ACC
Ac:cROJssnlENT, fe .(li.l
m
Medecjllt,
<le
Paugmen–
tation d'ulle maladie. Le
~ems
de
l'a«roifft m",t
ell un
'tems facl¡eux ; c'cll eelpi 011 les aecidens lugmemem en
nombre .¡:n durée,
&
en violence ; li fon lailit la llla–
ladie de; Con cOl))menceIl).en¡, on pOllrra
prév~nir
la for–
,:e de
l'aecroijJe>IJmt. V pyez.
MAL4l:>IE. (
N)
ACCROISSEM¡;;NT,
e,. Jt¡rdilJt¡ge,
fe dit des plantes
lorfqu'c)les om fai t un.grond progd:s,
&
d~
bell.espoue"
fes.
VOJez.
ViGÚAT/ON .
(K)
h
C
e
R
o
J
S
T ,
Voyez
ACCR OISS~MENT ,
A
C C
R
o
J
S
T RE, (
C
om>IJerc,.
)
en un fens Ileu–
tre, fe dit d'ulte chofe qui palfe
a
un alfocié ou co-pro–
priétaire, par droít
d'"ccroiJ!em"'t ,
en con(équence de
ce que .celuí quí polfédo\f "ene ponion
~ll 11l0r~
ou l'a
¡¡l>andounée.
( G)
A
C C R O
U PI,
adjeél:.
In
t en"e de BIt¡Jo¡t,
fe die
du líon quand il eH
aili~,
eomme celui de la ville d'
ar–
les,
&
celui de 'leniCe. Oll die la méme chofe de tous
les auimaux fauvages qui font dans cecte pollure,
&
des
lievres, lapins
&.
coni!s qui fom p!Il).
alf.és, ce 'lui e(i
I~ur
pollure
orQín~ire.
lorfqu'ils ne courem pas.
. .PaCchal Co!ombíer, en Dauphillé, d' argeot a lIn fin–
ge
tlCerol'p;
de gueules; quelque.s-U/Is de la
/nero~
famille
¡'ont jlorté
rampflllt. (V)
A
e e
R
u
E S, (
eerm~ d~
m!J"haná¡ dp jilets.
)
faire des bou.cles
~u
)ieu dI!
I
~ailJ.espour accrpche.r les
IiJets; c'ell ce qU'IJs ap'pclLem
jetter
des
!Jccm.es,.
,ACCUBITEUR,
f.
m .
(HifI.
allc.)
olJicier
du palals des cmpereurs de Conllamillople. C'':lcie ,un
chambelJ;m quí coucholt
J)upr~s
du prin¡:e, popr la
[,l–
recé de
f~
'porfonne:
(G)
A
C C
U
L,
f ,
m.
termf! de M 4r;ne :
les
nnvigateurs
de l'Am':rique fe fervem de ce mm pOIH défigner Ven–
foncemenl d'une baie. Le
mo~
de
<l-de-fae
a
parmí
CUK la
m~me
fignificatiou. Ils difent
1'{Jcc,,1
.du
peti~
Goave,
&
le
C/tI-de-fa.c
de la M an inique.
(Z~
/1.
C C
U
LE' ,
leY>1;e dr B/afoll:
iI
fe dit
d
un che–
'Val c;¡bré qu.1nd
iI
ell fur le cul en arriere,
&
de deux
CI1I10llS oppo(és furoleuTs affurs, cOmme tes deux que
le grand-maltre de
l'
Artillerie
m~
au
pas
de fes armoi–
rillS po)}r marque de fa dignité.
H.rliug el) Anglete¡re,
d'~rgent
3
la )iCQf/le
¡Jcc,.lIe
de
f~bre. ,
accoruée
&
onglj)'e a'or.
(V)
, A C C
U
L
E
M
E
N T
01<
A
C
U
L
E
M
E
N
T.
r.
m.
¡erme de Marill!:
c'efl la proportion Cuiv;uu laquel–
le cl¡aque gabarit
~'éll!ve
[Uf la quille plu.s
5Jlle
la mal–
trr;lfe ¡:Ót/!, ou premier gabarlt, pu l'évídure des mem-
"bres qu'on place
1
I'avan!
&
a
l'~rriere
du yaifleau ,
1/0Jez
VARANGUE
A¡:CUL~E .
(2)
11.
C
e u
L
ER, (
Man.)
fe ' di,t lorfque le cheval
qui Ibanie fur les VOltes ne va ras aOez I!n avant a
cha~un
de (es tems
&
de Ces mO\¡Vemens : ce qui fait
que fes ¡;paules IJ'embr¡l¡rent
ras
alfez
d~
terrrin ,
4
qu~
fa croupe s'approche trop
pre~
du centre
de
la vol–
te.
Che'IJal afcl!/I, votre fhe'IJal s'acfl,le
&
s'elltable
'O'lt
ii
I!J fois.
Les chevaux oot na¡urellement de l'ln–
¡:Iínation
a
s'aceu/pr
en faieran! les demi-vqltes , Quand
IIlS
!taliens travaillent les shevaul'
¡m
rlpolo",
ils
~ffe&em de les
acctt/er , /lcculer
a un autre
fen~
parmi le
vulgaire,
&
fe dit d'un oheval qui fe jetle
&
s'aban.
donne [ur la croupe en defordre 10rCqu'on
l'arr~ce
ou
qu'on le tire en ªrriere.
VOYF.
VOLT¡1.E, RIÍPOLON,
& c:
(V)
,
h C C U M
\l
L AT
ION
f.
f.
entajJer,.en/, amas
4e
p/HfieHrs chofes enfnl1blr.
Ce
mo~
ell fale du Latin
(J(/,
&
C1lmH/uf,
monceall .
1\.CCUMULi'>TION
01<
CUlIiYLi'>TIQN,
en
[Jroit,
ell
la jon6l:ion de plu6eurs
ti~tes
:¡.vec leCquels \lo pr\!ten–
, d¡me fe préfeme pour
ob~nir
un
/l~rit~g~
ou uo
bén~-
6c~,
qu'un feul de ces titr!lS pO\lrroit luí
~cqu~rir.
V o,.
CVMVLATION ,
(N)
. 1\
e
C
t)
S1\. T E
U R,
f,
m,
en [Jroil,
ea
celu! qm
pourCuit quelqu'un en )uflice pour la
r~paration
d'un
crírne qu'¡¡ luí ímpure. Ghe?- les Romains l'accufalion
ttoit publique,
4
toU¡ citoyen
fe
pouvoit porter
IICCl¡–
f atetlr .
En france un
particuli~r
lÍe
fe
p~ut
porter
af–
f1tf(/eWr
qu'eutan¡
qu~
le crime lui a
~pport~
perfonelc
lemem du dommage,
4
il ne peut conelure qu'il
dc~
réparalÍons civiles ; mais il o'appartiem qu' au
miniHer~
public ,
c'efl.a-9Ir~
l!U
pro~ureur' génér~l
oa fOil Cublll–
·Jut,
d~
condure a des répaf3tions
pénal~s;
c'ell
¡tli
feul qui ell chargé de la víndiae publique, Et le
parti~
~ulier
qlli ,Qvele ell jullice un crrme
Ól!
il n'ell poím
¡mérc(f~ ,
n'ell point
(lccItJateur,
mais
fimpl~
déMoncia–
teur, ancudu qu'l1 n'entre pour rien dans la procédure,
&
n'cll poim poudi ivant conc\lIrement avec le procl!–
nur
g~néral, ~omrit¡: l'~lll'a(C1Ifl/l(l!r im~relf~ .
ACC
77
Jj)~ns
fe ca!
.oU
¡'accu(é fe uouveroit innocent par
l'éveLlemem du proeés ,
I'M",fate ur
privé doit
~cre
con–
damn~
a
des rlommages
&
ineérets,
a
l'cxcep¡ion Q'un
petic nOmbre de cas:
.:lU
comraire du procureur général,
cOlme Jequel
J'acc~l(é
abfous \le pcur
pr~cendre
de re–
cours pour raiCon de domm8/?es
&
imér~ts .:
par,ee que
l'uf~ge
<le .ce recours nuiroit
a
la
rcch~rche
des crimes,
~ttcnJu
que les procureurs du R oi I)e
1'~l1JrepJendoient
qu'en cremblanr, s'ils étoicnt
refponfabl.esen leur nom
de J'évellnement du procés. 6 euJement, ji .nu défaut
de pareie cj.yile
il
y
.a
un denouciaceur, J'accu Cé ablous
pourra s'en prendr.e
~
lui pour fes QOr/1mages
&
intérecs.
;I;cl<ftJtetfr
difiere de
d¡',oflciatmr ,
en ce qu'on (up–
pofe que le premíer
d)
i~téreDéa
la n:cherche .du cri.
me qu'il réveJe )...au contraire du dénonciaeeur.
'
h
C C
U S
A
1
1
F,
r.
m,
ttr>IJe de ()ra>IJl'11aire;
c'eft
ainfi qu'on appe))e le qua¡ríeme cas des no/ns dans les
)angues qui om des déclinairons, c'cU-a-dire, dallS
les
lallgues dom tés UOms pl1t des termillaifons particulie–
res .deaint'es
a
marquer différcns rnpporcs ou v\lcs par–
riculieres, fous lefquelles I'e(prit conlidere le
m~me
ob–
jet. " L es cas om ,été inventé" dit Varron, afill que
" celui qu; parle pujlfe faire COl)nOltre, pu qu'il appel–
" le, ou qu'¡¡ dOn)le, ou qu'il aecu(e ".
J/mt
d.efljntr
t i cafus' lit '1lfí de altero di(eret, dijlingltere J ojjte,
'1U1/rq. vocarel,
1.,d,W
daret,. 'l.1I!lm ac"'faree; ¡ie afia
'1fl..d'lm diJcrimina
~'I"
nos
t,;f
G,,s,cos .ad decli,.a"d"m
;¡u;rerzmt.
Varro, lib. !. de Anal.
Au relle les Iloms que 1'0\1 a donnés aux dilférens
¡:as oe font tirés que de qt;elqu'un de leurs ufages,
.&
fur-Iout de J'ufagc le plus ,fréquem; Cl! 'lui n'empeche
pas qu'ils n'en ayem encore plulieurs au¡res.
&
mén,e
de tou, contr,aires : car on dic égalemem
don»er
ti
'1", 1-
'1""111,
&
ót
e,
a
'1ue/qtt'un, dlfmdre
.&
accufer '1lte/–
qt,'nn;
Ce qui a poné quelque5 Gram¡nairiens ( tel ea
Scaliger)
ii
rejerrer ces dénominations,
&
a
ne donner
a
'~aque
cas d'uutre nom que celui de
premier, fecol1d,
.&
a·inli de fui¡e jufqu'a
1
'ablatif, qu'ils
app~lleur
Je
fi–
xie~e
cal.
Muis il fuffit d'ob(crver que l'uCage des ¡:as n'e/l pas'
reílrain¡
a
celui que leur dénomiIlation énonce , T el
en
uo (eigneur qU'OI) appelle
dlte
ou
l'11ar'lHis d'ull e.1 en–
¡iroje;
il I)'¡:n eij pas 11l0íns
fomte
OU
baroll d'un !Juere.
Ainfi nous croyons que I'on doit conferver ces
~Ilciell
nes ,dénomínations, ppurvd que I'on eX,pliquc les difie–
rens uCages particuliers de cJ¡¡¡que
CíjS,
1,}accl<faúf
fllt done aínfi appe)lé , parce qu'i! fervoic
¡¡
acC!¡fer,
aCfu[are
ali'l,,~m:
mais dpunons a
accllJir
la fignifieation de
dlf/arer,
fignipcatíon qu'il a meme
fouven,
en .Fran~ois ,
comme quand les négocians difent
"cc~'fer
la rlfep#911 d'ulIe lettrt;
&
les jQüeurs de pi–
quet,
anufer le pojnt.
En d¡!cern)inaot enfuite les dí–
vers ufages de ¡;as, j'en IrPllve troís 'lu'iI fam pien re–
marq\ler,
J.
Ll terminaífon
de
I'aceufati!
fen
¡¡
faíre connoi–
tre le mOl 'luí marque le tenne oú I'Qbjet de I'a&ion
que le verbe lignifie.
1/1Igl<jfw 1Jicit /lntoni1!m,
Aus u–
!le vainquit 1\ntoine :
A,,,oniltm
ell le Cefme de I' a,alon
de vaincre; ailJfi
I/ntoniu,t1
ca
a
I'acc"fae;f,
&
aéter–
míne l'aél:íon de vaincre .
Voce", pr",c /udit ;neltlS,
dlt
Phedre en Nrlanr des grenouilles épouval1l'ées du bruit
que tic le (oliveau que
J
upicer jetea dans leur marais;
la
p.urleur éeouff"
1"
voix: po(em
en
donc I'aaioll
de
prtecludit .,
Ovide par lanr du palaís du Solei!, dit
que
materiem f"perabat opus; mflteriem
¡¡Vallt la ter–
minaiCon de
l'a(cufa/if,
me fait entendre qu'c
le trflvait
J"rfajJoie
1"
matiere.
IJ
en ell de meme de tous les
verbes aél:ifs tranfitifs , fans qu'lI puilfe y avoír d'exce–
ption, tam que ces verbes [om
préfclI!~s
fous la forme
d'a&ifs tran/icifs ,
L e fecond
f~rvice
de
l'qccllJaeif
c'ell de ¡ermine¡ une
de ces prépofitions 'lu'un u(age arbitr;¡.ire de
la
langue
)..,a¡ine déceqnine par
J'(uc/y,,!,! ,
Une prépofi¡ion fl'a
par !!l!e· meme qu'un fens
~ppellalif;
elle
ije
marque
qu'une Corte, une ofpece c!e rapport
parrículi~r;
milis ce
raPF0rt ell
cnfuit~
appliq\lé,
&
pour ainfi dire indivldua–
lif~
par le no¡n qui efl le co¡nplé!)1enr de la prépo/ition:
par exemple,
i l
s'eft
I~'/ié aV~lIt,
cene·prépOli¡ion
(l1'ant
marque une
prioric~,
Voila l'efpeee de rappon : mais
ce qpPOrt doie trre
d 6eel'!nin~.
MOIl efprit eH en (u(.
p~ns
jufqu'a ce que vous
me
dilie7.
av(/nt
'l't;
ou
4V!Jnt
'Luo;,
II
s'ejl
1.'111
av""t le jo1tr:
a!1~~
diem;
cee aecu–
Jatif
diem
#tcrmine fixe la fígnilica!Íon de
fllIte .
J'ai
dit Qu'en ces Qccalions ce
Il'~toic
que par Ufl uf.1gc aro
bitraire que I'on donlJoit au no¡n décerminal1t la cel mi–
naifpn de
I'ac~ufatif;
car
lIU
fond ce n'ell que la va–
l~ur
dl! po¡n qui M leqniue
la
prépofition:
&
comm~
les