~o
ACE
• A C E S T 1D E S, f.
f.
( Hift. lI"t.
&
Minlral.
¡rne.
)
nom que les anciens
donnoi~nt
aux cheminécs
des fourneaux
1t
fondre le cuivre. Elles alloient en fe
retrécilfam du bas nu fommee, nfin que les vapeurs du
méral en fufion s'y attachalfem,
&
que la cadmie S'y
form~t
en plus grande qU3mité.
Voycz D iofeoridc, Satt–
mai{e .
A C
E S
e
E
N CE,
( M .decin.)
difpofitioll
a
l'acidi–
té . On appelle
li'[lIc1Irs
&
m /dieamens afcefeem
IOnS
ceux qui afTeaem les organes du goó.t d'une aigreur
piquame .
V oyez
ACIPI! .
• A C E S
lOS, ou
'[Jli rC>Jd la fantl, (Myth . )
furnom de TeJefphore , dieu de la Medeeine.
ACEIRO POEETE,
(Thlol.
&
H i{f. mod. )
(JI';
n?e{f
¡ al
fait avee la mai".
C'ell le nom d'une i–
máge de JefÚs-Chrill qui ell
:1
R ome dans I'églife de
faint Jean de Latran,
&
qu'on die que faint Lue ébau-
eha
&
que les an"es acheverent .
'
A C E'T AB
u'L
E,
fub . m . (
Hift. nat. )
On avo!t
mis l'
acltabrtle
au rallg des · plantes marines: mais on
3
reconnu qu'íl appartienr nu regne animal,
&
qu'il ell
produit par. des infeaes de mer . En effee, certe produ-
6lion ne parolt pas analogue RUX plantes par fa fub–
flance qui efl pierreufe : mais elle en efl moins éloignée
par fa figure .. C'efl un perit bamn fait en forme de co–
ne renverfé, qui tient par fa pointe
a
un pédicule fon
mince
&
alfe? long .
I1 Y
a plufieurs de ces pédicules
qui femblent forrir d'une pierre, ou d'une coquille, ou
d'une autre matiere dure fur laquelle i1s font collés. Cet–
re apparence ¡ointe
a
d'autres circonflances avoit induit
en erreur fur la natUre de
l'aeltab1l1.
&
de bien d'autres
prétendues plantes marines, jufqu'a ce que M . Peyífo–
nel ait découverr qu'elles étoient des produaions ani–
males
Voyez
POLIPIER DE MER, PLANTES MARI–
NES .
(l)
ACÉTABULE,
en A natomie,
s'emplt>ye pour -défigner
dans
c~rtains
os une
cavi~é
profonde deflinée
a
recevoir
les
~rolTes
teteS d'autres os qui s'y articu lent .
C e!! ainfi que la cavité de I'os des iles qui res;oit
la tete du fér;nur ou os de la cuilfe, efl appellée
aclta–
bule,
&
quelquefoi~
eot)'le-
OU
eavitl
~.tyloide.
Voyez
Os
DES ILES, FÉMUR, COTYLE,
&e.
L'ac!tabrtle
efl revetu
&
tapiífé d'un cartilage dom
le
bord circulaire efl appellé
fiureil;
au fond de certe
cavité et1 une groífe glande mucilagineufe.
A cltab"le
efl aum employé par les anatomifles dans
le,méme fens que
eotyledon. Voyez
COTYLEDON.
eL)
ACÉTABULE,
(HiJt. ane.)
du mOl Latin
acetabu/um,
petit vafe ou burerte que
che~
les anciens on mettoit
fur la table rempli de quelque fauce ou alfaifonn·emenr,
&
femblable
a
nos fal ieres, faU eieres, huiliers
&
vinai–
griers. On doit principalemem le déterminer
a
t:ette
derniere efpece, puifqu'
A~ricola
,.
Traitl des
me[r(~CI
R.0m.aines ,
,tire I'étymologle
d'acetabrtlum, d'aeetum,
vIIlaJgre:
d
autreS prétendent que c'étoit un vafe en com–
partim; nt, qui cohte!"'oit diverfes fOrles d'épices.
ACETABULE, érolt aum une mefure R omaine dont
on fe fervoi! ¡iour .Ies chofes liqu ides,
&
meme pour
les feches, partlcuherement en M
~decine .
Cette forte
de mefure comenoit un cya!he , comme le prouve Agri–
cola par deux vers de Fannius, qui, parlam du cyathe
di! qu'il comienr le poids de dix dragmes,
&
I'oxyba~
phe ou
ac!tabule,
celui de quinze ;
Bis '["in9"e hune (eyathllm) ¡aeiunt arachm-e,
ji
app'el1dtre tente¡;
OxibapbRs Jiet ,
ji
fJ.uin,!ue aadai1tur ad illaJ.
.D~ Pin~t,
dans fon
1
T r,!ie! aes me[r,res anti'[TteI ,
mIs
a
la tete de fa tradualon de Pline prétend que
l'acltaD"lc
d'huile peroit deux onces
&'
deu); fcrupu–
les
i
l'acltabll.'e
de .vin ,. deux, onces deux dragmes un
gralll
&
~n
tlers de graIll; I
aeltab"le
de m iel, trois
on~es
trolS dragmes un fcrupule
&
dcuK liJiques ou huit
graIlls.
A
C
E TU
M
R.ADIC.ArtJM,
( Chimie . )
c'efl la par"
tie la plus aci\ic du vinaigre, apres qu'on en a tiré
fe
phlegme.
Voycz
VI NA IGR E RADICAL.
(M)
*
A C H A l E,
f.
m.
(Glog. ane. )
c'e!! le nom d'u–
ne ancienne provinee de Grece, firuéc entre la Thef–
f1l1ie, l'E'pire, le
P~loponefe,
&
la mer E'gée ,& qu'on
nomme aujourd'hui
Livadie ou la provine<
d"
P I/opo–
lJefe,
qui s'appeJle maintenant
le D",hl de Clarence.
*
ACHA IEN S
O"
ACHE'ES,
0"
ACHE'–
E N S,
f.
m. pI. peuples ancicns de l'Acaie.
Voy.
ACHAIE .
A C H A L A N D E R.
( Commeree.) attirer les
ma,.hands , a¡;erlditrr , nlettre
1II'JC
Do"ti'l"e, ttn m<¡ga-
ACH
fin en "lptttat;on,
J
¡"ire 'lImir les cha/ands :
V.
CitA–
LAND.
ACHALANDE' , ACHALANDÉE,
fJ.lJi a des ehalanas_
11 [e dit également du marchand
&
de la boutique.
Un marchand
aehalandl,
efl: celui qui fait un grand
débit.
U
ne boutique
achalandle,
efl celle olí il viem
quanrité de marchands pour acheter des marchandifes.
(G)
*
A C H A M
ou
A
Z
E
M
ou
A S E
M,
fubfl . ro–
yaume d'Afie, dans la partie feptenrrionale des é!ats
dll
roi d'Ava .
A C H
A
M E C H, que
qu~lques-uns
éerivenr
aea–
"". h,
d'autres
aeemeeh
, fignifie , felon quelques chi–
mifles ,
/'Ieume de /'argent,
ou
la litharge d'argent.
V.
LITHA RGE,
& e.
(M)
• A C H A N A CA, f.
f.
(Hifl. >fato
&
bot.)
plailte
qui cro?t en Afrique , au royaume de MeJi, quí a
la
feuille grande
&
femblable
a
celle du chou.). mais moios.
épaiífe,
&
avec une cÓte plus menue . J!.lIe porte un
fruit gros comme un reuf
&
de couleur jaune, que le¡¡
narurels du pays nomment
alfar
ou
¡ «eh .
Sa feuille
&
fon fruit font des fudorifiques qu'ils employent dans les
maladies vénérienlles . Cetre de[cription feroit palfable
pour des Africains : mais elle efl in[ulfifante
&
mau–
vaife pour nous. C'efl une retlexion qu'on n'a que trOp
fouvent occaíion de faire fur
la
botanique des plantes
é trangeres .
ACHANE,
f.
f.
(Hift- ane.
) <olX'''.'
aocienne
mefure de blé uíitée en Perfe, qui contenoit quaran–
teemq médimnes attiques. Arbuthn.
D iffert. p.
104.
(,G)
ACHARN A R,
en Aflronomie,
efl: le nom d'une
é!oile de la premiere grandeur,
a
I'extremité auflrale
de la conllelJation appellée
Eridan. V oyez
ERIDAN .
( O )
ACHARNER, v. aa.
(ChajJe · & Faueonerie .)
On
acharne
les chiens en leur donnam le goílt
&
I'ap–
pétit de la ehair . On di!
aeharner
I'oifeau [ur le tiroir,
foit au poing avee le tiroir
1,.
ou en atrachant le tireir
all
leurre.
Voyez
TIROIR
&
LEURRE .
A C H
A
T, f. m.
(Comm.)
C'efl l'acquifition d'une
chofe moyennanr le payement de fa valeur.
Aehat
fe
prend aum pour la chofe achetée.
Vente
efl le contraire
d'
achat;
&
acheteur
en oppofé
a
'lIendeuy.
On appelle
livre
d'
aebat
, un livre particulier donr
les marchands fe fervent pour ecrire journellement tou–
tes les marchandifes qu'ils achetent.
V .
LlvREs.
(G)
ACHAT,
(JuriJprHit. )
efl l' acquilition d'un effet
011
mobilier ou immobilier, moyennant une fomme
a
la–
que
l
ie il. a été eflimé entre les parties
a
l'amiablé , ou
prifé judidairement. Le confemement de l'acheteur e!!
ce qui rend parfait
l'
aehat,
L'
achat
&
la
vente
·ne ·font
qu'une meme forte de conerat confidéré par rapport ame
différentes parties contraaanres; car il ne fauroit y avo;r
d'
aehat
fans vente, oi de vente fans
aehat .
C 'efl pour–
quoi ce contrat efl: appellé dans le Droit civil, d'un
meme nom,
emptio-'lIenditio.
.
Ce qu'on dit proverbialement -qu'lIehat
faffe loüage,
fignifie que le nouvel acquéreur d'une malfon ou autre
héritage, efl le maltre de dépoífeder le locataire ou le
fermier .
(H)
A CHE, f. f. efl: une plante potagere, qui e!! UD
vrai ,erfil : on en compte de quatre fortes : l'
aehe
ou
perfi
de Macédoi::e; l'
aehe
de jardin ou
perfil
ordi–
naire;
I'aebe
de montagne, qui e!! celle qUl s'éleve le
plus haut;
l'
aehe
de marais, que d'autres nommenf
l'ache royale .
Cetre dcrniere plante fe cultive dans les jardins. Ses.
feuilles relfemblent
a
celles du perfil,
&
poulfent une
rige d'un pié de haut, d'olí naiífenr des tleurs en Juil–
let
&
Aoílt, faites en ombelles, de couleur jauoe
011
blanche , compofées de cinq feuilles di[pofées en rofe_
A la place de ces lIeurs cre?t un fruit qui renferme
deux graines qui en multiplient l' e[pece, ainfi que
fes racines éclatées, dont on fe fert le plus ordinaire–
mento
Cette plante aime une terre humide
&
fubflamiel–
le, avec peu de foleil . On mange fes racines crues
&
ru~.
~
11 Y
a encore une
ache
forr cultivée dans les jardins ,
qui efl appellée
ee/leri, V Oj(Z
CELI_ERI.
(K)
*
Apillm paluflre,
&
"plum offieinarum.
(C. B.
P io_
If4·) Cetre plame efl amere, acre, aromatique: elle
contielll bcaucoup de fel volatil huileux , d,>nt le fel
ammoniac n'efl pas enrierement décompofé , mais dif–
fous dans bcaucoup de phlegme
&
uni avec beaucoup
de ten·e.
Mlm . de l'Aead. Royale des Seien..
!.
On en
tire