ACH
tire par I'nnalyfe chimiqué, OUtre plufieurs Iiquellrs nci–
de~
beaucoup de Coufre, beaucoup de terre , nITh d'e–
fpri; urineru: ,
&
un peu de Cel voladl concret : c'ell
pourquoi elle
ell.
apéricive, .diurétique , . Cudorifique , fé–
brifugc, vulnü alfe .
00
falt prendrc hx onces du Cuc
de
re,
feu illes dans le commencemcne du fri(foo de
I'~cccs
des fievres imermittcmcs: on couvre le malade,
&
il Cuc ordinairement .
Un IIro d'cxtr3ir de feuillcs
d'a<b.
nvec deux gros
de kinkma, ell
U.1
excellent remede contre la fievre
q/Jane ,
&
toutes celle qui naifleur d'obnrut1 ions au
bas-vcmre . On peur Cu!Jflituer le Cuc
d'a<b.
11
celui de
cochléJria , dans le Ccorbur ,
&
qtiand il taut
r"
rrifier
,les gellcives
&
neno rer les ulceres de la bouche .
00
ep
baaine le caneer
&
les ulceres extérieurs. On em–
plei la raciae
d'aeh.
en tiCanne, dans les bouillons ,
dal\S
les
apoúm~s ,
&
dans les lirops propres
a
déCo–
piler . C'.!1l une de cinq "péritives . Pour f:lire pn!fer le
!ait , faites bouillir égale partie de fcu illes d'
acbe
&
de
menee dans du Cain-dou x , paffC"L par un tamis; Caupou–
drC'¿
ce qui Ccra pa!fé avcc les
[cU1enc~
d'J-elu
pulvé–
rir~es .
Cene plame [e trouve le long des fO!fés
&
des
rlliJl¡:allx .
C FlE'ENNE, adj. pris [ubll.
(llIyth.)
Curnom
c¡u'on donna
a
Cércs
¡¡
cauCe de la doulcur qu'elle reC-
1enrir dc I'enlevemene de ProCerpine Ca filie .
C!rh
ncbl m n. ,
c'en-a-dire
C
érh
la trifte Oll la d![olée.
A C H E'E ,Cub.
m.
(Picbc .)
On dOllne ce nom
&
ccllli de
laiebe,
a
certains vers qui Cervent
a
nourrir
d~
oilcaux , ou
11
faite des appats pour la
p~ehe;
&
Gomme il en quelquefois a(fet difficilc d' el1 trouver .
voici divers moyens poor en avoir pre[que ell toutes les
rai[ons de l'année.
Le
premier en de s'en al1er dans un pré ou autre
ljeu rcmpli d'herbes, ou I'on jugern qu'il P\!ut y avoir
de cene (orte de vcrs ; l. il fam, Cal1s Conir d'une place ,
danCer ou pldt6t trépigner des piés environ un demi–
q uart d'he,ure fans s'arreter; vous verre7. les vers [ortir
de terre toUt-au-tour de vous ; vous les ama!fcret, non
:\ me[ure qu'ils Corrirom, mais quaud ils Cerom touS de–
hors; ,ar fi vous
vous
arrere"l un moment, ils renererout
dans la terre .
L e deuxieme moyen s'employe lor[qu'il y
a
des noix
".enes Cur les noyers : prenez en un quarteron ou deux ;
aycz
UI1
[eau plein d'eau,
&
une brique ou ruile fur
¡aquelle vous
rap~re7.
la broue de
vos
noix, tenam la
briqut:
&
les 110ix dans le fúnd de I'eau: 10rCqlle vous
Oure"l tout rapé , l'eau Cera amere; répaudez cetre eau;
s'il y a des vcrs, ils [ortiront dans un quart' d'heure .
On fai t la Illcme
cho~e
avec des fCllilles de noyer ou
de chan"lre qu'on f:lit bouillir ,
&
on r¿pand Cur la terre
l'c~1U
dans laquelle les fllilles out bouil1i .
On fait encore boui llir du verd-de·gris dans un peu
de vilt,¡igre .
&
on t:n arroCe la terre .
E nti ll vou trouverez des
aehleJ
aiCémcnt la nuit,
:¡y~nt
une lanterne Courde,
&
Inarchanr dou ement dans
un jardin le long des allées , ou dans un pré 011 il Il'y
:l.IIr3 pl us d'h"rbe , quand il aura phi ou apres un brouil–
lard .
QUlnd il fait Cec , les
achéeJ
ne lortem de Ieurs
trou quc dans les licux humides ,
&
a
I'abri du vene
&
du Ci)leil .
Aurre moyen : c'en de plamer d'environ un pié un
gro blton J ans un endroit d'un pré humide ,
&
de re–
muer la terre pendam un demi-quart d'heure en agitant
le b5 ton ell tout [ells : l'éur3nlemem de la terre fera
Corrir les vers .
• ACHELAE' ,
11.
p. f.
(My thol. )
nom d'une
des lmpies.
00
lui donne pour [c.eurs Alope
&
Ocy–
pete.
• A CHE M
011
A CHE N,
r.
ville capitale du
royanme du méme nom, dalls la parrie Ceptemrionale
de 1'¡le de Sumatra, aux lndes orientales.
L ong. t
13.
30.
lat.f ·
• ACHEM E N
15,
r.
f.
(Myth.)
elante donr
iI
en
I'lit mention dan Plille ,
a
htquelle la table a artribué
la ven u de Jcttcr la
t~rreu
.. panni les armées ,
&
de les
mettre en fuire. C'efl dommage
qu~
ce Coit 1:1 une fa–
ble,
&
que le hommcs ne paiífenr pas aller au combat
av~c
de, plaote
~
la main .
A C H E M E N
5,
r.
m.
tcrme de Blafon ,
lambre–
<¡uin ou chaperons d'étoffe d¿coupés, qui environnent
le ca[qtre ou I'écu . lis [om ordinairemenr des memes
élllaux que I\!S armoiries .
(V)
ACHEM 1NER
un
ebev"l, (Manlge . )
c'en ac–
coúrumer un
poula.in3
marcher droit d 'vam lui.
Voyez
P OUI:AJ !< .
Cbe"IJ"I .,heminl ,
en celui qui a de la di–
fpofiuon • erre dreifé , qu: conoo?t la [ide
&
repond
T ome l .
ACH
8r
aux éperons, qui efl degourdi
&
rompu.
(V)
• ACHERON,
í.
m.
(Glog. anc.
&
Mytb. )
C'étoit un fleuve de enfers, che? les Poetes
&
les
al1cicns Géographes; ou uo fleuve de
l:t
TheCpro–
tie, prenant fa louree :lU marais d' AchereuCe ,
&
Ce jet–
ralH pres d' Ambracie dans le golfe Adriatique, ou de
la Calabre en Italie.
• A
C HE
R U 5 E,
f.
f.
(Glog. H ifl. "ne.
&
My–
thol. )
lae d'Egyete pres de M empnis, environné de bel–
les campagnes ou les Egyptiens venoiel,1r dépoCer leurs
morrs. lls les exporoient d'abord Cur les rives du lac,
&
des ]uges examinoienr la vie qu'i1s avoiene mellée .
O n écoutoit les accutiueurs;
&
[elon ce qu:on allégnoit
pour ou contre le vivanr , le mort éroit h noré ou privé
de la fépulrure .
11 Y
avoit dans la meme contrée un
temple conCacré
a
H écare la téklébreuCe ,
&
deux marais
appellés
le Coeyec
&
le Cir[l:
c'en li-de!fus que I'ima–
gioation des POeteS s' en exercée ,
&
'lu'elle a bari [e.
eofers
&
ron t lyCée .
A C HE TER
del marchandifeJ,
(e
omm . )
ou ell
faire l'achat , c'en les acquérir pour un prix done 011
conviene, moyennant quoi on s'en rend le propriéraire;
il
Y
a différenres manieres d'
aeheter .
A eheter en groJ ,
c'en enlever une grande quaneité de
la
m~me
marchandiCe ou denrée,
&
quel quefois tOut ce
qu'il yen a
ii
vendre.
Voycz
ENLEVER
&
M ONO POLE.
Par oppofirion,
"eh.ter en dltail,
c'etl ealever une
portio
n
modique de marchandire.
A ,heter eOlnptant,
c'en paycr CUt le champ, en mon–
noie réelle, les marchandiCes qu'oll viene
d'aeheter .
Achetcr
(Zll
comptant
ou
P OUT
comptant,
c'eft une ma.
niere de parler des négocialls , qui remble fignifier qu'on
devroit payer comptant; cependanr elle peut avoir une
aurre lignification, d'aurallt que quand on
aehete
de cene
fa~on
, on a quelquefois jurqu'i rrois mois de terme
pour plyer.
A eheter
a
erldit
ou
ti
terme ,
c'en
" , heter
~
con–
dition de payer dans un certain tem i10nt o n convient.
Acheter partje comptant,
&
partie
ti
t cms
ou
n.
crl!–
dit,
c'ell payer une parti: [ur le ehamp,
&
prendrc
du
tems pour l'autre .
A eheter
a
crld,t poltr
1m
temJ ,
a
eharge d'efeompte
OH de difeumpte ,
ou
tl
tant po1tr cent par moiJ pOllr
1"
promt payemcnt,
e'en une convention par laquelle le
vendeur s'oblige de faire une diminutioll ou rabais rur le
payemenr des marchandiCes qu'i1
:1
vendues, CuppoCé
que l'acheteur vel1illc
l~s
1l1i payer aVlnt le tems,
&
cela
a
proponion de ce , qu'il en rener:l
a
expirer ',
i
~ompter
du jour du payemellt .
Aebeter
,.
profit,
c' en acheter Cuivant le livre journel
d'achat du vendeur , • tam pour cene de béiléfice.
A eheter pOllr payer d',me fo ire
a
l'altere,
ou
pour
payer de fo ire
en
foire ,
c'efl prüpremene aeheter
ii
cré–
dir pour un tems.
A eheter poltr fon eompte ,
c'en acheter pour
Coi- m~me ;
&
par oppor.tion,
acheter par eommiffion,
c'e(l:
acheter pour le compre d'autrui ,' moyeunane un droit que
l' on appelle
de eommiffion.
.
Achete>' pa,.tie eompeont, parti. en le-uY'el de ehang/!
& partte
a
terme
01<
a
erédit,
c'en payer cn
argen~
comptant une pani\!, une autre en lemes de change
&
s'obliger de payer I'autre partie dans un cerrain tem;
done on conviem.
. A eheter
pa~tíe
eomptant, part!e en pro"lnejJéJ,
&
par–
tle
en
troe,
c el1 payer une partle en mon'loie réelle
&
Cur le champ, une autre en prome(fes ou billets payables
dans des tems,
&
donner pour I'autre des marchandiCes
dom on cOl1vienr de prix; ce qui s' appelle
marehan~
dife de troe .
L a maniere la plus avanrageuCe
d'aebeter
en celle
qui Ce fait
a
crédir pour un tems ,
a
charge cl'eCcompre
ou de difeompte .
Voye~ Esco~I P rE
&
D¡SCOM PTE _
(G)
.A
~
HET
~
U
~ . ~
m.
('}lIri[prltd.)
en celui qui a
fatt 1achat, [Ott d un Immeuble ou d' ull elfet mobil ier '
e~
quoi ce terme differe de'celui d'
aU{ltlrel/r,
qui ne
C~
dlt propremem que de
l'"eheteltr ,
d'un immeuble.
Voy e:;
ACHAT
&
ACQUÉREUR .
(H )
ACHETEUR.
(Commeree.)
marehand qui achete des
marchandiCes pour faire [on commerce; pour les re.
vendr~
en gros ou el1 détail, en maga/in, en bourique,
en fOlre,
&e. Aehetwr
Ce dit :luai de route perfollne
qui achere quelque marchandire ou denrée , pour en faire
umplemene uCage pour
elle-m~me,
fans en faire ¡¡afie.
(G)
A OH E V E M E N T ,
r.
m.
t<rm/! de 'ítintllrier;
c'cn l',laion de Jinir une éto.tfe noir par le Tei=ier
T
du