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ACC

pertnettent qu'on 1es

a¡p1'oehe; l'aat1

en etl

radIe 011

difficile ;

I'''¡'ord

rude ou gracieux ;

¡'approehe

utile ou

dangereuCe . Qui .a des

conl1oilrQ~ces. P~,ut

avoir.

aceeJ;

.qui

a

de la hardleife

aborde;

qUI Jomt

a

la hardlaife un

cfp.cit Couple

&

lIateur, peut

ap!.roeher

les

¡¡r~nds .

VOl'

In

Synonymes de

M .

¡'

!\bbé G iratd.

Acce's ,

e1I

M ed"ine,

fe dir du cetour peciodique

de cerraines maladies qui laiifent de rems en tems des

intervalles de relk he au malade.

V.

PliR10DIQUE .

AinCi I'on dit un

a"h

de goutrc , mais plus fj>écia–

lemenr un

...

"h

~e

fievre, d' épileplie, de fol ie ; on

dit aulli un

tlce;'s

prophétique .

On confona

bi~n

fouvenr

aeces

avec

parox ifme ;

ce'

pendant ce font deux chofes ditférentes ;

I'acees

n'é–

tanr pcopremeQt que le commencementpu la premje–

re atraque de la maladie ; au lieu que le

parox i(me

en

ell le plus fon

&

le plus haut degré.

V oyez.

PARO–

Xl

ME .

( N) .

A

¡:CE'S ,

terme l'.fitl

J

la cour de R ome,

lorfqu'a

I'éleaion des papes les voix fe trouv3nt panagées ,

quel ques cerdinam: fe déCillent de leur premier fuf–

frage ,

&

donnem leur voix

a

un Cujet qui en a déjil

d' autres, pour en augmenter le nombre _ Ce mor

vi~m

du Lari.n

aHe.Dio,

dérivé d'

accedo,

aecéder, fe

J Ollldre .

ACCE'S,

en D roít canolfil[ue,

lignifioit la faculté

qu'on accordoit

a

ql1elql1'l1n pour poiféder; un béné·

fi ce apres la mon du titulaire, ou parce que celui

a

qui

0 11

accordoit cette faculté n'avoit pas encare ,l'age

compétent, auque! cas on donnoit en attendam le

bénérice

a

un autre ;

&

lorfqu'il avoir atteiDt l' age

requis,

iI

entroit dans fon bénéfi ce fans nouvelle pro–

viCioD.

Le conaile de Trame,

Jeffi. ".

XXv.

chap. '/lij.

:1.

abrogé les

(lcees:

il réferve feulement au pape la fa–

l=uJré de 110mmer des coadjuteurs aux

archev~ques

&

éveques. pourvu qu'il

y

ait néceffité preffante,

&

qne

ce foit en connoilfance de cauCe .

La ditférence que les canonillcs mettent entre l'

acees

&

le regrlis , e'ell que le regres

habet <altJam de p"ete–

,.íto,

parce qu'il faut pour l' exercer avoir eu drolt au

bénéfice

1

au lieu que l'

acees hab.t cauJara de ¡utHro.

rOJez

REGRES.

( H)

,

ACCE6SIBLE, adj.

Ce

dont

011

pcut "bur¡/er,

'1";

pmt ét" approché.

On dit : cette place ou certe forterelfe ell

,!ceeffible

~u

c6tt: de la mer, o'ell-a-dire, qu'on peut

y

eDtrer par

1

ce c6té-li .

U oe hauteur ou dillance

accejJible, en Glomltrie ,

ell ceUe qu'oo peut mefurer méchaniquemem en

y

ap–

pliquant la mefure; ou bien c' ell une hauteur du pJé de

laquelle on peut approcher,

&

d'ou I'on peut meCurer

quelque dillance fur le terrein.

I/oyez.

DISTANCE,

&c.

Avec le quart de cen,le on peur prendre

I~

hauteurs.

tanr

a<ce{libles qu'inn<ceffibles , Voyez.

fIAUTl!.u~,

Q UART DE CERCLE,

&c.

Un <les obJets de I'arpenrage ell de mcfurer non-[eu–

tcment les dillan-=es

acceffibles,

mais aum les

in",ceffi-

bies.

Vayez

ARPENTAGE.

CE)

......

ACCESS ION, f. f.

terme de P ratíque,

ell I'aaion

d'aller dans un (jeu. Ainfi I'on dit en ce fens: le juge a

ordollné une

accejJion

en tel cndroir, pour

y

drcaer

Wl

prúci:s verbal de I'état des

chofe~ .

AC<;ESSION,

en Droit,

en I'union, l' adjetl:ion d'

~me

chore i une autre , ou moyen de laquellc celle qui

été ajOlltée , cominence des-Iars a appartenir au pro–

priétaire de la premiere.

Voyez.

A~C¡;;SSOIRE

f.:I

Ac–

CROISSEM ENT.

A<cejJion

ell encore fynonyme

~

acees,

terme ulité

a

lá cour de Rome .

V oyez. ci-dej[lts

ACCEs .

(H)

• /lCC

ESSIT,

terme L atin uCité dans les colléges ,

fe dir dans les dillributions des prix , des 4coliers qui

ont le mieux réuffi apres ceux qui ont obtenu le prix,

&

qui pnr con[6quent en om le plus approché . II Y

a preCqae toujours plulieurs

acu ffit.

Les

Académies

qui dinribuen¡ des prix donncelt fouvem auffi des

a€–

c~ffit

.

ACCESSOIRE,

terme' de Droít civil,

ell une cho–

fe aJoiltée ou furvenue

a

une áutrc plus

elf~mie\l~ ,

0\1

4'

un plus grand prix .

V oyez.

A~CESSION ,

En ce fen,¡.,

a"ej[oire

ell oppoCé

a

principal .

f.,inli I'on dit en Droir que la pourpré -en

I~quel le

0]1

a teint

U(1

Qrap, n'étant que

l'a<eeJj'oire

du drap ,

appartient

iI

celui qui ell le maltre

du

drap.

(If) .

ACCE5S0I RES, adj. pris [ubll.

aceenoires

'de WiHis

ou

par aa eJjori",n, en Anatomie

, fOm une' paire de

\lcrts qui vit nnent de la moelle épinicre,

~nrte

la partíc

7'ome

{'.

ACC

59

Intlr!el)re

&

pofit'rleure de

la

quatriéme

pair~ d~s nerí~

cervicaux ; enluite ils moment vers le crane ,

&

Y

!!tant

entrés, ils en fonem avec

la

paire vague ou huitieme

paire, enveloppés avec elle

d~lIs

ut)e membrane ¡;om–

mune ; aprcs quoi ils abandol1nent la huilieme palr\! ,

&.

VOnt fe dlllribuer au¡ mu('<:les du cou

&

de I'omo–

plllce .

Ces nerfs-ci en montant vers le crane,

re~oivent d~s

branches de chacune des cinq premieres paICes cervI–

cales prcs de leur origine <le la moeHe de l' <;pine ,

&

fourniifem des rameaux aux mu[cles du larynx , du

pharynx,

& c.

s'unilfant avec une branche du uerf fn–

tercollal, ils forment le plexus ganglio-forme.

V oye<–

PLE xus .

(N)

ACCESSOIRES, f. m. pI.

en

Peintur~,

font des chofes

qu'on falt entrer dans la compotition d'un tableau, com–

me vaCes , armures , animaux , qui fans

y

~ue

abfolument

néceífaircs , fervent beaucoup a l'embellir, lor[que le

Peintre fait les y placer fans choquer les convenances:.

( .; )A

e

C

H

O, ville de Phénicíe qui fut donnée

a

l.

trib\l d'

A7.er

. II Y ell a qui prérendem que c'ell la

m~me ville qu'Acé ou Ptoléma'is ; d'autres, que c'ell Ac–

con.

A C C

1

L,

f.

m. (

Chimie.

) il Yen

ji

qui fe font

Cer~

vis de ce mot pour fignitier

le plomb.

Voye~

PLOMIl,

SATUR NE" A LABARI, AABAM .

(M)

A C CID E NT ,

f.

m.

terme de Grammaire ;

il ell

Curtout en uf:¡ge dans les anciens Grammairiens ; iIs ont

d'abord regardé le mot comme ayant la propriété de

fi–

gni tier. T ellc ell, pour ainfi dire , la fubllance du mor,

c'ell C!e qu'i1s appellem

nominiJ politio:

enCuite ils ont fait

des obfervations pardculieres Cur celte pofition 011 fubllan–

ce métaphyfique ,

&

ce [om ces obfervatiolls qui Olle

donné lieu a ce qu'i1s ont appellé

a" idens

des ditl:ions ,

di8ionum acúdent i".

Ainli par

a<eident

les G rammairfens entendent une

propriété, qui ,

a

la vérité, ell attachée au mot, mais

qui n'eotre poinr dan

S

la défi nition e!féotielle du mot ;

car de ce qu'un mot fcra primltif , ou qu'il fera d¡:'rivé ,

limpIe ou compofé , il n'en Cera pas moins un termo

ayant une fignifi cation. Voici quels Cont ces

aceidms .

T.

T oure diaion ou mor peut avoir un fens propre

ou un fens fi!{uré . Un mot ell au propre, quand il (i–

goifie ,e pourquoi

iI

a été premieremem établi ;

I~

mqt

lio"

a été d'abord deQiné

l

fignifier cet animal qU'OlJ

appelle

lion

: je viens de la foire, j'y ai

~u

un beau

lion;

lIon

ell pris 13 dans le fcm propre : mais li en parlant

d'un homlTle emporté, je dfs que c'ell un

lion, lion

eft

alors dans un Cens figuré . Quand par compara'fon oq

analogie un mot fe prend el¡ q\lelque fens autre que

celui de fa premiete dellination, cet

(/ccident

peut erre ap–

pellé

l'

aceeption

du mal.

1,.

En CecQnd tieu, on peut obferver

fi

un mot en

primitif, ou s'il el! dérivé .

1)n mot ell primitif, lorfqu'il n'ell tiré d'aucun au–

tre mot de la langue dans laquelle

iI

ell en ufage . Ain li

en

Fran~ois ,

cíe/, roi, bQn,

Com des mots primilifs .

Un mot ell dérivé lorrqu'il ell tiré de quelqu'autre

mot eomme de fa fourée : ainli

cllefte , royal, royal/me,

royaut! , royalement , bond ,

bonn~,,!enf ,

ton! autan¡ do

dérivés, C;;t

a« id",t

<;11

~ppell~ p~

les

<;iram!l\~irjens

I'qfec~

du

nlQt,

ils dirq1t 9u'ull mOl eQ <le I'efpece pr i-

mlttve ou de I'efpece dénvée.

.

3.

On peut obfervér fi un mor ell limpIe ou s'il ell

cQ!l\Pof~ : jl!fte,jltftic~,

fonr des mots limpIes;

inj lt¡ fe ,

injllftice ,

Com compofés. En Latin

res

ell un mOl lim–

pIe,

publica

el1 encore ftmple;

m~¡s

re.IP

,(blica

en un moe

compofé .

Cet

a<cident

d'etre limpIe ou <)'etre compofé a

!!t~

app~lIé

par les ancíens Grammairiens

la figure .

lis dirent

qU'Qn mot ell de (a figure lifllple ou qu'i1 ell de la fi –

gure compofée ; en forre que

figure

" iem ici de

fingere ,

&

fe prend pour la foqne ou conl\itutiot\ d"un mOl quí

peur

~tre

ou limpIe ou compo[é . C 'ell ainli que (es al -

ciells 'lIlt appellé

vara ftélilia

ces vaCes qui [e font

CI]

aj?4t~llt

maliere

a

matiere ,

&

figulUJ

I'Quvrier qui les

falt, ".

fingendo

.

4.

U n autre

(lccid''1t

des mo¡s

{~gªrd~

I.a Frononcia–

tion ; .fur quoi il fau\ dillingucr

l'~ccent,

qui

ea

une élé–

vatioQ ou un abaicrem.ent de la voix.' toiljours invar:iable

dans le méme mor ;

&

le tO\l

&

I'emphafe qui

10m

des,

inflex ions de voix qul varient felon les diverfes paffions

&

I.~s diff~romcs

circollllalices , un ton /icr , un tón [ou–

mis ,

U.Il

ton in[olem, un ton piteux.

Vo)'ez.

ACCE NT'.

Voill quatre

a« idem

qui

Ce

trouvent en toute.' fortes

/le m Ols. M ais de plus chaque [orte pa,rticuliere de

mm*

~~

a~