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68

ACC

la

6ilt~,

s' íj n'y a }'oínt de prenant

a

I'orgue ) . ('Jn se–

i:orde

i\

I'oétave en·deffous le

pOflrdon de '1utrtre pils bou–

epi.

Enfuite on ac¡:orde l!! huitieme pié ouverr

a

\'u–

niUon du bourqon de quatre piés bOllChé,

&

a

I'oélave

;lu-deffous du pre!tan¡; on accorde enfuite la momre dé

feize piés

a

1'0ét:lVe en-deO"ous duohuitíeme pié ouvert,

da q¡¡atrieme pié bouché,

&

a

la double o.aave en·def–

fou,s du preltant : on accorde enfuite le bourdon de fei–

'le piés,

a

I'uniffon de la montre de fei'Le piés ,

&

a

1'0-

aave en-dtO"ous du huitieme pié ouvert, du quatrieme

pié .bouché,

&

3 la double oélave en-deffous du pre–

fiaO[ ,

l/oJe;:. la Jab/.. du rappore des jeux, fig.

67.

Plan–

~

1,.

d'orgrte ,

On accorde enfuite le grand cornet compoCé de cinq

luyaux fur le prenant [eul .

11

faut remarqaer que le grand

eornet n':¡ que deux oétaves,

&

que des cinq tuyaux qui

le compofent,

iI

n'y a que le deO"us de fi ate qui s'ac–

corde

a

l'uniffon des tailles

&

des deO"us du pre!tant;

que les autres tuyaux, le de(¡us de bourdon, le de[–

fus de na'Lard, le deffus de quarte na'Lard,

&

le deC–

fus de tierce, s'accordent

a

I'uniffon des jeux dom i1s

Jlonem le nomo On accorde enCuite le cornet de récit

&

le cornet d'écho fur le preltam, comme on a accor-

, d é

le

grand cornet . On accorde enCuite la flate [ur le

pre!tam Ceul,

3

I'uniffon de laquelle elle doit étre . En–

fuite on accorde la double tierce

3

la tierce au-deffus

du pre!tam,

&

[ur rous les fonds de I'orgue. Ce qu'on

:lppelle

¡es [o"ds de I'orgtle,

font tous les jeux de mu–

,ation plus graves que le preflam; comme qui diroit

les

ba1fes de

1'0r~l"

,

dom le prenant tiem le milieu, y

ayant autant d'oétaves dans I'éteodue de I'orgue au-deC–

fus

&

au-deffous des quatre dont le pre!tam efl compo–

fé. On accord enCuite le na1.ard [ur les fonds

&

a

la

qu;me au-deO"us du prellam . Le gros nazard s'accorde

auffi fur les fonds a I'oétave au-deffous ,du nazard

&

a

la

quane au-deífous du pre!tam . On accorde enCuite la

'luarte de nazar fur les fonds

&

avec la double tier–

ce ,

& \

le na'Lard : ce jeu doit fooner l' o.aaye du

prefbm. On aeéorde enCuite la tierce [ur les fonds

&

la double tierce , dont elle doit fonner I'oaave ,

&

fur le natard

&

la quarte natard. En[uite on accor–

de le larigot [ur les fonds aecompagnés de la double tier–

ce du nazard, <loO[

il

doit [onner I'oaave de la quarte

lla2ald, de la tierce. On aecorde enCuite la doublette fur

tous les fonds : e\le doit fonner l' oaave au-deífus du

Jlreftam. Sur la doublette

&

les fonds on aecorde les

deux porties du plein jeu, la fourniture

&

la cimbale,

dom on bouche les tuyaux des rangs que I'on n'accor–

de pas avee des plumes d'oie ou de pigeon, afi n de ¡es

empecher de parler ,

&

de mieux entendre

I'acordde

ceux

qu'on laiífe libres. Eo[uite quand un rang en accordé,

on accorde le rang [uivant, dont on Óte les plumes que

l'on remet dans le rang aecordé, s'il ell néceífaire .

l/o–

ye;:.

FOURNITURE

&

CnlBALE.

L a pédale de quarte s'accorde fur les fonds

&

¡¡

I'unif–

fon des baffes du prenant.

L a pédale de huit ou HUle s'aceorde auffi fur les fonds

&

a I'unilron du nuitieme pié ouvert, ou

a

l'oétave au–

deífQus du preflant,

L or[que toUS les jeux de mutation font accordés, on

accorde les jeux d'anche, a commencer par la trompet–

te que I'on aceorde

i

I'oaave au'-deífous du prellane leul.

Sur la trompene 00 accorde le cromorne

i

I'uniffon,

a

. l'oétave au-delfous de la trompene . O" aceorde la bom–

barde

a

I'oétave au-defJus' de la méme trompetle ;

ón

ac–

corde le c1airon qui [onne l' uniffon <lu preflam. La

voix humaine qui fonne I'uniffon de la tromperte s'ac–

c orde

a

I'oaave al!-deO"ous du prellam feul,

&

la voix

angélique

a

l'uniOon du meme prenant. La trompene

de récit qui n'a que deux oaaves , [onne I'uniffon des

deffus de la trompene, don¡ e\le ne di¡rere qu'en ce qu'el–

le a le f(ln plus net .

Les pédales del jeux d'anche s'aeeordent, favoir, cel–

le de c1airoll a, l'uniffon des bailes du clairon ; s'il y a

ravalement au c1avier de

p~dale,

le ravalemel)r de[cend

·dans le

hui¡i~me

pié

a

I'uniífon de la trompeue .

La

p~palé

de trompette fonne I'uniífon des baO"es de

la

tromperr~;

te

rav~lemem

pefccnd paos le fei'Lieme pié

a

I'uniífon de la bombarde.

La pédale de pombarde 's'a<!corde

a

I'oaave au-def–

fous des baffes de la trompette, par con[équent elle [on–

ne le [ei2ieme pié; s'il y a ravalement, il de[cend dans

le trente-depliieme

pi~.

V oye;:. la toble

dlf

r",Pport des

jetlx,fig,

67.

&pollr le mlla1lge desj eux, I'art,de

]EUX

{x

Jour 7eur

~onftruélion ,

leun articles partim liers

.

'

I 00 accorde toUS les Jeux de mutation avec les accor–

~oirs

eepeéfentés ,

fig.

49.

P

lal1,h"J'orgue,

dOn! 00 coef.

ACC

(e les tuyau:r ouverts ou

a

cheminée , pour diminuer '!'o .

rifice du tuyau

&

le faire baiífer de ron; on enfonce au

conteaire les accordoirs daos les tuyaux, ce qui élargit

¡eur ouverture quand on veut les faire haulrer de ton. Dans

un orgue bien accordé, la partirion de chaque jeu doir

etre [emblable a celle du 1'lellant.

.

AC CO RDAlLLE S,

f.

f. pI.

terme de P alais,

eonfentement

a

un mariage donné folenellemem par les

parenS des deux fururs époux affemblés

il

cet elfet. Hors

des maderes de Palais, on dit plus ordinairemem

auord¡ .

.I1ccorda,Jles

efl antique.

(H )

A C C O R

DE,

s'accorder,

rerme de commandemem

qu'on fait

a

I'équipage d' une chaloupe pour le faire na–

ger enfemble, afin que le mouvement des avirons [oit

uniforme. Voye;:.CHALoUPE, AVIRON.

(Z)

A

e

C O R DE

R

des inflrumens,

c'en tendre ou

11-

cher les cordes, a\longer ou raccoorcir les tuyaux, ju[–

qu'a ceque toutes les parries de I'ioflrumenr fOleor au ron

qu'elles doivem avoir.

Pour

accorder

un inflrument,

iI

faut d'abord détermi–

ner un Ion qui doit fervir aux autreS de terme de compa–

raifon ; ¡:'ell ce qu'on appelle

prendre

ou

do"ner le t on:

ce fon efl ordinairemem 1

"'t

pour I'orsue

&

le c\avecin ,

.le

le

la

pour le " iolon

&

la baffe, qUl ont ce

111

fur une

corde

a

vuide,

&

dans un

medillm

propre a

~tre

ai[é–

ment faili par I'orei\le: te\le en la chanrerelle du violon-

celle

&

la [econde du violon.

_

A I'égard des 6ihes, hautbois,

&

autres inflrumens

[emblables, i1s om leur ton

iI

peu pres fixe qu'on ne

[auroit guere chaoger 'lu'en changeam quelque piece de

I'in!trumem. On peut encore les a\longer UI1 peu a I'em–

bOlture des pieces, ce qui bai{!e le ton de quelque cho–

fe : mais

iI

doit néceífairemem réfultcr des tOI1S faux de

toutes ces vanatlons, parce que la jufle proponion efl

rompue entre la longueur totale de I'in!trumeut,

&

les

inrervalles d'un trou

ii

I'aurre .

Quand le ton efl détérminé, 00 y fait rapporter tous

les autres rons de I'inflrument, qui doivent

~tre

fixés par

I'accord [elon les intervalles qui leur fOD! affignés. L 'or–

gue

&

le c1avecin s'accordem par quintes

&

par oaavcs;

la batle

&

le violon par quintes; la viole par qu.rtes

&

par tierces . En général on choilit toujours des interval–

les eonCooans

&

harmonieux, afin que I'oreille [oit mkux

en état de juger de leur ju!tefie.

On remarque que les illnrumens dont on tire le ron

par infpiration, comme .a fiute

&

le hautbois , momeot

Cenfiblemem quand on en a joüé quelque tem, ; ce qui

vient, [elon quelques·uns,

de

I'humidité qui , [onant de

la bouehe avec I'aie, les renHe

&

les raccoureit; OU plu–

tÓt c'e!t que la chaleur

&

la raréfaaion que I'air

re~oit

pendam I'inrpiration rendent fes vibrations plus fréqueo–

tes , diminuent fon poids ,

&

augmemam ainli le poids

relatif de I'atmorphere, rendem le ron un peu plus aigu .

fui vam la doétrine de M . Euler .

Quoi qu'il en foit de la caufe,

iI

faut au monlem de

l'accord, avoir égard

a

I'elfet,

&

forcer modérément le

vem quand on donne le ton avec ces inflrumens ; car

pour qu'i1s reflenr d'accord duram le coocen, il mut

qu'i1s [oient un peu trop bas en

commen~am

. (

S )

A C C O

R

D O

1R ,

r.

m. c'en un outil OU illnru–

ment dont les Luthiers

&

Faéteurs [e [ervem pour met–

tre d'accord les io!trumells de Mulique. Cet outit

ea

dift'érent [uivam les différens inflrumen, qu'on veut ae–

corder.

L 'nccordoir

du c\avecin efl de fer; il a la for–

me d'un petit marteau, dom le manche elt creufé de fa–

~01l

a

pouvoif y faire emrer la

t~te

des fiches, afin de

rendre ou

I~eher

les cordes de I'innrument,

&

par ce

moyen en hauífer ou baiífer les tons .

V oye;:.

ACCORD,

ACCORDOIR

d'orgue,

&

le! figures, Pla".hes ti' or–

gue .

AccoRDorRs,

f.

m. pI. ces in!trumens 'lui fervent

aux Faaeurs d'orgue pour aecorder les tuyaux d'étain

&

de plomb de I'efpece des tuyaux de mutatiorr, [001

des cones de cuivre creux repréf,orés,fig.

49.

PlancheI

d'orgue,

&

fig.

49·

nO.

2.

L es premiers

/1

Be

ferveht pour les plus gros tuyauJ:.

&

les [econds

a

b

e

qui om une poignée, fervem pour les

moindres . On élargit I'ouverture des ruyaux en faifaot

entrer la poime du cone dedans jufqu'a ce que le tuyau

foír baiífC au ton convenable ; 10rCqu'au contraire le

tu–

yau fe trouve trup bas, on le fait momer en le coef.–

,fant du cone concave poor refierer I'ouverture .

Acc oRDs

01'

ACORES, f. m .

ter",e de M nriHe .

C'ea

ainli que les connruéteurs nommem deux grandes pieces

de bois quí ferv ent a foutenir un navire tam qu'll <l!;–

meure fur le chanrier.

ACCORDS

de 1'ltra'IJc, '/Io)'ez

ETRAY.E,