ACH
du pelil leint, lorfqu'elle a été guefdée oa
paD"¿~
fur la
¿uve du bleu par le Teinturier du grand teiat ,
Voyez
G UESDE 13LEu,
&
TEINTURE.
A CHE V E
R
fm
eheval
,
(Manlge .)
c'ea
achevcr
fa derniere reprifc au manége.
Cheval aehevl,
ea cerui
qui ea bien dreD"é, qui ne manque point
a
faire un cer–
tain manége, qui ea confirmé dans un air ou un ma–
nége .parlicuJier .
Voyez
AIR , M ANÉGE,
&e. eheval
commenpl, achemi,,1
&
aehevl,
font les termes dollt
on fe fert pour ¡narquer les différentes difpofilions,
& ,
pour ain(i dire, les différentes- claD"es 9'un cheval qui
¡i
pe l'école.
Voyez
E'COLE.
(V)
AC.HEVER.,
lume de P otier d'ttain
;
ce mot fe dit
de ce
q~i
re(le
a
faire depuis que I'ouvrage ea tourné,
jufqu'a ce qu'il foil fini. ,A infi.
a
I'égard de la vaif–
felle,
aeheper,
e'e(l la forger, qui eCl fa dCIoiere·facyon .
f7o)'ez
fORGER
I'ltain.
A I'égard de la poterie ou me–
nUlferie d'étain,
aehever,
c'elt jelter les anfes fur la
piece, ou les mouler, ou fouder
a
la
foud~re
légere ,
&
enfin réparer .
Voyez
JETTER
fllr la pire.
,
Mou–
~ER
!e>
an[es ,
SOUDER
a
la foud1tre /lgere
,
RÉI'A–
RER.
• h C
H
lA, f.
f.
( Commerce.
)
efpeee de canne
.confite en
v~rd
dans le vinaigre, le poivre ,
des
epi–
ceries
&
d' autres ingrédiens, de
la
longue"r
a
peu-pres
&
de la confi(lanee de nos cornichons; d'un jaune
p~
le
&
d'ull tiD"u firbeux. L es Hollandois I'apportent des
Jndes Oríemales, daos des urnes de terre.
A C
H l
L LE,
tmdon d' /lehille
,
en Latin,
corda
/lehil/i,.
C'ccl un gros lendon .formé par I'union des
tendons des quatre murcles eXtenfeurs du pié.
Voyez
TEN–
DON
&
P' E'.
11
eCl ainfi nommé, parce que ce fut en cet endroit
qu' Achille recyut cene fatale bleD"ure, que 1'on prétend
lui avoir caufé la mor!.
(L)
• A C
H 1
L L E A,
r.
f.
e
Glogr. ane.
)
Ile du Pom–
;Euxin,
~infi
nommée d'Achille, qui y étoit adoré com–
me
jUyf)
ieu .
. • A,CI-j lLLE'ES, adj . pris fub(l. (
H ijI.
ane. )
fetes in(lituées en l' honneur d'Aehille. Elles fe célé–
broient
a
Brafeis oil ce hérus avoit un temple . C'eCl tOut
~e
qu'on en fai t .
. A C H
l
L L El DE , (
B e/l,,-L ettres.
)
ouvrage en
vers, de Stace, 9ans lequel cet auteur fe propofoit de
r2conter toute la vie
&
les exploits d'Achille: mais pré–
venu par la mnrt,
il
n'a traité que ce qui coneernoit
I'enfance
&
I'éducation de fon héros;
&
cene hi(loire
I/Cl
dem~nrée
imparfaite.
N ous difans
hijloire,
quoique nous n'ignorions pas que
des Au teurs célebres I'ont appellée
Poe-me épi'flle,
&
que Jules
Scali~ér
donne
a
Stace la préférence fur 1011S
les Poetes héro'lques Grecs
&
Romains, fans en exce–
pter Homere: mais
0 11
el! ¡lffe7 généralement d'accord
¡tujourd'hui que Stacc a traité fon fujct plutót en Hillo–
rien qn'en Pacte, fans s'attacher
a
ce qui f.1it I'cffellce
&
la eonltitutioo d'un vérhable Poeme épique ;
&
que,
quant
a
la ditlioll
&
a
la verfification, cn cherchant
i
s'élever
&
a
paroltre grand, il donlle dans I'enfture
&
devient empoulé. Un Poeme épique n'eCl pas l'hiCloire
de la vie enticre d'nn héros.
Vo)'a.
EpOPÉE
01<
POEME
ÉPtQUE.
(G)
~
A C H
1
OT L,
r. (
H ijI.
nato
)
V o),ez
R oucou.
*
A C HI T H, f. m. (
H ijI.
nato
&
bot.)
forte de
vigne de l'lle de Madagafcar, qui donne un fruit nom–
mé
Voaehit,
de la groD"eur d'un raifin verd, qui murit
!=o D écembre, Janvier
& F
évrier.
• hC
H
LAD ES, f. f. plur.
( H ift.
nato
&
boto )
efpece
~e
poires fauvages, qui croiD"ent fur les mOnta–
gnes de Crete.
R ay.
. • A C H
L
Y S, f. m. (
Myth .
)
nom que quelques
Auteurs Grecs doonent au premier Etre, dont l'exiClen–
ce précédoit ceHe du monde, des dieux
&
du chaos ;
qui fut feu l éternel,
&
qui engendra les autres dieux.
Ce mOl vient , felon t'Jute apparence, du mot Grec
~~"u"
tlnebreJ .
• A C H O A
V
A N
01<
A C
H
O A V A,
r. (
H ift.
nato
&
bot.)
C'efl ainfi qu'on appelle une plante com–
muoe eo Egypte, mais fprtout en Sbechie. Elle eCl
moins haute que la camomille, mais elle lui relremble
a{)elo par
f~s
fieurs,
&
a
la matricaire par fa fcuille.
Profper
A
lpio, qui I'a fouvent cueillie fralche, lui a trou–
vé le gout
&.
I'odeur defagréable. Prorper Alpin étoit
a(lelo habile homme ppur nops dire de cette plante mieux
que eda-, s'il eut voulu s'en donner la peine .
• A C H O R ,
f.
m.
(M)'th.
)
D ietl cha.lfe-m01lChe,
ou
Ji", des m01lehes.
Plinc dlt que les habitans de Cyrene
lui facrifioient, ¡our en obtenir la déJivrllnce de ces in-
AC'H
feaes , qui occafionnoient quelquefois dans leur pays
des
maladies comagieufes. Cet auteur ajo\lte qu'elles mou–
roient auffi.tÓt qu'on avoit racritié. Un favant moder–
oe remarque que Pline auroit pu fe contenter de dire,
pour I'hooneur de ta vérité, que c'éroit I'opinion vul–
gaire ; POtlr moi, il me femble qu'i1 ne f3m pas exiger
uoe vérité qui peut
~tre
dallgereure
a
dire , d'un allteur
qu'on accuCe d'avoir memi cn tant d'ocealions oú il eut
été véridique fans conféquence ;
&
que Pline qui vraif–
femblablement ne eroyoit guere
a
la divinité de Chaf–
fe-mouche, mais qui fe proporoit de nous inllruire du
préjl1gé de, habitans de Cyrene, fans expofer fa tranquil–
lité " ne pouvoit s'exprimer autremelH. Voila , je crois , .
!JOe de ces occaflons oú I'on ne peut tirer aucune ca
0-
féqueneedu lémoignage d'un auteur ni calme lui m':me ,
ni pom le fait qu'í1 atte(le.
A C H O RE, f. m. (
en Medu.)
eCl la troifieme ef–
"ece de teigne, ou le uoifieme degré de cene
m~ladie_
C'e(l encare un petit ulcere qui le forme fur la pcau
, de la
t~te;
il en fore par nombre de petit trouS dont
il
eCl parfemé, une quantité de pu> qui en plus épais
que I'eau, mais qui o'a pas cependant tout·a-fail la con–
¡iClance du miel.
11
parolt que les anciens Grec5
&
les
A rab~s
ont
compris fous le nom d'
aehor.,
les croutes de lait
&
la
I
teigne, quoique ces aecideNs foient dilférens pour le lié–
ge
&
le daoger . L es croutes de laito flnaqucnt
le
vifa–
ge, le eou,
&
il n'y a guere que les enfans qui tctem,
qui y foiem fujets, d'oii elles ont tiré leur nomo Le
tiége des crOutes de lait e(l dans les glandes cUtanées
de
la
t~te;
celui de
la
teigne eCl dans
la
peau mcme
qui en eCl
tolltcji/loHée. VOJ.
CRollTES DE LAIT .
1/0-
yez aftfo
TEt GNE. eN)
• A C
H
O U
R
o
U,
r.
efpece de I'aurier qui crolt
en Amérique,
&
que I'on appelle
B oÍ! d'Inde.
Ce bois
d' Inde s'éleve beancoup; il eCl dur, rouge,
&
s'emplo–
ye
~lIX
ouvrages rolides.
JI
a la feuille
&
le fruit aro '
manque. La décoélion de fes fcuilles fe prend dans
les maladies des nerfs
&
dans
I'hydropilie. Son IrUlt qui
a la figure d'uñe grappe de raifin,
&
dollt les baies font
plt'lt6t ovales que rondes, e(l d'un violet foncé, eou–
ver! d'une pellicule, menu
&
pleill de fue.
JI
renfer–
me des' femences ven es , violenes ,
&
en forme de rein:
les oifeaux lJui en mangent, om
la
ch~ir
violette
&
a–
mere au gour.
V OJez le DillioH"aire de 1I1ed.
A C H R O N 1
Q
U
F.,\
adj. m.
tem" d'/lftrolJomie,
qui fe dit du lever ou du coucher d'une étoile, lorfqu'il
fe fait au moment oú le Soleil fe couche ou fe leve .
On écrit auffi
aeroni'ffte;
I'ortographe de ee
mOl
dépend
de I'étymologie qu'on lui donne,
&
c'e(l (ur quai on
n'efl point emierement d'aceord .
VOJez
ACR ONI~UE.
( O )
• A
C HS TE DE,
ou
A
K
S T EDE,
r.
petlte vil.
le d'
A
l1emagne daos le Duché de Brem, Cur le Lun.
ACHETELING,
r.
(Commerce.
)
mefure de li–
queur dont on
(e
ferl en l\lIemagne: il f,tut
32.
aehe":.
t.lingJ
pour un heémer. Quatre fch iltems follt un
aclu–
telil1/J..
(Gl
A
C I-ll'ENDEE LEN,ouA C HET E L
IN
G ,.
r. (
Commerce.
)
mefure de grains dom on fe fen en
quelqtles endroits de Hollande. Dcux hoeds de Gurmi–
heng fom einq
achtendeelenJ.
Vingt-huit
aehte>:deelem
d' Afpefcn en fom
.12.
de Rotterdam, mais
il
n'en taut
que
26.
de ceux de W oreum;
29.
aehtendeclem
de Ddft
fOn!
12..
viertels d'Anvers, quatre
achtendulens
~4
de
jI
D elft, fom le hoed de Bruges.
Voyez
V tE RTEL
&
, HOED.
(G)
*
A CH YR, ACHYAI, f. ville
&
ehheau de I' U–
l¡raine ou Vol,"!ie imérieure fUf le Vorsklo , aux RuC–
liens .
Long.
n·
34·
lat.
49.
3 2.·
• ACCIOCA, herbe qui crolt atl Pérou,
&
que.
I'on fubClitue a I'herbe du Paraguai , dOIH on lui eroit
les propriétés.
V .yez
PAR
A
G
U
Al ,
• A
C ID
A LE,
r.
(Mph.)
fontaine de Béotie, d'ou
Vénus fu't appellée
/leida"e: Voyez
ACIDALIE.
" A.C IDALl
E ,of<A
C
l
D .A Ll
EN N
J!:,CMyth.)
c eCl all1fi que les Grecs appellolem quclquefolS
V
énus
d'/lcidale,
fontaine de Béotie oii les Graces alloiellt
f~
biligner
8HC
elle .
A
C ID E, adj . qui fe pretÍd quelquefois fubCl.
( Ord.
enc)'cUp. Entend.
Sc~en<e
de la Nat. Chim.
)
ce qui
pIque la langue
&.
IUI caufe en mt me tcms
UD
femi.
ment
d'~i~reur.
J;'0y'ez
GOUT, AC.IDITE'.
On dlvlfe ordmalfcmem les
aCldes
en
mtr1¡ifefteJ
&
caehls .
Les
acide¡ manifefteJ
fom ccux que nous venoos de
défi-