores les fonéliolls des
major~
en leur abfcnce; ils doivem précéder
&
commander
a
tous les enCeígnes;
&
10rCqu'íl ne Ce trouve dans les
places ni gouverneur, ni lieutenans de roi, ni major,
ni capitaines des régimens , ils doivent y commander
préférablement aux lieurenans d'infanterie qui Ce trouvc–
rom avoir éré
re~us
¡¡eutenans depuis que les
aides–
maiors
auront été
re~us
en la dite charge
d'aide-major.
Bnquet,
Cod. milit.
e
Q)
A
J
DE -
M
A
J o R ,
e
Marine .
) a les mames fonaions
que le major e!l Con abCence .
V oyez
M
A J
o
R. .
Le major
&
l'
aide-major
s'emtíarquent Cur le "alffeau
du commandanr; mais s'il y a plufieurs
aides-maJor>
dans une armée navale, on les dillribue [ur les princi–
paux pavlllons . En I'abfence du major, l'
aide-major
a
les
m~mes
fonétions;
&
quand le major a
re~u
I'or–
dre du commandanr dans le port,
&
qu'i! le porte lui–
meme au
li
Imenam général, a I'inrendanr
&
aUl: chefs
d'eCcadre ,
I'aid"maj or
le porre en meme rems au com–
mia:1ire général
&
au capitaine des gardes .
(2)
• A l D E-B O U T - A V A
N
T,
f.
m. c'en ,
danr
les Salints,
le nom qu'on donne a celur qui aide dans
fes fonétions celui qui en chargé de remplir le vaxel
avec le pelles ddlinécs
3
cet ulage,
&
de frapper ou
de faire frapper un nombre de coups uniforme, afin de
con(crver le poids
&
I'égaliré dans les meCurages.
Voy.
VAXEL
&
BOUT-AVANT.
• Al D
E -
L E
V 1
E R, f. m.
en Anatomie,
ce mot
ell fynonyme a
points d'appl/i
en méchanique : tel en
le grand rrocamer au muCcle feffier; le liuus de I'os des
iles; la rotule pour les enenCeurs du tibia .
V oyez
A P–
PUt, POINT D'APPUr.
Al D E - M
A C
O
N; c'en le nom qu'on donne
a
ceux qui ponellt' aux
ma~ons
&
aux couvreurs les ma–
térianx dont ils ont befoln ; mérier dur
&
dangereux ,
qui donne
a
peine du pain ; heureuCemem ceux qui le
fom, fom heureux quand ils n'en mlnquem pas .
• A1DE-MAISTRE DE PONT,aurrement
Chablellr,
en le titre qu'on donne a des officiers de
ville qui aident les bateaux a paúer dans les endroirs
diffi eiles de la riviere, comme fOllS les arches des ponrs.
• A l D E -
M
O U L
E
U R, Ce dit d'offi ciers de vil–
le, commis par le prev6r
&
les échevins pour emplir
les membrures , corder , meme dans la chalne les bois
a bru ler qui doivent y éue mefurés,
&
Coula¡¡er les
marchands de bois dans rautes leurs fonélions; lis font
aux ordres de ces derniers.
A
1D
E R
fin
eheva/,
e
Maneg•.
) c'en fe fervir,
pour avertir un cheval, d'une ou de plufieurs lides en–
Cemble, comme appeller de la langue, approcher les
jambes, donner des cou)'s de gaule ou d'éperon .
Voya:.
AIDES, GAULE, EPERON,
&e.
(V)
AIGLANTIER,
f.
m.
eHifI.
nat.)
efpece
de
rofier, mieux nommé
églantitr. I/oy.
R o S I E
R
,poltr
la deJeripeion du gmre .
(1)
~
I
G
~
E, f.
m. (
HifI.
nato
) tres-grand oifeau de
prole qlll va le JOur : c'en le plus
counlgeu~
de rous ;
fon bec en recourbé fur toute fa longueur, ce qui peut
le faire dillinsuer du faucon, dom le bec n'en crochu
qu'a I'extrémlté. On a diningué fix efpeces principa–
les
d'alglu;
Cavoir
10.
I'aigle royal
qui a éré appellé
ehryJa,'toJ,
ou
afterias,
fans doute 'parce que fes plu–
mes Com rouiTes ou de couleur d'or
&
qu'elles font
parCemées de. taches dom on a
comp~ré
la
blanch~.ur
a ,
ceHe des éralles:
20..
I'orfraie,
aigle
de
me~ , ha"a'to~
.•
e
VOY'Z
O R
F R
Po.
lE);
30.
le petir
aigle
nOlr,
melat1a, –
tos,
ou
valeria:
40..
I'aigle
it
queue blanchc,
pygargru:
jo..
le huard,
morphnos ,
ou
clanga . (Voy.
H
UA
R D ):
60..
le percnoprere,
perenopuros . V oyez
PE R
e
N
0-
PTERE.
Al G
LE R
o y
AL.
On trOUVC daos les Mémoires
Ff
2.
.
de