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'Ace

~!ntel,

pour

le

dlninguer

d~ po~nt prlneip~.t, q~i ~n

te

floint on combe la perp,encjlculalre menée de I rell au

Jableau,

&

'on

f~

ren,comren,t les projeaions de toutes

l es ligQe! perpen,dlc)Jlalres au tableau.

Voyez.

LIGNE HO-

IÚSONTALE,

(O)

.

, ACCISE,

f.

f.

temu d; Commer{e ,

droit Rlli fe

1'aye a Amnerdal}'l,

&

dans

~ous

les états des Provin–

ces-

U

nies, fur diverfes forees de marchandifes

&

de dep–

i-ées, comme fom le fromem,

&

d'aurre,s grains,

1~

bierre , les rqurbes, le charbon de

~erre,

L es droits d'

acáfe

du froment fe payent a Amner–

pam a raifon dI' treme fous le

10ft,

foir que les grains

foient chers, foir q\j'i1s foient a bQn marché,

outr~

les

drairs d

l

et¡trée qui font dé dix florins, Don compns ce

que les j30ulangers

&

les bpurgeois payene pour le mefu–

ca~e, I~

courtage,

&

le pore

a.

'leurs maifons .

(G)

"

4~CLAMATION,

f.

f.

marque de joie ou d:ap–

piaodiífemeAt par lequel le public témoigne fon efltme

(lU

fon approbation. L'antiquité nous a trRnfmis plufieurs

Cortes

d'ace/amationf .

L es Hébreux avoient cOlltume de

erier

hofanna

;

les Grec

.¡,.",¡r.

~vx.'

bonne [ortune .

1I

~n

parlé dans les H ifloriens, de quelques maginrars d'A–

thenes qui étoient élus par

afc/a'llation.

Cerre

acelama–

tion

ne fe manifeaoit point par des cris, mais en éle–

vant les mains, Les Barbares

témoi¡¡noi~nt

leur appro–

barion par un bruit confus de leurs armes. N ous con–

Iloiífons plus en détail fur ce point les ufages des Ro–

p1ains, don! on peut réduir.e les

acd(lmatiom

ii

trois

efpeces diflerenres;

celie~

du peuple,

ce\l~s

du fénat ,

&

celll!S

de~

aífefl]qlées des gens de Lemes.

Les

aec/amationf

du peuple avoient !ieu aux entrées

d~

généraux

&

d~s

empereurs , aux fpeaaeles donnés

par les princes ou

I~s

ma¡¡ifirats,

&

aux triomphes des

l'ainqueur>. D'abord ce n étoit

qu~

le cris confus d'u–

pe multitude

tr~nfportée

de joie,

&

I'expreffion fimple

&

fans fard de I'admiration publique,

p/auftu

,,,n~

arte

farebpt,

dit Ovi¡le :

Mai~

fous

I~s

erppereurs,

&

meme

des

A

ugune, ce mouvement impérueux auquel le peu–

pie s'abbaDdonnoit comme_ par enthou tia[me, devint un

:ur

un concert appr<'té .

U

u Muficien donnoit le ton,

&

le peQple

faif~nt

deux chreurs

ré~éroit

altern¡ltivement

ia formule d'

acc/amat;on,

La faplle uouvelle de la con–

vale[cence de !Jermanicus s'étant répandue aRome, le

peuple COUfur en foule au capi¡ole avec

d~~

/lambeaux

&

des viétimes

~n

cQatitant,

f'l/va R oma, fah'a ;{ltria,

{a/vuJ eft GermanieuJ.

N

éron, paffionné pour la mu–

fique, lor[qu'il joüoit de la Irre rur le théatre, avoit

pour premiers acclamateurs

Scn~que

&

Burrhus, puis

cinq mille foldats uommés

A uguftaler,

qui emonnoient

fes loüanges, que le

reae

des fpetlatenrs étoit ubligé

de

rép~r~r.

Ces

aec/amat;onr

en mufique durerent juf–

qu'a Théodoric, Aux

aeelamationJ

fe joignoient les ap–

plaudijfemens au!fi en cadence. Les formules les plus

prdinairl!S éroie!)t

¡elie;ter, lontiorem vitam, annOf ¡eN–

&ef;

eelles des triomphes étolenr des vers

a

la loüange

fiu géDéral,

~

les rpldars

&

le peuple crioient par in–

Jervalles

' o triumphe

:

m~is ~ c~.

loüanges le roldat me–

loit quelquefois des traits

piql!~n~

{lr

fan-riques contre le

vainqueur.

, L es

feelamation~

du féuat, q1l9iqt¡e plus (¿fieures ,

llvoient le meme bu¡ ¡!'ronorer le Prinée,

&

rouvent

~e

le fta¡ter, L es fénareurs ¡narquolem

leu~

confentement

a res propofirions par ces

formul~s, qm:ne~, ~m1JCf,

"''l1lUm

eft

,

j uftum eft.

On a vu des éleaions d!ewpereurs fe

faire par

acc/amation,

fans atlcune

dfli~étation

précé–

<lente.

Les gens

d~ ~ettr~s

récitoient ou déclamoient leurs

pieees

d~t]s

le

capitol~

ou dans les templvs,

&

eu pré–

fenc~ d~U\'le

nombreufe

a~erhblée.

Les

aec"¡r,~ationr

s'y

p~oient a-p~u-pres

co¡nme celles des fpeaacles, tant

pour la mufique qu, pour

le~ accompagn~¡nens

Elles

cevoiem convenir

~u

fujet

&

aux perfonnes; il Y en a–

~oit

de propres pou, les Philofophes, pour les prateurs,

pour

le~

H itloriens, pour les

Po~res,

U

ne des fot'rnll–

les les plus prdinaires étoit le

fopl;oJ

qu'on répétoÍt rrois

fois. Les comparaifons

&

les

hyp~rqoles

n'étoient point

épargnées, furtout par

l~s

admirate\lrs

ii

gages payés pour

applauqir; ca'r

q

y

ft]

~voir

de ¡;e

g~qre,

au rapport de

PhiIQth~te .

(G)

/

. ,

_

Ar:C~AMPE~

aecla,mJ:e, mát "eclampl, mát

l{'mellé

t

qen un

IJIh

for!lfi~

par les pieces de bois

árraehées

ii

fes c6tés.

J7oyez.

CLAMP

&

]UMELLE .

(2)

A

C

e

L.117,?TA S,

rub. f. pente d'une ligne ou d'un

plan. indiné

a

l'~orifo,ll,

pTife en Q19ntan\.

v.oye~

PL'AiI

(nclrné.

,.

,

Ce mot en tout latin:

il

"iept de la p,répofiticn

ad

&

~~

di'lJlu,

pent~ ~

pe".ch,lI.,!t.

'"" ,

'

.

~

~ ~

.

.....

.

ACC

La rairon pour laquelle n,Ous inférons id ce mot, c'e/l

qu'il fe trouve dans quelques ,Ouvrages de Phyfiyue

~

de Méchanique,

&

qu'il p'y

~

poim de mor

Fran~oi~

qui lui réponde.

'

La pente, prife en defcendant

l

fe nomme

d~elivitaJ,

Quelques auteurs de Fortificatton$ pnt

employ~

fl,,/i.

vitaf

pour fynonyme

ata/ud.

Cependant le mot

talud

en

d'ordinQir~

employé ia.

difl'éremment pour déógner la pente! l'ait en montant!

foit en qefc¡:ndant.

(O)

"

'

AC9bri--¡T4NCE" ( f.

vi~ux

mor qui s'em–

ploye encore quelquefois

~u Pal~is

, pour

figni!i~r

un eom–

meree i/lieite

avec une femme ou une filie,

(H )

ACCOlSEMENT,

f.

m .

terme dr "'4edreine.

li

n'ea d'urage que dans cetre phrafe,

I'a f&oifm¡mt det

humeurJ;

&

il détigne alors la ceíTation d'un iTlQPve–

men¡ exceffif excité e¡¡ elles par quelque !=aufe que ce

roit.

Voyez.

CALME ,

'

,

ACCOISER, v, aa,

en

Medcem~,

calmer, ap–

paifer, rendre coi,

Aecoifrr lel humeurf

1

IfJ

b"rrze¡¡r~

font accoi(érJ

_

(N)

A C COL A DE,

f.

f. cérémonie qui fe

pratiquoi~

en conféranr un 'ordre de chevalerie, dans le tems on

les

cheval~ers

étoient

re~fts

en cetre qualité par les prin–

ces Chrétiens. Elle 'conóaoit et:! ce q·ue

I~

prince armoit

le nouveau chevalier, I'embraífotl enruite en figne d'a–

mitié ,

&

lui donqoit fur l'épaule un perit c;oup dl1

pla~

d'une épée, Cette marque de

fav~ur

8(

de

bienv~¡l1ance

en fi ancienue, que Grégoire de Tours écrit que les

rois de France de la premiere race, donnanr le baudrier

&

la ceinture dOtée, bairoient les chevaliers a la joue

gauche, en proférant ces paroles,

atl >1om du P ere

&

du Fi/J

&

du Saint- EJprit,

&

comme nous venons dc:

dire, les

frappoi~nt

de I'épé<! legeremenr fur

I'épanl~. C~

fUI de la forre que Guillaume le

conqu~rant,

roi d'An–

gleterre, conféra la chevalerie

a

Henri 'fon tils

~gé

de

dlx-neuf ans, en lui donllan¡ encore des armes;

&.

c'ell:

pour cetre raifon que le chevalier qui recevoit

I'accolade

étoit nommé

ebeva/ier d'armel,

&

en L atin

mil,,;

par–

ce qu'on

I~

metroir en poífeffion de faire la guerre, dont

I'épée, le haubert,

&

le heaume. étoient le$ fymboles.

On y ajoutoit

l~

collier comme la iTlarque Itt

plu~

bril–

lante de la chevaleric,

11

n'étoir permis qu'¡¡

c~ux

qui

avoiem ainfi

re~n

I'aeco/ade ,

de porter I'épé·e

&

de chauf·

fer des éperons cjorés; d'ou ils étoient nommés

,,¡,,¡tú.

aurati,

difl'érant par-la des é,cuyers qui ne portoient que

c\es

ép~rons

argentés , En Knglererre,

l~s

limpies che–

valiers ne pouvoienr porter gua des cornerres cpargées

de leurs armes: mais le roi les faifoit fouvent cheva–

Iiérs bannefers en tems de guerre, leur ' permetta.11, de

porrer la balUJiere

~o¡n!!1e

les baroos _

{(oyez.

BANNf:O

RET.

(G)

,

ACCOLADE,

en

Mufique,

eQ

un

~ait

tiré

a

la mar–

ge de haur en bas, par iequel on joinr enfemble dans

une partition les portées de toQtes\ les difl'éremes parries.

Comme toures ces parties doivent s'exécurer en meme–

tems , on compte les lignes d'une partition , non par le

nombre des porrées , mais par celui des

aeeo/adeJ;

c;,ar

tour ce qui en fous une

ateo /ade

ne forq¡e ll,u'\JIle feule;

ligne ,

Vo)'e<.

P

Alt

TlTlON,

(S)

• ACCOLAGE, f. m, 'fe dit de la vigne: c'ea

un

t~avail

9ui cot;lfitle

~ l\rrach~r

les f.'Ifmans aux écha–

las .

11

Y.

a des pays on on les lie ou accole, q r ces '

termes fom [ynonymes, auffirÓt qu'ils fonr taillés.

11 Y

en a d'autres on on n'accole que ceux qui

JOIlt

crus

depuis la raille.

11 fam commencer

I'"ecol"$e

de bonne heure . Oll

dit que pour qu'il fur auffi utIle qu'i1 doi¡ I'etre, il fa,u–

dr?ir s'y prendre

¡¡

deux fois

i

I~

premiere,

00

accole–

ron les bpurgeons des

Jeun~s

vlgnes au bas feu.lemenr

afin q\l'ils ne fe melaífenr poinr les uns avec les "aurees

l

ni par le milieu, ni par le haut ; cerre precaution

emf~!

cheroit qu'on ne les call1¡, qlLlnd il s'agiroit de

¡es

fé–

parer pour les accoler entierement. La [econde fois on

les accoleroit taus généralement. '()uoiqu'eotre les

bour~

geons il y en eut de plus grands les lIns qué 'les 3Utres

II feroit néceífaire de les aecoler tous

I~

premiere fois

&

par le haut

&

par

I~

bas: fi on

att~ndoil'

qu'ils fuífent

rous a-peu pr!:s de la meme hameur pour leur donner

la m€me fason,

u~

vent qui

~uFiendroit

pourroit les

caífer : m als les vlgnerons n'onr garde d'avoir 'tontes

ces atrenrions ,

a

moins que la vigne ne leur appartÍennc

A C C

9

LE R, verbo aB. c'en arracher une

br3nch~

d'a~bre

ou ?n fep de vignc

a

un échalas oi¡ fur un r;reif–

I3ge

d~[palter,

afin qu'en donnam plus d'air aux fruits

&

aux railins, leur maturiré foit I'lu, Darfaite

&

leu,r

go,ut plus

~xquis.

(K)

."

,

' • ..

On