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LE

s

IND

is.

....

9f

na '

gat1che

fur

les

gens

de pied

de

Gon~alo Pi~arre,

fuiuant

l'ordre (ju'il en auoic eu

des

le commencement. Mais les Enne.–

n1is

fireoc

fur

eux

vne

G

bonne

defcharg~,

qllils

cuerent

le

Ca–

pitaine Pedro

de los Rios ,

&

plulieurs

autres,

auant qu•ils

le'

puifent

aborder: Ce qui defcGuragea

tellement les

aucres,

que

pour n'encourir

mefme

danger,

ils

nevoulurent

point

actaquer

le

Bataillon,

qtai pour

n'auoir

receu

aucun efchec des

Ennemis.

efioittoutentier,

&

forcrfie

detouces pares

de

Piques

&

d'Ar–

quebuzes.

Us

prirent

done

a

gauche,

&

a

co

fie

de 11Arriere–

garde

des Ennemis, ou ils

furent mal

menez

de

leurs

Armes a

feu, que

les

Indiens, commei•ay

die

ailleurs,

appcUent

rllaf41';

c;,'

eft a dire,

Ejclairs, T onnerres,

&

F

oudres.

Comme

en effet

1

el–

les

foudroyerent

l'

Armee

du General

Diego

Centeno

1

quoy

qu,elle

ne

fut

pas moins

bdle

que

force,

pour e!l:re

compofee

do

ce qu'il

y

au(1it

en

ce

temps-la

dacs

le Peru de meillet:lrs che–

uaux;

&

de

plus

vaillans

hornmes, qui

moururent prefque rous

en cette crqelle

&

malheureufe Bataille.

Gon~alo

Pis:arre

v~u­

lut fortir de fon

Bataillon,

pour aller

combattre

les

gens de

~he

ual,

&

faire cc qu'il

pourroit

au

hazard de

fa

vie; Mais Caruaial

qui l'ou·ic;

N'aUons paojivtjfe,

luy dit-il,

c'eft

dequo_Jitfa

f-111

hie#

g11rder;

~e

voftre Seixneurie me

laiffefaireflulement,

&

ie

l11y

ren-

dr11y

{es

Ennemu

7J

ainctu,,

mu

en deroute,

&

deffaitJ;

CdY

il /en

f"'-Uf

peu

91/ilJ

ne le

!oientdejid.

A

lors

les

C2ualiers

de

Centeno ayan.t

palfe

les vns

du

cofl:e

de

P i ~arre,

&

Jes aucres

~

l'aucre, fe ra–

maiferent

cous en vn

corps:

Ce

qui ne

feruic

de rien

pourtant

a

les tirerdu peril

ou

ils efl:oienr; Car

fo

Mefire de Camp Caruaial

com

manda

tout

a

mefme

tern ps

a ceux de

r

Arriere garde, de

ti·

rer en

diligence; ce

qu'ils

firent

auffi. tofi:,telJemenc,qu'ils

en

cue..

rent plufieurs,

fa1fant

quitt~r

aux aucros

Jeur

Pofre : Ce qui

fo

pa!fa en

G

peu

de temps, que bi en

a

peine les

gens de Centeno

eurent acheue de crier

VzEfoir

,

que ceux de

Pis:arre

la gaignc–

r~nt

tout de bon. Ce qu'apperceuant Hernand

BachtGao, iJ

re–

brouifa vers les fiens,

faifanr

du

Vi lt

rieux,

&

de l'emprelfe ..

Dans

cetteconionlture,

l'vn des

Caualiers

qui s'en

alloit

fu'iat,

done ray

oublie le

nom,

&

qui

eftoic

natif

de

Herrera

cl"

AJcan–

tara,

paifa

deuant le Bataillon

de

Gonyalo

P'i~arre,ou

ii

rencon–

tra

Fran~ois

de Caruaial,

monte com

me

nous

auons

dir,

fu~

VR.

Courtauc

mediocre;

&

fans le

connoiftre, comme

il poulfon:

l

tc~~~

btide)u

y

~efchargea

fur !on Heaulmevn

ft

gra~d ~~ers,