ACC
4 fes
acc jd"'l
qui lui fom propres ; ainli
le
110m
rub–
fialHif
a
encore pour
a,cidml
le gen,e
(VoXez
GENRE),
1e cas , la déclinaifon, le nombre, qui en ou lingulier
ou pluriel, fans parler ¡iu duel des Grecs,
· L e 110m adjeétif
a
un
a,~jdmt
de plus, qui en la com–
paraifon;
dottUl , doéljor, doélijJimul;
[avam, plus [a-
vam, tres-favanL
.
L es pronoms om les memes
accjd<nl
que les noms
I
A
l'egard des
verb~s,
ils on! auffi par
accjdent
l' ac–
c eprion, qui en ou propre ou fignrée:
ce 'Viej}!lIrd mar–
~he
d'un pal ferme
;
marche
en la au propre:
ce/ui 'fui
;-ORe fuit 1Ie marche point danl lel tl"lbrel,
dit Jefns–
Chrin;
[tút
&
marche
fom pris dans un fens figuré ,
.c'cn·a-dire, que celui qui prarique les maximes de I'E'–
vangile
a
une bonne conduire, & n'a pas befoin de fe
Cacher;
il
ne fuir poi
m
la
~umiere,
il vir fans crainte
&
fans remords .
.
• 2 .
L'efpece en aum
\1l1
accjdent
des verbes; ils font
ou primirifs, comme
parler,
boi~e,
falleer, trembler ;
ou dérivés, comme
parlementer, buvoter, fa utiller ,
trembloter.
Cétte efpece de verbes dérivés en renfer me
plufieurs autres ; tels fom les inchoatifs, les fréquenta–
tifs, les augrnematifs, les dimiuutifs, les imitatifs , les
délidérarifs .
3.
Les verbes On! auffi la figure, c'en-a-dire, qu'ils
fom fimples, comme
venir, tmir, f,,;re
;
ou compo–
fés , cornme
pr/venir, conv enir , rcfaire ,
&c.
4.
L a
v ·,ix
ou
f orme dlt verbe
;
elle en de trois for–
tes; la yoix ou forme aétive, la voix pallive, & la for-
~~m .
.
- L es verbes de la voix aétive , fOn! ceux dOn! les ter–
tninaifons exprimem une nétion qui palTe de l'sgem au
patient, c'e(Hi·dire, de cclui qui fait I'aétion [ur celui
qui la
re~oit:
Pierre bllt Part!; bat
en un verbe de la for–
m e aétive;
pjerre
el) l'agent,
P alll
en le palient, ou le
terme de I'sétion de
P ierre : D ieu , onferve fel , rlatu–
rel; , onferve
en un verbe de la forme aétive.
· Le verbe en a la voix pamve, lorfqu'il lignitie que
le fUJet de la propolirion en le patiem , c'en-a dire, qu'il
en le terme de I'aétlon ou du femiment d'un autre :
les ml ,hanJ ¡ont prmiJ, VOUJ ferez pril par les ennemiJ;
}ont prmil, ferez pris,
fom· de
la
forme paffive.
, . L e vel'be en de la forme neutre, lor[qu'il fignifie une
aétion ou un \!tat qui ne
pacr~
poiur du fujet de la pro-
11.olition [¡Ir aucun autre objet extérienr; comme
il pálit,
¡i
engraiJ!e,
ti
maigrit ,
110111
C01irons,
ii badine
toli–
j OUYS
.,
il
ríe;
7)OU!
r~;efln{f!ez,
&c.
. S.
te roode, c'efl...a-dire"
I~
dilféremes manieres d'ex–
primer ce qu.e le verhe 6,gnifie, ou par l'indicatif qui ell
\e mode direét & abfolu,
011
par I'imperarif, ou par le
fubjouétif, ou eofín par l'iufiQitif.
6.
Le lixieme
accident
des verbes , c'ell de marquer
fe' tems par 'des terminaifons parricu\ietes :
j'aime, lai–
mois, j'a; (liml , ..
j'avo_jI
"imé ,
/ aiYRerai.
, 7. L e feptieme
a,'údent
en de
marqu~r
les perfOlmcs
grammaticales, ·c'en·a-dire, les perfonnes relativemcm •
l'ordre
qu'el!~s
lienneot dans ' la formarion du difcours ;
& en ce [ens il
e'f\
eviden~
'l.u'il n'y a qUI!
~rois
perron-
ue~.
.
La premiere en cellé qui fait le difcours, c'en·'-dire,
cel!'e quiOparle ,
je , hante
;
je
en la premiere perfonne,
&
,/1antl'
en le verbe a la premier. per,[onl1e, parce qu'il
en dit de cene premiere perfonne.
L a reconde perfonoe
el!
celle a qui le difcours s'adref–
~e;
tI' 'hantel, 'Voru
,bant~z ,
c'ell la per[onne a qui
1'00 parle'.
: Enfin lorfque la perfonne ou la chofe dOn! on parle
D'~r!
!ji
¡,
la premiere ni
~ I~
feconde perfonne, alors le
verbe en dit elre
ii
la troilieine perfonne:
Pierre Icrit,
éfrit
en
a
la troitieme perfQllne ;
le Jo/eil
Ittit ,
Irlit
el!
la tr(¡ifi eme pertonne du
pI~eDt
de I'indicalif du verbe
luire .
.
. En Latin & en Grec les perfonnes grammatiqles font
marquées, aufli bien que les tems, d'une maniere plus
dillinéte, par des termi,naifQns parriculieres ;
~';,{j"" ~.;".""' ,
'nh,.7u.
-
rnl1r1op.ev•
"v'}f"7'1'
.
rrJr.10VH
;
cant o ,
cantas ,
Cl1ntllt
C~;ttll7Ji
,
c/lnta'lJifli
,
cantav;e , cantaveram) cantabo
&c~
au \ieu qu'en
F'ran~ois
la djfT'érence des termiuaifons' n'en
pas [ouvem bien fenfible; & e'en pour cela que nous
Joignons aux verbes les prono¡ns qui marquenr les per–
fQDlleS ;
je ,hantes,
tri
, hanteJ,
;1
,hante .
8.
L e huitieme
áu;dent
du verbe ell la conjugairon.
L a conjugaifon
ea
une diílribution ou line de tou¡es les
parties & de tDutes les inflexions dn " erbe
y
felon une
certaine analogie . II Y a quatre forrps d'aualogies en La–
tin par rappon
a
la conjugaifon ; ainli
ji
y a quatrc con–
jugaifons: chacune a
~or:¡,p"r~digme ,
e'efl-a·dire un mo-
ACC
¡3ele fur leque! chaque verbe régulier doit <!tre conjugué:
;tinli
amare,
felon d'autres
cantare,
en le paradigme
des verbs de la premiere conjugaifon; & ces verbes ,
[elon leur analf>gie, gardem
I'a
long de I'infinitit dans
prerque tDuS leurs tems & dans prelquc toutes les per–
[annes·.
Amare, amabam, amavi , ama'Veram) amabo ,
¡zmandum, .amatum,
&c.
L es autres
~ol1jugaifons
9m auffi leur analogie & leur
paradigme ,
.
J e crois qu'a ces quarre conjugaifons on doit en ajou–
ter une cinquieme , qui en une conjugaifon mixte, en
ce qu'elle
a
des r.erfonnes qui fui vcm I'analogie de la
troilieme conJugalfon, & d'autres celle de la quarriellle ;
tels fon t les verbes en
ere,
iD,
COlnc
ca/ere) cap"' ;
on dit
ii
la
premiere perfonne du paffif
, apior, j e
j i';'
pris
comme
alldior;
cependall¡ on dir
caperis
a la
le–
¡:onde perfonne,
&
non
,api:is ,
quoiqll'on diCe
audior,
a"diris.
Comme
il
y a plulleurs verbes en
ere,
'0,fll –
[eipere ,["{Cip'O,
interfi~erc,
il1terficio , e/¡cere , io,
e:~(I/tere, io, fllgere, fugr o, .& c.
& .que
I~s
commen,ans
fon,! embarralfés
ii
les conJuguer, Je crolS que ces ver–
pes valcm bien la peine qu'or¡ leur donne un
paradigme
pu modele ,
N os Grammairiens comptenr aufli quarre conjugai–
fons de nos verbes
Fran~ois.
l .
L es ,,'erbes de la premiere conjugaifon On! "infi-
ni
tif
en
er ,
donn~r.
2.
Ceux de la feconde ont I'intinitif- en
ir, pr",ir .
3.
Ceux de la rroifieme om l'infinilif en
oir, devoir
o
4.
Ceux de la quarriemG om I'infiuilif en
re, dre ,
tre, faire rendre, raettre.
La Gral'nmaire de la T o uche youdroit une cin,!uie–
me conjugaiCon des .vcrbes
.e~
aindre, eindre
,
oinurt ,
tels que
craindre, f e",dre, Jorndre,
parce que ces verbes
om une
lin~ularité
qui ell de prendre le
g
pour -donner
un fon moudlé a l'
n
en cerrains tems, nous
craigl1ol1J,
je
craigni.s,
jc
craigni./fe, craignant.
Mais le
P.
Buffier obrerve qu'il
y
a tam de difl'é–
remes inftexions entre les verbes d'une
m~me
conJu–
gaifon, qu'il faur, ou ne rcconno!tre qu'ulle leule con–
jugaifon, ou en reconno;tre amam que nous avóos
de
terminaifons différemes dans les infinitifs. Or
M.
I'abbé
R egnier obferve que la langue
Fran~oife
a jufqu'
a.
vingt'quatre terminaifons dilléremes a l'infinitif,
9.
Enfin le dernier
accident
deS verbes ell I'aoalogie
01) I'anomalie ; _c'en-a-dire
d'~tre
réguliers & de luivre
I ~analogie
de leur paradigme, ou bien de s'en écaner;
& alors on dit qu'ils fom irréguliers ou anomaux ,
Que s'il arrive qu'ils manquem de quelqne mode, de
quelque tems, ou de quelque perfonne, on les appel\(:
dife{!if s,
A
I'égard des prépolirions, elles fOn! toures prnnat–
ves & fimples,
J,
de, dans, ave<,
&c. fur quoi
il
taut
obferver qll'\l
y
a des langlles qui énoncem en un leul
mot ces
I
vaes de l'efp¡it, ces rapports, ces manieres
d'~rre;
au lieu qu'en d'aurres Iqngues, ces memes rap- -
. pons (om divifés par I'élocution &
exprim~s
pa, plu–
lieurs mors,: par exemple
,oram patre,
en
pr~fence
de
fon pere; ce mot
, oram,
en
L~cin,
en un mot prim1-
tif & firñple, qui n'exprime qu'une mao.iere d'elre COll-
lidéréc par une vue lImpIe de l'efprir.
.
L'é/ocution n'a poim en
Fran~ois
de terme pour
I'exprimer; 00 la divife en trois mots .
en prlfence de .
11
en en. de
m~me
de
propter, pOllr I'amollr de ;
ainfi
de quelques autres exprclhons que nos Grammairiens
Fran~oi
ne menem au nombre des prépOlitions, que
par
ce
\111'e)1I's répondent
ii
des prépolitions Larines. '
L a prépolirioll ne
f.~it
qu'ajouler une circonllance ou
maniere au mot qui précede, & elle ell touJours con–
lidérée fous le
me
me poinr de yue; c'en touJours la
meme maliiere ou circonnallce qu'elle exprime;
;1
eft
dani;
q\le
ce
foit dans la ville, ou dans la mailoll, ou
dan~
le coitre, ce fera touJOurs etre
d"ns.
V
oiJa ponr–
quoi les prépofitions ne fe declinent poi
m .
Mais
il
faur obferver qu'il
y
a , es prépofirions fépa–
rabIes, telles que
danJ, [tIT, ave<,
&c. & d'amres qui
font 'appellées
;nflparablel,
parce qu'eJles emren¡ dans.
la compolition des mors, de
fa~ou
qu'elles n'en peuo
vem
~tre.
féparées fans changer la fignifícar ion particll–
liere du mor; par exemple,
refaire, [ttrlaire, dlfaire
,ontrefaire,
ces motS,
re, fllr, di, <ontre,
&,.
[on~
alors des prépofitions
infép~~ables
, tirées du Latin
o
NOllS en parierons plus en détail aut mor PRÉPOSITION.
A I'égarp ,de I'adverbe, c'en un mor qui dans fa va–
lenr" vaut autan! qu' une prépofition & ron complémcm.
A inli
prredemment ,
c'elle
ave< pr1tden,(
;
fagement, ave/)
f age.!'e.,
&c:
Voyez
ADVERBE.
III