AIG
su moyen de leor!
.igr.tttl.
de .f0rte qu,: le moindre
vent
les difperfe
&
les pone au
10m.
Ce
a,u.ttn,
[Out
on c raBcre par lequel
Oll
diflingue ¡Iulieurs genres de
plante .
f/.VH.
P
L A N
TE.
( 1)
• 1\
I
G
R'
E
T
TE,
r.
f. parne du cafque connu daos
les anciens aureurs foo le n 1m de
;Nbll
OU
erifla.
C't–
loil ulle boile quarrte fixée fur le devane .1'00 Ibnoienr
de grandes plumes; ce qui faiCoit un :úfelo bel omement
de
r~re .
Al G RE
1"
TE,
~n
#trme de
mttt~ur
en
rzllvre,
c'cR
un peor bouquer de pierres prédeufes ferries
&
alfem–
blécs, done les dames dé:orem leurs coetfures . On y
difiingue fa queue, Ces braoches, fcs feuillages ,
&
fes
lIeurs
voltigeane~s.
Au rene
il
y a des
aigrntn
de loutes
rones de formes, de rondes " d'ovales • de longues, de
nmaflCes, d'éraléc ,
3
branches, fans braoches,
&e.
!t.
I
G R
E'T T E
d,
vern,
aurre fnne d'omemene ou
parure de femmcs,
&
compofé de tils de verrc aum
tin~
que des cheveux.
f/oyn,
,¡
I'arlicl.
EMAIL la ma–
niere de tirer le
61
de verre dont on forme de
oigrtt·
#tJ.
On Jie enfcmble par uo bour un faifceau de ces tils
su mayeo d' un til de lailOn Ires· tin
&
recuir pour qu'il
[oit plus flexil>le. On caupe enCuire
IOUS
le~
tils d'une
m éme longueur,
&
l'
oitrtl&<
en achevée .
L es tils des periles
OIgrttttl
,
apres erre Iiés, [one
foudés enfemble au moyen de la lIamme que le chao
lumeau de la lampe d'Emailleur pone [ue Icurs cxtré–
milé.
Al
G R
ET T E fe prend 3Um communément p3r
I'J
PI"mnJJi,rl
pour le bouquel enrier des Iits
&
des dai ;
quoique
l'IJÍgrttl .
ne falfe que le lerminer par en-haut ,
&
que le
ba~
du bouqucl [oir compoCe! dc plumes d'au–
truche.
A
J
G R
~
T TE, (
Arepe.
)
cfpece d'artitiee dom le
flux
d'~tillcelles
imite un peu les
aigrtte'J
de verre . On
n'en parle guere que lorfqu'il ferr de porte-feu a un
por qui jcue quanrité d'autres artilices foos le nom de
pul
"igr.ett .
Al
G R E
T TE,
f.
f. pI.
ardtol" "iPI, CHip. "at. )
plumes qui om fait donoer le nom
d'ai&rttt.
á
I'oifeau
qui les porte.
f/lJyrz
I
G R E
T
TE,
oiJ,att.
Ces plu–
mes fervcllt d'orncmcm dc tele chelo les nations qui om
des turbnns ou des bOllnels, enmme les Turcs, les Pero
fes,
les Polonoi ,
&e.
0n les ¡¡ppone du Levanr par
h
voie de M arfcille .
C
l)
A 1
G R E U
R.
r.
f.
(e
dit, ."
M,dai"e,
des rap–
pom
acides qui vienncnt de premieres voies. Ces rapo
pom fOllt produils par les alimen qui prellnCnt dans
I'enomnc ,
OU
re~oivent
de ce vifcere unc qualilé aeide
a
Ilquelle
il
fom
q\lelqlle~
is enclins de leur nature .
La foiblelfe de organcs de la
di~cnion
en la caufe prin–
cipale des
aigr,,,rJ.
Auffi
les cnfilns', le femmes , les
vaporeux
&
les convalefrcn
y
rom-ils plus rUJels que
d'autres.
011 Y
remédie par des éva uans, les amers
abfo'~3ns,
les remedes [Qlliques,
I'~xercice,
la diele ec–
fisllrsllIe,
&e.
(N)
A
I G R
1;
U R , (.
f.
e""" relati! au ¡."J d" go"e:
c'cn ccue qualilé d:ul< "ne rubnsnce, ou la fenlalion
exeitée Cur les organes du goOt par cene qualirc:, que
nous reconno;Ooos dans les citroos, I'épine vinetle,
&
nutre . Exprimee I'aigre du cirron, c'en en tirer le
ju .
(N)
Al G
R
IR, v. n. c'cn comraaer par quelque caufe
que ce foir, cene qllalité rehuive au guOI que nous re–
marquon~
dans certains fruits,
&
qui leur ell nal\lCelle.
l/oJn
Al
G RE.
Le~
con/iturcs prennent cene qU3liré par I'humidilé
des fruit , quand on n'a pas Coln de leur
f.~ire
rendre
011
Itur eau natorelle, ou celle dom ils om été imbibés
en blanchilTanr ; elle décuir le fuc,
&
occationne la
moilinure.
AIGU, POINTU,
O"
TRANCHANT, adj.
m. ce
qui le rennine en polute ou cn tranchaut, dom la –
forme cn propre
a
percer ou
i
couper.
Ce mm pris en ce fens en ordinnirement oppofé
3
ce
que I'on appelle
ObIIlJ. VOJa.
O
D
r u .
CE)
A"gl. aigl<
en Géométrie, en celui qui en plus petit
Qu'un ongle droit, ou qui n'cn pas alfez geand pour
~lrc
mefuré par un' are de
90
degré .
f/.y-z
A N
G
LE.
T el en I'angle
.ti
E
C.
( P I. Glom.
fig.86. )
Le rriaogl\!
amtt1/1gl.
etl celui dOIl! le trois angles
fom
nigHJ
;
OD I'appelle aum
rrinnglt oxygo,,.. f/oy,z.
TR I A
N
LE. Tel en le ui8Jlgle
A
e
B.
(PI. Glom.
fig·6
.)
S.8,."
.ea/a:tg"lairt
d'uo cone . C'en une c:Ilpref–
fton doO!
1
ancien Géometres fe fervoiem pOue defi–
goce l'dlipr. .
I/oy,z
E
L L I P
S E
&
C O
N
E.
A IG
167
.figN,
~" t~;l1ft
J.
1I1Nji'l""
fe dit d'un fop. ou d'ua
ton per\anr ou élevé.
p:¡r
npporr
:1
quelqu':lUrre ton _
Yoy'z
SON.
En ce Cens ce.
~~r
en opporé, au
mor
gravt.
~
fons conLJderel cn !:lO! qu
IJIg'u
&
gravn
c'en–
a-dICe fou les
r~pporlS
d'
aigu
&
dc
gra'IJ',
fom 'un des
fondemens de
1
haemonie.
f/oy'z
T O . , A c e o
R
D
&
HA
R M
o
N
lE .
eS)
• AIGU,
a«.,,& aigu,
terme de Grammaire.
I/oyo;
AecENT .
AIGU, adj.
vai1!.au aigu, oigll par fovant, aigH par
I'"rri",;
c'ell un vaiO"eau qui
di
érroil en bu de()ous,
ou pae les
f.1~ons.
(Z)
Al G U
A
DE,
r.
f.
c'en le Jieu on les vaiaeaux en–
voyenr I'équipage pour faire de I'eau, c'en· a-dire, pour
renouveller leur provilion d'eau douce.
On IrollV' dan$
ulU
rode un, nigllad, ,x"II"'Ie;
e'
'fl
1111
rui.D'au 'luí
d.fc."d
dtl monragneJ v opntl.
&c.
On emend aum par ce mor la provifion d'cau douce
qu'on fair pour le vaineau. On dlt,
nOI11 fimu aiglla–
d.
J
«eu
a,:
mais cene expreffiou o'etl plus guere
en ufage,
&e.
bn dir 'plus communémeRt
nouJ fimes
d.
r,aN.
(Z)
A
1
G U Al L LE,
r.
f.
t"me á. eh.1!e
;
~'en
la
ro–
fée qui rombe le mann dans la campagne : OD dir,
lu
.hi."J á'oigllaillt n. val",& ri,n
t.
hnut dll
jOllr.
Al G U E·M A R
~
N E, f. f.
(Hift. nat.) a'llla ma–
rina
des Italiens, piern: précieufe d'unc couleur
m~l ée
de vert
&
de bleu, a-peu-pre comme la couleur de I'eau
de mer,
d'ou
viene
le
nonl
d'a;gtu·marine,
que les mo–
derncs onr donné aceite pierre .
II Y
aIres-grande ap–
parence que Ics anciens la connoirToien! rous le nom de
b"il ;
les plus beaux berils, dit Pline, font ceux qui imi–
ten! la couleur de I'eau de la mer;
iI
diningue plulienrs
efpeces de beril
C
..
oyez
BE
R
I L ), auxquels
iI
fc–
roir tres·diflicile de rapponer nos
oigIUJ-marin'J;
par
exemple, les chryro-berils qui avoieOl
d~
la couleur
d'or. Je fuppofe que certe couleur d'or Coir Cur un fond
vert, c'en ootre peridot
C
voy'z
PE
R
ID O
T ),
mais on
ne peut avoir
ií
préfem que des préromptions
Cue
la
vraie lignification des anciennes déoominarions de la plO–
part des' pierres pr¿cieures. Quoi qu'il en l'oil du nom
anden de
l'a~~II'
mari". ,
tkhons de donner un mo–
yen
mr
pour
d,nin~uer
celte picrre précieure de toute
nu–
tre.
L'nigllt' martn'
étam d'une couleur verte m('lée
de bleu,
011
ne peUl la confondre qu'avec les pierres
venes
&
les pierres bleues qui Com les émeraudes
&
les faphirs
(voy.z
E M
E R
A
U
DE, S
A
PHI
R ) :
mais
(j
on fair
~lIen:ion
que I'émeraude doit etre purtment ver–
te fans aucune teime de bleu,
&
le rsphir purement
bleu ou indigo ,
&
toOjours fans aucune teime de ven,
on reconnoi tra aifémem que loule p;erre leinte de vert
Ce
de bleu melés enfemble, n'en
m
une ¿mernude ni
un faphir. Ce melange de la couleur de I'émeraude
&
de celle du Caphir, c'en-a-dire du vert
&
du bteu, .ca–
raaérire
Ii
bien l'
aiflle.marin"
qu'il n'cn pas polTlble
de s'y méprendre . I
Y
a
des
aigI<CJ·marinu
ou le vert
domine plu que le bleu; il
Y
en
a
ou le blcu domine
plus que le vert. Quel que rOil le melange de ces deux
couleurs , la teime en peut erre plus ou llloins toncée .
Ces pierres diftercnt encOre emr'clles par la dureté;
le~
unes rom orientales , les aUlre. fom occidentales; les
premieres Com les plus duceS, leur po li en le plus lin;
elles fom par
con{(!'qu~m
plus belles , plus rares
&
pluS
cheres que les
aiglleJ-mOrmeJ
occidentales .
011
peUl di–
ninguer tomes ces diftérentes cfpcces, comlne
iI
rera ex–
pliqué au mor PIE
R R
E
P R
E'e I E
U S E.
L~s
plus bel–
ks
aigllu-marintl
viennem des ludes oriemale,; on dit
qu'on en trouve fur les bords de l'Euphrale
&
au pié
du mone Taurus. Les
aig,uJ-marineJ
occidelllales vien–
nent de Boheme, d'AlIemagne
>-
de Sicile , de I'jle d' El–
be,
&e.
On aCsílre qu'i1 y en a rur quelques c{Hes de
la mer O céallc.
( f)
• A I G U ES-M O R TES,
(Glog.)
ville de Frao–
ce, dans le bas Lang\ledoc .
L ong.
7.2.
í4.
lae.
43· 34·
• AIGUE-PER E,(Glog.)villcdeFrance,dans
la
bafl"e Auvergne.
Lon/{.
2.0.
4P.
101.
4í· í O.
A
1G
U I L L A T,
1.
m .
(Hift. not.)
poifl"on de
mer, mieux connu [ous le nom de
ehlm
de
mer . f/oy'z
CalEN DE MER.
(1)
AIGU ILLE,
r.
f.
(Hifl. nat.)
poilfoll de mero
iI
y
a deux rortes de poifron de mer que I'on appelle
aigllill"
parce que leues machoircs font ", fort alIon–
g~es
'. qu'elles rrO"embleot en quelque
.fu~on
a
de. longues
a'gu,lIu:
la
prcmie,,~
efpece dom
,1
el1
q?ef~l,m
aans
cee article, retiene ftmplement le oom d'
a'gHIII,;
I'arr-
ue