7+
ACC
~ontre
s'¡¡ppuie Cur !l1)e palet¡e
.aVij!j~
que fon oppoCc!e
~it ~chappé
de deOus ¡'autre
pal~.tf
t
Ce¡
¡¡cci¡l~nt
:lfri–
ve aux mOl)rre.s don¡
)'éch;¡ppem~n~
eíl:
~rop
juíl:e ou
mal fuit,
&
a
celle~
dont les
~Ol!~
¡les pivOIS ¡ju ba–
bncler, c¡:ux de la roue de renaontre,
&
les
ppint~s
¡les
d~1lt.s
¡le ¡;ette
rou~, pn~
[ouflert peaucpup d' u-
fure ,
.
.
· On die Iju'upe !llOnlre a
!ln~
feinte
¡:I'
pcc~ofhement,
lorrque les
dent~ oppofé~s
de Ca roue de rencontre tou–
¡;hent
~n
c;cjlapp¡¡m les
deu~
paleetes en
¡n~¡ne
tems,
mais li I';geretnent
qu'ell~s
ne font, pOUr ainfi ¡lire, que
froeer fur .I¡¡ paletee qui \!chappe,
&
ql!e
c~la
n'eíl: pas
aífez conilgérabll! pouf la fair!!
arr~ter.
Voyez
J::¡;H~P-
p)'Mr;NT.
(T)
.
.
/\. C C R O
e
Ji
E R, v.
a~.
C
M"rl"d
e'eíl: aborder
un vai¡feau en y jetean!
¡l~s
gr¡¡pills ,
V.
ABO¡U>~Gr;.
CZ)
.
.
1\:CCROJSSANCE,
f.
f. VAecRolssEMr;NT.
A
e e
ROl S S E
M'
E N
T ,
r.
m.
en
Dro;l,
eíl: I'a¡l–
jeétion
&
la réunion d'une portion devenue vacante 3
eelle qui ell ·Mj .. ppífédée par quelqll'un .
Voyez
Af:.-
~ESSION.
.
.
p~ns
le Droie civil un legs fait
¡¡
deux per,ronpes
conJointe~
,
lam
r~
'luam verpiJ,
to¡nbe tout enuer par
droie
d'aeeroiffeme¡tt
a
eelui des deux légataires ¡¡ui Cur–
vie nu teCheeur, /i l'un des deu![ eíl: more auparavant.
L'all",!,io11
eíl: une auere
efpe¡:~ d'peproilf~"
.."t. Voyez
A~ LUV ¡ON.
C
fJ)
.
-!\CCROlSS~MENT,
tn
Phy./i'lue,
fe dit de l'aug!llen–
tatl~ll
d'u.n corps organiCé qui croie par de pouvelles
partles qUl s'y aJl'lutent,
· L'aeeroij[ement
eíl: de deux Cortes
¡
l'un confifle dans
une fimple appolition extérieure de nouvelle '!ll.riere ;
c'eíl: ce qu'or¡ nomrpj: autrement
jll,Kea-po/ition,
&
e'eíl:
¡¡infi, fe!op
plufi~urs
J?hy/iciens, que croiíTepr les
pi~r~es,
les cQquilles,
&e. Voyez
PIERRE
&
COQUILLE.
L'autre fe fait par un fluide qui efl
re~u
dan5 des
vaiífeaux '.
&
qui y étant P13rté peu-ii.pell, s'anache
a
l~urs ~ar0l5
; c'efl ce qu'on appelle
intus-pijeeption
;
&
¡:.efl
!1l0(i,
[eloo les
!ll~!lles
auteurs, que croil[ent les a–
nJmaux
~
les plantes.
V
PLANTE, ANIMI\L;
voyrz {luJ–
Ji
VE'GETATlON
&
NUTRITION.
(O)
..
l\~C!1-0,SSP'ENT,
aétion par laquelle les penes du
¡:orps lont plus gue
eompéoC~es
par la outririon.
170-
JU.
NUTR!TI<;>N ,
· 11 Y a quelqlle choCe d'aífez remarquable dans l'
ae–
&rQiffement
dll eorps humaio : le fcetus dans le Cein de
la mere !;rplt toujburs de plus en plu$ ju[qu' au mo–
menr dI' la
naiífl!nc~;
l'enfal]t au cpntraire
~rol¡
toujours
~e
.mofns en ,moin.s juCqU'",
l'~ge
de Pllb.c:rté, allquel
il
.eroa, POUf amf¡ dlre, toue-a-coup,
&
arrrve en fort peu
de le!lls
a
la
paut~ur
qu'if doit avoir pour ,tou jours . /1
l1e s'agit
p~
id du premier tems apres la conception
pi d;
I'aceroij{epzene
qni [uccede i¡nmédiatemcllt 3 la
for~
ptaeion du frerus; ?n prend le fcetus
a
un mois,
iorC–
tIl
ue ¡outes
f~s
pa:tles Cont
d\!v elopp~es;
il a un pouee
~e
ha.ut\!ur .alors ;. a deux ¡nois,
d~ux
,ppuces
~
un quare;
11
erOlS !llOIS,
troJ~
p<?uces
&.
delllJ
¡
a quntre mois, cinq
pouces
!'I:
p,lus; a. cmq
.!ll01~,
lix
PQllr.es&
demi ou Cepr
pouc~s,;
a ¡IX
~pJs,
hUJl pouees
&
demi ou neuf pou–
·ces ;
~
fept mo¡s , onze pouces
&:
plos
¡
~
IlUi¡ mois
qua¡one
pUllce~; ~
oeuf mois, dix·huit pOllees.
Toute~
<:es meCures varien¡ pea\lcOllp dans les différens
[uj~ts,
{X
ce n'eíl: qu'en prellant les termes P1Pyens qu'on les
11
dét~rrpin~es .
Par exewple, il nalt des enfans de vingt–
d~llX
pouees
&
ge quatorze; on a pris dix-huie pouees
pour le;:
eer¡n~
moyen,
il
en eíl: de
!ll~me
.des autres me–
fures
¡
ml\is
qU~l]d
i1
y
~uroie
des variétés daos ehaque me–
fure p.r¡iculiere, Cela feroit indifférent
:l
ce q\le M. de
Bu~on,
d'ou ces ooCervations fonr tirées, en veut cpn–
¡:lurre.
L~ r~fultat
Cer¡t eo\ijours que le fq!tus croh (le
plus en plus e;:n longlleur tan{ !Ju'il ell dans le Cein de
la ¡pere ! !llais s'il
¡l
<li¡x· huie pouces
~n
naiífant il ne
grandira
pel1d~nt
les d?uee,
~ois fuiv~ns
qU€; de'
Ii~
ou
fe~t
pOUGes
~!l
pllls
¡
~ ell-a-dlr~,
qu'a la fin 'ge
l~
pre–
mJere
ann~~
11 ,aura vmgt-quatrc ou vingt-cinq pouees; ..
¡leqx ans, 11 n en aun,
qu~
vinge-huie ou vingt-neuf ;
ií
~roJ~
ans, Ir<;11Ie ou ¡reme-deux nu plus,
&
enCuiee
iI
ne
grangifa gUGr¡: que ¡l'un pouce
&
de!lli ou deux pouees
par
~n juC~u'~ l'~ge
¡le pubcrté ; ain/i le fretus croÍ! plus
(!o u!, ¡nOIS rur
l~
fip de Con féJour dans la maeriee,
que
l'~nf~nl
pe
~rolt
en un nn jufqu"
C~¡ ~ge
de pu–
berré , <;>u la nalure [emble faire \JO' eflorr pour aehever
de dévclopper
~
de. perfe(ti<:nner ron ouvrage, en le
ponane, pOUT aJ{l(i dJrc, toue-a-cpup
~u
gernier
degr~
de
fon
(l,croiff~m~nt
.
· Le
fretus n'eíl: dans [0\1 priocipe qu'une goutte;: ge
li-
ACC
¡;¡ueur !impide., comme on le yerra ailleurs; un moi S
¡¡preS tou¡es les parries qui dans la fuite
doiven~
devenir
oífeuf~s,
ne Cone encore que des eellule remplies d'une
!,Cp~ce
¡le ¡:o)le
tr~s-déli~e.
L e fQ:tus paíf" promptc!llene
du
n~ane,
ou d'un
~rat
/i petit que la vue la plus fi ne ne
peut rien ¡¡ppercevoir,
~
un
~tat
d'perro¿f!epzent
Ii
confi–
d~r!lble
au
moy~n
¡le la pourri!ure qu'il reroie du [ue
lait~~ux
; qu'il acquíor¡ d¡lns l'eCpace ¡le neuf rnois la pe–
fanteur de dou7.C livres environ, poi<!s done le rappon
efl cereainemem infiní avec celui de Con premier érat.
1\u boue de ce ¡erme, exporé
a
l'~ir,
iI
cro'Jt plus len–
terpent,
&
il
devi~nt
daos I'efpace de vingt ans environ
douze
foi~
plus
peC~n¡
qu'il n'étoit,
&
!rols ou quatre fois
plus .srand. ExamiRons la caufe
&
la vIteífe de eet
tle–
e,.i/l,menl
dans les premiers tems,
&
poufquoi
iI
n'eíl:
pas aufTi confidérable dans la fuiee , La facilité furpre–
nante qu'a le f.:eros pour I!tre-éten<!u, fe eoncevra h on
fait aetenllon • la nature vifqqeqCe
&
muqucufe des
~ar
ties qui le compofem, au peu de tefre qll'eJles COlmen–
nent, 3 I'abondance de i'eau dom elles Cont chargéos ,
enlin au nombre inlini <le leurs
vaiífe~ux,
que les yeux
&
l'jnjeétion découvreDl daos les os,
d~ns
les membra·
nes, <!ans les eareilages, dans les euniques des vaiífeaux.
dans l¡¡ peau, dans les
tendon~,
&e.
.Au lie\l de
e~s v~i{feaux, on. n'obferve dans I'adulee qu'un tiJJu cellulaire é–
pais, ou un fue épanché ; _plus
il
ya de vaiífl!3ux ', plus
l'
aeeroij]emtnt
efl facile. En effee le ¡;ceur alors porte
avec une vIteífe beaUGoup plus grande:-les liquides ; ceux
'<Iui COn! épanchés dans le tiífu eellulaire s'y meuvent [en–
eement.
&
lIs ont moíns de f0rce pour étendre les par–
lÍes. 11 dolt cependane y avoir une aune cauCe; Cavoir,
la plus grande force
&
le plus grand mou vemenr du
eceur qui fol¡ dans le rappore des tluides
&_
des pre-
. miers vaiífeaux: ce poine Caillant déj:l vivifié dans le
tems que tous les autres vlfccres dans le
f~tus,
&
t'?us
les autres Colides, ne [om pas encore fenlrbles; la tré–
quence du pouls dans les jeunes
animau~,
&
[~nécef
lieé, nous le font voir. Effeétivemenr I'animal pourroit–
jI
CrOltre, /i le rappore du creur du tendre fceeus • fes
auttes parties, étoie le meme que celui du c.:eur de I'a–
dulte
a
toutes les /ieones. La fprce inconnue, quolle
qu'elle puiífe etre, qui met les pareies des corps anirn(s
-eo mouvement, pamit produire un plus grand e\fct dans
le fcetus que dans l'adulte, dans lequel touS les orga–
nes des Cenfations s'endurciífent, eandis qu'ils [om exne–
mement tendres
&
Cenfible, daos le fcerus. Telles font
'1'1]>11
Poreille la peal'. le eerveau meme. Ceci He peut–
il
pa~
encore
;'expliqu~r,
en ce que le fa:tus a la
.t~te
plus groífe, par le rapport plus gr,and des llerfs des ¡eqo
nes animaux au relle;: de leurs pareJes
?
.
.
Ne dvit il donc pas arriver
qu~
le e.:eur
falf~nt
efiort
oontre des vaiífeallx muqueux, 11 les étende lllfément,
de
m ~me
que le tiífu cellulaire qui les environne,
&
les
6bres muCeulaires arrolées par des vailTeaux
?
Or toures
ces pacuies cedent facilement, paree qu'elles reuterment
pell de terre
&
qll'au coneraire elles [ont chargées
:15=
heaucoup degluten qui .s'unie
~
qui fe prete aí1é1l1elll..
L'ofTi6cation doie done fe ' falre lorfque le fue gelau–
Dell~
renfermé entre deux vaiíTeaux paralleles , devient
oífeux
a
la fuite du banement réitéré de ees vailfeaux.
Les -os s'acero!ífent lor,[que les vaiífeaux plaeés le long
de leurs fibres viennent
it
~tre
étendus par la creur ;
ces vaiff'eaux en eltet entratnent alors ¡¡vec eul: les fi–
bres oífeufes , ils les allongent,
&
elles cepO\lQelll les ,
cartilagés qui limltent les os
&
toutes les autres par–
ries qui, quoique eellulaires, [om. cep!!ndant élaíl:Jqu,es .
Ces fibres s'éeendent entre leurs
éplphyl~s¡. d~
foreequ el–
les les rendent plus counes, mais plus lolldes. Tel eíl: '
le méchanifme par lequel les parries du corps s'al1on–
gent
&
par lequel II fe forme des intervalles enere
le~
tibre; oífcuCes, cellulaires
&
rcrreuCes qui Ce fone allon–
gées. ées intervalles [om remplis par les liquide, qui
font plus vifqueux
&
plus gelatineux dans les JeQnes a–
nimaux que les :¡dulees. Ces liqui<les cQlllr"étem
dOll~
plus facilement des adhérenees,
&;
fe moulent Cur les
petites cavités dans lefq\lel1es ils entrene . La [oupleífe
des os dans le fretus, la facilieé avec laquell e Jls [e
eonfolident, fa plus
~rande
abondance du lilc glutineux
&
de l'humeur gelallneuCe dans les membres des ¡eu–
nes animaux,
&
le rapporr des cartilages aux gninds
os, font voir que les os
d~ns
les Jeunes (iljcts CQm d'u–
ne nature plus viCqueufe que daJls les vieJilards : mais
plus l'anlmal approche de J'adoleCcellce,
&
plus
I'f/ccroif–
¡,ment Ce
faie lentemene. La roldeur des parties qui
é–
toient fouples
&
flexibles daos le fretl,IS; la plus
I\'r~nde
partie des os qui :lUp¡¡ravant n'étoicnt que des eartllages,
en font des preuves . En effet, plu/ieurs vaiífeallx ,'alfaif-
.
f~u~