ACE
fe porte
~ccu[.,teur
du meurtricr;.
..
ppellllltl,
&
I'accu–
f.;
apeelJl .
(H)
A
e
C U S
E',
en [Jroit,
dl
cehlí qu'oo pourCuit en
jufiice pour la réparation d'un crime qu'on luí impute.
11
efi de I'elfeoce de la procédure criminelJe, qu'il Coit
entcndu avam qne d'étre jugé, fi ce o'efi qu'il foir con–
tumax ou refufe de répondre; auxquels cas, apres I'a–
voir fommé de fe repréfenter on de répondre, on paC–
fe ourre au jugemem du proces .
11
doit répondre pré–
'fem
&
en perfonoe,
&
oun pas par procureur, fi ce
n'el, qu'íl ne
fü¡
pas le
Fran~ois,
auquel cas on lui
adjoindroit un interprete qui expliquerole
Ces
répollfes
au juge.
Voye;,;
I NTERPREl'E , MUET)
él
CONTU-
1I1AlI.
!I n'cfi point
re~u
a
ufer de récrimination, qu'il n'ait
,purKé I'accur.,tion COlltre lui intentée.
L'a(wfl
meurt
¡nteg,.i flatdl,
c'efi-a-dire, Cans fU–
triífure, lorfqu'il rneurt avallt le jugement de Con pro–
ces, nonobfianr que les fnformations fuífent achevées
&
qu'elles fulfent conaluantes contre lui; nonobfiant
m eme qu'n filt déja condamné par les premiers juges,
pourvu que l'appel n'ait poine eneore été confirmé par
des juges Couverains, fi ce n'efi que l'accuCation ait
pour objct un erime de leCe-msjdlé. Et par conCé'luent
fes biens ne Com pas Cujets en ce cas
a
confiCcation:
ce qui
n'emp~cbe
pourtant pas que la partie civile ne
puilfe répéter fes dommages
&
inrér~ts
contre les héri–
tiers; leCquels n'om d'aurre moyen de s'en fuire-déchar–
ger, que de purger la mémoire du défunt.
Voye;,;
ME'–
MOIRE.
Un eccléfiaflique
a<eu(1
ne peut point réligner,
quand le crime emporte)a privation de fon bénéfi·
ce .
(H)
A C CUT S,
terme de ChajJe,
Ce dit des endroits
les plus réculés des terriers des renards
&
des bléreaux;
&
aulli des Iieux les plus enfoncés, ou I'on oblige le
gibier de fe retirer. _
ACCUTS, Com auffi les bouts des foréts
&
des grands
pays de bois.
A CE',
C.
f.
<
Glog. ane.
)
vi\1e de Phénicie.
Voy.
PTOJ.EMAIS .
A C E N S E,
r.
f.
tcrme de Co';t"ma,
efi
r
un héri–
roge ou ferme qu'on tienr d'un Ceigneur, moyennant un
eens oq aurre p:¡reille redevance annuelle
:1
perpétuité ou
a
longues années, comme en vertu d'un bail emphitéo–
tique ou d'un bail
Q
rente.
(lf)
A C E N S
E
M
f:
N T,
C
m.
termc de Coutúmu,
tenue ou tenure d'un foods ou d'un héritage
a
titre d'a–
cenfe.
Voyez ci-defliu
ACENSE.
(H)
ACEPHALE,
f.
m.
'¡'¡~"''''
'1";
,.'a
p.int de
ehe! ou de téte,
mot formé du Grec, favoir d'" prí–
varíf,
&
de
.,~
..
,¡ ,
the.
On I'employe dans le Cens
pr<;>pre pour.
exprin~er
des etres vivans fans
t~te,
s'i! en
cXlfie; car..ll parole qUe c'efi Cans' fondernent que les
anciens naturali!tes ont aVancé qu'iI y avoie des peuples
cmiers agilfans
f~ns c~tte
partie du corps humaín. Pline
les nommelH
le! Blemmye!.
Borel, favam medecin, a
refuté cette fable, Cur la
rel~tlon
d'un voyageur, Con
parent . Mais
0\1
rrQuve fouvenr des ¡nfcaes
&
des vers
qul vivem fans téte ,
Voy.;,;
VERSo
Ac!phale
fe die plus
ordinair~ment
dans un fens figu–
ré d'IJn corps faos chef. Alnfi )'on appelle
ac!phala
des prétres quí fe foullraytnt
a
la díCcipline
&
a
la ju–
rifdiéHon de leur éveque,
&
des.
év~ques
qui refufent
de fe f011mettre
a
celle de leur patriarche .
Voye;,;
Ex–
.j:;MPTlON
él
Pp,lvn.ÉGE.
On a cncore donné ce nom aux monalleres
00
cha–
pitres iud¿pendans de la jurifdiétion des évéques; fur
quoi Geoffroi, abbé de VendÓme, tit cene reponfe au
commencement du
XII.
fieele: " Nous ne fommes point
"
oc/phala,
puifque nous avons Jefus·Chrifi pour chef,
" &
:¡prés lui le pape". RaifonliluCóire, puiCque non–
feulemcnt tout le c1ergé, mais encore les la''-cs auroient
po la prétexter pour fe Coufiraire
a
la jurifdiétion des
-or¡lfn'lires . Auffi les concllas
&
les capitulnires de nos
'roisprOIlO\lCent-i1s des peines tres-grieves contre les c1ercs
aclphaln.
L'l¡i(loire eccléfiaflique fait mention de plufieurs fe–
aes
détign~es
par le nom
d'ae/phalel.
D e ce nombre
Cont,
(0.
ceux ' qui ne voulurent adhérer ni
¡¡
Jean, pa–
trlarche d'Antioche, ni
ii
S. Cyrille d'Alexand¡ie , dans
la difpute qu'Us eurent apres l'aífemblée du concile d'E–
phefe:
20.
cerrains hé'rériques du cinquieme fieele, qul
íi!ivírent d'.abord les eHCU(S de
Pierr~
Mongus,.
~v"quc
d .A.lexandne, puls
l'abandO\1\1eren~,
p:n-ce qu'il
~volt
femt de fouCcrire
~~x
décifions du concile de Chalee–
doipe;. ils
fotitenoi~t
les erreurs d'Eutychés
(Voye;,;
ACE
79
EOTYCIU!!)q) :
3-.
les
Ceétateurs de Severe,.béque
d'
An–
rioche,
I!t
généralemem rous ceux qui refufoiem d'ad–
mertre le concile de Chalcedoíne,
V oye;,;
SEVERIENS .
Quelques juriCconfultes appellenr- aum
ae/pbalu
les
pauvres gens qui n' ont aucun Ceigneur propre, paree
qu'ils ne poífedent aucun héritage,
a
raifon duquel ils
puiífcnt relever du roi , d'un baron, d'un évtque, ou
autre feigneur féodal . Ainfi dans les lois d'H enri 1. roi
d'Angletare, on entend par
aeéphalel,
les citoyens qui
ne polfédam aucun domain
e ,
ne relcvenr d'aucun fei–
gneur en qualité de vaífsux. Du Cange,
GlojJar. lat;–
nito
(H)
l\CERBE, adj . efpece de Caveur mixte qui confi–
fie en un goat fUr, avec une poime piquante
&
afirin–
gente.
Vot';';
GoaT ,
Tel efi le ¡¡oOt des poires, du raifin
&
de la pl(¡part
des autres frults avanr leur maturité.
Voye;,;
F RUIT,
élc.
Les medecins en¡endent ordinairement par
acerbe
une
faveur fntermédiaíre cntre l'aClde
&
I'.mer .
Voye;,;
Ael–
DE
&
ASTRI NGENT.
A C
E
R E N Z A
qu
C 1 R E N Z A,
f.
ville du roy–
aume de N aples, capitale de la Bafilicate fur le Bran–
duno, au pié de I'l\pennin.
Long,
33. 40.
lat ,
4°.48•
A CE R E R, v. aét. (
Serrurerie
él
Taillanderie. )
c'efi fonder un morceau d'acier
a
l'extrémité d'un mor–
ceau de fer; on pratique cene opération dans tous les
ourils tranchans qui fervent
11
couper des matieres dures.
On acere de différentes manieres, S'i! s'agit d'un mar–
teau, foir de la tete, foit de la panoe,
011
commence
par corroyer un morceau d'acier de la largeur
&
de
la forme de la téte du marteau; puis on le roude
a
un
morcean de fer menu de la méme forme. EnCuite on
fait chautrer la ¡cte du marteau
&
cette acérure,
&
on
foude le [Out enremble comme il Cera dit
a
I'article
SOUDER, On ne pratique I'acérure avec le fer que pour
conferver
a
l':¡cier fa qua1ité .
11 Y
a
des
ouvriers qui
pour s'épijrgner de la pe;'le, s'en diCpenCent
&
o'eo font
pas mieux. S'i! s'agie de la panne , on peue employer la
méme fa9on: mais
ordinaireme~t
011
fcnd ·Ie cóté de 1:1
panne du marreau,
&
on y infere un morceau d'acier
amorcé en forme de co!n .
Les deux premieres
fa~ons
d'ac.érer s'appdlent
adrer
ti
(hafl.d~
portlt.
lJ
vaut mieux fe fervir de la troifieme fa<;on , autant
qu'il efi pJffible, paree que la chande porté!! efi Cujette
a
fe deífQuder
11
GauCe des craífes qui fe trouvent fou–
vent priCcs entre les deul( Curfaces appliquées, quelque
précaution que I'on prenne.
On voit,
PI,
l . d"
Tai/land;er, fig .
11,
un marteau
de tailleur de pierre fondu en pié de b iche par fon ex–
trémité fupérleure,
&
prét
a
recevoir I'acérure .
Le morceau d'acier
;r,
fait un coin, s'appelle
1'.,,1-
",re .
Ce morceau Ce met dans la fente en pié de bic/le
du marteau ,
&
s'y foude. Alors on dit que
le mar–
teau efl adrl
ou
ariérl.
Pour
adrer
un
tal,
on prend d'abord un morccau
d'ader plae; on le roule, comme on voit,
Planche
l .
du Taillandier.
Quand
iI
en ainli roulé, on le Coude
- bien ,
&
011 lui dOllne la forme qusrrée qu'on luí voit
en
H,
011
il efi fo údé avec le morCeaU d'acier G
2-
,\U'OI1 appelle une
mife,
Amfi la mire fe trouve entre
le ras
&
fon acérure, comme on volt
ft~.
I.
Voye;¡;;
quant l l'alfemblage de ces parties,
l'ar~ic7e
TAS.
A C E R [D E S, efi un emplhre f.1ie fans cire, com–
me celui qu'on appelle
emplaflrum Norimbergenfe .
.JI
entre de la cire dans I'emplhre de Nuremberg de la
ph:lrmacopée de Paris,
& il
n'entre point dans la véri–
table recene.
(N)
ACERNO
O"
A C [E RNO,
f.
ville d'Italie
dans le royaume de Naples.
Long.
31,
r8. lae.
40.
H.
A C E R R A,
f.
petite vilJe d'[talie, au royaume de
Naples, dans la Terre de Labour.
L ong.
31.
r8.lat.
4°· H ·
A C E R RE,
f.
f.
du Latin
aeerra .
Chez les Ro–
mains c'étoit une
efp~ce
d'amel drelfé pres du lit d'un
m~>rt
fur leguel les parens
&
les amis du défullt brú-
100enr pcrpt:tuellemeite de I'encens jufqu'att moment des
funérailles .
(G)
ACERSOCOME, adj. pris Cubfi. nom d'Ap–
pollon qui veue dire
J
longue ehevelltre
parce qu'on
reprérenee ordinairernent ce dieu avec la
~hevelure
d'un
jeune homme.
(G)
AC E R U
~
E,
f.
f. (
Serrllrer;e
él
T aill""derie.)
On d(¡nne ce 110m aux rnorceaux d'acier préparés pour
cere Coudés
a
I'cxtrémiré de morceaux de fer, ou au–
tremenr, Cuivanr le bcfoin,
&
comme on voit
11
I'arei–
ele
AeERER.
• ACE- •