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DES

Es

PAGNOLS, DA

NS

LES

IND

ES.

97

·{uis bien aife

pourcant qu'on

me permette ?e

Ies.~apporcer

icy>

dautant que

i'en

fuis tefmoin, pour

les auotr

veacs.

/

NoMBRE

DES

'BLESSEZ, ET vEs

MO'RT:~

- · -

dans la BataiOe;

e1

ce que

/itC'aruajal,

apres

[1iuoir

gaignee.

C H A P I

T

R E X

x .

I.

L

E

coup de Guadramiros

fut le

d~rni_er

de

cctte

~~taille,

apres lequel on recognut que laV

1lt6ire

demeuro1t a Gon.:

salo

Pi9arre. De

fon

co!te

furent tuez vn

peu

moins

de cent .

hommes,

a

f~auoir

enuiron feptante Caualiers,

&

quinze Fan-

taffins: Les principaux Ble!fezfurent, comme

i'ay

dit, le Capi·

•.,

taine Sepeda, lean

d'

Acofta,

&

Diego

Guillen;

Mais

dans le

P

rty

de Diego Centeno, plus de trois

cens

cinquante Com–

barrans

Iailferent

la vie,

&

entr'autres

le Meftre de C amp,

auec

tous

les

Capitait1es

d'

lnfanterie, les Alliers,

&

les plus lell:es

d,entre

le~

Soldau.

Pedro

de

los Rios , Capitaine

de

Caua- ·

lerie,

&

Diegp

Aluarez,

Alfier General,

y

nnirent

auffi,

Jes

Ar-

mes

en main. II yen euc

bien

aucant de bleff'ez,

dont

il en

mou- -

rut plus

de cent cinquante,

a

fatJte de Chirurgiens, de remedes,

&

de bonne nourriture: Dequoy l'on pouuoit encore impute£ .

la

caufe,

a

la rigueur du

Climat,

qui eft toufiours extremement

<.

froid, bien qu'on

le

meccc foubs Ia

Zone

T ·orride.

Gon~alo

Pi-

5arre a

ccompagnodc

fept

ou

huill: Caualiers, montez

fur des ·

C heuaux haralfez,

s'

en all

av

iliter

le

C

ha1np

de Bataille: Us fu-

rent

tous enfemble aux Tentes

de

Diego Centeno, plufloft ·

pour

monfbrer

que la Viltoire leur eftoit demeurte, que pour

la pouffer

plus

auant) en

pourfoiuant

les

Fu

yards;

Eftanr

veri..

table,

com

me

die

Gomare,

~': ls

eflotent

Ji

bien dlfaits,

qu'i!J ne

Ch.181. ; .

pouuoient

l'

e.ftre

dauatage.

En l,vn des coftez

de

la plaine,qui

efioit

grande,.

il

y

anoit vne Mare affez longue, mediocrement efl:roi-

e,

&

que

le&

Cheuauxpouuoient

trauerfer a

l'aife, pour

n'

efhe

guere

profonde

Auant

que

d

y

arriuer;

vn

d

$

Sol,dats

de

Pi~a-1.'~

re en voyant vn au

ere

de Centeno, toutcouuert de fang,

&

fon

ch.eualde

mefme.,

C

aualier,

\uy

dit~il,,

voflre cheual

n' n

peut

pl1w-,·,

.

I

J'll.

)(-

>f-·.