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ACC

On dít

«« o',r

la vigne'

ii

l'échal1s; c'en I'attacher

a

1'échalas avec les bral1ches les plus petites du faule qu'on

referve pour cet ufage .

ACCOLER,

terme de Commer&e,

fignifie faire un cer–

.J.Gín trait de plume en marge d'un li vre , d'un comptc,

d'un mémoire, d'un inventaire , qui marque que plufieurs

3rticles font compris dans une

m~me

fu pputation , ou

dans une feulc fomme, Iaquelle en tiréc

a

la marge du

cÓté

011

[gn pofés les chiffres dOn! on doit faire I'ad–

dition

¡¡

la

ti

u de la page.

EXEMPL E.

D ettes aaives' tant bonnes que doutenfes,

a

moi

dues par les ci ·apres .

Par Jaques .

Par P ierre ,

Par Jean,

Par

N

icolas .

T otal,

B onna.

D Ollt.uJes.

3

00

l.

~

f OO

L

200

5

~

}900

1:-4-

00

""1-. -

A ,COLE', adj. fe prend

dan¡ 'e B/aJon

en quatre fens

différens :

10 .

pour deux chofes altenantCS

&

joimes en–

femble , comme les écus de France

&

d<i Navarre qui

font

a"./!;

fous une meme couronne, ponr les armoi–

ries de nos rois . L es femmes

a<co/ent

leurS écus

1

ceux

de leurs mnris. L es fufées, les lofanges

&

les mades,

font :lUlli cenfées etre

acco/I.s

quand elles fe lOuchen!

de leurs flancs ou de lenrs poinres, fans remplir lOut

)'écu:

10 .

Accol!

Ce dit des chiens, des vaches , ou

autres animaux qui om des coll iers ou des c.ouronnes

palTées dans le cou, comme les cygnes, les algles:

3°,

des choCes qui fout entortillées

a

d'autres , comme une

vigne

il

I'échalas, 'un ferpent

a

une colonne ou

a

uu ar–

bre

&c.

40.

On fe fen enfin de ce terme pour les

chefs , bllOn , maífes, épées, bannieres

&

autres chofes

femblables 9u'on parre en fautoir derriere I'écu .

Voyez

Ecu , FUSEE, LOSANGE, MACLE

1

CHEF, BASTON,

élc.

R ohan en Bretagne, de gueules

a

nenf macJes d'or,

acco/l es

&

aboutécs trois trois en trois fafces. 1

(V)

ACCOL¡;:' , c'ell unir deux ou plufieurs pieces de bois

enfcmble fans aucun alTemblage , limplement pour les

{ortíficr les \lneS par les autres,

&

leur donoer la force

nécecr.~ire

pour le fervice qu'on en veut tirer .

A

C CO L

U

RE, r. f. piece de bois fervam dans

la

compofition d'un train.

Voye~

TRAIN.

A C C O M O D

11

G E, fub. m. qui fignice l'aaion

d'arranger les boucles d'une

t~tc

ou d'une perruque:

lIinfi

a<comoder

une téte , c'ea en peigner la frifure,

llrranger les boucles, y meme de la pommade

&

de

la poudre; pour cet

~ffet

apre que les chevelJx ont été

mis en papillotes

&

parrés au fer, on les laille refroidir,

&

quand ils font refroidis , on Ote les papillotes , on pei–

'gne la frifure ,

&

on arrange les boucles aveo le peigne,

(le

fa~on

a

pouvoir les étaler

&

en former plufieurs rangs,

apres quoi on y met un peu de pommade qu'on a fait

fondre dans la main , Cette pommade nourrit les che–

'Veux , y elltrelienr

l'humidit~

nécerraire,

&

[ert Outre cela

a

leur faire tenir la poudre.

ACCOMMODAT rON ,r. f.

termede P a/ais

qui efl vieilli .

r.Xez

ACCO~IMOD¡¡MENT

, quí fignice

la

meme chofe.

("fI)

A C C O M M O ]) E M E N T, fub. m.

en

terme de

P rati'ltle,

efl un tr:lÍté fait

I'amiable, par lequel on

termine un dilférend, une contellarion ou un proces .

On dit qu'un mauvais

accommodement

vaut mieux que

le meilleur

proc.es

.

II fe peut faire par le feul concours des parries , ou

r.ar

l'entremiCe d'un tiers arbitre, ou de plufieurs

a

qui

¡ls s'en fom rapportés . C'en il-peu-pres la meme chofe

que

tranJaélion. Voyez

TRANSACTiON

1

ARBITRAGE .

(~

C

e

O M M O D E

R,

v. aa.

c'ea

apprt!ter des

mets ou les préparer par le moyen du feu ou auirement,

pour fervir de nourriture ou

d'alim~nt.

V.yez

NOUR–

ll.l

r URE

ou

ALtMENT.

L e delTeill. de l'accommodage des mets devroit etre

de détachd"'la ti!Jure trop compaél:e de la chair ou des

viandes, pour les préparer

la dilTolurion

&

a

la di·

geflíon dans l'eflomac, la viande' n'étlnt pas un aliment

propre

I'homme lorfqu'elle n'cn pas

prépar~e .

II Y

en a qui penCent que la nature c'a pas en en vuc d'en

faire un animal carnader _

Voyez.

CARNACIER ,

ACC

63

L es

op~rations

les plus ordinaires font le r6ti , le bouiT–

ti,

I'éruvée .

I1

faut obfervet que dans le rtlti, les mets

fupporteront une chaleur plus

gr~nde

&

plus longue que

dans le bouilli ou l'élUvée,

&

dans le bouilli, plus gran–

de

&

plus longue que dans I'éruvée. L a raifon en e!1:

que le rÓti fe faifant en plein air, comme les pan ies

commencent

3

s'échauffer extériurement, elles s'étendent"

elles fe dilatent,

&

ainfi elles donnent par degres un paf–

f.~ge

aux partie raréfi ées de l'air qu'elles renfermem;moy–

ennant quoi les fccElulTes intérieures qui operent la diífo–

lurion , en devíennem plus foibles

&

plus ralenties. L e

bouilli fe

fai r.~nt

dans I'cau, fa comprellion en en plus

confidérable ,

&

par une fuite nécclTaire, les fecouífes

qui cloiveut fou:ever le poids font

ii

proportion plus for–

tes ; aiufi la coélíon des mets s'en fait beaucoup plus

VI–

te;

&

meme dans cene maniere de les préparer, il

Y

a de grandes differences; car l'opération efl plutÓt faite,

a

mefure que le poids d'ea efl plus grand.

Daus l'étuvée, quoique la chaleur dure infiniment moins

que dans les autres manieres d'accommoder, l'opératiol1

efl beaucocp plus.live,

ii

caufe qu'elle fe fait dans un \

vailTeau pleill

&

' bien c1os; ce qui caufe des fecoulfes

beaucoup plus fouvcm réiterées

&

reverberées avec beau–

coup plus de vigueur: c'efl dela que procede la force

extreme du cl.igefleur, ou de la machine de Papin,

&

que 1'0n pem eoneevoir plus c1airement l'opératioD de

la digeflíon.

V h)'f Z

DIGESTEUR

ti

DlGEST~ON.

M. Cheyne óbferve que le bouilli fépare ou détache

une plus grande paníe des jus fuec111ens que contiennent

les mets , qu'ils en deviennent moílls nouriífans, plus

détrempé , plus légers,

&

d'une digeflion plus aifée :

que le rÓtí, d'un autre cóté , l.ilTe les mets trop p'leins

de fucs nourrilTans , trop durs de digeflion,

&

qui ont

befoin d'Etre plus détrempés ou délal'és. C'en pourquo;

on doit faire bouill ir les animaux robufles , grands

&

adultes, doU! on veut faire fa nourríture : mais on doit

faire rtltir les plus jeunes

&

les plus tendres .

A C

e o

M P A G N A G E,

r.

f.

teYY/ze de Soierie,

trame fine de meme eouleur que la

doru.re

dOilt l'éroffe

efl brochée, fervant

a

garnir le fond fous lequel elle

paae, pour empecher qu'il ne rranfpire au-travers de cet–

te meme dorure , ce qui en diminueroit l'éclat

&

le bril-

lant ,

.

T omes les éroffes ricehes dont les chalues 'font de

couleur dilférente de la <jorure, doivent etre accompa–

guées.

Voyez

FOND OR, BROCARD, TIS5US,

&<.

&

LISSES DE POIL.

A C C O M P A G N A T E

U

R, fub. m.

en

Muji–

'lIle.

On appelle ainfi celui qui daus un concen accom–

pague ou de 1'0rgue ou du c\avecin .

1I fam qu'un bon

a&Compagnatwr

foit excellent Mu–

fi cien, qu'il facne bien I'narmónie , qu'il con:lOiífe

¡¡

fond fon clavier, qu'il ait l'oreille cxcellente, les doigrs

fouples;

&

le goUl bon.

N ous aurons occafion de parler au mot AC:COM PA–

GNEMENT de quelques-unes des qualités nécelTaires

i

l'accompagnateur.

(S)

A C C O M P A G N E, adj.

terme de B1aJon,:

il fe

dit de ql1elques picces honorables qui en ont d'aUlres

en féantes partitions . Ainfi on dit que

la <roix eft ac–

compagnl e de '1ltalre eloi/es, de quatre <0'luil/es,

&

Jehe allriom , " e v ingt billettes,

lorfque les chofes fom

également difpoCées dans le quatre cantons qu'elle laiífe

vuicles dans l'écu .

V oyez

CROIX, ALÉR ION, BILLET–

TES,

& c.

L e chevron peut étre

a&Compagnl

de trois

croilTans, deux en chef

&

un en pointe, de trois rofe, de

trois befans,

& (.

La fafce peut etre

~ccompagnle

de

d~ux

lofanges , deux molettes , deux crOIfettes,

& (.

l'une ell

chef? I'autre en pointe, ou de quatre IOUfteaux , qua–

tre 31glettes ,

& c.

deux en chef

&

deux en poime . Le

pairle de trois pieces femblables , une en chef

&

deux aux

flancs ,

&

le

~autoir

de quatre; la premiere en chef , la.

Ceconde en pOlute,

&

les deux autres anx flancs. On dit

la meme choCe des pieces mifes dans le fens de celles–

Ii ,

comme deux clefs en fautoir, trois poilTons mis ea

pairle,

& c.

V o)'ez

SAUTOIR, PAIRLE,

& c.

ECparbe~

en Guicnne, d'argem

ii

la fatce de gueules

accompagnl

de trois merlettes de fable.

(V)

ACCOMPAGNEMENT, f. m. c'efll'exe–

~ution

d'une harmoni; complete

&

réguliere

fUf

qnelque

lI1~rument,

tel que 1orgue, le clavecin, le rhéorbe , la

gUltarre,

&c.

N ous prendrons ici le cJavecin pour e-

xemple .

,

011

Y a pour guide nne des parties de la M ufique ,

qui en ordinairement la balTc. O n lOuehe cene balTe de

la main gauche,

&

de la droite I'barmonic; indiquée par

la.

marche de la balTe , par 1<: chant des autres panies

qu'

r

/